Psychoses corifusionnelles - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 335-342
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 335-342
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 24
Langue Français

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d) Psychoses corifusionnelles
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 335-342.
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d) Psychoses corifusionnelles. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 335-342.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6264PSYCHOLOGIE COMPAREE 33S
-conscience personnelle ; y correspondre exactement ; lui être consé
cutive ; à ce dernier cas seulement conviendrait la dénomination
écho de la pensée dont l'usage a été beaucoup trop généralisé. Eue
peut enfin rester tout intime ou emprunter les différents appareils
sensoriels et [sensori-moteurs : l'audition très rarement ; les
organes de la phonation ou même l'épigastre, etc.-. L'essentiel du
phénomène est dans l'attribution à une intervention étrangère soit
de la seule expression de la pensée, soit de la pensée elle-même, qui
peut alors se nuancer ou d'hostilité, ou de bienveillance salvatrice,
ou de prophétisme, etc. L'illusion est confirmée par la forme gramm
aticale qui n'est pas celle sous laquelle le sujet soliloquerait pour
lui-même, mais celle d'une conversation tenue à son propos. H.W.
<3. HEUYER et LAMACHE. — Délire de rêverie et automatisa»
mental. — J. de Ps., XXII, 5, 192-i, p. xlviii-uii.
Enfant naturel, rêvasseur dans sa jeunesse, présente à 24 ans des
idées d'influence, peut-être des hallucinations ; s'attribue pour père
un capitaine qu'il a connu pendant son service militaire ; a quelques
idées de persécution vagues, mal systématisées. Les auteurs inter
prètent ce délire comme ayant réalisé, à la faveur de l'automatisme
mental, une condensation en la personne du capitaine d'un desk
filial, source de nombreuses rêveries, et de tendances homosexuelles
probables. L'idée filiale servirait de couvert à l'homosexualité ina
vouée, refoulée. Ce serait le mécanisme du déplacement combiné à
celui de la condensation, autrement dit le freudisme vérifié. H.W.
B. DUPOUY et L. PEZÉ. — Sur auelnues amoureuses de prêtre».
— J. de Ps., XXII, 1925, p. 271-276.
Observations d'amoureuses de prêtres qui montrent qu'elles n'ap
partiennent pas toutes au même type clinique et diffèrent par l'ori
gine de leur sentiment passionnel, sa modalité et les réactions qu'il
provoque. Certaines sont de fausses amoureuses : leurs préoccupations
sentimentales ou erotiques sont accessoires et liées par exemple à un
syndrome obsédant, à un délire hallucinatoire et à une psychose
d'influence. D'autres sont de véritables amoureuses, telle une éroto-
mane dont le cas est analysé en détail et chez qui les préoccupations
hypocondriaques ont déterminé des réactions persécutrices à ten
dances homicides. G.- H. L.
d) Psychoses confusionnelles.
G. HALBERSTADT. — La démence paranoide. Etude nosologique.
— An. Méd. pst, LXXXII, 4, 1925, p. 297-324.
Après avoir fait rentrer dans la démence précoce toutes les psy
choses hallucinatoires an cours desquelles se manifeste de l'affa
iblissement intellectuel, Kraepelin en a distingué le groupe des para-
phrénies. Mais ce groupe lui-même paraît trop étendu. Il faut le
restreindre au seul délire d'évolution systématique qu'avait décrit
Magnan. Dès lors il reste entre la démence précoce et la paraphrénie
une classe de psychoses qui sont communément dénommées démence
paranoide. La démence paranoide n'est pas homogène. Un de »e» ■
3S6 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
groupes est caractérisé, outre le délire et les hallucinations, par un
syndrome catatonique : négativisme, suggestibilité, stéréotypies,
maniérisme, verbigération, etc. ; il doit être rattaché à la démence
précoce. Mais deux autres groupes ne paraissent réductibles ni à la
démence précoce ni à la paraphrénie : ce sont une démence paranoide,
où les hallucinations de la sensibilité générale tiennent le premier
plan, et une démence atténuée, où un degré plus ou moins marqué
d'affaiblissement intellectuel succède à des idées d'influence qui
finissent par disparaître. H. W.
H. CLAUDE.— Les psychoses paranoides.— Enc. 1925,3, p.137 149.
A propos d'une malade internée depuis 25 ans pour délire à thèmes
de persécution de mégalomanie et d'érotisme sans systématisation,
qui présentait de la discordance et de l'indifférence affective et
qui a fini par se prétendre tout à fait étrangère à son ancienne per
sonnalité et par se confmer avec la plus grande régularité dans les
besognes ménagères qui lui étaient confiées, l'A. rappelle à quelles
hésitations s'est toujours heurté le classement des psychoses inte
rmédiaires à la paranoïa et à la démence précoce : Kraepelin a fini
par les constituer en un groupe distinct, la paraphrénie, Bleuler les
a rattachées par le mécanisme de la schizophrénie à la démence
précoce. A Kraepelin l'A. reconnaît le mérite « d'avoir signalé à côté
de la paranoïa — le délire systématisé des auteurs français — une
forme de psychose ayant les allures de la paranoïa et le fonds mental
de la démence précoce ». A Bleuler celui « d'avoir insisté sur le ca
ractère de pseudo-incohérence des paranoides ». Mais « la dissocia
tion de la personnalité par des complexes qui absorbent toute la
charge affective et réduisent l'activité psychique » n'est pas, comme
le voudrait Bleuler, le fait de tous les états qu'il range dans la schizo
phrénie ou démence précoce. Seules, peuvent s'expliquer ainsi un
groupe de psychoses auxquelles la paraphrénie de Kraepelin ne cor
respond que très incomplètement. Ce sont les psychoses paranoides
qui s'opposent aux psychoses paranoïaques par la perte de contact avec
le réel, la désagrégation de la personnalité, la discordance psychique,
l'incohérence, la variabilité, le polymorphisme du délire, l'absurdité
des réactions, la conservation des acquisitions anciennes, mais l'inap
titude aux nouvelles. H.-W.
M. MIGNARD et L. DURAND-SALAD1N.— Les psychoses de désa-
daptation sociale et les psychoses de dépaysement. — Comptes
rendus du XXIXe Congrès des Méd. Alien, et Neurol., Paris, 1925,
p. 189-190.
Le conditionnement social de l'activité mentale ne peut varier
au delà de certaines limites — différentes d'ailleurs suivant les indi
vidus — sans trouble de l'équilibre psycho-physiologique.
On constate ainsi des psychoses chez nombre d'étrangers venus
à Paris et désadaptés ; les auteurs font allusion à deux cas de ce
genre.
Ils rapprochent sous le nom de psychoses de désadaptation sociale
celles qu'on- rencontre chez les prisonniers (Kraepelin), les retraités
(P. Janet) et les dépaysés. H. P. PSYCHOLOGIE COMPARÉE 337
D. SANTENOISB. — Rôle du système neurovégétatif dans l'étio-
logie et la pathogénie des psychoses d'intoxication. — J. de Ps.,
XXII, 10, 1925, p. xcv-civ.
Les états vagotoniques, auxqtfels l'auteur ramène les crises ana
phylactiques qui lui paraissent être à l'origine des paroxysmes dans
la psychose circulaire, comme dans l'épilepsie et la migraine, ne se
raient-ils pas également la condition des psychoses d'intoxication ?
Cette nouvelle relation serait démontrée, s'il était démontré que du
système neuro-végétatif dépend la susceptibilité des cellules ner
veuses vis-à-vis des toxines.
Procédant sur des animaux : le chien et le lapin, il établit que le
choc déterminé par l'injection de peptone est d'autant plus violent
que la vagotonie est plus marquée, et inversement les doses sup
portées sont d'autant fortes qu'il y a hypovagotonie. Résultat
exactement semblable pour les poisons : leur effet est foudroyant
pour les animaux vagotoniques, très atténué pour les hypovagoto-
niques. Confirmation de ce fait est donné si la vagotonie est pro
voquée par injection préalable, simultanée ou consécutive de pilo-
carpine, d'ésérine qui sont des excitants du parasympathique.

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