Recherches sur la latence de perception des accroissements de luminosité - article ; n°1 ; vol.37, pg 1-16
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Description

L'année psychologique - Année 1936 - Volume 37 - Numéro 1 - Pages 1-16
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1936
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
I. Recherches sur la latence de perception des accroissements
de luminosité
In: L'année psychologique. 1936 vol. 37. pp. 1-16.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri. I. Recherches sur la latence de perception des accroissements de luminosité. In: L'année psychologique. 1936
vol. 37. pp. 1-16.
doi : 10.3406/psy.1936.5375
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1936_num_37_1_5375ANNEE PSYCHOLOGIQUE
TOME XXXVII
MEMOIRES ORIGINAUX
RECHERCHES SUR LA LATENCE DE PERCEPTION
DES ACCROISSEMENTS DE LUMINOSIT
Par Henri PI RON
Introduction
Le problème de la sensibilité différentielle particulière
ment dans le domaine visuel est objet de travaux nombreux
et variés aboutissant des solutions souvent contradictoires
Quel est le mécanisme qui conditionne sous action une
variation de intensité du stimulus la perception du change
ment perception qui exige une marge de variation sup
posée pratiquement instantanée de intensité efficace
dépendant du niveau préalable de cette ai pour
ma part fait dépendre le passage un échelon de sensation
un autre de la variation du nombre des neurones corticaux
des esthésioneurones recrutés par excitation transmise
pour les impressions visuelles le long du nerf optique sous
forme influx de fréquence variable en fonction de la grandeur
de la stimulation périphérique1 Et ai montré comment une
variation dans le nombre des esthésioneurones recrutés pou
vait être commandée par une variation dans intervalle qui
sépare deux influx consécutifs les constantes propres des
neurones corticaux leur permettant intégrer les deux influx
Le problème du mécanisme physiologique impliqué par échelon
dinerentiel de sensation An Ps. XXXIV 1934 217-236
ANN PSYCHOLOGIQUE XXXVTI MEMOIRES ORIGINAUX
consécutifs nécessaires leur mise en jeu en un temps total
variable autant plus long ce qui permet une activation
pour une réponse de plus basse fréquence correspondant
une moindre intensité de stimulation que la dissipation
des effets engendrés par le premier influx est plus lente
Une des conditions dont dépend échelon differentiel
réside donc selon moi dans la disposition des esthésio-
neurones corticaux au point de vue de la répartition de cette
constante propre est la vitesse de dissipation des effets
de excitation par les influx afférents pour des neurones
itératifs suivant expression de Lapicque est-à-dire
exigeant plus un influx pour répondre Le nombre total
des échelons au plafond de la réponse sensorielle doit
être commandé par le nombre des neurones ou groupes de
neurones ayant une constante de dissipation différente Pour
ce qui est de la relation entre la valeur de échelon et le
niveau préalable de la réponse sensorielle la distribution des
constantes de dissipation pourrait en rendre compte en admet
tant que cette distribution est conforme aux lois de proba
bilité la courbe sigmoïde empirique du niveau de la sensation
représenté par le nombre total échelons franchis étant iden
tique une intégrale de probabilité
Et la réponse sensorielle peut se comparer la réponse
musculaire dont la variation de force en fonction de inten
sité de stimulation commandée par un recrute
ment progressif unités neuromusculaires entrant en action
bien la même allure Mais a-t-il pas une influence propre
de la variation dans le message sensoriel afférent dans la
fréquence des influx
Nous savons que la nécessité employer une échelle
logarithmique des intensités de stimulation loi de Fechner
est bien due au fait que les accroissements de fréquence sont
sensiblement proportionnels au logarithme des intensités
Cette loi est-elle rigoureusement exacte tout le long de
échelle des intensités est ce qui est pas encore certain
et dès lors la courbe sigmoïde représentant accroissement
de la réponse sensorielle pourrait être en partie conditionnée
par les modalités de la réponse engendrée aux premiers stades
de la voie de transmission du message
Mais il plus la réponse nerveuse initiale est commandée
pour la réception visuelle par un processus photochimique
interposé entre le stimulus le rayonnement qui vient être RON LA LATENCE DE PERCEPTION PI
absorbé dans la couche sensible et excitation des premières
cellules réceptrices
Quelles sont les relations entre intensité du stimulus
apport énergie rayonnante et la grandeur de la réponse
photochimique constituant intensité du stimulus secondaire
seul efficace pour déclencher la réponse nerveuse
On sait que Hecht tenté de rendre compte de presque
toutes les lois des sensations visuelles par ces lois de la réac
tion photochimique initiale1
Il en particulier tenté de le faire pour la sensibilité dif
férentielle la brillance Wright montré que certains faits
étaient incompatibles avec une telle interprétation périphé
rique en particulier la constance de la valeur de échelon
différentiel pour différents états adaptation préalable) et
malgré les efforts de Hecht pour résoudre la difficulté il
maintenu son objection qui paraît difficilement réductible2
Il semble bien que soit vouée échec toute tentative de
rendre compte de ensemble des faits en envisageant seule
ment un des stades de la réponse visuelle le stade périphé
rique de la réaction photochimique le stade du déclenchement
influx plus ou moins grande fréquence le stade enfin du
recrutement esthésioneurones itératifs plus ou moins
grande vitesse de dissipation oubli plus ou moins rapide
Il lieu de chercher préciser le rôle de ces trois moda
lités successives de excitation visuelle
Dans ce but ai pensé il était utile de savoir comment
varie la latence de la perception un accroissement de bril
lance en fonction de la grandeur de cet de
sa durée et du niveau de brillance préalable
Une première série de recherches faite durée constante
et assez longue donné des résultats qui permettent comme
nous allons le voir de mettre en évidence un rôle important
du processus photochimique initial
Cf HECHT Die physikalische Chemie und die Physiologie des
Sehaktes Ergebnisse der Physiologie XXXII 1931 243-390
WRIGHT Intensity discrimination and its relation to the
adaptation of the eye Journal of Physiology LXXXIII 1935 466-477
HECHT Id of Ph. LXXXVI 1936 15-21 WRIGHT
The breakdown of colour match. Appendix of Ph. LXXXVII 1936
30-32 MOIRES ORIGINAUX
II La technique expérimentale
ai utilisé comme dans les expériences sur établissement
de la sensation lumineuse le tachistoscope de Michotte et
deux photoptomètres de Polack
Un des en sur la figure était placé
de telle manière que la plage lumineuse diffuseur de verre
Fig
dépoli soit vue en permanence une fois soulevé le volet mas
quant la fenêtre du dispositif optique du tachistoscope
Cette plage était vue par réflexion sur la glace sans tain
il placé derrière la pupille artificielle du dispositif optique
en voyait la plage sans accommoder grâce une lentille
de 15 dioptries la distance totale de il la plage étant
de 66 cm.)
Les dimensions de la plage rectangulaire étaient de
10 mm de large sur mra de haut
Le second photoptomètre semblable au premier était
placé en sur la figure la même distance totale de il
La plage rectangulaire ayant une dimension de mm de
large sur mm de haut était visible par réflexion sur la face
inclinée 45 du prisme lorsque on soulevait le volet
masquant la fenêtre Fen du dispositif optique et que la PIERON LA LATENCE DE PERCEPTION
position du disque du tachistoscope Ta correspondait au
passage de ouverture étendue graduable devant cette
fenêtre fixe
Le flux pro venant
de la plage du pho-
toptomètre parve VvY
nait il après ré
flexion par le prisme
Fig en traversant la glace
sans tain
La position des photoptomètres était réglée de telle manière
que image de la plage se trouvât projetée au milieu de la
plage conformé
ment au schéma de
la figure
Le tachistoscope
fig était mû par
un moteur vitesse
constante la durée
de la rotation un
tourétaitdeP sec.
ce qui correspond
2014 par degré
ouverture de la
fente réglable du
disque fut
maintenue constan
te dans cette série
expériences 46
so

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