Obsessions. Psychaslhénie. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 456-464
10 pages
Français

Obsessions. Psychaslhénie. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 456-464

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
10 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 456-464
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

c) Obsessions. Psychaslhénie. Délires. Etats paranoïaques.
Syndromes hallucinatoires
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 456-464.
Citer ce document / Cite this document :
c) Obsessions. Psychaslhénie. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. In: L'année psychologique. 1939 vol.
40. pp. 456-464.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5799ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES ^456
— Troubles caractériels chez un schizoide très amélioré par le
cardiazol. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an., 1939, II, p. 253-260.
3 piqûres de cardiazol ont suffi à rendre sociable un sujet d'intell
igence brillante, mais depuis l'enfance en état d'opposition avec le
milieu et que ses troubles de caractère avait réduit à des besognes
subalternes. S'agissait-il de troubles constitutionnels ou d'une
schizophrénie à évolution déjà ancienne et lente ? H. W.
557. — R. BAK. — Verständliche Zusammenhänge in einem Falle von
parakinetischer Maniertheit (Relations compréhensibles dans un
cas de maniérisme parakinétique). — Ar. Su. de Neur., XLIII, 1,
p. 1-7.
Les grimaces et stéréotypies observées chez un schizophrène
ont pu être expliquées, dans leur contenu, par des expériences vécues,
notamment par des expériences d'enfance ; leur apparition est
rattachée à la dissociation du moi caractéristique de la schizophrénie.
D. W.
558. — S. J. BRAYNES. — Experimental reproduction of the cata
tonic symptomocomplex (Reproduction expérimentale du complexe
symptomatique de la catatonie). — B. B. M. U. R. S. S., VII, 1939,
p. 382-384.
Il y a dans la schizophrénie une augmentation du taux sanguin
des acides aminés et B. pense que le rôle pathogène appartient à
une insuffisance dans la capacité de désamination de l'organisme.
Il a donc examiné l'effet, chez divers animaux (singes, chiens,
chats, lapins et cobayes), de l'injection d'acides aminés (histidine,
arginine, histamine particulièrement active, acides aspartique et
glutaminique) . Il a obtenu, passagèrement (en raison de l'élimination) t
des troubles très caractéristiques de la schizophrénie : une tendance
précoce à l'isolement, de la catalepsie, du négativisme (résistance aux
déplacements), avec de l'hyperkinésie aux fortes doses, et des
troubles végétatifs (salivation et changements du rythme respiratoire
comme on en observe chez les catatoniques). H. P.
c) Obsessions. Psychasthénie. Délires
États paranoïaques. Syndromes hallucinatoires
559. — J. DEVALLET et P. SCHERRER. — Un cas de psychose
de dégoût conjugal avec réaction infanticide. — An. Méd.-Ps.,
XV, 97e an., 1939, II, p. 80-88.
Une femme enceinte pour la 5e fois noie ses deux derniers enfants
qui présentaient comme leur père de l'ichtyose. Elle dit que c'est
pour les soustraire aux inconvénients d'une infirmité dégoûtante.
Les confidences ultérieures montrent les ressentiments refoulés
qu'elle éprouvait depuis longtemps pour son mari, homme brutal
et libertin, qui présentait en effet une ichtyose accentuée. C'est
sa haine pour lui qu'elle a transférée sur ses enfants pour lesquels elle
avait été cependant une mère pleine de sollicitude. H. W. PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 457
560. — A. DONNADIEU. — Psychose de civilisation. — An. Méd-
Ps., XV, 97e an., 1939, I, p. 30-37.
Le contraste entre la vie dans un intérieur musulman et celle du
lycée, entre ses traditions religieuses et les idées de liberté, de progrès
puisés dans l'enseignement reçu détermine chez un jeune homme
d'intelligence très moyenne un état composite d'exaltation et de
détresse qui l'entraîne à une tentative de suicide à deux. H. W.
561. — X. ABÉLY, BOUVET et CARRÈRE. — Un délire passionnel
de thérapeute. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an., 1939, I, p. 803-808.
Parti d'expériences simplistes et sans contrôle pour élaborer
une théorie sur l'origine du cancer, un petit employé poursuit en
faveur de ses idées une propagande par tracts et prospectus, puis par
communications et discussions dans des congrès médicaux ; enfin
il se lance dans une offensive contre les traitements chirurgicaux et
radiologiques du cancer. C'est alors qu'il se fait interner. Néanmoins
il paraît être plus hypomaniaque que quérulent. H. W.
562. — HEUYER et NEVEU. — Deux états passionnels à thème
commun de dépossession et de formes différentes. — An. Méd.-Ps.,
XV, 97e an., 1939, I, p. 808-821.
Le passionnel peut être ou non délirant. A chacun de ces 2 cas
répond une des observations publiées. Dans le cas de délire c'est-à-
dire de conviction objectivement fausse l'internement s'impose aussi
bien après qu'avant l'acte nocif que peut commander le délire ;
dans le cas de passion simple, mais risquant de déterminer un acte
dangereux, l'internement peut être justifié, non seulement en vue
de la sécurité publique ou des personnes, mais pour soigner le malade.
H. W.
563. — J. FRET.ET. — Définition de l'érotomanie. — An. Méd.-Ps.,
XV, 97e an., 1939, II, p. 517-523.
Contrairement à Clérambault, qui considère « le postulat » comme
la condition fondamentale de l'érotomanie, l'A. pense qu'il y a des
cas d'érotomanie sans postulat et que, dans les cas où il existe, le
postulat n'est lui-même que la cristallisation de tendances antérieures
à lui. Le caractère essentiel de l'objet est d'être providentiel. Le sujet
est moins amoureux qu'il n'est avide. Avide d'assistance, de protect
ion, de réconfort. Son enfance a été habituellement malheureuse,
délaissée, ou du moins il la juge telle. L'objet paraît être un substitut
maternel. L'idée d'inceste est latente. L'initiative de l'inceste étant
attribuée à l'objet, le platonisme accompagne souvent l'érotomanie.
H. W.
564. — J. FRETET et M. DUCHÊNE. — Discussion d'un diagnostic
d'érotom'anie pure. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an., 1939, II,
p. 524-531.
Dans l'érotomanie le « postulat » peut être initial et dans ce cas
le délire est patent. Il peut n'apparaître qu'à titre de justification,
et la conduite justifiée sembler normale même à des médecins
avertis. L'avidité qui est le trait essentiel de l'érotomanie et les 458 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sentiments d'humilité personnelle qui en sont la contre-partie appa
raissent de façon très évidente dans l'observation ici rapportée.
H. W.
565.— J. VIE et P. RAUCOULES. — Erotomanie de type passionnel
pur. Régression pragmatique. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an.,
1939, II, p. 531-537.
L'érotomanie est susceptible de guérir. Sans doute y faut-il
l'intervention de facteurs psychiques puissants. Il s'agit ici du désir
qu'éprouvait une paranoïaque d'être rendue à la liberté. Peut-être
d'ailleurs son renoncement au délire a-t-il commencé par être un
acte de soumission à l'objet. H. W.
566. — P. LÔO et J. SALMON. — Sur un cas d'ér otomanie pure. —
An. Méd.-Ps., XV, 97* an., 1939, I, p. 670-678.
Les A. rappellent les caractères psychocliniques que Clérambault
a donnés de l'érotomanie : l'objet ne peut avoir de bonheur sans le
soupirant ; pas de valeur complète sans lui ; il est libre. Dans le cas
présenté cependant le facteur passionnel passe au second plan et le
facteur délirant au premier. C'est un véritable délire d'interprétation
qui utilise les événements les moins personnels, des photos de jour
naux ou des faits publics. H. W.
567. — PASTEUR-VALLERY-RADOT, J. DELAY et P. MIL-
LIEZ. — Sur un cas de potomanie. — An. Méd.-Ps., XV,
97e an., 1939, I, p. 320-324.
Polydipsie et polyurie chez un débile mental présentant à la
suite d'un choc émotif des crises convulsives de type hystérique et
un tremblement partiel de type parkinsonien. L'injection ni l'inhala
tion d'extrait rétro-hypophysaire n'ont pu modifier la polyurie.
H. W.
568. — LAIGNEL-LAVASTINE et E. MARTIMOR. — Une
guérisseuse mystique. — An. Méd.-Ps., XV, 97e an., 1939, I,
p. 84-88.
Du soulagement procuré à sa grand'mère rhumatisante par des <

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents