Les transports urbains en province - article ; n°1 ; vol.109, pg 41-56
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Economie et statistique - Année 1979 - Volume 109 - Numéro 1 - Pages 41-56
L'analyse porte très précisément sur l'évolution, en matière d'offre et de financement, de 73 réseaux de transports collectifs urbains en province, de 1967 à 1975; ces 73 réseaux fonction nent dans 72 agglomérations de plus de 50 000 habitants, et concernent 83 % de la population correspondante. La période d'étude peut se décomposer sommairement en deux : régression de l'usage jusqu'en 1973, relance ensuite. Sur les neuf années soumises à examen, les réseaux s'étendent au détriment de la fréquence des autobus, tandis que le taux de fréquentation diminue. Le parc de véhicules s'accroît, sa productivité stagnant, tandis qu'à une stabilisation des effectifs correspond une productivité en augmentation. Une autre conclusion de cet article est que les tarifs sont restés stables, en francs constants de 1967 à 1975; parallèlement, le besoin de financement a décuplé, malgré un effort considérable des collectivités locales pour contribuer aux charges d'exploitation, et surtout pour développer les investissements (matériels, bâtiments et ouvrages). Par type d'agglomération, il convient de relever le caractère spécifique des réseaux des villes de 100 000 à 300 000 habitants, qui apparaissent, tout au long de l'étude, comme un exemple à suivre.
Urban Transportation in Provincial France - This article focuses upon the evolution and the means of financing them, of 73 public urban transportation networks in provincial France. These networks are in operation in 72 cities of over 50 000 inhabitants and are used by 83 per cent of their population. The period being studied can be broken down into two basic phases : a decline in use through 1973, and a recovery of the situation since that time. Throughout the 9 year period under study, the networks were expanded to the detriment of frequency of buses, while simultaneously the rate of use declined. The existing stock of cars grew, although its productiveness stagnated; however, a stabilization of personnel meant that productivity increased. A further conclusion of this article is that fares have remained stable, in constant francs, from 1967 to 1975; at the same time, the need for financing has grown by a factor often in spite of major efforts on the part of municipal authorities to contribute to operating costs and, above all, to increase investments (equipment, construction, and improvements). Within the different categories of city, special attention has been given to the transportation systems of cities of 100 000 to 300 000 inhabitants, which throughout this study have emerged as an example to be followed.
El transporte urbano en provincias - El análisis trata, de manera precisa, de la evolución en materia de oferta y de financiamiento, de 73 redes de transporte público urbano en provincias, de 1967 hasta 1975; estas 73 redes funcionan en 72 conglomerados que rebasan los 50 000 habitantes y que conciernen el 83 % de la población correspondiente. El período abarcado por el estudio puede disgregarse someramente en dos perfodos : ralentización hasta 1973, reactivación a continuación. Durante los nueve anos examinados, las redes se fueron extendiendo en perjuicio de la frecuencia del servicio de autobuses, mientras que la tasa de frecuentación fué decreciendo. El parque de vehículos se incrementó ya que su productividad se fué estancando, mientras que a una estabilización de su número correspondía una productividad acrecentada. Otra conclusion sacada de este artículo es que las tarifas permanecieron estables, en francos constantes, de 1967 hasta 1975; al mismo tiempo, la necesidad de financiamiento duplicó, a pesar del considerable esfuerzo que intentaron las colectividades locales a fin de contribuir a los gastos de explotación y, más que todo, con objeto de désarroi lar las inversion (material, edificación y obras). Conviene senalar, por categorfa de ciudades, el carácter específico de las líneas de transporte en las poblaciones de 100 000 a 300 000 habitantes, las que estan presentadas a lo largo del estudio a modo de ejemplo digno de imitación.
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1979
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Jacques Gagneur
Monsieur Jean-Claude
Pradeilles
Les transports urbains en province
In: Economie et statistique, N°109, Mars 1979. pp. 41-56.
Citer ce document / Cite this document :
Gagneur Jacques, Pradeilles Jean-Claude. Les transports urbains en province. In: Economie et statistique, N°109, Mars 1979.
pp. 41-56.
doi : 10.3406/estat.1979.4272
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1979_num_109_1_4272Résumé
L'analyse porte très précisément sur l'évolution, en matière d'offre et de financement, de 73 réseaux de
transports collectifs urbains en province, de 1967 à 1975; ces 73 réseaux fonction nent dans 72
agglomérations de plus de 50 000 habitants, et concernent 83 % de la population correspondante. La
période d'étude peut se décomposer sommairement en deux : régression de l'usage jusqu'en 1973,
relance ensuite. Sur les neuf années soumises à examen, les réseaux s'étendent au détriment de la
fréquence des autobus, tandis que le taux de fréquentation diminue. Le parc de véhicules s'accroît, sa
productivité stagnant, tandis qu'à une stabilisation des effectifs correspond une productivité en
augmentation. Une autre conclusion de cet article est que les tarifs sont restés stables, en francs
constants de 1967 à 1975; parallèlement, le besoin de financement a décuplé, malgré un effort
considérable des collectivités locales pour contribuer aux charges d'exploitation, et surtout pour
développer les investissements (matériels, bâtiments et ouvrages). Par type d'agglomération, il convient
de relever le caractère spécifique des réseaux des villes de 100 000 à 300 000 habitants, qui
apparaissent, tout au long de l'étude, comme un exemple à suivre.
Abstract
Urban Transportation in Provincial France - This article focuses upon the evolution and the means of
financing them, of 73 public urban transportation networks in provincial France. These networks are in
operation in 72 cities of over 50 000 inhabitants and are used by 83 per cent of their population. The
period being studied can be broken down into two basic phases : a decline in use through 1973, and a
recovery of the situation since that time. Throughout the 9 year period under study, the networks were
expanded to the detriment of frequency of buses, while simultaneously the rate of use declined. The
existing stock of cars grew, although its productiveness stagnated; however, a stabilization of personnel
meant that productivity increased. A further conclusion of this article is that fares have remained stable,
in constant francs, from 1967 to 1975; at the same time, the need for financing has grown by a factor
often in spite of major efforts on the part of municipal authorities to contribute to operating costs and,
above all, to increase investments (equipment, construction, and improvements). Within the different
categories of city, special attention has been given to the transportation systems of cities of 100 000 to
300 000 inhabitants, which throughout this study have emerged as an example to be followed.
Resumen
El transporte urbano en provincias - El análisis trata, de manera precisa, de la evolución en materia de
oferta y de financiamiento, de 73 redes de transporte público urbano en provincias, de 1967 hasta
1975; estas 73 redes funcionan en 72 conglomerados que rebasan los 50 000 habitantes y que
conciernen el 83 % de la población correspondiente. El período abarcado por el estudio puede
disgregarse someramente en dos perfodos : ralentización hasta 1973, reactivación a continuación.
Durante los nueve anos examinados, las redes se fueron extendiendo en perjuicio de la frecuencia del
servicio de autobuses, mientras que la tasa de frecuentación fué decreciendo. El parque de vehículos
se incrementó ya que su productividad se fué estancando, mientras que a una estabilización de su
número correspondía una acrecentada. Otra conclusion sacada de este artículo es que
las tarifas permanecieron estables, en francos constantes, de 1967 hasta 1975; al mismo tiempo, la
necesidad de financiamiento duplicó, a pesar del considerable esfuerzo que intentaron las
colectividades locales a fin de contribuir a los gastos de explotación y, más que todo, con objeto de
désarroi lar las inversion (material, edificación y obras). Conviene senalar, por categorfa de ciudades, el
carácter específico de las líneas de transporte en las poblaciones de 100 000 a 300 000 habitantes, las
que estan presentadas a lo largo del estudio a modo de ejemplo digno de imitación.VIE QUOTIDIENNE
Les transports urbains
en province
par Jacques Gagneur et Jean-Claude Pradeilles *
Jusqu'au VIe Plan, les transports collectifs se sont trouvés publiques. L'étude menée s'est donnée pour objectifs d'opé
largement exclus des préoccupations liées au mouvement rer l'évaluation des mutations observables au cours de la
de concentration urbaine. L'automobile s'est vue confier période 1967-1975, en matière de production et de financ
le soin de prendre en charge la réalisation d'une fraction ement des réseaux, et d'améliorer la connaissance des prin
croissante des déplacements de personnes. La motori cipaux processus en jeu. Les évolutions financières analysées
sation des ménages s'est vigoureusement développée. mettent en évidence les caractéristiques du coût de la mobil
Les investissements en matière de voirie sont venus ité urbaine en transports collectifs et le rôle stratégique
nouveau des collectivités locales dans sa prise en charge. accompagner ce mouvement; ils l'ont, sans doute,
impulsé aussi. Cantonnés dans l'exécution d'un service L'éclairage ainsi donné a, bien entendu, des caractères
public minimal à destination d'usagers « captifs » de ce spécifiques et n'épuise pas le sujet abordé. On peut en parti
mode, les transports collectifs ont connu, pour leur part, culier concevoir de rapprocher, à partir d'autres travaux,
une stagnation pendant de longues années. Ils n'assurent les politiques de transports et les caractéristiques contempor
aujourd'hui qu'environ 15 à 20 % des déplacements aines de l'urbanisation. Par-delà les évocations les plus
(hors marche à pied) dans la plupart des agglomérations courantes des problèmes de congestion de voirie et d'éco
de province. nomie d'énergie, les politiques engagées mettent en ques
Depuis peu, la place qu'ils sont susceptibles de tenir a été tion trois domaines principaux : le rôle des centres des
reconsidérée et des politiques de promotion ont été villes dans l'ensemble des effets productifs des agglomérat
engagées. Celles-ci visent à accroître la part des dépla ions, impliquant une reformulation de leurs conditions
cements ainsi effectués, voire à conférer aux transports d'accessibilité; la mobilité des différentes catégories sociales,
en commun un rôle important dans l'accessibilité des en termes de niveau, de structure et de coût; la transformat
centres-villes. Dans le cadre du VIIe Plan, le Programme ion des modes de vie et des modèles de consommation
d'action prioritaire « Mieux vivre dans la Ville » énonce privilégiant l'automobile individuelle.
les orientations majeures de l'État et indique les moyens
disponibles pour leur mise en œuvre [10]. Dans ce contexte,
les collectivités locales, regroupées ou non en établiss Quatre groupes de réseaux ements publics pluri-communaux, restent toutefois res
ponsables de la gestion des réseaux de transport collectif L'enquête administrative de la direction des Transports
et des décisions relatives à leur amélioration. Terrestres portait sur 79 réseaux. Toutefois 6 d'entre eux
Au moment où la gestion des services publics fait l'objet ont dû être retranchés de l'échantillon, en raison de lacunes
d'interrogations, portant notamment sur leur dyna trop importantes. L'information disponible couvre la période
misme économique et leurs problèmes de financement, de 1967 à 1975. L'étude porte donc sur neuf années consé
il est apparu possible d'alimenter ce débat du cas des cutives. Cependant, de 1968 à 1971 inclus, les données
transports collectifs urbains des villes de province. Le n'ont pas été collectées pour les agglomérations qui avaient
dispositif statistique mis en place par la direction des de 50 000 à 100 000 habitants au recensement de 1975.
Transports Terrestres a, en effet, permis d'effectuer, sur
un échantillon de 73 réseaux, un travail d'analyse éc
onomique [3] qui a fourni la mati

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