Le sacrifice en Afrique Noire : bibliographie analytique, deuxième partie  ; n°1 ; vol.54, pg 129-207
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Journal des africanistes - Année 1984 - Volume 54 - Numéro 1 - Pages 129-207
79 pages

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Publié le 01 janvier 1984
Nombre de lectures 52
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Rosita de Selva
Le sacrifice en Afrique Noire : bibliographie analytique,
deuxième partie
In: Journal des africanistes. 1984, tome 54 fascicule 1. pp. 129-207.
Citer ce document / Cite this document :
de Selva Rosita. Le sacrifice en Afrique Noire : bibliographie analytique, deuxième partie. In: Journal des africanistes. 1984,
tome 54 fascicule 1. pp. 129-207.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jafr_0399-0346_1984_num_54_1_2062NOTES ET DOCUMENTS 1 29
ROSITA DE SE LVA
LE SACRIFICE EN AFRIQUE NOIRE : BIBLIOGRAPHIE ANAL YTIQUE
DEUXIEME PARTIE
Comptes rendus du Journal of the Royal Anthropological Institute (1870- 1965)
Cette bibliographie fait suite à celle qui a été présentée dans le Journal des Africanistes,
tome 50, fasc. 2, (daté 1980)*. Nous avons exposé dans l'introduction de cette première
parution — qui concerne le périodique anglais A frica — la façon dont s'est effectuée notre
lecture, les idées qui ont guidé notre choix ainsi que les règles de présentation que nous
avons adoptées.
Rappelons simplement que le sacrifice n'est pas une institution qui se laisse recon
naître à l'aide d'une définition simple. La littérature ethnologique reflète largement ce fait,
ne serait-ce que par la variabilité du vocabulaire utilisé dans les descriptions des rites sacri
ficiels.
Comme précédemment, nous avons essayé, dans nos résumés, de respecter le langage
de chaque auteur. Dans l'index thématique, une attention particulière a été donnée aux
critères qui renvoyaient à certains aspects de la réflexion sur le sacrifice menée par les
chercheurs du L.A. 221, tels que le statut de l'animal, les modes de mise à mort, la découpe
de la victime, la cuisine, la répartition et l'utilisation des parties de l'animal ; y sont égal
ement représentés un certain nombre de thèmes qui se situent autour du sacrifice, tels que la
symbolique du sang, la position du roi «sacré», la chasse rituelle, la procréation, etc. L'in
dex ethnique et géographique a été établi, à titre indicatif , d'après les informations données
par les auteurs dans leurs articles.
157. ANGUS, H. С, A year in Azimba and Chipitaland : the customs and superstitions
of the people (British Central Africa)
1897-98 JRAI, 27, pp. 316-325
Brèves notations sur les sacrifices chez les Azimba et les Manfanja (British Africa).
Offrandes de bière, accompagnées de prières, aux ancêtres. La bière est préparée par
les femmes (319). L'auteur mentionne également des sacrifices humains effectués à
la mort d'un chef (esclaves et femmes) (322).
Azimba. Manfanja. TANZANIE. EST AFRICAIN
1 58 . В AG G E , S ., The circumcision ceremony among the Naivasha Masai
1904 JRAI, 34, pp. 167-169
Court article décrivant 4 rites masai. Deux des rites mentionnés comprennent des
mises à mort d'animaux.
* Ce qui explique que le premier résumé de cette série porte le numéro 157. 30 JOURNAL DES AFRICANISTES 1
- Pour la fête e-unoto, ou fête des guerriers, des bœufs, des moutons et du lait sont
apportés en grande quantité par les aînés. Les animaux sont tués par des hommes de la
tribu des Andoboro. La viande est distribuée à tous les assistants, sauf aux guerriers ;
ces derniers consomment le lait ; ceux qui veulent de la viande doivent la manger à
l'écart. Hommes et femmes s'enduisent le corps avec la graisse cuite des animaux
tués. Les hommes qui ont tué un ennemi à la guerre s'enduisent de manière particulière
et non avec de là graisse mais avec un mélange de terre rouge et d'eau
— Cérémonie de circoncision des garçons. La veille de l'opération l'initié est entière
ment rasé et doit dormir dans une peau de mouton dont on a également retiré tous
les poils. L'opération est effectuée en tenant le garçon assis sur une peau de bœuf •
le circonciseur est un Andoboro. Tout de suite après, la mère du circoncis lui donne à
boire un mélange de lait et de sang, provenant d'un bœuf qui a été saigné au cou
pour cette occasion. Le jour suivant, après purification du circoncis,, un mouton
est tué et sa graisse, cuite, est donnée à boire à l'enfant. La viande de l'animal est
rôtie. La fin de la circoncision est marquée par la mise à mort d'un grand bœuf que
le jeune initié doit tuer lui-même, et dont la viande est partagée entre tous les nou
veaux circoncis.
Masai. Andoboro. KENYA. EST AFRICAIN.
1 59. BARNES, H. В., Iron melting among the Ba-Ushi
1926 JRAI, 56, pp. 189-194
Description de la fonte du minerai de fer chez les Ba-Ushi, dans le district de Bangweolo.
Le processus comprend l'établissement d'une hutte-autel spéciale devant laquelle le
minerai est déposé. Lorsque le fourneau est construit un poulet est mis à mort devant
cet autel. La tête est placée sur le toit, le sang est répandu sur le minerai, la chair
mangée avec de la bouillie par les fondeurs, et une prière est adressée aux esprits des
fondeurs défunts ayant travaillé à cet endroit (192). Pas d'autres informations.
Ba-Ushi. ZAMBIE. AFRIQUE AUSTRALE
160. BARRET, W. E.T., Notes on the customs and beliefs of the Wa-Giriama, British
East A frica
1911 JRAI, 41, pp. 20-39
Revue ethnographique de quelques rites (mariage, funérailles, etc. observés chez
les Giriama et les Wa-Sania (Kenya). Mention de mises à mort aux funérailles : mout
on, bœuf ou volailles sont tués près de la tombe. Leur sang mêlé à de la bière, est
recueilli dans une noix de coco placée au pied de la stèle funéraire (24). Plus tard, si
l'âme du mort tourmente son entourage, mise à mort d'une chèvre sur la tombe,
et un peu de la peau de l'animal est attaché au poteau funéraire (24).
; en cas de meurtre (chez les Sania) : le meurtrier doit donner au clan du défunt un
mouton, qui est tué et consommé par les hommes des .deux clans, après que chacun
ait plongé sa main gauche dans l'estomac de l'animal et se soit mutuellement frotté
de sang (34).
. pour établir une fraternité de sang entre un Sania et un Giriama. Une chèvre est
tuée : tandis que le Giriama tient les pattes arrière et le Sania les pattes avant, le
père de l'un d'eux (ou un aîné) tranche la gorge de l'animal. Chaque homme prend une
part du foie, préalablement grillé, le frotte sur les entailles qu'il a faites sur sa poi
trine, et le donne à consommer à l'autre (35).
. pour l'intronisation d'un nouveau chef : mise à mort d'un bœuf (35).
Pas d'autres informations.
Giriama. Sania. KENYA. EST AFRICAIN. BIBLIOGRAPHIE SPÉCI ALISÉE 1 3 1
161 . BARTON, J.f Notes on the Kipsigis or Lambwa tribe of Kenya colony
1923 JRAI.53, pp. 42-78.
Revue ethnographique des Kipsigis, groupe de pasteurs semi-nomades. Description
de plusieurs rites et cérémonies comprenant des sacrifices. Notations sur les rites
d'initiation et leur rapport avec le pouvoir de procréation.
— Rites effectués après un homicide commis au cours d'un raid guerrier. Sur place, le
meurtrier, en nettoyant sa sagaie, fait couler un peu de sang et d'eau sur une touffe
d'herbe, qu'il lèche. De retour au village, traitement rituel de ses armes et bain rituel ;
puis il met à mort une chèvre blanche ; dans la peau de l'animal, il se fait un anneau,,
qu'il porte au doigt de la main droite, et il donne le reste de la peau à une femme
ménauposée. Il demeure ensuite pendant un mois à part, évitant les femmes et les
enfants. A la fin de cette période de réclusion, il doit avoir des relations sexuelles de
préférence avec une femme n'ayant pas encore pu avoir d'enfant (47)
— Rites à la naissance. Pendant six jours, la nouvelle accouchée ne peut manger norma
lement (avec ses mains) ; l'auteur rapproche ce fait d'interdits similaires qu'il a obser
vés lors de la circoncision (filles et garçons).
— Cérémonie des guerriers (61 & suiv.), appelée koriet ap kirokwek (briser le bâton),
précédant le mariage. Le candidat donne un bélier, qui est étranglé par les aînés. La
viande est consommée par les aînés, et les entrailles sont examinées avant d'être
disposées sur le sol de sorte à représenter la forme d'une petite fille. L'estomac est
crevé d'un seul coup, de manière à produire un son particulier, repris en chœur par les
aîn

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