Psychologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.67, pg 295-317
24 pages
Français

Psychologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.67, pg 295-317

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
24 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1967 - Volume 67 - Numéro 1 - Pages 295-317
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1967
Nombre de lectures 227
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1967 vol. 67, n°1. pp. 295-317.
Citer ce document / Cite this document :
Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1967 vol. 67, n°1. pp. 295-317.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1967_num_67_1_27567Psychologie générale
Saugstad (P.). — An Inquiry into the foundations of Psychology
(Examen des fondements de la psychologie). — Oslo, Aas & Wallis
Boktrykkeri, 1965, 99 p.
Réfléchissant à ses propres travaux sur la pensée, l'auteur — qui
a étudié aussi les processus perceptifs — réexamine toute la psychologie
dans <spn évolution.
Pour être une science, la psychologie doit répondre à certaines
exigences :
— définir l'expérience et la reproductibilité des résultats ;
— distinguer entre observateur et événement observé ;
— étudier les processus cognitifs qui interviennent dans la mise en
relation des observations et peuvent la contaminer ;
— définir ses méthodes propres à partir d'une analyse rigoureuse de
ses postulats.
Après une esquisse critique de l'histoire de la psychologie, Saugstad
développe sa propre définition de la tâche du psychologue, inspirée de la
phénoménologie et du behaviorisme, et les complétant.
En définissant l'expérience, l'auteur critique sévèrement des recher
ches historiquement connues, soit parce qu'elles n'apportent pas de
définition rigoureuse des mécanismes étudiés, soit parce qu'elles ne
comportent pas réellement de variable indépendante.
Dans son analyse des grands courants actuels, Saugstad considère
la psychophysique comme la plus appropriée pour l'étude de la percep
tion par sa définition rigoureuse de quelques concepts à partir des
conditions de stimulation. Les phénoménologues et les introspection-
nistes wundtiens auraient surtout abouti à une taxonomie des éléments
conscients contenus dans les mécanismes qui ont retenu leur attention.
Enfin, l'intérêt des behavioristes a porté de façon non négligeable sur
les réponses ; ils ont cependant oublié que l'organisme étudié perçoit
et pense.
La principale idée de l'auteur est que c'est seulement en tenant
compte de la nature des processus cognitifs que la psychologie pourra
être scientifique.
-; N. ZuiLI.
Kaplan (L.). — Foundations of human behavior (Les bases du
comportement humain). — New York, Harper & Row, 1965, 368 p.
L'auteur souligne dans sa préface la difficulté de traiter d'un tel
sujet, car celui-ci nécessite de faire appel à des connaissances apportées 296 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
par les recherches effectuées dans des disciplines très diverses, psychol
ogie, psychiatrie, biologie, médecine, sociologie, éducation, physiologie
et autres sciences. Il essaie ici de faire un inventaire le plus struc
turé et le plus complet possible tout en donnant certaines références
bibliographiques. Celles-ci permettent à celui qui désire approfondir
un domaine d'y trouver l'ouvrage ou les recherches qui donneront des
précisions complémentaires.
Ce livre est principalement orienté vers le problème de l'ajustement
de l'individu aux milieux qu'il trouve tout au long de son existence,
depuis la naissance jusqu'à la mort. On trouvera donc à la fois l'exposé
des fondements psychobiologiques du comportement humain, puis les
études sur le processus de croissance, le milieu familial, les influences
culturelles, l'émergence de la personnalité, le développement émotionnel,
puis le déclin des capacités humaines.
La fin du livre est consacrée aux troubles de l'ajustement du compor
tement, dus à la contrainte, l'anxiété et à des désordres d'origines
diverses. Les derniers chapitres sont consacrés au problème de théra
peutique et d'hygiène mentale.
Nécessairement superficiel par le très grand nombre des questions
abordées, cet ouvrage est très agréablement écrit et permet à un public
peu initié d'entrevoir d'une manière très ordonnée la complexité des
problèmes posés par l'étude du comportement.
G. Oléron.
Bon ko (H). — Computer applications in the behavioral sciences
(Les applications des ordinateurs aux sciences du comportement). —
New York, Englewood Cliffs, 1962, 633 p.
Voici un ouvrage d'initiation à l'emploi des ordinateurs dans les
sciences du comportement. Il se divise en trois parties. Les deux premières
sont dues à H. Borko. Elles constituent une présentation générale et
technique des ordinateurs. Les quatre premiers chapitres sont consacrés
à des aperçus sur les principes, l'historique et les fonctions des machines
à calcul. La seconde partie, plus technique, présente de façon claire et
accessible les différentes parties d'un ordinateur et leur fonctionnement.
La troisième partie est due à différents auteurs. Chacun d'eux s'est
chargé de présenter des exemples d'utilisation des ordinateurs dans les
sciences du comportement. Les uns s'intéressent aux procédés de tra
itement des résultats et à l'utilisation de modèles mathématiques tels
que les modèles de régression linéaire multiple ou l'analyse factorielle.
D'autres présentent les applications dans le domaine de l'étude de la
perception, de l'enseignement programmé, de la traduction automat
ique, etc. Les chapitres qui nous ont parus les plus intéressants sont
ceux consacrés aux diverses techniques de simulation : synthèse du
langage, simulation des processus cognitifs, des organismes
sociaux ou des relations internationales. Nous avons été surpris cepen- PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 297
dant par l'absence de référence à des tentatives de simulation des
petits groupes sociaux.
L'ouvrage est complété par un index des termes techniques.
J.-P. Poitou.
Cicala (G. A.). — Animal drives (Les besoins chez l'animal). —
Princeton, Van Nostrand, 1965, 265 p.
Dix-sept articles publiés entre 1912 et 1960, principalement durant
ces vingt dernières années, ont été réunis par Cicala, et traitent des
divers besoins chez les Mammifères de laboratoire.
Le recueil en question est divisé en trois parties, par lesquelles le
lecteur peut considérer successivement l'aspect biologique (physiologie
des besoins), puis l'aspect du comportement spontané (relations entre
privation et besoin) et finalement celui des conduites acquises (apprent
issage, performance et besoin).
La première partie traite spécialement du besoin alimentaire, et l'on
relira avec fruit les progrès effectués depuis les premières théories de
Cannon jusqu'à la théorie glucostatique de Mayer mettant en évi
dence des récepteurs de teneur en glucose au niveau diencéphalique,
en passant par les études d'Anderson et de Brobeck démontrant l'impor
tance de ces zones hypothalamiques dans la détermination de la faim
et de la soif. Les recherches de Olds sur l'autostimulation figurent
également dans cette partie.
La seconde partie groupe des articles ayant une valeur surtout métho
dologique pour le psychologue qui met en œuvre la motivation de faim.
Un ancien article de Richter et un récent travail de Bare et Cicala
soulignent l'importance des rythmes spontanés de repos et d'activité,
concurremment à la durée de la privation alimentaire, pour déterminer
l'appétence de l'animal à un moment donné. Cet aspect cyclique se
traduit dans l'activité motrice comme l'avait vu déjà Richter, et
récemment Campbell a montré qu'il s'agissait surtout en fait d'une
augmentation de la fréquence et de l'amplitude des réponses aux stimuli
externes. De plus, Verplanck et Hayes montrent que toute faim s'accom
pagne d'une soif accrue, du fait de la réduction générale du régirre
alimentaire : il est bon de tenir compte de cette interaction entre deux
motivations spécifiques, spécialement dans les expériences d'apprent
issage latent dans le labyrinthe en forme de T où une branche corres
pond à la réduction de la soif et l'autre à celle de la faim. Notons pour
terminer que l'appareillage et la méthode d'obstruction sont exposés
dans des articles de Jenkins et Warner.
La dernière

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents