Recensement de 1975 : détente du marché du logement ? - article ; n°1 ; vol.80, pg 37-45
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Economie et statistique - Année 1976 - Volume 80 - Numéro 1 - Pages 37-45
1975's census : slackening of the housing market? - The preliminary results of 1975's housing census put forth the following information : the number of permanent residences amounted to 17,8 million, that of country or holiday dwellings to 1,7 million. On the one hand, vacant dwelling stock increased in about one third since 1968 and amounted, in Febraury 1975, to 1,6 million dwellings and, on the other hand, the average size of households by dwelling has largely decreased, either in rural or in urban areas. The author puts forward a few explanatory assumptions of such phenomenon: merely demographic factors (fertility decrease, marriageable post-war generations and increase of old-age persons, increasing the number of small-size households) and also a self-reliance inclination among members of the same family.
Censo de 1975 : ¿ aflojamiento del mercado de la vivienda ? - Los resultados preliminares del censo de la vivienda en 1975 facilitan los siguientes datos : el número de viviendas ocupadas todo el ano se eleva a 17,8 millones mientras que las viviendas de recreo alcanzan 1,7 millón. También es factible considerar, por un lado, que el numéro de viviendas desocupadas se incrementó poco más o menos en un tercio desde el ano 1968, elevándose a 1,6 millón en febrero de 1975 y por otro lado, el tamano medio de los hogares ha mermado considerablemente, tanto con relación a municipios rurales como a zonas urbanas. El autor sugiere unas cuantas hipótesis explicativas de dicho fenómeno : factores meramente demográficos (merma de la fecundidad, población casadera que forma parte de las numerosas generaciones de la posguerra e incrementó del número de personas ancianas, que son factores que incrementan la importancia del numero de hogares de tamano reducido) así como también el deseo de independizarse por parte de miembros de la misma familia.
Les premiers résultats du recensement de 1975 en matière de logement donnent les indications suivantes : le nombre de résidences principales s'élève à-17,8 millions, celui; des résidences secondaires à 1,7 million. On peut également retenir que d'une part le parc de logements vacants s'est accru d'environ un tiers depuis 1968, atteignant, en février. 1975, 1,6 million d'habitations, et que d'autre part la taille moyenne des ménages par logement a sensiblement diminué ceci aussi bien dans les communes rurales qu'en zone urbaine. L'auteur avance quelques hypothèses d'explication de ce phénomène : facteurs purement démographiques (baisse de la; fécondité, arrivée à l'âge du mariage des générations nombreuses d'après guerre et augmentation du nombre de personnes âgées, renforçant l'importance des ménages de petite taille), mais aussi accentuation du désir d'indépendance entre membres d'une même famille.
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Pierre-Alain Audirac
Recensement de 1975 : détente du marché du logement ?
In: Economie et statistique, N°80, Juillet-Août 1976. pp. 37-45.
Citer ce document / Cite this document :
Audirac Pierre-Alain. Recensement de 1975 : détente du marché du logement ?. In: Economie et statistique, N°80, Juillet-Août
1976. pp. 37-45.
doi : 10.3406/estat.1976.2357
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1976_num_80_1_2357Abstract
1975's census : slackening of the housing market? - The preliminary results of 1975's housing census
put forth the following information : the number of permanent residences amounted to 17,8 million, that
of country or holiday dwellings to 1,7 million. On the one hand, vacant dwelling stock increased in about
one third since 1968 and amounted, in Febraury 1975, to 1,6 million dwellings and, on the other hand,
the average size of households by dwelling has largely decreased, either in rural or in urban areas. The
author puts forward a few explanatory assumptions of such phenomenon: merely demographic factors
(fertility decrease, marriageable post-war generations and increase of old-age persons, increasing the
number of small-size households) and also a self-reliance inclination among members of the same
family.
Resumen
Censo de 1975 : ¿ aflojamiento del mercado de la vivienda ? - Los resultados preliminares del censo
de la vivienda en 1975 facilitan los siguientes datos : el número de viviendas ocupadas todo el ano se
eleva a 17,8 millones mientras que las viviendas de recreo alcanzan 1,7 millón. También es factible
considerar, por un lado, que el numéro de desocupadas se incrementó poco más o menos en
un tercio desde el ano 1968, elevándose a 1,6 millón en febrero de 1975 y por otro lado, el tamano
medio de los hogares ha mermado considerablemente, tanto con relación a municipios rurales como a
zonas urbanas. El autor sugiere unas cuantas hipótesis explicativas de dicho fenómeno : factores
meramente demográficos (merma de la fecundidad, población casadera que forma parte de las
numerosas generaciones de la posguerra e incrementó del número de personas ancianas, que son
factores que incrementan la importancia del numero de hogares de tamano reducido) así como también
el deseo de independizarse por parte de miembros de la misma familia.
Résumé
Les premiers résultats du recensement de 1975 en matière de logement donnent les indications
suivantes : le nombre de résidences principales s'élève à-17,8 millions, celui; des résidences
secondaires à 1,7 million. On peut également retenir que d'une part le parc de logements vacants s'est
accru d'environ un tiers depuis 1968, atteignant, en février. 1975, 1,6 million d'habitations, et que d'autre
part la taille moyenne des ménages par logement a sensiblement diminué ceci aussi bien dans les
communes rurales qu'en zone urbaine. L'auteur avance quelques hypothèses d'explication de ce
phénomène : facteurs purement démographiques (baisse de la; fécondité, arrivée à l'âge du mariage
des générations nombreuses d'après guerre et augmentation du nombre de personnes âgées,
renforçant l'importance des ménages de petite taille), mais aussi accentuation du désir d'indépendance
entre membres d'une même famille.,
Recensement de 1975 :
détente du marché du logement ?
par Pierre-Alain AUDIRAC
Premiers résultats du recensement de 1975 en matière de logement : le nombre de résidences
principales s'élève à 17,8*millions,\ celui des résidences secondaires atteint 1,7 million tandis que le
parc des logements vacants se chiffre a 1,6 million, représentant 7,7 % de 'l'ensemble des logements;
Par ailleurs, on observe une diminution sensible du nombre de personnes par ménage.
Le tableau 2 consacré aux* principales unités urbaines* Les résultats du recensement actuellement disponibles ne
permettent pas de fournir une description de tous les mou révèle1 un accroissement de moitié du taux de logements
vements qui ont modifié le parc de logements entre 1968 vacants entre 1968 et 1975 dans l'agglomération parisienne.
et 1975. En particulier, il est encore trop tôt pour caractériser Pour la ville de Paris, le taux a plus que doublé, mais à
la construction neuve ou les transformations du parc ancien. partir d'un taux en 1968 assez largement inférieur à ce que
En revanche ce premier comptage (encadré p. 41) apporte l'on pouvait constater alors pour les autres agglomérations
une information, précise sur l'importance des logements importantes. L'accroissement est aussi de l'ordre de 50 %
vacants,- la construction de résidences secondaires, et l'évo à. Troyes, Amiens, Metz, Nancy, Mulhouse,, Strasbourg,
lution du nombre moyen de personnes par ménage. Ce sont Bordeaux, Lyon, Saint-Étienne et Nîmes. Il est encore plus
rapide à Limoges et Clermont-Ferrand, et surtout à Dun- ces résultats qui seront successivement présentés; ce faisant,
kerque où le taux a doublé." on cherchera à mettre; en évidence les particularités des A l'opposé, il y a diminution
évolutions régionales. sensible à Orléans,- Caen, Calais,- Douai, Pau, Annecy,
Grenoble et Cannes-Grasse-Antibes. Le taux de logements
vacants est traditionnellement élevé dans- cette dernière
agglomération: où il dépasse" 8 %, comme à Perpignan, La proportion de logements vacants
Avignon et Trappes. M'est inférieur à 5% à Caen, Calais, augmente dans les zones urbaines Boulogne, Bruay, Béthune, Douai, Lens, Besançon, Angers
et Grenoble/. Le parc de logements vacants s'est accru d'environ un Au-delà des situations particulières, l'évolution entre les tiers depuis 1968, pour atteindre en février.1975 1 620 000,, deux derniers recensements s'inscrit d'ailleurs dans une soit un rythme annuel d'augmentation de 4,3 %, nettement tendance à plus long terme : naguère essentiellement ruraux,, supérieur à celui. des résidences principales (1.7.%). II. y a les logements vacants se rencontrent de plus en plus soutoutefois un certain ralentissement par rapport à la période vent en zone urbaine. La part des communes rurales dans 1962-1968, sur laquelle le taux de croissance ressortait à l'ensemble du parc de logements vacants est passée de 5,8 %}. Par rapport à l'ensemble des logements, la proport 71,9 % en 1954 à 59,2 % en 1962, 43,2 % en 1968 et 36,9 % ion de logements vacants a continué à s'élever : 5,2% en 1975. Ceci résulte pour une part du changement de découen 1962; 6,6% en 1968; 7,7% en1975. De façon générale,, page géographique, mais surtout du développement delà cette proportion décroît lorsque la ï taille de la commune construction dans les villes, de l'atténuation de l'exode ou de l'unité urbaine augmente (tableau 1). En particulier, les rural et de la transformation dans les campagnes de logecommunes rurales de moins de 500 habitants ne repré ments vacants-en- résidences secondaires, le solde de 'ces sentent que 9,4% de la population, mais comptent 16,4 % substitutions pouvant être estimé aux- environs de 10 000 de l'ensemble des logements vacants. On. y constate néan par an. moins un certain plafonnement. En effet, si le taux de loge
ments vacants a crû entre 1968 et 1975 quelleque soit la
catégorie de commune, cette croissance est nettement plus
forte dans les unités urbaines, où elle traduit une certaine 1. Le nombre de logements vacants peut être légèrement influencé en zone: urbaine par la conjoncture de l'immobilier: elle était favorable en 1962 et assez détentes duj marché: sans;: que; l'on* puisse- négliger dans déprimée aux printemps de 1968 et 1975. Il en résulte que le ralentissement à quelques agglomérations ; un phénomène d'inadaptation de moyen terme du taux de croissance du nombre de logements vacants est probablement un peu moins net que ne le suggèrent les chiffres bruts des recenl'offre à la demande/- sements.
37 TABLEAU 1. Taux de logements vacants et de résidences secondaires, et occupation des résidences principales
par catégorie de commune
Taux de logements vacants ' Taux de résidences Nombre moyen de personnes
secondaires ' (%) par résidence principale 2 Catégorie de commune
1968 1975 1968 1975 1962 1968 1975
Communes rurales
Moins de 50 habitants 16,2 14,9 27,1 34,5 3,25 3,07 2,77
50 à 99 13,9 14,0 19,5 25,9 3,32 3,20 2,96
100 à 199 habitants 12,1 12,3 16,3 21,1 3,37 3,27 3,05
200 à 499 10,2 10,8 14,0 18,1 3,36 3,27 3,07
500 à 999 habitants 8,5 9,3 12,0 14,8 3,32 3,24 3,06
1 000 à 1 999 3,29 7,3 8,2 11,1 14,0 3,21 3,06
2 000 habitants ou plu

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