Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 647-659
14 pages
Français

Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 647-659

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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 647-659
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 21
Langue Français
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Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impression de succession et de
mouvement. Motricité oculaire. La lecture
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 647-659.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impression de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. La lecture. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 647-659.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5833MOTRICITÉ OCULAIRE 647' VISION.
tance de l'illusion, il faut que le losange élémentaire soit grand et s».
rapproche d'un rectangle. Inversement, on peut augmenter l'illusion
«n faisant le contraire.
De nombreux problèmes très difficiles restent à résoudre.
G. P.
d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement
Motricité oculaire. La lecture
1047. — H. LEHMANN. — Wesen und Entstehung de* Schei
nbewegung (Essence et genèse de l'illusion optique d'un mouve
ment). — A. f. g. Ps., Cil, 3-4, 1939, p. 375-450.
Dans la lutte entre les théories explicatives physiologiques et
psychologiques de l'illusion d'optique du mouvement, l'A. se range
délibérément du côté de ces dernières. De nombreuses expériences
personnelles exposées dans ce travail apportent les données suivantes
qui justifient — croit-il — son point de vue :
1° a) Lorsque l'attitude envers l'expérience est naturelle, dans
les conditions expérimentales optima, la sensation n'est pas uniforme
pour l'ensemble des sujets. Certains d'entre eux éprouvent la sensa
tion d'un mouvement optimum, d'autres celle du mouvement pur <p
(Wertheimer), d'autres encore celle de deux mouvements parti
culaires ; b) Lorsqu'une certaine attitude est délibérément adoptée,
la sensation éprouvée est : soit celle d'un mouvement global (optimum
ou <p), soit celle de deux mouvements particulaires, soit encore celle
de deux stimuli au repos ; 2° La perception d'un mouvement illusoire
optimum a nettement la valeur de celle d'un vrai, sauf
que l'image consécutive manque ou est très faible ; 3° Lorsque le
champ optique forme une unité visuelle avec les stimuli, la perception
est celle du mouvement optimum. Si cette unité du champ et des
stimuli optiques se désintègre, il se produit une perception du
mouvement <p pur ; 4° Même dans les meilleures conditions renforcées
par l'identité de forme et de couleur de deux stimuli, on constate des
cas de perception de deux mouvements particulaires ; 5° On
aussi malgré ces conditions expérimentales optima des changements
de la forme des deux stimuli perçus comme un stimulus unique en
mouvement. L'identité de la forme et de la couleur de deux stimuli
ne permet donc pas davantage d'obtenir la genèse constante de telles
illusions d'optique ; 6° On peut observer très nettement des mouve
ments en sens inverse dans une même moitié du champ visuel.
L'A. confronte ses résultats expérimentaux avec les théories des
principaux auteurs ayant traité de la question et conclut à l'exis
tence d'un élément intellectuel dans la perception, élément qui serait
représenté par une tendance à l'enclenchement ordonné d'une partie
dans le tout. S. P. K.
1048. — J. SÉGAL. — Le mécanisme de la vision en lumière inter
mittente. — In-8° de 100 pages. Paris, Alcan, 1940.
Dans ce travail, appuyé sur un grand nombre d'expériences
ingénieusement conçues. S. apporte une grande originalité de pensé» ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 648
en son effort pour renouveler les points de vue en matière de vision
intermittente.
Alors que la doctrine classique, fortement appuyée, explique la
fusion des stimuli intermittents, réalisée déjà pour des rythmes assez
lents, par une homogénéisation de processus photochimiques initiaux,
S. soutient que le nerf optique conduit des influx dont la fréquence
est commandée par celle des intermittences bien au delà de la limite
fusionnelle. Il fait intervenir une interaction des influx afférents avec
l'activité périodique autonome de l'écorce cérébrale, sans toutefois
préciser clairement les mécanismes possibles.
Dans cette conception générale, la fréquence des influx optiques
ne peut plus conditionner l'intensité sensorielle, qui relèverait essen
tiellement du nombre des éléments en action, la loi du tout ou rien
devant d'ailleurs être abandonné3, tout au moins au niveau de la
rétine, et les variations de fréquence pourraient servir de support à la
sensibilité différentielle.
Il y a là des conceptions, qui ne laissent pas d'être assez aventur
euses, se heurtant à bien des difficultés et s'opposant à certains faits
(comme l'homogénéisation de la fréquence des influx optiques affé
rents lorsque l'électrorétinogramme ne suit plus les intermittences
lumineuses). Elles ont le mérite de renouveler les questions en
suscitant des expériences dont la portée et l'intérêt ne sont pas
contestables.
Personnellement je serais assez tenté de penser que les interpréta
tions de S., faisant intervenir des processus nerveux là où l'on ne
faisait appel qu'à des phénomènes photochimiques, peuvent valoir,
non toutefois pour le nerf optique, voie centrale supérieure, et pour
les centres corticaux, mais pour les transmissions ganglionnaires
de ce centre très complexe que constitue la rétine dans l'organe
oculaire.
Le processus primaire est peut-être en effet beaucoup plus
rapide qu'on ne le pensait, la lenteur appartenant à des réponses
ganglionnaires.
D'autre part une fusion corticale peut se faire à une fréquence un
peu plus basse que l'homogénéisation des voies ascendantes.
A ce double point de vue, les expériences de Ségal ont une réelle
importance.
Une synchronisation des ondes alpha cérébrales avec des multiples
du rythme des intermittences est un fait intéressant, surtout quand
ce dernier rythme est nettement supérieur à la fréquence normale
des ondes, jusqu'à 30, 40 et 50 p. sec.
Mais il y a là des valeurs qui sont encore de l'ordre des fréquences
préfusionnelles. S. dit bien obtenir des ondes induites pour des
fréquences allant jusqu'à 200 p. sec, ce qui aurait une valeur décisive,
mais ici il n'y a en réalité aucune donnée probante, et l'on ne peut
partager la confiance de l'auteur, qui affirme sa « certitude ».
Une première série de données sur la vision intermittente concerne
l'influence de la grandeur de l'éclairement et du rapport des phases.
S. n'accepte pas la distinction que j'ai faite de l'intermittence dans
des éclats lumineux et de l'alternance d'albedos inégaux (de secteurs
blancs et noirs par exemple), et n'admet pas, dans la variation VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 649
relative des phases, les corrections destinées à assurer un même
régime de brillance moyenne au moment de la fusion.
Lorsqu'on est au point critique où la fusion s'établit, j'ai toujours
envisagé que cette brillance résultante définissait essentiellement le
niveau de l'excitation, et c'est incontestable si le processus primaire
est homogénéisé. Si la fusion est un processus supérieur, c'est le
niveau de l'excitation pendant la phase d'éclairement qui doit seul
compter. Les deux attitudes sont logiques ; mais adopter l'une ou
l'autre c'est avoir déjà pris parti.
Adoptant donc l'attitude cohérente avec son système S. a fait
des comparaisons de l'influence du rapport des phases en fonction de
l'intensité des éclats en lumière intermittente, et trouvé que la
fréquence critique, aux faibles intensités, passait par un maximum
pour une égalité approximative des phases, comme en vision alter
nante des albedos différents, pour des éclairements faibles ou moyens,
tandis qu'aux très forts éclairements avant cette vision (brillances
obtenues de 19.000 nits) on retrouvait une variation continue de la
fréquence critique (maxima pour une phase de plus grande brillance
de 1/20 de la période, minima pour une phase de 19/20). Aux bril
lanc

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