Psychologie ethnique et sociale. Les instincts et l homme social. Psychologie religieuse. Esthétique, Logique et linguistique comparées - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 375-388
15 pages
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Psychologie ethnique et sociale. Les instincts et l'homme social. Psychologie religieuse. Esthétique, Logique et linguistique comparées - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 375-388

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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 375-388
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 39
Langue Français
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Extrait

6° Psychologie ethnique et sociale. Les instincts et l'homme
social. Psychologie religieuse. Esthétique, Logique et
linguistique comparées
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 375-388.
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6° Psychologie ethnique et sociale. Les instincts et l'homme social. Psychologie religieuse. Esthétique, Logique et linguistique
comparées. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 375-388.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4540PSYCHOLOGIE COMPAREE 375
G. VERMEYLEN. — JJes ifarofables du caractère chez les enfants à
la suite d'encéphalite épidémique. — J. de N. et de Ps., Num.
. Psychiatrique, 28, 1.923, p. 81-83.
On a signalé assez fréquemment un syndrome psychopathique
tardivement développé chez des enfants ayant été atteints d'encé
phalite épidémique, et qui deviennent instables, impulsifs, méchants,
avec des impulsions sexuelles précoces et exaspérées, des actes délic
tueux, des tentatives de suicide, tout comme les débiles pervers
congénitaux. L'auteur rapporte six observations de ce type, chez
des garçons de 9 à 15 ans, et se demande s'il n'y a pas simple déve
loppement, sous l'influence de la maladie, de tendances latentes.
H. P.
DONALD MC. NEIL. — A peculiar Iransformation öf personality
due to encephalitis lethargica {Une transformation particulière de
la personnalité due à V encéphalite léthargique). — Am. J. of Ps.,
XXXIV, 1, 1923, p. 13-31.
Etude soignée et méthodique d'un cas de transformation de la
personnalité, consécutif à 'l'encéphalite léthargique (avec une légère
tendance à l'atténuation progressive des symptômes). Avant la
maladie, le sujet était un ouvrier halbile, sérieux, patient, tranquille,
doux, aimé et estimé de tous, discret et timide, réservé avec les
femmes, droit et honnête. Depuis la maladie, son habileté profes
sionnelle a diminué, il est devenu bavard, exubérant, égoïste, vani
teux, présomptueux et insupportable, défiant et déloyal, et s'éprend
de toutes les femmes (nonobstant son impotence sexuelle).
En somme, on peut résumer tout ces caractères en un seul : paralysie
des inhibitions normales.
P. G.
6° Psychologie ethnique et sociale
Les instincts et l'homme social. P&yciiologie religieuse
Esthétique, logique et linguistique comparées
ALOYS FISCHER. — Soziologie, Sozialwissenschaffen. Sozial
psychologie [Sociologie, sciences sociales, psychologie sociale). — •
A. f. ges. Ps., XLIV, 1-2, 1923, p. 132-167.
L'auteur revendique le droit d'existence pour une sociologie qui
ne ,se confondrait pas avec les sciences sociales ou la psychologie
sociale. Elle comprendrait la sociologie pure, qui aurait pour objet
la nature de la société en général,; la sociologie génétique, — étude
des lois qui président aux changements du social en tant que tel ;
et enfin,, la sociologie appliquée ou la politique, qui envisagerait les
modifications de la vie sociale p.ar l'action volontaire de l'homme.
Quant aux sciences qu'on appelle souvent sciences sociales (éco
nomie, morale, droit, linguistique, etc., etc.), elles traitent, en effet,
des faits sociaux, mais ne les étudient point en tant que sociaux ; elles 376 ArULYSES BIBLIOGRAPHIQUES
supposent connue la notion du social et du fait de former une société
(Vergesellschaftetsein).
Il serait plus exact de les appeler sciences de la civilisation (Kultur
wissenschaften).
La sociologie, telle que l'auteur la conçoit,ne saurait être remplacée
par la psychologie sociale. Le fait psychique peut considéré
comme la condition du fait social ; mais la connaissance du premier
ne saurait dispenser de la description et de la classification des so
ciétés d'après leurs ressemblances internes.
La psychologie sociale, comme la psychologie générale, étudie la
vie psychique de l'homme ; ce qu'on appelle âme collective n'étant
qu'une coïncidence, une identité de phénomènes psychiques dans
un milieu donné, la psychologie sociale ne peut avoir d'autre objet
que la vie psychique de l'homme considérée du point de vue de sa
dépendance vis-à-vis des formes sociales.
D. W.
K. DUNLAP. — The foundations of social psychology (Le fondement
de la psychologie sociale). — Ps. Rev., XXX, 2, 1923, p. 81-102.
Après une critique acerbe et humoristique des différents essais de
psychologie sociale récents (en particulier de ceux de Me. Dougall),
l'auteur expose quel est, selon lui, le but de cette science : c'est une
partie de la psychologie générale (comme la psychologie religieuse) et
non pas une science spéciale la de l'enfant ou
la psychologie pathologique) ; elle étudie les réactions de l'individu
dans un milieu particulier, qui est le milieu social.
La sociale est fondée, an point de vue théorique, sur
l'étude des « désirs » (l'amour, l'amour parental., le désir de préémi
nence et le désir de conformité). Elle devrait s'appuyer sur l'exp
érimentation non en se servant de la statistique, pour laquelle l'au
teur n'affecte que du dédain, mais en étudiant, par exemple, les
réactions du public au théâtre, dans les groupes religieux, etc.
Il est frappant de constater, dans cet article, comme dans tant
d'autres, à quel point l'auteur est ignorant des travaux faits à l'étran
ger et en particulier en France.
G. P.
J.-R. KANTOR. — How is a science ol social psychology possible ?
(Comment concevoir une science de Psychologie sociale ?) — J. of
Abn. Ps., XVII, 1, 1922, p. 62-78.
La psychologie sociale, telle que la conçoit Kantor, abjure tout
d'abord deux postulats : 1° Les faits sociaux n'ont pas de lois qui
les conditionnent de façon inévitable ; 2° Les phénomènes sociaux
complexes ne sont pas exclusivement le déroulement et l'accompli
ssement des besoins et des impulsions innés de l'homme.
Si, traversant une prairie, je rencontre un gros caillou, je m'en
écarte. Si je suis dans une rue, je l'ôte du passage afin d'éviter un
accident. Ceci constitue pour l'auteur, un type du stimulus « inst
itutionnel » et ce sera l'étude des réponses à ces stimuli a institution
nels », qui permettra à la psychologie sociale de se constituer comme
science. M. L. PSYCHOLOGIE COMPAREE 377
J.-R. KANTOR. — Concerning some faulty conceptions of socia
psychology (»Sur quelques conceptions défectueuses de la psychologie
sociale). — J. of Ph., XX, 16, 1923, p. 421-433.
La psychologie sociale ne peut avoir pour uujet l'activité des
groupes divers (car celle-ci est historique, juridique, politique, mais
jamais psychologique), ni l'âme du groupe comme source des manif
estations artistiques, industrielles, religieuses : la conception d'un
esprit supra individuel n'ajoute aucune connaissance aux données
que l'on possède. — La conception de certaines forces psychiques
se greffe sur la pensée sociologique, plutôt que sur la pensée psy
chologique ; elle est aussi vaine et manque de base. Il ne faut pas
non plus, prétendre constituer une véritable psychologie sociale, en
faisant appel à des phénomènes tels que l'imitation, la convention,
la suggestion, le conflit, la crainte, la stimulation mutuelle : tout
d'abord, il est improbable que les complications de la conduite sociale
soient dues à des processus élémentaires, tels que l'imitation ou la
suggestion, qui se bornent à étendre ce qui est déjà créé; des processus
historiques et sociologiques, à côté des processus psychologiques,
travaillent à produire les phénomènes complexes de la vie des groupes,
ensuite l'imitation, la crainte, etc., sont des réponses individuelles à
certains stimulants, et n'appartiennent donc pas nécessairement à
la psychologie sociale. Si nous donnons justement pour objet à cette
science, les réactions des personnes en présence des autres personnes
considérées comme stimulants, en bornant la psychologie générale
à l'étude des réactions produites par des stimulants impersonnels,
nouvelle erreur : beaucoup de réactions sociales sont des réponses
à des objets et à des événements. — Chercherons- nous à caractériser
l'origine et le développement du langage, de la mythologie, des cou<

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