ALLO POLICE N°583 – du 22 au 28 mars 2021
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

ALLO POLICE N°583 – du 22 au 28 mars 2021 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le savais-tu ? Tu peux t'abonner à ce journal en cliquant sur la petite cloche. Tu recevras alors une alerte par mail à chaque nouvelle parution !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mars 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan La déstabilisation par les cyberactivistes
a Côte d’Ivoire est en deuil. La nation est en larmes. Elle vient d’enterrer, en moins de neuf mois, son deuxième premier mi-par uLn« cancer fulgurant de foie ». nistre. Amadou Gon Coulibaly a tiré sa révérence le 8 juillet 2020. Hamed Bakayoko qui l’a remplacé au poste de Premier ministre, a lui aussi, trouvé la mort, 9 mois plus tard, emporté En somme, deux pertes énormes pour la République. Ces deux Premiers ministres étaient jeunes et pétris de talents pour diriger un jour le pays. Vous me rappellerez que chaque jour, il meurt des gens dans le monde. C’est exact. Chaque jour suffit son cortège de décès. Et cela ne va pas prendre fin tant que le monde va exister. D’ailleurs, je sais que le monde est rythmé par des naissances et des décès. Ce que je veux exprimer, c’est un coup de gueule de l’action des cybe-ractivistes dans ces décès. Depuis plus d’un an, on assiste en Côte d’Ivoire à la virulence des propos sur les réseaux sociaux. Le manque de régulation de ces outils numé-riques d’importance capitale a permis à tous de les utiliser comme bon leur semble. Et le rôle le plus néfaste est la manipulation, la confusion et la déstabi-lisation suscitées volontiers par ces cyberactivistes. Quand on les entend parler, jamais un seul mot qui apaise et qui rassemble. Ces oiseaux de mauvais augure tapis dans des pays connus en Amérique ou en France prennent plaisir à traumatiser les populations en annonçant l’apocalypse à tout bout de champ. D’autres appellent au sabotage, à la désobéis-sance, à la révolte, et même à l’insurrection militaire ou populaire. La conséquence est de discréditer le gouvernement en place mais aussi de troubler la quiétude des populations. Car, en cas de conflits intercom-munautaires, ce sont les pauvres populations qui vont mourir. Les insti-gateurs tapis dans d’autres pays, viendront jouer les saints et les faiseurs de paix.
Tout simplement criminel ! L’autre conséquence immédiate est que les populations qui, jadis, vi-vaient en bonne intelligence, se regardent en chiens de faïence. Tournant à jamais le dos à la réconciliation et la cohésion nationales. Des Ivoiriens sont morts à Dabou, Daoukro,Yamoussoukro, Toumodi, Sikensi, Abidjan, Mbatto, Abengourou, Bongouanou, Bonoua…à cause de l’action néfaste des cyberactivistes financés en catimini par certains hommes politiques.
Alors, que ces oiseaux de malheur soient proches du pouvoir ou de l’op-position, sachons une chose, ils n’aiment pas la Côte d’Ivoire. Ils ont monté les communautés entre elles et le résultat ne pouvait être autre chose si ce n’est de faire couler encore et encore le sang des pauvres populations. Cela est déplorable.
Et pour cause, les adversaires politiques finissent toujours par se retrou-ver pour arrondir les angles. Pendant que les parents des victimes sont royalement ignorés. Ivoiriens, soyons un malins ! Comme petite piqûre de rappel, vous vous rappelez encore de leur action pernicieuse en août 2019, lors des funérailles du DJ Arafat. En manipulant des fans chinois à aller déterrer la dépouille de leur idole de sa tombe. Ces cyberactivistes leur avaient fait croire que le corps de la star du coupé décalé avait été retiré de la morgue et remplacé par un mannequin dans le but de faire un rituel. Quelle abomination ! Une profanation qui a souillé la mémoire de l’artiste ainsi que l’honneur de sa famille. Et après avoir foutu la confusion, ces griots de la haine n’ont jamais présenté leurs excuses à la famille éplorée. Le procureur de la République Adou Richard avait fait publier des avis de recherches contre certains suspects. Un petit groupe a été interpellé et les autres ont disparu dans la nature. Quant à ceux qui embouchaient la trompette de la division et de la déstabilisation depuis l’étranger, ils n’ont jamais été inquiétés. La diplomatie ivoirienne est-elle aussi im-puissante que ça ? Pourquoi le Sénégal parvient à faire arrêter ses cybe-ractivistes nocifs depuis les Usa et la Côte d’Ivoire y échoue ? Que cache cette nonchalance ou mollesse envers les déstabilisateurs ? Autant de questions qui méritent une réponse rapide et idoine. Trop, c’est trop ! La mort des Premiers ministres a été provoquée aussi par ces cyberacti-vistes qui s’invitent volontiers dans le dossier médical en divulguant des informations annonçant le pire pour les patients. Alors si l’Etat ne porte pas plainte, il faut que les familles des victimes le fassent. Ça peut mettre du temps, mais ça finira par aboutir.
Une sélection de Diomandé karamoko E ATIÈR EN M RÉE ENT
Une tornade décoiffe des maisons
OUMÉ. La sous-préfecture de Tonta dans le département d'Oumé a connu de fortes pluies le mercredi 17 mars der-nier. Ces pluies étaient accompagnées d'un vent violent qui a décoiffé plusieurs maisons. Conséquences, sans toit, plusieurs maisons ont été inondées par l'eau de pluie entraînant des dégâts matériels. Après la pluie, les habitants ont dû évacuer les eaux avec des seaux et ré-cupérer le peu de biens que l'eau de pluie a épargné. Après quoi des travaux ont commencé pour remettre les maisons en l'état.
Des fonctionnaires victimes de cambriolage
BIANKOUMA. Le domicile de feu Cissé Souleymane, ex-Directeur de l'Epp Dio, village du département de Bian-kouma, a été visité par des voleurs. Et ce, malgré que la famille porte encore le deuil d’un parent décédé le 4 mars dernier dans un accident de la circulation. Les in-connus ont fracassé la porte avant d’emporter des vê-tements, de l'argent et le matelas du défunt. Il revient que des fonctionnaires de certains villages de la région sont fréquemment victimes de cambriolage. A Goues-sesso, la sage-femme a perdu sa télévision alors qu'elle était au travail. Des actes que le sous-préfet de Bian-kouma a condamnés avant de demander que la lumière soit faite sur cette affaire.
Un minicar se renverse avec ses 20 passagers
TAFIRÉ. Un minicar en provenance d’un pays voisin, le 17 mars dernier, s'est renversé avec ses passagers après avoir traversé la ville de Tafiré. Les faits se sont passés aux environs de 10 heures à 9 kilomètres de Tafiré. Le véhicule venait d'aborder un virage quand son pneu avant-droit a éclaté. Le chauffeur n'a pas pu maîtriser le véhicule et s'est retrouvé dans le décor. Heureusement que l'accident n'a fait que des blessés légers.
Incendie à l'hôpital général
FERKESSÉDOUGOU. Un incendie s'est déclaré dans la niche du compteur de la Compagnie ivoirienne d'électri-cité (Cie) de l'hôpital général. C'est aux environs de midi que l'incendie s'est signalé par une épaisse fumée qui se dégageait de la niche située à l'extrémité nord de la clôture de l'établissement sanitaire. Ce qui a interrompu le courant électrique dans l'hôpital. Heureusement les pompiers du centre de secours d'urgence (csu) ont été
prompts. Et la situation a été maîtrisée. Toute la niche est détruite mais les bâtiments de l'hôpital ont été épargnés par le feu.
Un homme accusé de rendre plusieurs personnes impuissantes
MINIGNAN. L'individu a été mis aux arrêts le 10 mars der-nier après avoir échappé à un lynchage. Il a été sauvé par l'une de ses victimes. Cette dernière a affirmé que c'est en voulant sauver l'accusé d'un lynchage de la part des premières victimes que lui-même s'est vu enlever sa virilité. Le mis en cause a d'abord nié les faits avant de passer aux aveux.
Le hic est qu'il a déclaré ne pas connaître d'antidote ca-pable de guérir ses victimes. Le remède aurait été fina-lement trouvé à Bougoussa, une localité située à une cinquantaine de km de Minignan. Et les victimes auraient retrouvé leur virilité. L'accusé a toutefois été gardé à vue pour nécessité d'enquête.
Un paysan retrouvé mort dans sa chambre
KANI. Une découverte macabre a été faite dans la soirée du 14 mars dernier à Petit Mankono, village situé dans la sous-préfecture de Worofla. Georges, un paysan du village, a été retrouvé mort dans sa chambre. L'homme, selon des témoins, est arrivé dans ce village grâce à un tuteur Baoulé qui lui a octroyé une portion de terre à cultiver. Mais sa maison a été décoiffée lors d'une forte pluie et a été recueilli par une famille. Et ses relations avec cette famille seraient bonnes jusqu'à ce qu'il soit découvert mort dans sa chambre. Après avoir procédé au constat d'usage, la gendarmerie a ouvert une en-quête.
Un corbillard se renverse
BOCANDA. Le corbillard de la société Ivoire sépulture (Ivosep) transportait la dépouille d’une dame à Attaha-nou-Kouadiokro, localité située dans la sous-préfecture de Kouadioblékro, à 35 km de Bocanda. Le chauffeur du corbillard a perdu le contrôle de son véhicule et a fait une sortie de route. Le cercueil s’est brisé en plusieurs morceaux. Et le corps projeté dans la brousse. Il a fallu un autre cercueil et d’autres pagnes pour la mise en bière. Le transfert du corps de la défunte a pu être enfin possible grâce à un autre corbillard qui transportait le corps de son époux, décédé à une semaine d’intervalle dans le courant du mois de février.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (07 49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (07 49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 21 56 47 20 / 21 21 36 03 54 •Fax :21 21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 21 20 37 18 60 / 21 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
8.810 EXEMPLAIRES
2 •ALLO POLICE ! N°583 du 22 au 28 mars 2021
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents