Fraternité Matin n°16530 - Samedi 25 et Dimanche 26 Janvier 2020
24 pages
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Fraternité Matin n°16530 - Samedi 25 et Dimanche 26 Janvier 2020 , magazine presse

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Description

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Date de parution 25 janvier 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

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Politique
Renouvellement de la carte nationale d’identité dans la région de Gbêkê
Un millier d’enrôlés en deux semaines
L’opération pilote du renouvellement de la Carte nationale d’identité rencontre l’adhésion de la population dans le centre du pays.
a phase pilote était prévue pour deux se-maines. Mais en atten-L dant qu’une décision officielle soit prise pour sursoir à l’opération ou pas-ser à la phase de généra-lisation, pour l’heure, nous continuons d’enrôler les pétitionnaires. Par consé-quent, cette phase conti-nue», confie, Jean François N’Guessan, coordonnateur régional de l’Oneci (Office national de l’état civil et de l’identification) dans les ré-gions de Gbêkê et du Ham-bol. Selon lui, deux semaines après le top départ de l’opé-ration de renouvellement de la carte nationale d’identité dans la région de Gbêkê qui a eu lieu, le vendredi 10 janvier, à la salle de ma-riage de la mairie de Boua-ké, le processus se déroule bien dans les locaux de la sous-préfecture. « Les ordinateurs se plantent quelquefois. Ce qui crée un peu de lourdeur. Mais tout se passe bien», assure-t-il. Et de préciser que deux semaines après,
Jean François N’Guessan, coordonnateur régional de l’Oneci dans les régions de Gbêkê et du Hambol.(PH: DR)
ce sont près d’un millier de pétitionnaires qui ont pu être enrôlés.« L’engoue-ment est au rendez-vous », se réjouit Jean François N’Guessan. Il a également indiqué qu’au cours de cette
phase, il est fort probable qu’en plus de la sous-pré-fecture, d’autres centres d’enrôlement voient le jour dès la semaine prochaine. Cette opération a été lan-cée en présence de Tuo
Fozié, préfet de la région de Gbêkê et préfet du dé-partement de Bouaké, et de Nicolas Djibo, maire de Bouaké. Ils ont été les pre-miers pétitionnaires à se faire enrôler. En tout cas, le vendredi 24 janvier, nombreuses étaient les personnes assises sous une tente, attendant patiem-ment de passer devant les opérateurs.« Je suis heu-reuse parce que je viens de me faire enrôler sans trop de difficulté. Le personnel m’a très bien reçue», se sa-tisfait justement dame Ma-riam Djiré, commerçante. Cette phase pilote concerne les détenteurs de l’ancienne carte nationale d’identité. «Dans cette phase pilote, la seule modification à faire, c’est le lieu de résidence. Dans ce cas, vous vous faites établir un certificat de résidence qui atteste de votre nouveau lieu de rési-dence », conseille le coor-donnateur de l’Oneci des deux régions
CHARLES KAZONY CORRESPONDANT REGIONAL
Élections dans la sous-région La Konrad-Adenauer-Stiftung entend s’impliquer
a fondation politique al-lemande Konrad-Ade-nauer-Stiftung (Kas) L compte s’engager de façon significative, à tra-vers son Programme pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest (Pdwa), aux côtés des pays de la sous-région qui sont en année électorale. Au Togo, au Ghana, en Gui-née, au Burkina Faso, au Ni-ger et en Côte d’Ivoire. Elle entend mettre sur pied un agenda spécial pour contri-buer à la bonne marche des différents processus prévus cette année. C’est l’informa-tion donnée, le 23 janvier, au cours d’un dîner d’échanges avec ses partenaires, par Florian Karner, représentant
résident de cette structure, à Cocody. Selon lui, la Kas apportera une contribution pour des élections apaisées, le déve-loppement de la démocratie et surtout le renforcement des performances écono-miques de ces différents pays. Dans cette optique, Florian Karner a annoncé également le développement de sites Web pour la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo. « Ce sont des plateformes qui permettront aux citoyens de s’informer, de discuter et de se préparer, avant de prendre leur décision le jour du scrutin », précise-t-il. Le Représentant résident de la Kas entend, en outre,
renforcer, à travers ses acti-vités basées sur les forums (conférences, tables rondes, sensibilisations et autres), ses actions en Côte d’Ivoire ; pays qui héberge le siège du bureau sous-régional de la fondation depuis décembre 2015. Ainsi, dans le cadre d’un programme financé par l’Union européenne, informe-t-il, «nous travaillerons en étroite collaboration avec les acteurs de la société civile pour faire en sorte que les élections soient sans heurt, inclusives et transparentes en 2020 ». C’est pour cette raison que, poursuit Florian Karner, le réseau de réflexion et d’experts sous-régional mis en place travaille sur des
questions pertinentes telles que le rôle clé des commis-sions électorales nationales ou le contexte pratique du commerce régional. Représentant le ministère des Affaires étrangères à cette cérémonie de raffer-missement des liens entre les partenaires et la fonda-tion, Alphonse Voho Sahi a salué les initiatives de la Kas en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Il s’est réjoui de son engagement à s’impli-quer dans la bonne tenue de l’élection présidentielle dans les pays cités plus haut
HERVÉ ADOU
Samedi 25 - Dimanche 26 janvier 2020
Mes vérités
Nous essayons de comprendre ous allons, ensemble, revenir sur un sujet qui nous paraît essentiel. Il nous permettra aussi de jeter un regard rétros-pectif sur notre pays. La récente déclaration des évêques de N l’Église catholique continue d’alimenter les débats, surtout qu’on apprend que le cardinal Kutwa a autorisé une marche qui doit se tenir le 15 février. Celle-ci est dénommée ‘’Allons à la paix’’. Nous essayons de comprendre cette attitude et les diffé-rentes sorties de nos évêques. Du 13 au 19 janvier, ils se sont retrouvés à Korhogo. Dans un message, ils ont évoqué un certain nombre de sujets à traiter pour une présidentielle sans crise post-électorale. Pour nous, ils n’ont pas fait une bonne lecture de la situation socio-politique, ce qui donne l’impression qu’ils ont un parti pris. Sur la réconciliation na-tionale, ce que nos évêques doivent savoir et nous sommes sûrs qu’ils le savent, c’est que la réconciliation ne se décrète pas, elle se vit. Et nous la vivons en Côte d’Ivoire. Malgré l’acharnement des pro-Gbagbo lorsqu’ils étaient au pouvoir contre les militants du Rhdp, alors dans l’opposition, il n’y a pas eu de vengeance. Il n’y a pas de problème entre les Ivoiriens. Y a-t-il eu une seule fois des mesures de représailles des victimes de la crise post-électo-rale contre leurs bourreaux ? Le problème, c’est souvent l’attitude de certains leaders politiques qui, de mauvaise foi en mauvaise foi, instrumentalisent les populations pour leurs intérêts égoïstes. Le Président Ouattara, avec son programme du vivre ensemble, a mis tout en œuvre pour que les Ivoiriens ne se regardent pas en chiens de faïence. Il a facilité le retour au bercail de nombreuses
ÉTIENNE ABOUA
personnes, les persécuteurs d’hier. Pour ceux qui devaient passer devant la justice, c’est chose faite, parce que la justice est aussi un vecteur de réconciliation. On ne peut pas passer les trois mille morts par pertes et profits. Parlant de justice, comme l’ont évoqué nos évêques, il faut savoir qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce qu’on est homme politique qu’on devient prisonnier politique. Ce sont deux notions à ne pas confondre. Et nos religieux qui en parlent doivent le savoir. Il faut, avant de se prononcer, prendre connaissance des faits qui sont re-prochés à ces hommes politiques. C’est ainsi que cela se fait dans un État de droit, nul n’est au-dessus de la loi. Nos évêques veulent-ils que les tenants actuels du pouvoir assistent, impassibles, à la perpétration d’un coup d’État ? Nous ne le croyons pas. Maintenant, s’ils veulent qu’on libère tous les prisonniers de toutes les prisons de la Côte d’Ivoire, il faut qu’ils en fassent la demande clairement au Chef de l’État. On pourrait, au passage, détruire toutes les prisons, peut-être qu’on vivrait mieux avec tous ces criminels et autres faiseurs de coup d’État dehors. Concernant la Commission électorale indépendante, nous pensons que nos évêques devraient prendre attache avec Coulibaly Gervais, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, qui a été un ancien vice-président de la Cei; Ganin Bertin qui était secrétaire permanent adjoint de la Cei; Alain Dogou, cadre du Fpi, toujours membres de la Cei, pour savoir comment fonctionne cette institution. Ces trois personnalités, toutes issues de partis de l’opposition, peuvent apporter leur témoi-gnage qui pourrait édifier les uns et les autres. L’institution peut-elle être en même temps arbitre et joueur? En 2015, n’a-t-elle pas orga-nisé, sans problème, la présidentielle ? Il faut qu’on arrête de jeter de l’huile sur le feu. Nos évêques, à travers leurs messages, se font les porte-paroles de ceux chez qui la méchanceté a pris le pas sur la raison. Ils ont oublié d’où nous venons. La Côte d’Ivoire d’au-jourd’hui n’est pas comparable à celle sous Laurent Gbagbo. Nous sommes vraiment dans un État de droit, dans un pays en paix. Les journaux ne sont plus déchirés, on n’assiste plus à l’incendie des rédactions, comme cela a été le cas de l’ancien quotidien 24 Heures. Les jeunes patriotes proches de Gbagbo y ont mis le feu et il n’y a rien eu. Aucune arrestation. On n’assiste plus aux descentes dans les imprimeries à Edipresse pour empêcher la distribution des journaux. Nous apprenons qu’une marche sera organisée le 15 fé-vrier à l’appel du cardinal Kutwa. Attention ici a une ingérence mal maîtrisée. Nos messes, nos vigiles et nos grandes rencontres de prière ne suffisent-elles plus pour passer les messages de paix ? Cette marche est-elle opportune ? Ne va-t-elle pas créer plus de problèmes qu’elle est censée résoudre ? Dans un pays laïc, doit-on agir ainsi? Ne serait-il pas plus adéquat d’attendre les fidèles à l’église pour leur parler de paix dans les différentes homélies, vu que les partis politiques comprennent des catholiques ? Pourquoi nos évêques ne s’entendent-ils pas avec les autres confessions pour faire des annonces ? Que disent-ils lorsqu’un leader de parti politique demande à ses militants de s’associer à la marche an-noncée par l’Église catholique ? Nous essayons de comprendre l’attitude et les sorties de nos évêques. Nous espérons y arriver.
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