Commerce et marché du travail en concurrence imparfaite ; suivi d un commentaire de Joaquim Oliveira Martins - article ; n°1 ; vol.363, pg 47-67
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Economie et statistique - Année 2003 - Volume 363 - Numéro 1 - Pages 47-67
Comercio y mercado laboral en competencia imperfecta
¿ Cuál es el papel de las ganancias (o de las rentas) en el impacto del comercio sobre el mercado laboral? ¿ Cómo aprehenderlo en teoría y medirlo empíricamente? La literatura económica en cuanto a la abertura, al reparto de la renta y al ajuste de los salarios se ha interesado en especial por la variable de las importaciones. Ahora bien, las exportaciones deberían también contribuir a la abertura ya que pueden ser generadoras de rentas. Bajo la hipótesis de contratos eficaces entre los sindicatos y los empleadores por una parte, y bajo la hipótesis de segmentación internacional de los mercados por otra parte, se demuestra que los salarios reales pueden expresarse como una combinación lineal de las cuotas de mercado realizadas al vender en el extranjero o en el propio mercado. El efecto de esas cuotas de mercado sobre los salarios dependería conjuntamente del poder de los sindicados y del estado de la competencia en cada uno de los mercados a la exportación. Si las dos condiciones, 1) de poder empresarial sobre el mercado de bienes (capaces de realizar rentas) y 2) de presencia de poder sindical sobre el mercado laboral (para repartirlos), se verifican, entonces el crecimiento de la cuota de mercado va a la par con un crecimiento de los salarios. Esta ecuación teórica nos proporciona un test directo a nivel sectorial para saber si se cumplen ambas condiciones. Los resultados muestran la existencia de rentas procedentes de las exportaciones y compartidas con los asalariados en la mitad de los sectores de los países desarrollados. Se ha ido considerando desde hace mucho tiempo que las importaciones debían destruir empleos debido a la sustitución de bienes importados a los bienes domésticos. En paralelo, las exportaciones debían crear empleos ya que reemplazaban a la inversa los bienes producidos en los mercados extranjeros. Otro efecto, al menos tan importante, puede intervenir, pero siempre de manera positiva sobre el empleo: el efecto de la demanda. Además del efecto directo, negativo sobre el empleo, las importaciones reducen los precios mediante una mayor eficacia sobre el mercado (el precio medio baja), o un mayor número de empresas y por tanto de una mayor competencia. Esta reducción de los precios se traduce por un crecimiento de la demanda de ese bien, lo cual se beneficia a todos los actores del mercado. Las exportaciones también tienen ese doble efecto sobre el empleo de un país exportador. Pueden crear empleos al sustituirse a los bienes producidos sobre el mercado extranjero, pero también pueden aumentar la competencia y/ o la eficiencia sobre este mercado, reduciendo de esta manera los precios. Consecutiva- mente crece la demanda total sobre el mercado correspondiente, lo cual acarrea un acrecentamiento de exportación que aumenta el efecto positivo sobre el empleo. Una estimación de la función de demanda laboral sectorial en la que intervienen los dos efectos de sustitución y de demanda, muestra la existencia de ambos efectos tanto al vender en el mercado doméstico como al exportar sobre los mercados extranjeros.
Unvollständiger Wettbewerb des Handels und des Arbeitsmarkts
Welche Rolle fallen den Gewinnen (oder Erträgen) bei den Auswirkungen des Handels auf den Arbeitsmarkt zu? Wie lässt sie sich theoretisch erfassen und empirisch messen? Die Wirtschaftsfachliteratur zur Öffnung, Aufteilung der Erträge und Anpassung der Löhne interessierte sich vor allem für die Importvariable. Aber auch die Exporte müssten zur Öffnung beitragen, da sie Gewinne erwirtschaften. Bei Zugrundelegung der Annahme, dass einerseits zwischen den Gewerkschaften und den Arbeitgebern effiziente Verträge abgeschlossen werden und andererseits die Märkte international segmentiert sind, wird aufgezeigt, dass sich die Reallöhne als lineare Kombination der durch den Verkauf im Ausland und am heimischen Markt erzielten Marktanteile ausdrücken lassen. Die Auswirkungen dieser Marktanteile auf die Löhne würden dann zugleich von der Macht der Gewerkschaften und vom Wettbewerb an jedem Exportmarkt abhängen. Wenn zwei Voraussetzungen •nämlich Macht der Unternehmen am Gütermarkt (d. h. sie können Gewinne erzielen) und Einflussnahme der Gewerkschaften auf den Arbeitsmarkt (zwecks Teilung der Gewinne) erfüllt sind, geht der Anstieg des Marktanteils mit einem Anstieg der Löhne einher. Mit dieser theoretischen Gleichung lässt sich auf sektoraler Ebene testen, ob diese beiden Voraussetzungen gegeben sind. Die Ergebnisse zeigen, dass die Exporte zu Gewinnen führen, die in der Hälfte der Sektoren in den Industrieländern mit den Arbeitnehmern geteilt werden. Lange Zeit ging man davon aus, dass die Importe unweigerlich zum Abbau von Arbeitsplätzen führen, da die importierten Güter die heimischen Erzeugnisse ersetzen. Parallel dazu würden die Exporte neue Arbeitsplätze schaffen, da sie die an den ausländischen Märkten produzierten Güter verdrängen. Allerdings kann auch ein anderer Effekt eintreten, der zumindest genauso wichtig ist, auf die Beschäftigung aber immer einen positiven Einfluss hat, nämlich der Nachfrageeffekt. Neben ihrem direkten und negativen Effekt auf die Beschäftigung bewirken die Importe aufgrund einer größeren Effizienz am Markt (Rückgang der durchschnittlichen Kosten) oder einer höheren Anzahl von Unternehmen und somit eines stärkeren Wettbewerbs einen Preisrückgang. Dieser Preisrückgang findet seinen Niederschlag in einer Zunahme der Nachfrage nach einem Erzeugnis, was allen Marktakteuren zugute kommt. Auch die Exporte haben diese zweifache Auswirkung auf die Beschäftigung eines Exportlandes. Sie können durch die Substitution der am ausländischen Markt produzierten Güter Arbeitsplätze schaffen, aber auch gleichzeitig den Wettbewerb an diesem Markt und/ oder dessen Effizienz steigern, sodass die Preise sinken. Als Folge nimmt die Gesamtnachfrage am entsprechenden Markt zu. Dies führt wiederum zu einem Anstieg der Exporte, was sich auf die Beschäftigung positiv auswirkt. Eine Schätzung der Funktion der sektoralen Arbeitsnachfrage, bei der die beiden Effekte der Substitution und der Nachfrage eine Rolle spielen, zeigt, dass diese beiden Effekte vorhanden sind, und zwar sowohl beim Vertrieb am heimischen Markt als auch beim Export in ausländische Märkte.
Commerce et marché du travail en concurrence imparfaite
Quel est le rôle des profits (ou des rentes) dans l’impact du commerce sur le marché du travail? Comment l’appréhender en théorie et comment le mesurer empiriquement? La littérature économique concernant l’ouverture, le partage de la rente et l’ajustement des salaires s’est particulièrement intéressée à la variable des importations. Or, les exportations devraient aussi contribuer à l’ouverture puisqu’elles peuvent être génératrices de rentes. Sous l’hypothèse de contrats efficaces
entre les syndicats et les employeurs d’une part, et sous l’hypothèse de segmentation internationale des marchés d’autre part, on montre que les salaires réels peuvent s’exprimer comme une combinaison linéaire des parts de marché réalisées en vendant à l’étranger et sur le marché domestique. L’effet de ces parts de marché sur les salaires dépendrait conjointement du pouvoir des syndicats et de l’état de la concurrence sur chacun des marchés à l’exportation. Si les deux conditions, 1) de pouvoir des entreprises sur le marché des biens (capables de réaliser des rentes) et 2) de présence de pouvoir syndical sur le marché du travail (pour les partager), sont vérifiées, alors l’accroissement de la part de marché s’accompagne d’un accroissement des salaires. Cette équation théorique fournit un test direct au niveau sectoriel pour savoir si ces deux conditions sont réunies. Les résultats attestent de l’existence de rentes issues des exportations et partagées avec les salariés dans la moitié des secteurs des pays développés. On a longtemps considéré que les importations devaient détruire des emplois du fait de la substitution de biens importés aux biens domestiques. En parallèle, les exportations devaient en créer car elles remplacent en retour les biens produits sur les marchés étrangers. Un autre effet au moins aussi important peut en fait intervenir, mais toujours de manière positive sur l’emploi: l’effet de la demande. Au-delà de leur effet direct, négatif sur l’emploi, les importations réduisent les prix par le biais d’une plus grande efficacité sur le marché (le coût moyen baisse), ou d’un plus grand nombre d’entreprises et donc d’une plus grande concurrence. Cette réduction des prix se traduit par un accroissement de la demande dans ce bien, lequel est bénéfique à tous les acteurs du marché. Les exportations ont également ce double effet sur l’emploi d’un pays exportateur. Elles peuvent créer des emplois en se substituant aux biens produits sur le marché étranger, mais elles peuvent aussi accroître la concurrence et/ ou l’efficience sur ce marché, réduisant ainsi les prix. Consécutivement, la demande totale sur le marché correspondant s’accroît. Elle provoque en retour un surcroît d’exportation qui amplifie l’effet positif sur l’emploi. Une estimation de la fonction de demande de travail sectorielle où les deux effets de substitution et de demande interviennent montre l’existence de ces deux effets tant en vendant sur le marché domestique qu’en exportant sur les marchés étrangers.
Trade and the Labour Market in Imperfect Competition
What role do profits (or rents) play in how trade affects the labour market? How can this role be understood in theory and how can it be measured empirically? Economic papers on trade openness, rent distribution and wage adjustment has been particularly interested in the imports variable. Yet exports should also contribute to the openness since they can also generate rent. Based on the assumption of efficient contracts between unions and employers and the assumption of an international segmentation of markets, we show that real wages can be expressed as a linear combination of market shares gained by selling abroad and on the domestic market. The effect of these market shares on wages is thought to depend jointly on the power of the unions and the state of competition on each of the export markets. If the two conditions of 1) the power of the firms on the goods market (ability to make profits) and 2) the presence of union power on the labour market (to share the profits) are confirmed, then the increase in market share goes hand in hand with an increase in wages. This theoretical equation provides a direct sector-level test of whether these two conditions are present. The findings show exportderived rents shared with employees in half of the developed countries’ sectors. It has long been felt that imports destroy jobs by replacing domestic goods with imported goods. Similarly, exports have long been thought to create jobs because they replace the goods produced on the foreign markets. Another at least as important effect could be at work, always with a positive impact on employment: the effect of demand. Over and above their direct negative effect on employment, imports bring down prices by means of greater efficiency on the market (the average cost drops) or a larger number of companies and hence more competition. This price drop results in an increase in demand for the good, which is beneficial to all market players. Exports also have this dual effect on employment in an exporting country. They can create jobs by replacing goods produced on the foreign market, but they can also step up competition and/ or efficiency on this market, thereby reducing the prices. At the same time, total demand on the corresponding market rises. This generates an increase in exports, which amplifies the positive effect on employment. An estimate of the sector-based labour demand function where the two substitution and demand effects come into play shows the existence of these two effects when both selling on the domestic market and exporting to foreign markets.
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2003
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Langue Français

Extrait

COMMERCE INTERNATIONAL
Commerce et marché du travail
en concurrence imparfaite
Daniel Mirza*
Quel est le rôle des profits (ou des rentes) dans l’impact du commerce sur le marché du travail ?
Comment l’appréhender en théorie et comment le mesurer empiriquement ? La littérature
économique concernant l’ouverture, le partage de la rente et l’ajustement des salaires s’est
particulièrement intéressée à la variable des importations. Or, les exportations devraient aussi
contribuer à l’ouverture puisqu’elles peuvent être génératrices de rentes. Sous l’hypothèse de
contrats efficaces entre les syndicats et les employeurs d’une part, et sous l’hypothèse de
segmentation internationale des marchés d’autre part, on montre que les salaires réels peuvent
s’exprimer comme une combinaison linéaire des parts de marché réalisées en vendant à l’étranger
et sur le marché domestique. L’effet de ces parts de marché sur les salaires dépendrait
conjointement du pouvoir des syndicats et de l’état de la concurrence sur chacun des marchés à
l’exportation. Si les deux conditions, 1) de pouvoir des entreprises sur le marché des biens
(capables de réaliser des rentes) et 2) de présence de pouvoir syndical sur le marché du travail
(pour les partager), sont vérifiées, alors l’accroissement de la part de marché s’accompagne d’un
accroissement des salaires. Cette équation théorique fournit un test direct au niveau sectoriel pour
savoir si ces deux conditions sont réunies. Les résultats attestent de l’existence de rentes issues des
exportations et partagées avec les salariés dans la moitié des secteurs des pays développés.
On a longtemps considéré que les importations devaient détruire des emplois du fait de la
substitution de biens importés aux biens domestiques. En parallèle, les exportations devaient en
créer car elles remplacent en retour les biens produits sur les marchés étrangers. Un autre effet au
moins aussi important peut en fait intervenir, mais toujours de manière positive sur l’emploi : l’effet
de la demande. Au-delà de leur effet direct, négatif sur l’emploi, les importations réduisent les prix
par le biais d’une plus grande efficacité sur le marché (le coût moyen baisse), ou d’un plus grand
nombre d’entreprises et donc d’une plus grande concurrence. Cette réduction des prix se traduit par
un accroissement de la demande dans ce bien, lequel est bénéfique à tous les acteurs du marché.
Les exportations ont également ce double effet sur l’emploi d’un pays exportateur. Elles peuvent
créer des emplois en se substituant aux biens produits sur le marché étranger, mais elles peuvent
aussi accroître la concurrence et/ou l’efficience sur ce marché, réduisant ainsi les prix.
Consécutivement, la demande totale sur le marché correspondant s’accroît. Elle provoque en
retour un surcroît d’exportation qui amplifie l’effet positif sur l’emploi. Une estimation de la
fonction de demande de travail sectorielle où les deux effets de substitution et de demande
interviennent montre l’existence de ces deux effets, tant en vendant sur le marché domestique
qu’en exportant sur les marchés étrangers.
* Daniel Mirza fait partie de l’Université de Nottingham.
Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article.
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 363-364-365, 2003 47écemment, les économistes se sont interro- parfaite) signifie qu’un accroissement de la
gés sur la responsabilité du commerce dans concurrence peut seulement prendre la formeR
l’accroissement des inégalités de salaires et de de réductions en prix ou accroissement en
l’emploi observées de part et d’autre de l’Atlan- quantités d’importations. Elle exclut toute dis-
tique. L’idée rendue populaire par Krugman cussion sur l’impact des chocs de commerce ou
(1995) est que le commerce, au même titre que de progrès technique sur les taux de marge ou
le progrès technique, est un choc provoquant de profit » (2).
des ajustements différents selon le mode de
fonctionnement du marché du travail. Dans le Car, en effet, quel est le rôle des marges dans
monde anglo-saxon, l’ajustement se ferait sur l’impact du commerce sur le marché du travail ?
les salaires tandis que l’emploi serait la seule Comment l’appréhender en théorie et comment
variable d’ajustement en Europe où les rémuné- le mesurer empiriquement ? Cet article s’atta-
rations des salariés les moins qualifiés sont con- che à répondre à ces questions. Il se consacre
nues pour être relativement rigides. particulièrement à l’étude de l’impact sectoriel
du commerce. Certes, cette investigation menée
Ce raisonnement ayant été relayé par différents en équilibre partiel ne laisse pas de place à
acteurs politiques et économiques, est justifié l’effet de l’ouverture sur l’économie dans sa
par un cadre d’analyse théorique de type Hecks- globalité. Toutefois, on compense ce manque en
cher-Ohlin-Samuelson (HOS), présenté par explicitant désormais les canaux de transmis-
Krugman lui-même et repris, du moins dans son sion de l’ajustement du marché des biens vers
esprit, par les travaux de Davis (1996). Cette les salaires et l’emploi sectoriel à l’ouverture,
théorie en équilibre général est adaptée pour négligés jusque-là par HOS.
tenir compte des différents ajustements ayant
lieu entre les secteurs dans l’économie étudiée.
En premier lieu, on s’interroge sur la relationCependant, elle a une portée limitée : 1) à un
qui peut exister entre commerce et salaires auhorizon de long terme ; 2) et à un monde en
niveau sectoriel, quand on tient compte deconcurrence parfaite.
l’ajustement des marges. On montre qu’il existe
une relation théorique positive, pouvant êtreEn effet, le cadre HOS est une théorie qui pré-
mise sous forme testable, entre les parts de mar-voit une modification profonde dans la structure
ché à l’exportation et les salaires sectoriels. Lade l’activité nationale, suite à l’ouverture, qui ne
transmission de l’effet tient à deux canauxpeut être envisagée sur une courte période. Ce
principaux : a) les marges doivent s’accroître enconstat amène Leamer (1996) à commenter :
réponse à un accroissement dans ces parts de« Le déclic de l’horloge d’Heckscher-Ohlin ne
marché ; b) il doit y avoir un syndicat suffisam-se fait certainement pas tous les ans. La fré-
ment fort pour redistribuer les nouvelles rentesquence peut être estimée à une dizaine
issues de ces exportations. Si un de ces deuxd’années. Il se peut qu’au moment où les forces
« anneaux » est absent (c’est-à-dire le com-gouvernées par HOS sont à l’œuvre d’autres
merce n’est pas générateur de profits ou les syn-changements dans l’économie les rendent
dicats ne sont pas suffisamment forts pour lesinopérantes » (1).
distribuer) alors la « chaîne » de transmission
entre commerce et salaire se brise et aucuneEn effet, sur une très longue période, il est très
relation de court-moyen terme ne peut êtredifficile de dissocier les effets portés par le
opérée. (1) (2)cadre HOS des chocs de progrès technique ou
de changements structurels sur le marché du tra-
En deuxième lieu, on centre l’étude sur le lienvail (offre de travail des femmes, structure
entre commerce et emploi sectoriels, consécutifdémographique, etc.), tous pouvant affecter les
à une modification des marges. En effet, on vastructures de salaires et/ou d’emploi de la même
montrer que le vecteur des importations et celuimanière.
L’hypothèse de concurrence parfaite est la
1. Traduit de l’anglais : « The Heckscher-Ohlin clock surelydeuxième limite attribuée à ces modèles. Dans
doesn’t click year by year. Decade by decade is a better estimate
un monde où les profits sont nuls, le commerce of the speed. It may well be that the Hecksher-Ohlin forces work
so slowly that by the time they might become operative othern’a qu’un pouvoir redistributif sur les revenus
changes in the economy have made them irrelevant ».factoriels et/ou sur la structure des emplois. 2. Traduit de l’anglais : « It (the perfect competition assumption)
Aucun ajustement sur les marges des entreprises means that increased foreign competition can only take the form
of reductions in the prices or increases in the quantities ofne peut être effectué. Comme le rappelle Neary
imports. It precludes any discussion of the impact of trade or
(2002) : « Celle-ci (hypothèse de concurrence technology shocks on mark-ups or profit rates ».
48 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 363-364-365, 2003des exportations so

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