Psychologie comparée - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 447-694
249 pages
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 447-694
248 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Extrait

III. Psychologie comparée
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 447-694.
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III. Psychologie comparée. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 447-694.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29893PSYCHOLOGIE COMPARÉE. QUESTIONS ÉVOLUTIVES GÉNÉRALES 447
sur 7 étaient atteints, dans la deuxième il n'y avait que 3 membres
indemnes sur les 12 qui composaient la famille. Dans une troisième
il y avait 2 sœurs dont 1 avait des lésions graves du système pyra
midal et extrapyramidal et l'autre des troubles moins graves consis
tant en des spasmes, des contractures, des réflexes vifs et le signe de
Babinski.
Voici ce que les recherches chronaximétriques leur ont donné
comme résultat : 1° Parfois des membres de la famille atteinte chez
lesquels on ne révèle aucun signe d'une lésion du système nerveux,
manifestent une certaine fragilité de ce système ; 2° Le polymor
phisme de certaines maladies hérédo-familiales n'est déclenché que
par des lésions ayant atteint un degré élevé ; dans d'autres cas, il
n'atteint pas le degré suffisant pour provoquer des signes cliniques,
néanmoins le système nerveux de tous les membres de cette famille
se trouve en état d'infériorité. J. A.
III. — Psychologie comparée
1° Questions évolutives générales1
373. — H. WERNER. — Einführung in die Entwicklungspsycholog
ie (Introduction à la psychologie du développement). — 2e éd.,
1 vol. de 432 p., Leipzig, Barth, 1933.
H. W. vient de publier une 2e édition de sa Psychologie du déve
loppement. On sait qu'il entend par là une psychologie comparée de
tous les faits auxquels le terme de développement peut s'appliquer,
non seulement dans la mentalité du non-civilisé, de l'enfant, de
l'animal, de l'anormal, mais aussi, et c'est une des parties les plus
originales du livre, dans celle de l'homme adulte, civilisé et normal
dont la pensée revêt souvent des formes « primitives » qu'on peut
étudier de façon expérimentale, par les méthodes mêmes de la
psychologie de laboratoire.
Ces comparaisons très suggestives sont entourées de certaines
réserves. Les problèmes de généalogie à l'arrière-plan ; il ne
s'agit pas d'identifier les unes aux autres toutes les formes de pensée
primitives, mais de mettre en évidence des parallèles génétiques
(Stem), c'est-à-dire les caractères formels qui, en dépit de toutes les
différences de contenu, s'imposent à toute pensée primitive. Ainsi
H. W. n'ignore aucune des différences qui séparent l'enfant du
primitif des sociologues ; il ne voit pas dans les faits pathologiques
une involution qui ramènerait simplement aux premières phases du
développement. Mais cela ne l'empêche pas de noter des ressemblances
qui s'imposent. Ainsi, toutes les formes de perception primitive ont
un caractère pragmatique et physionomique qui se retrouvera aussi
bien chez l'enfant que chez le non-civilisé ; c'est parce qu'ils per
çoivent surtout dans un objet une expression globale qu'ils aboutissent
à l'animisme, à l'anthropomorphisme, aux personnifications. Mais la
prépondérance de ce même caractère s'observe aussi dans la percept
ion du schizophrène ; enfin il s'affirme encore dans l'aspect que
I.V. aussi les n°« 545, 586-590, 593-595, 714-724. .
448 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
communique aux choses sensibles l'ivresse du haschich ou de la
mescaline...
Nous ne pouvons songer à résumer ici le livre si riche de faits et
d'idées de M. Werner, qui est une véritable étude systématique de
tous les aspects psychologiques primitifs dans la perception, dans la
représentation, dans la pensée et dans l'action. Il nous suffira d'en
avoir indiqué la tendance et la méthode. Le problème qu'il pose est
un des plus vivants de la psychologie contemporaine, dont l'un des
mérites est d'avoir élargi et assoupli des conceptions qui ne s'appl
iquaient d'abord qu'à l'étude de l'homme « blanc, adulte, civilisé,
normal », ou pour mieux dire à l'étude de la mentalité scientifique
contemporaine.
Ce livre apporte une systématisation qui sera discutée mais dont
personne ne contestera la puissance et l'intérêt. P. G.
374. — LAIGNEL-LAVASTINE, CHANOZ, MONCHANIN,
G. RICHARD, J. GUITTON, F. MENTRÉ, H. DUPRAT,
H. CARDOT et R. BIOT. — Les rythmes et la vie. — In-16 de
264 p. Lyon, Groupe lyonnais d'études, 1933 (dépôt : Librairie
Lavandier). Prix : 15 francs.
Cette publication du groupe lyonnais d'études médicales, phil
osophiques et biologiques, comporte une série de chapitres cosmolo
giques et biologiques relatifs au rythme.
C'est H. Cardot qui a traité des rythmes dans l'activité neuro
musculaire (p. 153-171); après un exposé des données que nous
possédons sur le rythme respiratoire et le rythme cardiaque, il
envisage la propriété générale de rythmicité, qui apparaît dans le
nerf, et dont on a cherché à fournir des schémas représentatifs et des
modèles mécaniques.
Laignel-Lavastine envisage les rythmes individuels dans l'activité
endocrino-sympathique chez l'homme ; il expose surtout les méthodes
d'examen fonctionnel, et fait remarquer l'influence des facteurs
cosmiques, se traduisant en particulier dans la rythmicité nycthé-
mérale.
La périodicité sexuelle est objet d'une longue étude de René
Biot, qui insiste sur les liens de la sexualité avec le psychisme,
pensant que « la notion que la puissance de l'instinct sexuel se fait
sentir par vagues et que dans l'esprit incarné se succèdent des
périodes de trouble et des phases de calme, conduirait à repenser
entièrement la psychologie »(?!).
Enfin, en l'absence du chapitre que devait donner l'abbé Moncha-
nin sur les rythmes de la vie de l'esprit, le livre se termine par un
exposé de François Mentré sur les rythmes sociaux et historiques,
insistant surtout sur la notion de « génération sociale », héritière
et actrice, que régit une loi de contraste et qui « prépare les réalisa
tions de l'avenir à travers les difficultés du piésent ». H. P.
375. — CH. S. MYERS. — De quelques aspects psychologiques de
l'hérédité. — Scientia, LUI, 1933, Sup. français, p. 153-159.
M. pense que la solution du problème de l'hérédité se trouvera
grâce à une combinaison du point de vue physique (formation et PSYCHOLOGIE COMPARÉE. QUESTIONS ÉVOLUTIVES GÉNÉRALES 449
mécanisme de la mosaïque des unités spécialisées, des gènes) et du
point de vue psychologique (activités intentionnelles de l'organisme).
L'aspect mécaniste, nécessaire au point de vue physique, n'est
qu'un des aspects de la vérité totale, l'autre aspect étant celui du
finalisme, même sans bien comprendre la notion de fin, car on ne
peut expliquer les instincts, déclare M., sans admettre comme guide
une activité quasi intelligente, consciente ou non, vers une direction
finale, jouant à côté des mécanismes aveugles.
La psychologie doit apprendre aussi à la génétique (d'après les
relations de la conscience et du cerveau) qu'une condition d'apparition
d'un phénomène n'en est pas nécessairement le siège (gènes et chromos
omes), et que le tout ne se confond pas avec un ensemble de parties
(un même tout peut être composé de parties différentes, et récessivité
ou dominance n'ont valeur que dans un tout donné).
Gomme idées proposées encore aux généticiens par Fauteur au nom
de la psychologie, figurent celle de la dérivation du simple vis-à-vis
du complexe, et de la compatibilité ou de l'inhibition comme proces
sus actif, ou enfin de la coexistence de potentialités se manifestant
ou non suivant qu'agissent tels ou tels facteurs. H. P.
376. — A. FAUVILLE. — L'hérédité psychologique. — Broch. in-8<>
de 21 pages. Bruxelles, 1934.
Exposé succinct du problème de l'hérédité des caractères acquis,
toujours en suspens malgré

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