Privatisation en Hongrie - article ; n°1 ; vol.85, pg 20-37
21 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Privatisation en Hongrie - article ; n°1 ; vol.85, pg 20-37

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
21 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Actes de la recherche en sciences sociales - Année 1990 - Volume 85 - Numéro 1 - Pages 20-37
Vom Plan zum Markt oder vom Plan zum Clan? Da die Experimente mit dem Markt-Sozialismus fehlgeschlagen sind, tritt das post-kommunistische Regime in Ungarn entschieden für ein Privatisierungsprogramm der verstaatlichten Wirtschaft ein. Doch keiner besitzt den Schlüssel für die Losung dieses aufierst heiklen Problems : Wie läßt sich das Überleben der ineffektiv gewordenen und mangelhaft ausgerüsteten Großunternehmen mit den Erfordernissen des freien Marktes und der sich präsentierenden Investoren in Einklang bringen? In dieser Studien werden die zentralen Optionen in diesem Bereich, die in Ungarn und anderswo in der breiten Öffentlichkeit diskutiert werden, vorgeführt. Im eizelnen sind es : nationales Eigentum (durch Mobilisierung der Kapitalien und Kompetenzen einheimischer Unternehmer) oder Investitionen aus dem Ausland ; spontane Privatisierung oder Rückkäufe unter staatlicher Kontrolle ; Vorrang institutioneller Investoren oder von eizelnen Unternehmern ; schließlich Vorrang von Rückkäufen in größerem Maßstab (und damit Erhaltung der großen Produktionseinheiten) oder Verkauf von kleineren Einheiten an Kleinunternehmer. Es gibt berechtigte Gründe zu glauben, daß die Privatisierung nicht automatisch die üblichen Voraussetzungen des offenen Marktes schafft. Das Vorhandensein von Interessenverbindungen zwischen Vertretern der höheren Bürokratie der sozialisierten Wirtschaft und den neuen Unternehmern (häufîg die selben Personen) kann dazu führen, daß an die Stelle der Herrschaft der zentralistischen Planung die von Unternehmerclans tritt.
¿ Del Plan al mercado o del Plan al clan? Como las experiencias del socialismo de mercado se han parado en seco, el régimen pos-comunista en Hungría se mete resueltamente en un programa de privatización de la economía estatizada. Nadie tiene sin embargo la llave de este temible problema : como conciliar la sobrevivencia de estas grandes empresas vueltas inefîcaces y equipadas insufîcientemente con las exigencias del mercado libre y de los inversionistas que se presentan. Este estudio analiza sistemáticamente las principales opciones en ese asunto que son desde ahora objeto de un vasto debate público en Hungria y en otra parte y tratan de las alternativas siguientes : propiedad doméstica (por la movilización de los capitales y de las competencias de unos empresarios nationales) o inversiones extranjeras; privatización espontánea o retroventas bajo control estatal ; preferencia concedida a los inversionistas institucionales o a los empresarios personas físicas; fînalmente preferencia por las nuevas tomas concentradas en gran escala (que garantizan la conservación de las importantes unidades de producción) o ventas divididas en trozos a unos posibles pequeños empresarios. Todo hace creer que la privatización no realiza automáticamente las condiciones habituátes del mercado abierto. La existencia de redes internas que ligan la alta burocracia de la economia socialista a los nuevos empresarios (frecuentemente las mismas personas) puede conducir del reinado de la planificación centralizada a aquel de los clanes de empresarios.
From Plan to Market or from Plan to Clan ? After the failure of experiments in market socialism, the post-Communist regime in Hungary has embarked firmly on a programme of privatization of the state-controlled economy. At present, however, there is no answer to the major question of how to reconcile the survival of the increasingly inefficient and under-equipped large enterprises with the demands of the free market and the investors who are now coming forward? This article systematically reviews the main options in this area, which are the subject of a vast public debate in Hungary and elsewhere and which concern the following choices : domestic ownership (by mobilizing the capital and competence of domestic entrepreneurs) or foreign investment ; spontaneous privatization or buy-outs under state control ; preference for institutional investors or individual entrepreneurs ; and preference for large-scale take-overs (guaranteeing the maintenance of large production units) or piecemeal sales to hypothetical small entrepreneurs. There is reason to think that privatization does not automatically create the usual conditions of an open market. The existence of networks of interests linking the top bureaucracy of the socialized bureaucracy to the new entrepreneurs (often the same people) may lead from the reign of centralized planning to that of clans of entrepreneurs.
Du plan au marché ou du plan au clan ? Les expériences du socialisme du marché ayant tourné court, le régime post-communiste en Hongrie s'engage résolument dans un programme de privatisation de l'économie étatisée. Nul n'a pourtant la clé de ce problème redoutable : comment concilier la survie des grandes entreprises devenues inefficaces et sous-équipées avec les exigences du marché libre et des investisseurs qui se présentent Cette étude passe systématiquement en revue les principales options en ce domaine qui font désormais l'objet d'un vaste débat public en Hongrie et ailleurs et portent sur les choix suivants : propriété domestique (par la mobilisation des capitaux et des compétences d'entrepreneurs nationaux) ou investissements étrangers, privatisation spontanée ou rachats sous contrôle étatique; préférence à accorder aux investisseurs institutionnels ou aux entrepreneurs personnes physiques; enfin préférence pour des reprises concentrées à grande échelle (garantissant le maintien de grosses unités de produc- tion) ou ventes morcelées à d'éventuels petits entrepreneurs. Tout porte à croire que la privatisation ne réalise pas automatiquement les conditions habituelles du marché ouvert. L'existence de réseaux d'intérêts liant la haute bureaucratie de l'économie socialise aux nouveaux entrepreneurs (souvent les mêmes personnes) peut conduire du règne de la planification centralisée à celui des clans d'entrepreneurs.
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents