L'emploi public est tiré par la fonction publique territoriale - article ; n°1 ; vol.369, pg 75-92

Philippe Raynaud

Description

Economie et statistique - Année 2003 - Volume 369 - Numéro 1 - Pages 75-92
La función pública territorial dinamiza el empleo público
Entre 1980 y 2001, el empleo público ha aumentado casi dos veces más rápido que el empleo total (un 23 % contra un 13 %). Este fuerte crecimiento descansa en la mayor parte en la función pública territorial (FPT) (+ 38 %) y algo menos en la función pública hospitalaria (FPH) (+ 28 %), cuando la función pública del Estado (FPE) aumentaba según un ritmo cercano al de la población activa (+ 15 %). En este periodo, el empleo de los no titulares ha bajado en la FPT entre las tres funciones públicas ésta es la que contabiliza el mayor número de agentes de esta categoría (uno de cada cinco a finales de 2001). En cambio, ha aumentado en los hospitales para compensar en parte el desarrollo del tiempo parcial entre los titulares. La FPE sigue siendo el mayor empleador público: representa más de uno de cada dos empleos públicos: nueve de cada diez se deben a los ministerios, los demás dependen de establecimientos públicos nacionales a carácter administrativo (EPA). La Educación nacional emplea un agente del Estado de cada dos y representa los dos tercios del crecimiento de las plantillas del Estado. Las transferencias de misión de los ministerios a los EPAs se traducen al contrario por una disminución de las plantillas de algunos de ellos (asuntos exteriores, fomento). El crecimiento bastante limitado de la FPE ha ido a la par con un aumento de la cuota de los empleos de categoría A, que las mujeres ocupan con mayor frecuencia. Esta feminización acrecentada de los empleos explica en parte la progresión del tiempo parcial. Esta está relacionada también con el envejecimiento de las plantillas, mayor que en el sector privado y entre las otras dos funciones públicas, y con el desarrollo de las cesaciones progresivas de actividad.
Der öffentliche Dienst der Gebietskörperschaften ist verantwortlich für die Zunahme der Beschäftigung im öffentlichen Sektor
Zwischen 1980 und 2001 nahm die Beschäftigung im öffentlichen Dienst fast zweimal so rasch zu wie die Gesamtbeschäftigung (23 % gegenüber 13 %). Dieser starke Anstieg ist hauptsächlich auf den öffentlichen Dienst der Gebietskörperschaften (+ 38 %) und in geringerem Maße auf den öffentlichen Dienst der Gesundheitsversorgung (+ 28 %) zurückzuführen, während der staatliche öffentliche Dienst im gleichen Rhythmus wie die erwerbstätige Bevölkerung wuchs (+ 15 %). In diesem Zeitraum ging die Beschäftigung der nicht verbeamteten Bediensteten im öffentlichen Dienst der Gebietskörperschaften zurück, d. h. in demjenigen der drei öffentlichen Dienste, der die meisten Personen dieser Kategorie beschäftigt (Ende 2001 jeder fünfte). Dagegen nahm sie in den Krankenhäusern zu, was den Anstieg der Teilzeitbeschäftigung unter den verbeamteten Bediensteten kompensierte. Der staatliche öffentliche Dienst ist nach wie vor der bei weitem größte öffentliche Arbeitgeber: auf ihn entfällt mehr als jeder zweite öffentliche Arbeitsplatz; neun von zehn davon sind in den Ministerien angesiedelt, während die anderen von den öffentlich-rechtlichen Verwaltungseinrichtungen abhängen. Jeder zweite staatliche Beamte ist im Bildungswesen beschäftigt, auf den zwei Drittel der Zunahme der staatlichen Bediensteten entfallen. Die Übertragung von Aufgaben der Ministerien auf öffentlich-rechtliche Verwaltungseinrichtungen führt dagegen zu einem Rückgang der Beschäftigten in bestimmten Ministerien (Ministerium für auswärtige Angelegenheiten, Ministerium für Infrastruktur). Das vergleichsweise moderate Wachstum des staatlichen öffentlichen Diensts ging mit einem Anstieg der Anzahl Bediensteten der Laufbahngruppe A einher, der immer mehr Frauen angehören. Diese zunehmende Feminisierung der Beschäftigung ist teilweise auf die größere Verbreitung der Teilzeitbeschäftigung zurückzuführen. Ausschlaggebend ist auch die Alterung der Bediensteten, die hier ausgeprägter als im Privatsektor und in den beiden anderen öffentlichen Diensten ist, sowie die Zunahme des damit verbundenen schrittweisen Ausscheidens aus dem öffentlichen Dienst.
Public Sector Employment Driven by the Local and Regional Authorities
From 1980 to 2001, public sector employment rose virtually twice as fast as total employment (23% versus 13%). This sharp growth occurred mainly in the local and regional authorities (+ 38%) and, to a lesser extent, in the state hospital sector (+ 28%), whereas State civil service employment rose at a similar rate to the labour force (+ 15%). Over this period, untenured employment fell in the local and regional authorities, the civil service sector out of the three with the most staff in this category (one in five as at the end of 2001). Yet it rose in the hospitals, offsetting the growth in part-time tenured staff. The State civil service remains by far the largest public sector employer with over half of all the public sector jobs, 90% of which are in the ministries with the rest in national public administrative establishments. State education employs half of the State civil servants and accounts for two-thirds of the growth in State staff numbers. However, the transfers of responsibilities from the ministries to the local and regional authorities have reduced staff levels in some ministries (foreign affairs and infrastructure). The relatively moderate growth in State civil service employment went hand in hand with an increase in the proportion of senior positions, increasingly frequently held by women. This upturn in the number of women partially explains the rise in part-time work. It is also associated with staff ageing, more marked here than in the private sector and the other two civil service sectors, and the ensuing development of semi-retirement schemes.
L’emploi public est tiré par la fonction publique territoriale
Entre 1980 et 2001, l’emploi public a augmenté presque deux fois plus vite que l’emploi total (23 % contre 13 %). Cette forte croissance repose en majeure partie sur la fonction publique territoriale (FPT) (+ 38 %) et dans une moindre mesure sur la fonction publique hospitalière (FPH) (+ 28 %), alors que la fonction publique de l’État (FPE) augmentait à un rythme voisin de celui de la population active (+ 15 %). Sur cette période, l’emploi des non-titulaires a reculé dans la FPT, celle des trois fonctions publiques qui compte le plus d’agents de cette catégorie (un sur cinq fin 2001). En revanche, il a progressé dans les hôpitaux, compensant ainsi le développement du temps partiel chez les titulaires. La FPE reste de loin le plus gros employeur public: elle représente plus d’un emploi public sur deux, dont neuf sur dix relèvent des ministères, les autres dépendant d’établissements publics nationaux à caractère administratif (EPA). L’Éducation nationale emploie un agent de l’État sur deux et représente deux tiers de la croissance des effectifs de l’État. Les transferts de mission des ministères à des EPA se traduisent au contraire par une diminution des effectifs de certains d’entre eux (Affaires étrangères, Équipement). La croissance relativement mesurée de la FPE s'est accompagnée d'une progression de la part des emplois de catégorie A de plus en plus fréquemment tenus par des femmes. Cette féminisation accrue des emplois explique en partie la progression du temps partiel. Celle-ci est également liée au vieillissement des effectifs, plus accentué que dans le secteur privé et dans les deux autres fonctions publiques, et au développement des cessations progressives d’activité qui en est résulté.
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: ECONOMIE_ET_STATISTIQUE0
• Publié le: 01 janvier 2003
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• Langue: Français

Extrait

L’emploi public est tiré par la fonction publique territoriale

Philippe Raynaud*

EMPLOI

Entre 1980 et 2001, l’emploi public a augmenté presque deux fois plus vite que l’emploi total (23 % contre 13 %). Cette forte croissance repose en majeure partie sur la fonction publique territoriale (FPT) (+ 38 %) et dans une moindre mesure sur la fonction publique hospitalière (FPH) (+ 28 %), alors que la fonction publique de l’État (FPE) augmentait à un rythme voisin de celui de la population active (+ 15 %).

Sur cette période, l’emploi des non-titulaires a reculé dans la FPT, celle des trois fonctions publiques qui compte le plus d’agents de cette catégorie (un sur cinq fin 2001). En revanche, il a progressé dans les hôpitaux, compensant ainsi le développement du temps partiel chez les titulaires.

La FPE reste de loin le plus gros employeur public : elle représente plus d’un emploi public sur deux, dont neuf sur dix relèvent des ministères, les autres dépendant d’établissements publics nationaux à caractère administratif (EPA). L’Éducation nationale emploie un agent de l’État sur deux et représente deux tiers de la croissance des effectifs de l’État. Les transferts de mission des ministères à des EPA se traduisent, au contraire, par une diminution des effectifs de certains d’entre eux (Affaires étrangères, Équipement).

La croissance relativement mesurée de la FPE s’est accompagnée d’une progression de la part des emplois de catégorie A, de plus en plus fréquemment occupés par des femmes. Cette féminisation accrue des emplois explique, en partie, la progression du temps partiel. Celle-ci est également liée au vieillissement des effectifs, plus accentué que dans le secteur privé et dans les deux autres fonctions publiques, et au développement des cessations progressives d’activité qui en est résulté.

* Philippe Raynaud appartient au bureau des statistiques, des études et de l’évaluation de la Direction générale de l'Administration et de la Fonction publique (DGAFP). Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article.

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 369-370, 2003

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