Les différences individuelles dans les fréquences critiques de fusion visuelle. Une étude de la théorie de la persévéralion de Spearman - article ; n°1 ; vol.38, pg 162-177
17 pages
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Les différences individuelles dans les fréquences critiques de fusion visuelle. Une étude de la théorie de la persévéralion de Spearman - article ; n°1 ; vol.38, pg 162-177

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Description

L'année psychologique - Année 1937 - Volume 38 - Numéro 1 - Pages 162-177
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1937
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

N. C. Shen
VII. Les différences individuelles dans les fréquences critiques
de fusion visuelle. Une étude de la théorie de la persévéralion
de Spearman
In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 162-177.
Citer ce document / Cite this document :
Shen N. C. VII. Les différences individuelles dans les fréquences critiques de fusion visuelle. Une étude de la théorie de la
persévéralion de Spearman. In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 162-177.
doi : 10.3406/psy.1937.5505
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1937_num_38_1_5505du laboratoire de physiologie des sensations Travail
du Collège de France
VII
LES DIFF RENCES INDIVIDUELLES
DANS LES FR QUENCES CRITIQUES DE FUSION VISUELLE
UNE TUDE DE LA TH ORIE DE LA PERS RATION
DE SPEARMAN
Par SHEN
INTRODUCTION
Depuis étude sur la mémoire de Müller et Pilzccker1 le
phénomène de la persévération avait été le sujet extensives
recherches dans le domaine de la psychologie expérimentale
La conception de la selon Müller et Pilzecker est
assez limitée et extension en avait été entreprise par école-
hollandaise Celle-ci employait divers termes pour expliquer
les phénomènes qui persistent encore après la cessation des
stimulations tels que la fonction secondaire Gross) effet
consécutif Wiersma) et interférence une fonction ave
une autre analogue Heymans et Brugmans Plus récem
ment Spearman avec appui des résultats autres psy
chologues anglais avait formulé une loi plus générale d&
persévération selon laquelle les terminologies employées par
Müller et Pilzecker et les auteurs de école hollandaise décri
vent divers aspects du même phénomène Ainsi il avait déve
loppé une théorie de inertie dans laquelle il donne la per
sévération une place comme facteur général place compa
rable celle de intelligence dans un autre domaine Donc
école anglaise se fonde sur les généralisations de Spearmarc
et les travaux de ses collaborateurs notamment Lankes2
Jones3 Bernstein4 Webb5 Hargreavese Pinard7 et Ewen8
Zsch Psychol. 1900 Erg
Brit 1915 387-419
Ment Sci. 1928 74 653-659 et Nat Inst Indus Res. 192S
29 282-294
Brit Psychol Monog Suppi. 1924 no 1915 no
Brit Monog Suppi. 1927 no 10
Brit Psychol. 1932-33 23 5-19 et 114-126
Ment Sci. 1930 76 537-540 SUEN THEORIE DE LA PERSE RATION 16S
Les recherches de école anglaise se dirigeaient vers la
inise en évidence un facteur général de persévération tel
que celui formulé dans le livre de Spearman1 par des études
statistiques fournissant des intercorrélations entre différents
tests de persévération ou persistence) en particulier dès- de motrice ailleurs autres tentatives
ont été faites aussi en vue de trouver la relation entre le degré
de persévération et certains types morbides ou certaines par
ticularités du caractère
En proposant un facteur général de persévération Spear
man veut dire que ce possède une unité fonctionnelle
variant un individu autre mais se manifestant dans toutes
les conditions appropriées comme le fait intelligence Pour
montrer la validité une telle généralité il présenté les résul
tats de quelques travaux de école hollandaise et ceux de ses
collaborateurs une fa on assez éloquente Mais numérique
ment tout ce il peut offrir est un certain nombre inter
corrélations entre différents tests de réaction dites de persé
vération intercorrélations qui ont des valeurs très modestes
ou bien même très basses
Jasper2 au contraire en se demandant si la persévération
est une unité fonctionnelle participant tous les processus
du comportement avait travaillé dans tous les trois domaines
possibles de la persévération sensoriel moteur et cognitif
pu conclure autrement que par la négation de existence
un facteur général de persévération parce que les valeurs
des intercorrélations positives aussi bien que négatives se
montraient toutes très basses et les moyennes très proches
de zéro
Les plus récentes recherches de Shevach et Kendig3 faites
sur une échelle très étendue soutenaient les conclusions de
Jasper dans le sens elles aboutissaient la négation une
unité fonctionnelle de persévération ailleurs il semble que
la théorie de Spearman trouve peu appui expérimental en
dehors de sa propre école
Nous avons fait des expériences sur le flicker qui représente
nettement un type de persévération ou persistance senso
rielle Elles ont pour but de soumettre la vérification la
The Abilities of Man 1927 Macmillan London
Soc Psychol. 1931 28-51
Voir la série de recherches dans le of Psychol. 1937 164 MEMOIRES ORIGINAUX
théorie de Spearman qui prétend avoir démontré existence
un tel facteur général et de jeter quelque lumière sur la
question des différences individuelles en ce qui concerne la
fréquence critique de flicker Le deuxième point tout récem
ment intéressé Ross1 qui pu constater après avoir passé en
revue les travaux anciens sur la question aucune compa
raison individuelle est valable tant il des différences
considérables entre les sujets et des variations non moins
marquées entre plusieurs séances pour les mêmes sujets Ainsi
la diversité des résultats obtenus par différents expérimenta
teurs en ce qui concerne la fréquence critique pourrait-elle
expliquer par le nombre très limité de sujets employés Ross
conclu de ses propres expériences que pour la fréquence
critique de fusion visuelle écart étalon moyen élève
0725 périodes par seconde Et puis il devient 1155 et 1836
respectivement pour les déterminations faites en plusieurs
séances pour les mêmes sujets et pour les 21 sujets traités
ensemble Donc la variation la plus petite se produit lorsque
le même sujet est examiné au cours une séance la variation
la plus grande se produisant pour un groupe de sujets avec
une valeur intermédiaire avec les mêmes sujets examinés pen
dant plusieurs séances
En envisageant la question de la persévération au moyen
des techniques enregistrant les potentiels action Travis et
Knott2 trouvaient aussi des différences individuelles assez
considérables mais ils se contentaient de les constater sans
tenter aucune explication
Puisque Ross travaillé avec la lumière intermittente
il nous semble instructif de faire des mesures avec les disques
secteurs réfléchissants Piéron3 ayant signalé la différence
entre les excitations lumineuses intermittentes lumière et
obscurité et les excitations alternantes disques secteurs
alternativement blanc et noir ou bien par exemple alterna
tivement rouge et bleu)
Dans cette étude notre but est envisager les varia
tions des fréquences critiques dans un groupe de sujets par
rapport aux variations se manifestant en séances successives
pour les mêmes sujets et les relations entre les tests
Gener Psychol. 1936 15 133-147
Psychol. 1937 97-100
Année Psychologique XXVIII 1928 98-126 SHEN THEORIE DE LA PERSEVERATION 165
employés est-à-dire de chercher établir absence ou la
présence du facteur général de persévération de Spearman
EXPOS EXP RIMENTAL
Nous nous sommes servi de disques deux secteurs égale
surface Les combinaisons tests suivantes ont été employées
Bleu-Jaune Vert-Jaune Rouge-Vert Bleu-
Noir Bleu-Blanc Jaune-Noir Jaune-Blanc
Blanc-Noir Blanc-Gris et Noir-Gris De plus nous
avons ajouté un test de lumière intermittente ce qui esfc
analogue aux disques secteurs alternativement blanc et
noir mais ne représente pas la même chose comme déjà
signalé Piéron
Au cours des expériences on faisait tourner le disque en
question au moyen du dispositif vitesse variable de Piéron1
Le sujet regardait la surface du disque au moment où expé
rimentateur faisait varier la vitesse pour arriver la fréquence
critique de flicker
Dans ce que nous avons fait nous avons toujours eu recours
la méthode des limites Chaque valeur de fréquence critique
était déterminée par la combinaison de deux séries de mesures
ascendante et descendante Une série ascendante commen ait
une vitesse donnant nettement la perception du flicker et
avan ait progressivement au moment où le sujet ne
voyait plus de flicker Par

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