Les Dits de Troie et la Parabole des Rois - article ; n°1 ; vol.15, pg 12-52
42 pages
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Description

Revue des études slaves - Année 1935 - Volume 15 - Numéro 1 - Pages 12-52
41 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

ANDRÉ MAZON
Les Dits de Troie et la Parabole des Rois
In: Revue des études slaves, Tome 15, fascicule 1-2, 1935. pp. 12-52.
Citer ce document / Cite this document :
MAZON ANDRÉ. Les Dits de Troie et la Parabole des Rois. In: Revue des études slaves, Tome 15, fascicule 1-2, 1935. pp. 12-
52.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/slave_0080-2557_1935_num_15_1_7586DITS DE TROIE LES
HT
LA PARABOLE DES ROIS,
PAR
ANDRÉ MAZON.
l. — Inventaire des Dits slaves de troik.
11 arrive parfois aux historiens des littératures slaves de traiter
des Dits de Troie, en général et sans préciser davantage (en russe :
Троянские сказания); et ľon n'aperçoit pas toujours quelle tra
dition au juste ils ont en vue. Ces Dits, à la vérité, forment une
masse complexe oii des types différents doivent être distingués.
A savoir :
i° La relation de Malalas, moine syrien du vie siècle, traduite du
grec en vieux bulgare au xe siècle ou vers le début du xie(1);
С La publication de la Chronique de Malalas en traduction vieux-bulgare a
été entreprise par V. Istrin dans la Літопись историко-Филологическаго
Общества de l'Université d'Odessa : le chapitre V, qui contient la guerre de Troie ,
figure au tome XVI de cette collection ( Odessa , 1910, tome IX de la Section
byzantino-slave, pp. 1-5 1); trois fragments en avaient été imprimés déjà par
Kalajdovič dans son 1оаннъ Экзархъ Болгарскііі (M., і8аЛ, pp. 178-188). Le
manuscrit de base est un manuscrit slavon du xv" siècle, de coloris bulgare,
Revue des Etudes slaves, t. XV, 1 9 З Г> , fasc. î-u. PARABOLE DES ROIS. 13 LA
a0 La relation de Mariasses, chroniqueur byzantin du xii" siècle,
traduite du grec en moyen-bulgare au plus tard dans les premières
années du règne du tsar Jean-Alexandre, c'est-à-dire vers 1ЗЗ1-
1ЗА0, et dont on possède plusieurs manuscrits : l'un de la Biblio
thèque Synodale de Moscou, daté de i ЗД5 ; un autre, de la Vati-
cane, célèbre par ses miniatures, et que l'on peut rapporter aux
années іЗ/»Д-іЗД5; un troisième, de l'Académie ecclésiastique de
Pétersbourg (anciennement de Sainte- Sophie de Novgorod,
n° 1Ä97), qui est du xvie siècle; un quatrième, du monastère d<i
Chilandar, offrant une récension serbe peu conséquente du
xvi8 siècle; le cinquième, qui a appartenu à la Bibliothèque bulgare
de Tulcea en Roumanie et que l'on date de la fin du xvi" siècle ou
du début du xvii6; des recensions russes, enfin, dont l'inventaire
complet n'est pas établi jusqu'à ce jour'1);
conservé aux Archives du Ministère des Afiaires étrangères de Moscou. Voir Milos
Weingart, Byzantské kroniky v literatuře drkevnětlovanské , I, Bratislava, 1922 1
pp. 2 1-5 1, où l'on trouve, l'analyse et la critique des travaux antérieurs de Leonid,
Istrin , Sachmatov et Evséev. C'est à M. Weingart que revient le mérite d'avoir
écarté l'attribution dela traduction vieux-slave à Grégoire le Prêtre (op. cit.,
pp. З1-З9, et aussi précédemment Bulhari a Carihrad před tisteilettm, v Praze,
1915, p. 18).
С Le texte entier de la Chronique de Mauassès en traduction' moyen-bulgare a
été édité pour la premien; fois par le regretté Ioan Bogdan d'après le manuscrit
de la Bibliothèque Synodale de Moscou, celui de la Vaticane ( insullisamment uti
lisé) et celui de Tulcea : Cronica lui Constantin Мапашв, traducere mediobulgarti
(Bucuresti, 1924, édition posthume publiée par les soins de I. Bianu). Cette
édition comprend à la fois le texte original de Manassès et quelques additions, le*
unes empruntées à Zonaras, les autres (comme la Parabole des Rois) dues à un
adaptateur bulgare : c'est qu'elle tient compte à la fois du manuscrit de la Vati
cane qui comprend toutes ces additions (de même que la version de Sainte-Sophie
de Novgorod) et des manuscrits de Moscou et de Tulcea où ľon ne trouve pas
ces additions (non plus que dans celui de Chilandar). Les gloses du manuscrit de
Chilandar ont été éditées assez fautivement par Ducié (Гласник, LVI, pp. io5-
1 1 0) , puis plus correctement par Jordan Ivanov ( Български старини изь
Македония, 2e éd., София, ірЗі , pp. 620-СзЗ); — celles du manuscrit de la
Vaticane par P. Gudev (Сборникъ на народни умотворения, наука и книжнина,
VI, pp. За 7-344). Une belle étude a été consacrée par B. Filov aux miniatures
du manuscrit de la Vaticane : Les miniatures de la Chronique de Manassès à In
Bibliothèque du Vatican ( Sofia , 1927). Pour l'histoire du Manatsès moyen-bulgare,
voir surtout : P. A. Syrku, Къ исторіи исправленія книгъ въ Болгаріи m.
XIV в-бгб, I, Вреня и жизнь патріарха Евеимія Терновскаго, Спб. , 1899'
pp. 691-іЗо; — Miloš Weingart, op. cit., I, pp. іб4-а36 (vue d'ensemble et mise
au point critique des principales questions que pose la traduction slave); —
B. Filov, op. cit., pp. З-іб. — Pour les recensions russes, voir A. N. Pypin,
Очеркъ исторіи старіш и ыхъ повЬстеи и сказокъ русскихъ, Спб., 1 858 , pp. 53-
56 (Ученыя записки de la a* Section de l'Académie, tome IV), et A. Popov,
Обзорт. хронограФОвъ русской редакцій, M., 1866-1869, I, pp. ja4-ia(i, atu»,
et II, pp. 986-487. ANDRÉ MAZON. \à
3° La Parabole des Rois ou Prica (О крал€?с причд), qui se trouve
insérée dans deux des manuscrits du Mariasses bulgare, celui de la
Vaticane et celui de Sainte-Sophie de Novgorod, mais dont on
possède par ailleurs deux versions serbo-croates isolées en écriture
glagolitique : l'une cakavienne (malheureusement réduite à un
fragment), figurant sur un parchemin que Jagié date de la première
moitié du xv" siècle, et l'autre kajkavienne « cakavisante » (c'est-
à-dire s'accusant comme l'œuvre d'un Kajkavien), transmise par
un manuscrit que l'on peut rapporter approximativement à la fin
du xvie; — il existe aussi une version des Chronographes russes,
tantôt réduite, tantôt étendue, mais procédant toujours, sous une
forme plus ou moins résumée, de la version bulgare et offrant par
fois quelques emprunts à la relation troyenne de la Chronique de
Menasses (1);
6° Le Dit du vieil Alexandre, rejeton fantaisiste de la Parabole
des Rois, attesté par une version moyen-serbe du xve siècle appar
tenant à la Bibliothèque de l'Université d'Odessa (Слово бът'го
Ял£і<шдра), par la version moyen-bulgare d'un manuscrit de la fin
du xvi* siècle ou du début du xvne, conservé à Bucarest (Gaoko w
К6ТХ0ЛМ. Ллсіаидр-ь), et par un fragment moyen -serbe du xv" ou
M Le texte de la Valicane a é Lé publié pour la première fois en son enlior par
Miklošič, en 1871, dans les Starine de l'Académie de Zagreb (tome III, pp. 1 Л 7-
i88, avec une introduction linguistique et une traduction latine), non d'après
l'original, mais d'après une copie établie par un Franciscain portugais; on n'en
connaissait jusqu'alors , par Vostokov, qu'un échantillon de quelques lignes (Onn-
саніе русскихъ и словенскихъ рукописей Румянцовскаго Музея, Спб. , і8Лз,
pp. 386-388). Il a été publié ensuite à nouveau par P. Gudev, en 1891, dans le
Сборникъ на народни умотворения, наука и книжнина (VI, pp. ЗІ5-357 )■
Ce même texte figure, bien entendu, dans l'édition globale du Manaesè» que nous
devons au regretté Ioan Bogdan ( voir ci-dessus, p. i3, note 1). Le texte de l'ancien
manuscrit de Sainte-Sophie de Novgorod, copie tardive mais bonne, a été publié
par Alexandre Veselovskij, à la suite de son étude sur la Parabole des Rois, dans
le tome H du recueil intitulé Изъ исторіи романа и повісти, II (Сборникъ отд.
русск. яз. и слов., XLIV, 3, i888, pp. 101-118). C'est Jagié qui a édité les deux
textes glagolitiques : le fragment čakavien, d'abord, dans ses Primëri starohèrvat-
skogajeziha (dio U, u Zagrebu, 1866, p. 180-184), puis le texte kajkavien čaka-
visant dans YÂrkiv za povje»tnicu jugoslaveruku de Kukuljević (knjiga IX , u Zagrebu ,
pp. 1 a 1- 1З6). On peut considérer comme des représentants typiques de la version
des Chronographes russes le texte étendu publié par Pypin d'après un manuscrit
du xvii* siècle (Очеркъ литературной исторіи старинныхъ пов-Ьстей и сказокъ
русскихъ, Спб., i858, pp. З06-З16, dans les Ученыя записки de la 2° section
de l'Académie des sciences, tome IV) et ie texte réduit publié par Alexandr»;
Veselovskij d'après un manuscrit du xvi" sièc

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