Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses, chimiques, etc. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 404-418
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 404-418
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
P. G.
P. B.
D. W.
G. P.
M. L.
IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses,
chimiques, etc.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 404-418.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, G. P., B. P., W. D., P. G., L. M. IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses, chimiques, etc. In:
L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 404-418.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6192404 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tout à fait comparables. Leurs rythmes peuvent être identiques.
(W. fait remarquer qu'on ne doit considérer la notation musicale, et
particulièrement la division en mesures théoriquement égales, que
comme une indication grossière, qui ne correspond nullement d'une
façon exacte à la réalité). La mélodie poétique diffère de la mélodie
musicale, en ce qu'elle comporte des inflexions de la voix au lieu
d'un chant : cette différence vient, selon W., de ce que, dans la mél
odie musicale, la voix passe brusquement d'une note à une autre, en
sautant tous les intervalles intermédiaires, tandis que, dans la réc
itation d'une pièce de vers, la voix s'élève progressivement d'une note
à l'autre.
Dans les formes plus complexes des deux arts, il n'y a plus concor
dance entre les procédés : la symphonie n'a pas d'équivalent en poésie,
et de même, la poésie peut utiliser le mot en raison de sa valeur intel
lectuelle, en laissant de côté sa valeur sonore, encore que ce soit pré
cisément la tendance inverse qui la distingue de la prose.
G. P.
C WALSTON. — The philosophy of harmonism in its psychological
bearings and future experiments {La philosophie de Vharmonisme,
ses aspects psychologiques, et sa vérification expérimentale). — Br.
J. of Ps., XIV, 2, 1923, p. 199-205.
Il y a un principe d'harmonie manifeste, à la fois dans le monde
extérieur, dans le développement des organes et de leurs fonctions
et dans les relations qui s'établissent entre le monde extérieur et le
monde intérieur.
W. pense qu'il y a aussi harmonie entre le Vrai et le Beau, et au
point de vue psychologique, entre l'émotion qui accompagne la per
ception d'une belle démonstration logique et l'émotion esthétique.
Il essaie de démontrer cette harmonie ou plutôt cette identité des
deux émotions en rassemblant des instantanés de personnages en
proie à l'une ou à l'autre de ces deux émotions, et particulièrement
en étudiant, à ce point de vue, des photographies d'enfants.
On peut douter que ces recherches le conduisent à trouver une
démonstration irréfutable de ses thèses métaphysiques, mais peut-
être Pamèneront-elles à rassembler des documents intéressants sur
l'expression des émotions. G. P.
IV. — Psychophysiologie
Interactions. Influences diverses, chimiques, etc.
E. DE SOMER. — Recherches sur le rapport du système respiratoire
valvulaire avec les phénomènes psychiques et avec les contractions
musculaires de la mimique. — J. de Ph., XXII, 1, 1924, p. 60-69.
Le système respiratoire valvulaire comprend les muscles bron
chiques, laryngiens, pharyngiens, linguaux et nasaux, et enfin les
muscles des mâchoires et des lèvres, rétrécissant la lumière de l'une
ou l'autre section des voies respiratoires. PSYCHOPHYSIOLOGIE 405
Au cours des émotions excitantes, les mouvements respiratoires
fréquents s'accompagnent d'ouverture respiratoire buccale et d'ou
verture laryngienne. Dans les émotions déprimantes, à l'inverse, il y
a fermeture du larynx et de la bouche avec contraction labiale,
accompagnant une respiration lente et profonde.
Parfois le système valvulaire réagit directement et le phénomène
respiratoire est secondaire, à l'inverse des cas précédents. Le bâill
ement où la réaction respiratoire commande l'ouverture valvulaire
s'oppose à ce point de vue au soupir où c'est la réaction
qui est primitive.
Chez l'enfant qui pleure, il se produit une fermeture spasmodique
de l'appareil valvulaire.
L'auteur admet l'existence de manifestations psychiques laryn
gées.
H. P.
LUGA GALDO et ALFONSO PAPA. — Influenza dell' attention©
visiva e del laboro muscolare sulla grafica cérébrale e sul respiro
[Influence de l'attention visuelle et du travail musculaire sur le
graphique cérébral et sur la respiration). — II Cervello, III, 5, 1924,
p. 285-300.
Le sujet étudié dans ce travail est un ancien soldat présentant, à
la suite d'une blessure par grenade, une perte de substance osseuse,
à la région temporo -pariétale gauche du crâne. De nombreux gra
phiques du pouls cérébral ont été recueillis. En dehors d'une augment
ation très légère de la fréquence respiratoire, l'attention visuelle pro
longée se traduit par un léger ralentissement du pouls (par probable de la pression vasculaire), un renforcement des pul
sations cérébrales avec afflux de sang (d'où augmentation de pression
endocranienne) et une augmentation du dicrotisme ; tous ces phé
nomènes s'accentuant progressivement. Au bout de 5 à 10 minutes
d'effort, la fatigue intervient, elle se manifeste par des inspirations
plus profondes, par de l'irrégularité du pouls cérébral avec « trépida
tion » vasculaire diastolique (attribuée à une instabilité par épuise
ment du tonus vasculaire), se manifestant en un tremblement du
tracé du pouls dans la phase de relâchement, enfin une augmentation
volumétrique.
Dans le travail musculaire avec efforts dynamographiques répétés,
il y a accélération respiratoire, irrégularités, légère
de fréquence du pouls, et, au moment de l'effort, une augmentation
volumétrique passagère traduisant un phénomène hydraulique, une
augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien.
Il est regrettable que les auteurs n'aient pas pris simultanément
le pouls radial et le tracé pléthysmographique du bras, ni fait d'oscillo-
graphie parallèle, ce qui est la seule méthode permettant une inter
prétation correcte des résultats obtenus avec le pouls cérébral.
H. P. 406 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
DAVID BRUNSWICK. — The effects of emotional stimuli on the
gastro-intestinal tone- (Les effets des stimuli émotionnels sur le
tonus gastro-intestinal). J. of comp. Ps., IV, 1 et 3, 1924;, p. 19-79
et 225-287.
La vérification expérimentale de la théorie de James-Lange exi
gerait une reconnaissance précise des réactions organiques caracté
ristiques de chaque émotion et de leur relation temporelle avec les
phénomènes subjectifs. C'est un aspect de ce problême que B. étudie.
Cannon a pu observer chez le chat les mouvements de l'estomac et
de l'intestin dans les émotions par la méthode radioscoprque. D'autre
part Cannon et Washburn ont étudié chez l'homme les contractions
de l'estomac dans la faim par la du ballon explorateur.
B. essaye d'employer la même méthode à l'étude des émotions en
introduisant le ballon dans l'estomac, le duodénum et le rectum.
L'appareil se compose d'un ballon en caoutchouc mince, attaché à
un tube qui se termine par un bulbe métallique communiquant
avec l'intérieur du ballon par des trous : l'autre extrémité débouche
dans un appareil qui permet de gonfler ou de dégonfler le ballon et
d'enregistrer ses variations de volume dans les meilleures conditions
de sensibilité. En même temps un pneumographe enregistre la respi
ration thoracique et abdominale, tandis qu'un autre appareil permet
à volonté d'inscrire d'une façon continue la pression sanguine. Enfin
sur le même tambour s'inscrivent des signaux manœuvres par l'e
xpérimentateur pour déterminer le moment d'intervention des exci
tations susceptibles de jouer un rôle, et des signaux par lesquels le
sujet indique ses impressions subjectives.
Ces expériences exigent beaucoup de bonne volonté et de pa
tience. Le sujet commence par avaler le ballon dégonflé et le tube,
ce qui ne va pas sans provoquer chez certains des réflexes pénibles.
■ — L'introduction dans le duodénum est très difficile : elle demande
un temps d' « incubation » d'une demi-heure à une heure ; le ré

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