Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories - compte-rendu ; n°1 ; vol.22, pg 237-256
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 237-256
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 30
Langue Français
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Extrait

I.Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 237-256.
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I.Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire. Théories. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 237-256.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4435■
BIBLIOGRAPHIQUES1 ANALYSES
I. — Généralités. Traités. Méthodologie et Histoire.
Théories.
MAINE de BIRAN. — Mémoire sur les Perceptions obscures. —
BERKELEY. — Les principes de la connaissance humaine. —
2 vol. pet. in-8° de 67 et 109 pages, 1920. Paris, A. Colin.
Voici deux petits volumes de la collection des Classiques de la
Philosophie publiés sous la direction du regretté Delbos, de Lalande
et Xavier Léon, qui rendra de très réels services. - -
De bons textes, élégamment imprimés, permettent de relire,
dans là traduction Renouvier, les Principes de Berkeley, dont a
paru déjà la Siris, et l'important Mémoire de Maine de Biran,
auquel M. -Pierre Tisserand a consacré une notice, ainsi que de
prendre connaissance de trois notes inédites que Maine de Biran
avait consacrées à une^discussion de Reid, à propos de la perception
de la dureté, à un examen de Dugald Stewart, et à une critique de
Bonstetten sur l'action, « efficace » de la volonté par rapport
au corps.
Parmi les prochains volumes à paraître qui intéresseront les
psychologues, on peut signaler le Traité des Sensations et l'Essai
sur Vorigine des connaissances humaines, de Gondillac.
.. H. P.
GEORGES DWELSHAUVERS. — La Psychologie française contemp
oraine. — In-8 de 256 pages, 1920. Paris, Alcan.
Ribot a écrit deux ouvrages restés célèbres sur la psychologie
anglaise et la psychologie allemande; il conseilla à M. Dwelshauvers
i. La division nécessaire en rubriques distinctes des travaux analysés
oblige souvent à classer certains de ceux-ci dans une catégorie donnée
alors qu'ils relèvent de plusieurs. C'est ainsi que des recherches sur la
vision se rencontrent en psychologie appliquée et inversement, certaines
apportant des données à la différentielle ; que, dans Vanatomo-
physiologie nerveuse bien des travaux intéressent le langage, ou dans la
psychologie sociale, et réciproquement; que l'affectivité est intéressée
dans des recherches de psycho-physiologie ou d'anatomo-physiologie ner~
veuse, etc. Il y a donc lieu, quand on s'intéresse à une rubrique donnée,
d'interroger les rubriques alliées. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 238
de se faire à son tour l'historien de la psychologie française ; et telle
fut l'origine de ce livre, qui ne pourra sans doute exercer l'influence
de ses aînés, parce que ceux-ci nous révélaient des points de vue
différents des nôtres, tandis que -celui-là vise seulement à nous
faire mieux prendre conscience de nous-mêmes.
L'expression de psychologie contemporaine n'est peut-être pas
absolument adéquate, car la plupart des noms qui figurent dans
l'ouvrage sont ceux de disparus, et certaines des œuvres datent de
plus d'un siècle; il s'agit de la psychologie philosophique française
moderne et d'une partie de la contemporaine. En effet, réservant
pour un autre ouvrage la psychologie scientifique, M. Dwelshauvers
ne consacre que quelques pages à ses fondateurs français, Taine,
Ribot, De Tarde, et à 1' « école de Paris » avec Binet, Janet et
Paulhan.
Ce chapitre est précédé par une étude de Maine de Biran, où
l'on trouve quelques lignes seulement sur Cabanis, qui méritait
mieux, un chapitre sur Jouffroy et l'école éclectique, et un autre
sur les grands systèmes opposés à l'éclectisme (Comte et les posi
tivistes, avec l'école sociologique, dournot, Renouvier, Ravaisson,
Durand de Gros) ; il est suivi par un examen des idéalistes et néo-
spiritualistes (Fouillée, Lachelier, Boutroux, Hannequin, Lagneau,
Brunschvicg, Lalande) et par une étude de la psychologie de Bergson.
Ce livre rendra d'incontestables services à ceux qui voudront
se faire une idée un peu rapide de la place de la psychologie dans
le mouvement philosophique, en France.
Peut-être l'auteur aurait-il pu laisser davantage de côté la discus
sion des doctrines et envisager de façon plus objective sa tâche
d'historien ; peut-être aurait-il gagné aussi à ne pas isoler complète
ment le mouvement français, en le situant dans le mouyement
scientifique international, ce qui aurait permis davantage de
dégager l'esprit commun de la pensée française, si tant est qu'on
puisse réellement le dégager. Mais il ne faut pas oublier que
des difficultés de publication n'ont pas permis à M. Dwelshauvers
de nous donner le livre complet qu'il avait écrit.
H. P.
F. Ü. SAFFIOTTI. — La evoluzione délia Psicologia sperimenlale
in Italia (Uévolution de la Psychologie expérimentale en Italie). —
Riv. di Psic, XVI, 2, 1920, p. 129-153.
Dans sa première leçon du Cours de Psychologie expérimentale
inauguré à l'Université de Palerme, l'auteur retrace, dans ses
grandes lignes, l'histoire glorieuse de la psychologie scientifique
italienne, avec Sergi qui, en 1873, publie des Principes de Psychol
ogie sur la base des sciences expérimentales, un an avant l'apparir
tion des Grundzüge de Wundt, et qui obtient la fondation, en
décembre 1889, onze mois après celle du Laboratoire de la Sor
bonne, du premier Laboratoire italien de Psychologie expériment
ale, à l'Université de Rome ; avec Buceola, le chercheur tôt disparu, GÉNÉRALITÉS. TRAITÉS. MÉTHODOLOGIE, HISTOIRE. THÉORIES 239
qui a laissé, comme une œuvre classique, ses Legge del tempo
nei fenomeni del pensiero, de 1883; avec S. Corleo, qui fonda
à Palerme, près l'Institut de Physiologie, un petit laboratoire
psychologique, en 1889, mais ne poursuivit pas dans cette voie;
avec Tamburini, Ferrari, qui organisa en 1896 un Laboratoire, et
qui fonda en 1905 la Rivista di Psicologia; avec De Sarlo, fondateur,
en 1904, du Laboratoire annexé à l'Institut d'Études supérieures de
Florence; avec De Sanctis, Kiesow, Z. Trêves, dont la mort prémat
urée fut une grande pertç, Patrizi, Colucci, Gemelli, etc.
Grâce à L. Bianchi, alors ministre de l'Instruction publique, le
Ve Congrès international de Psychologie, qui l'avait appelé à la pré
sidence d'honneur, détermina la création des trois chaires de
psychologie expérimentale de Rome (De Sanctis), Turin (Kiesow),
et Naples (Colucci).
Science naturelle et biologique, comme le voulait Sergi, la
psychologie, à laquelle sont venus des physiologistes et des
psychiatres, devient science sociale, surtout par ses applications.
Dès 1908, Petrazzani réclamait une sélection psychophysiologique
des conducteurs d'automobiles, avec l'appui de Patrizi; en 1911, on
s'occupait de la sélection du personnel navigant de l'aviation, et,
durant la guerre, on connaît la belle œuvre italienne à ce point
de vue, grâce à une mobilisation des psychologues, dont Saffiotti
lui-même, qui fit d'importantes recherches personnelles.
H. P.
R. LENOIR. — La psychologie de Ribot et la pensée contemporaine.
— R. de M. 26e a., 6, 1919, p. 739-763.
La méthode de Ribot a été pathologique, mais par occasion, nous
dit l'auteur; elle a été surtout concrète dans son essence. Ribot, à
travers tous les sujets de rencontre, « poursuit l'étreinte de l'ind
ividu concret. Cette unique aspiration assure la cohérence intime
d'une œuvre d'où toute unité logique paraît absente, la vie d'une
œuvre dont les répercussions immédiates ou lointaines ont modelé
la pensée contemporaine ».
Cette œuvre, l'auteur en tente une rapide esquisse sous forme
synthétique, et en assume la critique. Selon lui, la psychologie de
Ribot était enveloppée d'une métaphysique latente, en ce qu'une
hypothèse de travail échappant au contrôle de la critique était puisée
dans la vie intérieure. La notion de la vie affective devient fonda
mentale, l'émotion « embue tous les aspects de la vie consciente »,
et empêche de voir clairement la fonction de l'intelligence.
« Pour ces raisons la méthode que Ribot cro

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