Les quinquagénaires dans l emploi salarié privé - article ; n°1 ; vol.368, pg 65-94
30 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les quinquagénaires dans l'emploi salarié privé - article ; n°1 ; vol.368, pg 65-94

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
30 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Economie et statistique - Année 2003 - Volume 368 - Numéro 1 - Pages 65-94
Fifty Year Olds in Private Wage-Earning Employment
In 2000, the distribution of fifty year olds in wage-earning employment was different to that of their younger counterparts. Their weight was greater in the large and long-standing establishments. Their proportion was also higher in industry, finance and real estate. However, having a large percentage of fifty year olds in a given sector does not imply high employability. It mainly reflects the history of hirings, firings and retirement. The situation is different when growth in employment is observed. From 1995 to 2000, the employment of fifty year olds decreased mainly in industry, especially among the unskilled. This decrease was due primarily to a negative environment for employment in the industrial sectors. Assuming constant variation of total staff levels, the employment trend for fifty year olds is most positive in business services, health and education, and associations. It is least favourable in trade, energy and finance. Fifty year olds are better paid than their younger counterparts and more often work part time as of 55 years old. The relatively high use of part-time work moreover appears to be associated with a trend conducive to their employment. However, the link between employment and relative wage is complicated. A high relative wage for fifty year olds is associated with more of an unfavourable trend in unskilled jobs and more of a favourable trend in highly skilled jobs.
Les quinquagénaires dans l’emploi salarié privé
En 2000, les quinquagénaires ne se répartissent pas dans l’emploi salarié de la même manière que leurs cadets. Leur poids est plus élevé dans les établissements grands et anciens. Ils sont également plus nombreux dans l’industrie, la finance et l’immobilier. Une part importante de quinquagénaires dans un secteur donné ne signifie pas pour autant une employabilité élevée. Elle traduit surtout l’historique des embauches, des licenciements et des départs en retraite passés. La situation est différente si l’on observe l’évolution de l’emploi. Entre 1995 et 2000, l’emploi des quinquagénaires a principalement diminué dans l’industrie, notamment parmi les non-qualifiés. Cette diminution provient surtout d’un contexte défavorable pour l’emploi dans les secteurs industriels. À variation constante des effectifs totaux, l’évolution de l’emploi des quinquagénaires est la plus favorable dans les secteurs des services aux entreprises, de la santééducation et des activités associatives. Elle est la plus défavorable dans le commerce, l’énergie, la finance. Les quinquagénaires sont mieux payés que leurs cadets et ont plus souvent recours au temps partiel après 55 ans. Un recours au temps partiel relativement élevé semble de plus associé à une évolution favorable de leur emploi. Le lien entre emploi et salaire relatif est, en revanche, complexe. Un salaire relatif élevé pour les quinquagénaires est associé à une évolution plutôt défavorable dans les emplois non qualifiés, et plutôt favorable dans les emplois très qualifiés.
Los quincuagenarios en el empleo asalariado privado
En el 2000, los quincuagenarios no se reparten en el empleo asalariado del mismo modo que sus menores. Su peso es más fuerte entre los establecimientos grandes y antiguos. Son también más numerosos en la industria, la finanza y el sector inmobiliario. Una fuerte proporción de los quincuagenarios en un sector determinado no significa automáticamente una fuerte empleabilidad. Se debe ante todo al historial de las contrataciones, de los despidos y de las jubilaciones pasadas. La situación es diferente al observar la evolución del empleo. Entre 1995 y 2000, el empleo de los quincuagenarios ha disminuido fuertemente en la industria, ante todo entre los no cualificados. Este disminución procede sobre todo de un contexto negativo para el empleo entre los sectores industriales. Si se considera la variación constante del total de las plantillas, la evolución del empleo de los quincuagenarios es mejor entre los sectores de los servicios a las empresas, de la sanidad y de la educación y de las actividades asociativas. Es peor en el comercio, la energía y la finanza. Los quincuagenarios reciben mejor sueldo que sus menores y recurren con más frecuencia al tiempo parcial después de los 55 años. Un recurso bastante alto al tiempo parcial parece relacionarse más a menudo con una evolución favorable de su empleo. La relación entre empleo y salario relativo es en cambio compleja. Un salario relativo alto para los quincuagenarios está asociado con una evolución más bien negativa entre los empleos no cualificados, y más bien positiva entre los empleos muy cualificados.
Die Beschäftigung der Fünfzigjährigen im Privatsektor
Im Jahre 2000 unterschied sich die Verteilung der fünfzigjährigen Arbeitnehmer von derjenigen ihrer jüngeren Kollegen. Ihr Anteil ist in den großen und älteren Betrieben höher. Auch in der Industrie, im Finanzsektor und im Immobilienbereich sind sie zahlreicher. Ein hoher Anteil von Fünfzigjährigen in einer bestimmten Branche heißt allerdings nicht, dass auch ihre Beschäftigungsfähigkeit hoch ist. Er spiegelt insbesondere die Geschichte der Einstellungen, der Entlassungen und des Eintritts in den Ruhestand wider. Betrachtet man die Entwicklung der Beschäftigung ergibt sich eine andere Situation. Zwischen 1995 und 2000 nahm die Beschäftigung der Fünfzigjährigen hauptsächlich in der Industrie ab, und zwar vor allem unter den nicht qualifizierten Arbeitnehmern. Zurückzuführen ist dieser Rückgang insbesondere auf einen Kontext, der für die Beschäftigung in den Industriesektoren nicht förderlich war. Bei konstanter Schwankung der gesamten Beschäftigtenzahl war die Entwicklung der Beschäftigung der Fünfzigjährigen in den Sektoren Dienstleistungen für Unternehmen, Gesundheit/ Bildung und Verbandstätigkeiten am günstigsten. Am ungünstigsten war sie im Handel, in der Energiewirtschaft und im Finanzsektor. Die Fünfzigjährigen werden besser bezahlt als ihre jüngeren Kollegen und gehen nach Vollendung des 55. Lebensjahres häufiger einer Teilzeitbeschäftigung nach. Zudem spiegelt eine relativ hohe Quote der Teilzeitbeschäftigung eine günstige Entwicklung ihrer Beschäftigung wider. Allerdings ist der Zusammenhang zwischen Beschäftigung und relativer Entlohnung komplex. Eine hohe relative Entlohnung der Fünfzigjährigen entspricht einer eher ungünstigen Entwicklung der Beschäftigung nicht qualifizierter Arbeitnehmer und einer eher günstigen Entwicklung der Beschäftigung hoch qualifizierter Arbeitnehmer.
30 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2003
Nombre de lectures 43
Langue Français

Extrait

Les quinquagénaires dans l’emploi salarié privé
Patrick Aubert*
EMPLOI
En 2000, les quinquagénaires ne se répartissent pas dans l’emploi salarié de la même manière que leurs cadets. Leur poids est plus élevé dans les établissements grands et anciens. Ils sont également plus nombreux dans l’industrie, la finance et l’immobilier.
Une part importante de quinquagénaires dans un secteur donné ne signifie pas pour autant une employabilité élevée. Elle traduit surtout l’historique des embauches, des licenciements et des départs en retraite passés. La situation est différente si l’on observe l’évolution de l’emploi. Entre 1995 et 2000, l’emploi des quinquagénaires a principalement diminué dans l’industrie, notamment parmi les non-qualifiés. Cette diminution provient surtout d’un contexte défavorable pour l’emploi dans les secteurs industriels. À variation constante des effectifs totaux, l’évolution de l’emploi des quinquagénaires est la plus favorable dans les secteurs des services aux entreprises, de la santé-éducation et des activités associatives. Elle est la plus défavorable dans le commerce, l’énergie, la finance.
Les quinquagénaires sont mieux payés que leurs cadets et ont plus souvent recours au temps partiel après 55 ans. Un recours au temps partiel relativement élevé semble de plus associé à une évolution favorable de leur emploi. Le lien entre emploi et salaire relatif est, en revanche, complexe. Un salaire relatif élevé pour les quinquagénaires est associé à une évolution plutôt défavorable dans les emplois non qualifiés, et plutôt favorable dans les emplois très qualifiés.
*Patrick Aubert appartient à la division Marchés et stratégies d’entreprise du département des Études économiques d’ensemble de l’Insee. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article.
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 368, 2003
65
66
Leevsà  p2lu s, 9d e4  5%0n eamn su ae nxFdrcaancite isvéétldè  tes ar00201) (. Même si ce taux est en augmentation depuis 1998, sous l’effet notamment de l’arrivée à la cinquantaine des générations du baby-boom, c’est néanmoins l’un des plus bas en Europe. Dans le contexte général de vieillissement de la population, cette faible participation des plus de 50 ans au marché du travail est l’objet de préoc-cupations croissantes. Elle est notamment à l’origine de l’objectif adopté par les pays de l’Union européenne au cours des sommets de Lisbonne (2000) et Stockholm (2001), qui vise à atteindre, en 2010, un taux d’emploi moyen de 50 % pour la tranche d’âge des 50-64 ans. La faiblesse des taux d’emploi et d’activité des salariés de plus de 50 ans a déjà fait l’objet de plusieurs études (cf. encadré 1). La plupart d’entre elles se placent néanmoins dans l’opti-que de l’offre de travail. Elles analysent, du point de vue des individus, les caractéristiques et les déterminants de l’arbitrage entre poursuite et retrait de l’activité. Les études spécifiques de la demande de travail des salariés de plus de 50 ans sont, en revanche, moins nombreuses. Les déterminants de l’emploi de salariés âgés par les entreprises sont, en effet, empiriquement moins bien connus. Afin d’enrichir le débat sur l’activité des sala-riés âgés, on s’intéresse ici plus particulière-ment au rôle de la demande de travail sur l’emploi des quinquagénaires, c’est-à-dire des Graphique I Augmentation du poids des salariés âgés dans l'emploi du secteur privé En % 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 50-54 ans 55-59 ans Plus de 60 ans Source : DADS, 1995 à 2000.
salariés âgés de 50 à 59 ans (2). Le poids de cette classe d’âge dans l’emploi s’est en effet fortement accru depuis quelques années (cf. graphique I). Pour éclairer la question de leur « employabilité », les caractéristiques et les déterminants de l’emploi des quinquagénaires sont analysés du point de vue des établissements à partir de données exhaustives couvrant l’ensemble du secteur privé et semi public en France en 2000 (cf. annexe 1 pour une présenta-tion des données utilisées et des définitions rete-nues).(1) (2) Les quinquagénaires dans l’emploi salarié L aêmemm naèierq uetrapessip tnadsa lnsmpei lo ldee suqgauqnires énaie réne s leurs cadets. Ils sont moins souvent salariés et travaillent plus souvent dans le secteur public. En 2000, la tranche d’âge de 50 à 59 ans repré-sente ainsi, en moyenne, 20,1 % de l’ensemble des actifs occupés, mais 29,8 % des non-sala-riés, 22,4 % des salariés de l’État et des collec-tivités territoriales, 21,5 % des entreprises publiques et 17,3 % des salariés du privé (3). Une répartition plus hétérogène par secteur que par taille d’établissement Au sein même de l’emploi salarié du secteur privé, les différentes classes d’âge ne se répartissent pas de manière identique. Les quinquagénaires sont notamment surrepré-sentés dans la plupart des secteurs industriels 1. La faiblesse de ce taux provient du fait que sont inclus dans cette population les plus de 60 ans, majoritairement à la retraite. Si l’on ne considère que les 50 à 59 ans, le taux d’activité s’élève à 72,8 % en 2000 c’est-à-dire, en distinguant par sexe, 80,8 % pour les hommes et 65 % pour les femmes. Dans tous les cas, ces taux d’activité sont près de 15 points de pourcentage en des-sous des mêmes taux pour les 40 à 49 ans (source :Enquête Emploi,mars 2000). 2. On se restreint intentionnellement aux salariés de 50 à 59 ans, en excluant du champ de l’étude les salariés ayant dépassé l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans. Ces salariés sont en effet très particuliers et il est très difficile de savoir dans quelle mesure le fait qu’ils soient présents ou non dans un établissement s’expli-que par la demande de travail. On distingue aussi les 50-54 ans et les 55-59 ans. Cette distinction se justifie d’une part par des motifs démographiques : les 50-54 ans en 2000 sont issus des premières cohortes du baby-boom, nées à partir de 1946. L’âge de 55 ans représente d’autre part un seuil important pour des rai-sons institutionnelles : c’est l’âge minimal pour prétendre à un certain nombre de systèmes de retrait anticipé d’activité (prére-traite, chômage avec dispense de recherche d’emploi). 3. Ces résultats sont issus des données de l’Enquête Emploide mars 2000. Ils sont un peu différents de ceux issus des DADS présentés ici, puisqu’il s’agit de pourcentages du nombre total d’individus, et non du nombre total de jours travaillés (cf. annexe 1 pour la présentation des données et de la méthode).
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 368, 2003
Encadré 1
L’ACTIVITÉ DES SALARIÉS ÂGÉS : UN BILAN DES ÉTUDES La faiblesse des taux d’activité des plus de 50 ans De nombreuses études se placent en effet du point de est un phénomène commun à l’ensemble des pays vue des individus pour essayer d’expliquer le faible de l’OCDE et a, à ce titre, fait l’objet de nombreuses taux d’activité des plus de 50 ans en France et dans études. On peut par exemple se reporter à Bommier, d’autres pays du monde. Dans ces études, on s’inté-Magnac et Roger (2001) pour une synthèse de la lit- resse principalement aux déterminants des comporte-térature théorique et empirique sur le thème de ments de cessation ou de poursuite de l’activité. Ces l’activité des travailleurs à l’approche de la travaux permettent notamment de comprendre dans retraite (1). Les principales conclusions de ces étu- quelle mesure les divers dispositifs institutionnels peu-des sont rappelées ici. vent inciter les salariés à choisir une cessation d’acti-vité plus précoce.(1) (2) Des fins de carrière souvent complexesPar exemple, Givord (2002) estime l’impact des taux de chômage et de préretraite sur le taux d’activité des -oLnetsdtaéucrxudfoactteivmiteénstdetescohnotimnûmmesenâtgdéespdueis5l5esàa6n4naénesstravailleursâgésàpartirdedonnéesmacroéconomi 1960.Cetterdimitionestmoinsnettedepuis1995,ques.Ellesouligneuneffetmassifdessystèmesde nu préretraites sur le taux d’activité des 55-59 ans qui mais il s’agit, en grande partie, d’un effet mécanique expliquerait l’essentiel de sa diminution entre 1970 et à l’arrivée à la cinquantaine des générations du 1998. En ce qui concerne le taux d’activité des hom-baby-boom, plutôt que d’une véritable modification du mes âgés, ces estimations mettent également en cdoesmfpeormtemmesenetstdpalcutisvictéomdpelsexpelupsuiâsgqéuse.lLaapsriétucaotciioténlumièreuneffet«chômeurdécouragé»,puisquela corrélation négative entre taux d’activité des hommes dgrealneduercpaerstisaitiotniodnaacutivmitaércehsétdatutétrnauvéaeilpdaerplueisurqpuleul-sâgésettauxdechômageconfirmelexistencedune c pa flexion conjoncturelle de ce taux. ques décennies. Un ond enseignement concerne la complexité des D’autres travaux tentent d’estimer l’effet des disposi-secé riésâgésentrelemploietlaretraitetmifosdiénlsistiatunttiloenunreclsosurlactivitédessalariésâgsen parcours des sala mportement de cessation d’activité. à taux plein, avec l’émergence de nombreuses catégo-C’est le cas des modèles « de choix d’options » ou des ries transitoires : chômage, invalidité, préretraite ou modèles de programmation dynamique (Mahieu et emploi à temps partiel. On estime ainsi que seules ot es estimations de ces modè-quatrepersonnessurdixsontenemploienFrancelSeésdailblou,t2is0s0e0ntetà2d0e0s1)r.ésLultatscontrastésselonBom-lorsqu’elles liquident leurs droits à la retraite (Blanchet ac et Monfort, 1996 ; Dangerfield, 1999). De la même mier, Magn , Roger (2001). Certaines estimations ne trouvent pas d’impact significatif des pensions de façon, une partie seulement des salariés âgés qui quit- s ont un effet tentleuremploideviennentchômeurs,lesautresrdeétsrianitceit,aqtiufainmdpodrtaaunttressurslugacgtèirvietnétdqeusepllleusde50ans.s’orientant vers d’autres dispositifs tels que la percep-tion de pensions d’invalidité, la préretraite ou la dis-pense de recherche d’emploi.lariésâeauxsaégs?sseriepleelt-onrtneseLévictdfactioncmosnumeneoptr Le recours à ces catégories transitoires varie, par ailleurs,dunsecteuràlautre:lerecoursàlaprére-tLaanpludpearltaddeesmaauntdeeurdsestoraulviagilnecnotmémgealdeémteerntmilniamnptodre-traite est plus fréquent dans le secteur industriel, con- ce trairement au secteur de la construction, où les sala- la faible participation des plus de 50 ans au marché du riés passent plutôt par le chômage ou l’invalidité, ou à travail (cf. par exemple Jolivet, 2001). Des mesures celuidutertiaire,caractériséparunpassagedirectduldoifnfrciet,antieonpeauuvenmtaciontniterinbudanàslarcetlièvviteé,mecnitbldéeesstasuuxr pleinemploiàlaretraiteplusfréquent(Burricandetdemploiquesiellessacercomunpagnentdunemploi Roth, 2000). effectif des travailleurs de plus de 50 ans. Cet aspect On observe également une forte influence du niveau joue cependant aussi bien sur leurs taux d’emploi que de formation sur le taux d’activité aux âges élevés. sur leurs taux d’activité. Une plus grande difficulté Ainsi en 2000, le taux d’activité des 55-59 ans est de d’accès à l’emploi peut inciter les salariés les plus 84 % pour les diplômés du supérieur, alors qu’il n’est âgés à se retirer de l’activité : c’est l’effet de « chômeur que de 51 % pour les non-diplômés (2). découragé ». Néanmoins, si la plus faible « employabilité » des sala-L’impact du chômage et des systèmes deriés les plus âgés est un argument récurrent dans le préretraite sur l’offre de travail des salariés âgésdébat public, elle reste encore assez peu étudiée. En particulier, l’existence de pratiques discriminatoires à La synthèse de Bommier, Magnac et Roger (2001) souligne également la dissymétrie entre les travauxportant sur l’offre de travail des salariés âgés et ceux, 1. On pourra également se reporter à Givord (2002) pour une beaucoup moins nombreux, portant sur la demandeétude statistique et économétrique dans le cas français. de tels travailleurs par les entreprises. :2. SourceEnquête Emploi,mars 2000.
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 368, 2003
67
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents