Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 285-311
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 285-311
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 71
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

c) Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 285-311.
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c) Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 285-311.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5169PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BTOLOGIE 285
Cette loi est figurée, pour 6 = / (log" sîn a), par 2 courbes en S,
comme chez les jeunes cobayes (Upton) mais avec jonction pour
2 = 55° au lieu de 45°. A partir de ce point, les 2 rongeurs présentent
le même changement du mode de progression : la marche se trans
forme en sauts. La loi ft — f (a) change donc avec la distribution des
tensions musculaires. Cos 0 = /' (sin a) comprend — pour cette
raison — 2 lignes droites (on retrouve la relation linéaire décroissante
des jeunes mammifères). La dispersion relative des mesures varie de
même, mais avec une discontinuité vers 60°. Il semble donc, comme
l'indiquait Crozier, que la variabilité de <ï, dépend des mêmes fac
teurs que '). Les courbes de fréquences sont données pour plusieurs
angles a : aucun groupement autour de 0 — 90°; moyenne, médian
et mode toujours voisins.
S. a employé 6 chats de 4 jours, qui montrèrent un géotropisme
négatif, constant â partir de a = 3'°. Des mesures de (t purent être
faites, avec les 3 meilleurs grimpeurs, jusqu'à a = 65°. Dans cette
marge étroite, 0 croît en fonction de a, atteignant 88°9 pour ce = 65°.
Cos 0 = / (sin i\ est encore une droite décroissante. L'erreur pro
bable relative décroît linéairement quand 0 croit ; elle n*est que de
0,001 pour a = 65°. G. I).
e) Mécanismes nerveux. Fancûiows sensorielles *
294. — G. FRAENKEL. — Untersuchungen über die Koordinat
ion von Reflexen und automatisch-nervösen Rhythmen bei In
sekten (Becherefies sur la coordination des réflexes et les rythmes
nerveux automatiques chez les Insectes). — I. Die Flugreîlexe d«r
Insekten und ihre Koordination. II. Die nervöse Regulierung der
Atmung während des Fluges. III. Das Problem der gerichteten
Atemstromes in den Tracheen der Insekten. IV. TTeber die nervösen.
Zentren der Atmung und die Koordination ihrer Tätigkeit ( 1. Les
réflexes du vol des Insectes et leur coordination. II. La régulation
nerveuse de la respiration pendant le vol. III. Le problème du cou
rant respiratoire dirigé dans les trachées. IV. Sur les centres nerveux
de la respiration et la coordination de leur activité). — Z. für ver. Ph.,
XVI, 1932, p. 371-393, 394-41 7, 418-443 et 444-462.
Chez un grand nombre d'espèces d'insectes, l'auteur a pu vérifier,
sans rencontrer d'exception (abeille et guêpe, criquets, libellules,
macroglosses,grosses mouches, blatte, hanneton) que l'envol se déclen
chait comme un réflexe provoqué par le soulèvement des pattes per
dant leur support, et aussi par des stimulations tactiles (pointe de
l'abdomen, base des ailes, etc.). Chez quelques espèces sauteuses, le
saut est le premier acte de l'envol.
Des excitations tactiles sur les tarses agissent, inversement, pour
inhiber l'envol, et les stimuli réflexogènes entraînent un mouvement
des pattes quittant le contact, avant l'envol. 11 se produit une coor
dination des réflexes.
Le vol a pour conséquence une augmentation d'amplitude respira-
1. Voir aussi les n°<> 164, 165, 285, 287, 379, 380,389, 391, 430, 431, 452. 286 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
toire ehez certaines espèces (la guêpe, le macroglosse, les mouches),
et une inhibition au contraire chez d'autres (coléoptères, orthoptères) ;
chez la tipule, les libellules, le vol suscite l'ouverture des soupapes
stigmatiques.
Une coordination entre les mouvements respiratoires et les mouve
ments de clapet des stigmates est facilement mise en évidence.
Chez le criquet [Schistocerca gregaria) les centres respiratoires se
rencontrent dans les ganglions thoraciques (mouvement de clapet
des stigmates) et dans les ganglions abdominaux des 5e et 8e seg
ments (mouvements d'aspiration abdominale). L'excitation des
centres serait purement centrale et non d'un caractère réflexe par
stimulation périphérique.
Une conclusion générale est consacrée à la coordination nerveuse
chez les Insectes qui peut être due à l'existence d'une chaîne de ré
flexes, à une communauté des voies afférentes de stimulation pour
plusieurs centres réflexes, ou à une communauté de la voie motrice
dépendant de plusieurs éléments sensibles. L'auteur montre des
exemples de ces 3 modes de coordination. La coordination intercen
trale des centres respiratoires des orthoptères représente encore une
autre modalité. H. P.
295. — P. RIJLANT. — Les manifestations électriques du tonus
et des contractions volontaires et réflexes chez les Arthropodes. —
Introduction à l'étude du fonctionnement des centres nerveux. —
B.B., CXI, 1932, p. 631-635 et 636-639.
Recherches sur les courants d'action de groupes musculaires anta
gonistes, extenseurs et fléchisseurs (des pattes, des pinces, de la
queue) chez diverses espèces d'Arthropodes (araignées, scorpions,
écrevisse, mouche, hydrophile).
Au repos il se manifeste une activité rythmée (2 à 20 par seconde)
dans quelques fibres (pouvant disparaître dans les muscles des
pattes des araignées quand celles-ci reposent sur le ventre avec les en relâchement complet).
Des excitations variées (lumière, secousse, elongation de la patte),
font réapparaître ces manifestations électriques, si elles ont cessé,
ou en accroissent la fréquence (jusqu'à 30 ou 40 par seconde).
Il y a là des phénomènes électriques d'activité tonique, disparais
sant dans les extenseurs quand on fléchit la patte (avec accroiss
ement les fléchisseurs) et inversement.
Synchroniquement aux phases du rythme respiratoire apparaissent
des variations de fréquence, de sens inverse dans les extenseurs et
les fléchisseurs ; parfois (Hydrophile, Ecrevisse) se manifestent des
oscillations de fréquence d'apparence spontanée, affectant parallèl
ement, cette fois, les deux groupes antagonistes.
En dehors de cette activité tonique plus ou moins continue, il y a,
dans les réactions motrices, volontaires ou réflexes, des manifestations
électriques plus amples (250 microvolts au lieu de 100), plus brèves,
plus fréquentes (40 à 50 par seconde). Peu avant la réaction motrice,
les ondes toniques cessent, puis reprennent avec plus d'intensité, à la
fin de la contraction, pour revenir, au bout de 2 secondes environ,
au régime normal. ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 287 PSYCHOLOGIE
L'étude d'une patte d'Hydrophile avec son ganglion thoracique,
ou d'un système de deux pattes opposées avec leurs ganglions, fo
rmant isolé, constitue, ce que R. appelle une introduction
à l'étude du fonctionnement des centres.
Il observe une activité rythmée par alternance de flexions et d'ex
tensions <--0 à 40 par minute). Dans le cas de la patte isolée, on observe
que la flexion inhibe les fléchisseurs et stimule les extenseurs. In
versement pour l'élongation ; le pincement suscite un réflexe de
flexion avec accroissement d'activité tonique.
Dans le cas du système double, il y a activité cyclique : pour les
fléchisseurs on a le silence électrique, une tonique intense,
une activité motrice se développant et cessant, l'activité tonique
diminuant et cessant à son tour, avec silence à nouveau et reprise.
Avec décalage d'une demi période, on observe le même cycle dans
les extenseurs. Cette activité spontanée est annulée par une flexion
ou extension forcée, avec modifications toniques inverses des anta
gonistes dans les pattes symétriques. H. P.
596. — KONRAD KERTER. — Beitraege zur Zentrenfunktion
zeh tîiissiger Krebse {Contributions au fonctionnement des centres
nerveux des crustacés décapodes). — %. für ver. Ph., XVII, 1, 1932,
ip. 209-^66.
Etudes de physiologie neuro-musculaire poursuivies principale -
-ment sur le Portunus holsatus et sur quelques autres crabes : Des-
cripîfâon des positions et mouvements des membres (avec enregistr
ements cinématographiques) et des modifications apportées par la
section des connectifs, d'un seul côté ou des deux, ainsi que des effets
de l'excitation f aradique de diverses parties du système nerveux.
Parmi l

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