Technologie (Tests. Psychographie. Appareils). - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 491-509
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 491-509
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
XV. Technologie (Tests. Psychographie. Appareils).
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 491-509.
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Piéron Henri. XV. Technologie (Tests. Psychographie. Appareils). In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 491-509.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8038TECHNOLOGIE 491
les conceptions des physiologistes sur les localisations cérébrales,
l'école de Munk a insisté sur le facteur spécifique, celle de Goltz sur
le facteur général.
La démence, proprement dite, relève d'une atteinte globale du
cortex, d'une diminution de l'intelligence générale.
H. P.
MILDRED E. SCHEETZ. — The sensibility of the nipple area with
reference to mental disease [La sensibilité mamelonnaire, en rapport
avec les maladies mentales). — Am. J. of I., LXXII, 4, 1916, p. 611-621.
Graves a considéré que l'anesthésie hyperalgésique du mamelon était
pathognomonique de l'hystérie. L'auteur, chez dix aliénées (démence
sénile, confusion, délires, etc.), a trouvé le même phénomène avec, en
outre, pour les excitations douloureuses, une localisation dans les
organes sexuels profonds, ce que l'auteur pense être dû à une relation
étroite d'innervation.
Toutes ses malades avaient des préoccupations sexuelles, et il pense
que cela peut être dû à une atteinte des organes, révélée par le trouble
sensitif, mais en admettant qu'on pourrait aussi soutenir le point de
vue opposé, à savoir que les troubles sensitifs étaient dus aux troubles
mentaux, aux préoccupations sexuelles.
H. P.
ALBERT DESGHAMPS. — Les maladies de l'esprit et les asthénies. —
In-8°de 740 pages, 1919, Paris, Alcan.
Il est impossible de donner, même une idée générale, du contenu de
ce livre, dont l'auteur est connu pour son intéressant volume sur les
maladies de l'énergie. On y trouve en effet une doctrine philoso
phique, une psychologie, une psycho-pathologie, une psycho-théra
peutique surtout qui tend à devenir une véritable pédagogie. On voit
toute l'étendue du domaine parcouru par l'auteur dans le but de
définir, d'analyser, et de soigner la « méiopragie » psychique à laquelle
se ramènent les états névropathiques.
H. P.
XV. — Technologie (Tests. Psychographie. Appareils).
ROBERT M. YERKES. — Methods of exibiting reactive tendencies
characteristic of ontogenetic and phylogenetic stages {Méthodes pour
mettre en évidence les tendances caractéristiques des stades ontogéniques
et phylogéniques). — J. of an. B., VII, 1, 1917, p. 10-28.
L'auteur décrit un appareil permettant d'utiliser les trois méthodes
essentielles pour l'analyse du comportement des animaux et des
hommes : la méthode d'Hamilton du quadruple choix et du problème
insoluble; la de Hunter, delà réaction différée; et la méthode
de R. Yerkes lui-même, des choix multiples. Cet appareil, dont il 492 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
prévoit des modèles de trois grandeurs différentes, comporte 12 compart
iments disposés en arc de cercle devant le box où se trouve introduit
l'animal chez lequel on suscite le choix.
H. P.
ED. GLAPARÈDE. — Tests de développement et tests d'aptitude. —
Ar. de Ps., XIV, 53, 1914, p. 101-107.
La méthode des tests de Binet et Simon a une très grande valeur
pratique, mais elle comprend à la fois des tests de connaissance
générale, des tests scolaires, et des tests d'intelligence naturelle dont
on peut se demander si ce sont des de développement ou d'apti
tude individuelle.
Par exemple examinerait-on l'état de mental d'un
enfant de 12 ans en s'adressant à son talent pour le dessin ou le
chant? Quand il s'agit de lecture, de calcul, etc., la question est plus
difficile, de déterminer si des différences individuelles tiennent à un
développement inégal, ou à des aptitudes distinctes. A cet égard,,
l'auteur propose une méthode permettant de résoudre la question,
c'est de déterminer la variabilité dans les résultats d'un test chez des-
enfants de même âge ; si les différences individuelles dominent les
différences d'âge, il s'agit d'un test d'aptitude, et, si c'est l'inverse,
d'un test de développement. Comme critère, l'auteur pense qu'il
faudrait que la différence des moyennes par âge fût au moins égale à
quatre fois l'écart probable, pour qu'on puisse accepter un test comme
épreuve de Mais il laisse ouverte la question de
quotation exacte.
H. P.
S. L. PRESSEY et L. W. PRESSEY. — A group point scale for measuring
general intelligence {Une échelle de points collective, pour la mesure
de l'intelligence générale). — J. of appl. Ps., II, 3, 1918, p. 250-269.
Les auteurs ont constitué une série de tests applicable à des groupes
d'enfants, et évitant l'examen individuel; ils fournissent les premiers-
résultats obtenus chez plus de 1 000 enfants. Cette méthode permet
facilement la comparaison de groupes ethniques et sociaux.
Des cahiers sont préparés pour les sujets, avec indication, pour les
expérimentateurs, des explications à donner afin de faire comprendre
ce qu'on attend de chaque écolier, les tests étant applicables entre 8
et 16 ans.
Il y a 10 tests, comportant chacun 20 réponses : 1° mémoire brute
(mots associés); 2° sélection logique (indication de 2 mots ayant une
connexion déterminée avec tel objet donné, dans 10 listes plus ou
moins longues); 3° arithmétique (problèmes); 4° associations par
opposition; 5° mémoire logique (20 réponses à donner à propos d'un
texte lu); 6° mots à compléter; 7° classification morale (de 20 mots);
8° dissection de phrases (phrases dont les mots ne sont pas en ordre, à
reconstituer) ; 9° connaissances pratiques (indiquer par exemple dans
une liste d'objets le plus lourd et le plus léger); 10° test des analogies.
Les données obtenues ont montré une cohérence très satisfaisante 493 TECHNOLOGIE
«ntre les différentes épreuves et avec d'autres procédés de classement.
La corrélation avec les classements par ordre d'intelligence établis par
i es maîtres a atteint +0,65.
H. P.
HELEN THOMPSON WOOLLEY. — A new scale of mental and physical
measurements for adolescents and some of its uses {Une nouvelle
échelle de mesures mentales et physiques pour les adolescents, et quel
ques-uns de ses emplois). — J. of éd. Ps., VI, 9, 1915, p. 521-550.
H. T. WOOLLEY et CHARLOTTE R. FISHER. — Mental and physical
measurements of working children. — Ps. Mon., XVIII, 1, 247 p.
Les échelles de mesure du niveau mental sont actuellement nomb
reuses, et largement appliquées en Amérique, ce qui permettra sans
doute une unification prochaine.
La directrice du « Vocation Bureau » de Cincinnati a mis sur pied
la sienne, avec recherches, pour son étalonnage, sur 1 430 jeunes gens
de 14 et 15 ans et quelques autres de 16 à 18 ans.
Si nous laissons de côté les épreuves respiratoires et dynamométr
iques, les tests comportent la stabilité et la vitesse motrice (tapping),
avec mesure de l'indice de fatigabilité, pour la main droite et pour la
main gauche; le classement des cartes; le barrage de lettres (vitesse et
exactitude); la mémoire immédiate de nombres de 7, 8 et 9 chiffres;
la substitution acquise de chiffres à des formes géométriques; les
phrases à compléter (étendue et exactitude); le temps d'association; et
l'exactitude dans l'association à des mots donnés de leurs opposés; le
test du puzzle de Healy et Fernald.
L'échelle de l'auteur a évidemment le mérite de faire appel à des
épreuves psychologiques et non scolaires. Mais elle ne serait pas
applicable aux jeunes enfants; elle ne vise que les adolescents.
H. P.
ROBERT M. YERKES et J. W. BRIDGES. —The Point Scale : A method
of measuring mental capacity (L'échelle de points : une méthode de
mesure de la capacité mentale). — Boston médical and surgical
Journal, t. CLXXI, 1914, p. 857-865.
R. M. YERKES et HELEN M. ANDERSON. — The importance of social
status as indicated by the results of the point scale method of
measuring mental capacity [V importance de la situation sociale,
indiquée par les résultats de la méthode de m

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