Les déplacements domicile-travail - article ; n°1 ; vol.17, pg 3-16
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Description

Economie et statistique - Année 1970 - Volume 17 - Numéro 1 - Pages 3-16
Commuting habits by André VILLENEUVE
According to an I.N.S.E.E. survey limited to 13 million workers and students over 14 with a fixed place of work and regular commuting habits, commuting time in 1967 represented an average of one hour per day. The shortest single journeys are those of the independent professions (17 minutes) while wage-earners on the whole have a single journey of 20 minutes; in the medium- sized towns, single journeys average 14 minutes, while in the Paris concentration they average 32 minutes.
The average journey time does not seem to have varied between 1959 and 1967; this is no doubt because faster means of transport are being used. The motor-car seems to be increasingly used (nearly 27 % of users in 1967). On the other hand, the proportion of public transport is stable (21 % of users) and that of bicycles and motor-cycles has fallen sharply. Out of the 825,000 suburb- dwellers who come to work in Paris every day, fewer than 100,000 come by car.
Nearly 2 million people said that they had the choice between private car and public transport. An attempt was made to ascertain which they chose and why. Most people (62 %) who have a choice opt for the motor-car, mainly for reasons of speed. Those who choose public transport do so because it is cheaper and because of parking difficulties. In practice, the spontaneous tendency seems to be towards the more frequent use of the motor-car.
Los desplazamientos entre domicilio y lugar de trabajo por André VILLENEUVE
Conforme a una encuesta realizada por el I.N.S.E.E., limitada a los 13 millones de trabajadores en actividad y a los estudiantes que pasan de los 14 an os y que tienen un lugar de trabajo fijo al que acostumbran trasladarse puntualmente, los desplazamientos entre domicilio y lugar de trabajo representarîan en 1967, en término medio, una hora al dfa. (Los recorridos máscortos para la ida son los que efectuan los miembros de profesiones independientes, recorridos que son de 17 minutos) mientras que, en su conjunto, los asalariados efectuan recorridos de ida de 20 minutos; en las poblaciones medianas, los recorridos de ida son de 14 minutos mientras que alcanzan unos 32 minutos en la aglomeración parisiense.
Al parecer, la duración media de los recorridos no varía entre 1959 y 1967 : ello es debido sin duda al hecho de que se utilizan transportes más veloces. Parece ser que el coche particular se utiliza cada dia más (un 27 % de utilizadores aproximadamente en 1967). En cambio, el renglón del transporte público resulta estancado (21 % de utilizadores) y el renglón de los transportes de dos ruedas ofrece sumo decrecimiento. De los 825 000 arrabaleros que vienen a trabajar a Paris diariamente, no Megan a 100 000 los que viajan en coche particular.
Cerca de 2 millones de personas afirmaban poder elegir entre el transporte público y el coche particular. Se procuró indagar cual era el transporte elegido y el motivo para ello. La mayoria de las personas (un 62 %) que pueden elegir optan por el coche particular y esto, más que nada por su rapidez. Los que eligieron el transporte público lo hicieron a razón de su coste inferior y de los problemas de estacionamiento. Concretamente, la inclinación espontánea irïa a favor de la utilización más frecuente del coche particular.
Selon une enquête de l'I.N.S.E.E. limitée aux 13 millions d'actifs et étudiants de plus de 14 ans ayant un lieu de travail fixe et des habitudes régulières pour s'y rendre, les déplacements entre le domicile et le lieu de travail représentaient en 1967 en moyenne une heure par jour. (Les trajets aller les plus courts sont effectués par les professions indépendantes : 17 mn) alors que dans l'ensemble les salariés ont des trajets aller de 20 mn; dans les villes moyennes les trajets aller sont de 14 mn, alors que leur durée est de 32 mn dans l'agglomération parisienne.
La durée moyenne des trajets semble ne pas varier entre 1959 et 1967 : c'est que sans doute, on utilise des moyens de transport plus rapides. La voiture semble de plus en plus utilisée (près de 27 % d'usagers en 1967). En revanche la part des transports publics stagne (21 % d'utilisateurs), et celle des deux roues a fortement baisse. Sur les 825 000 banlieusards qui viennent chaque jour travailler à Paris, il n'y en a pas 100 000 qui viennent en voiture.
Près de 2 millions de personnes disaient avoir le choix entre l'utilisation des transports publics et de l'automobile. On a cherché à connaître quel était leur choix et les raisons de ce choix — la plupart des personnes (62 %) qui ont le choix optent pour l'automobile et ce, surtout en raison de sa rapidité — ceux ayant choisi les transports publics l'on fait en raison de leur moindre coût, des difficultés de stationnement. En fait, la tendance spontanée serait à une utilisation plus fréquente de l'automobile.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1970
Nombre de lectures 66
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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