Fraternité Matin n°16677 - Du jeudi 23 juillet 2020
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Fraternité Matin n°16677 - Du jeudi 23 juillet 2020 , magazine presse

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Date de parution 23 juillet 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Bac 2020 Les épreuves orales ontP. 11 démarré hier Jeudi 23 juillet 2020 / N° 16 677 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange.ci) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Kandia Camara :
‘‘ Renforçons notre
cohésion autour du Président OuattaraPP.2-4 PHOTO : CABINET La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle parle aussi, dans cette interview, de l’ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et de la légitimité que lui confère son passé syndical et politique. Rhdp :Députés, sénateurs, conseillers P. 6 économiques… tous réclament le Chef de l’État Les élus et cadres du Grand Centre unanimes : P. 8 Oui à la candidature du Président de la République Pdci-Rda :Guikahué fait le point sur Prleés psriépdareatnifstidee llalceon2ve0nti2on0 P. 10
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Interview Jeudi 23 juillet 2020 Présidentielle 2020 / Kandia Camara:
“ Renforçons notre cohésion autour de notre chef, le Président Ouattara ”
Membre du Conseil politique et du Bureau politique du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, la ministre
de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle parle sans détour. Avec la disparition duviennent à la charge avec desdentielle. Donc le Président Premier ministre à troisAlassane Ouattara a bel etarguments pour lui demander mois de la présidentielle,d’être candidat à l’électionbien tenu parole. Malheureu- on peut dire que le Rhdp,sement, le Premier ministreprésidentielle du 31 octobre votre parti, est à la croiséeest décédé après que le Pré- prochain. Je le demande des chemins. Beaucoup desident a tenu parole. Maissolennellement au Président regards se tournent versaujourd’hui, ce sont les mili-Alassane Ouattara, qui aime le président du parti, pourtants, les cadres et les sym- la Côte d’Ivoire et qui veut qu’il soit le candidat duque son parti, le Rhdp, de-pathisants du Rhdp et au-delà Rhdp. Quel est votre avismeure fort et soit encore plusde ces militants, vous avez sur cette position ?fort. Avec lui nous gagnonsdes Ivoiriens qui ne font pas Il est évident que le décèsde politique, mais qui élèvent cette élection dès le premier brusque du Premier ministreleurs voix pour supplier le tour avec une très large ma-Amadou Gon Coulibaly nous Président Alassane Ouattarajorité. Qu’il se fasse violence; met dans un désarroi; ça,d’être candidat. Et cela est ce n’est pas se dédire. La po-c’est une réalité. Compte tenu totalement différent. Dieu a litique, c’est aussi l’apprécia-de la personnalité du défunt, fait sa volonté et aujourd’hui tion des réalités du moment. de sa place dans le Rhdp et la Côte d’Ivoire demande au Et la réalité, aujourd’hui, du rôle important qu’il jouait.commande que nous allionsPrésident Alassane Ouattara Malheureusement, il n’est d’être candidat et ce sont sur- à cette élection en rangs ser-plus là et comme vous le dites, tout les arguments qu’il faut rés. Surtout que nous avons nous sommes à trois mois de prendre en compte. des adversaires en face qui l’élection présidentielle, c’est- Tout d’abord, nous sommes n’ont d’autres programmes à-dire le 31 octobre 2020. à trois mois de l’élection pré- que de venir au pouvoir pour Mais le Rhdp est toujours là; sidentielle. Ensuite, nous se venger, régler des comptes le Rhdp, je dirai, est la pre- n’avons pas prévu un planet créer des tensions dans le mière force politique de Côte B. Par ailleurs, nous avons pays. Je ne pense pas que ce d’Ivoire. Le parti a toujours besoin de partir unis à cettesoit ce que le Président Ouat-son président, Son Excel- élection présidentielle. Enn, tara souhaite. Il a fait énormé-lence Alassane Ouattara, ain-cette élection, nous devons lament pour que la Côte d’Ivoire si que tous les membres dugagner pour la Côte d’Ivoire, ait la paix et renoue avec le Conseil politique. Le Rhdp a les Ivoiriens et surtout honorer développement et il ne voudra encore sa direction exécutive,la mémoire de notre Premierpas voir ce travail qui n’est compte du Rhdp. Je voudraisvous assure aussi que cettedes affaires de l’État, c’est je veux dire que le Rhdp estministre qui était le candidatpas achevé tomber à l’eau et remercier tous les Ivoiriens reconnaissance des Ivoiriens bien le Président Alassane encore là et constitue toujours du Rhdp. Nous estimons que c’est la raison pour laquelle pour le grand amour qu’ils vis-à-vis du Président Ouatta- Ouattara. Parce que vous cette force-là, avec toutes ses pour le temps qui nous reste,Kandia Camara, membre du ont pour le Président de la ra atténue un peu ma douleur. voyez, c’est un état d’esprit et composantes. C’est vrai, ce la personne qui peut nous directoire du Rhdp, sa lle, sa République Alassane Ouatta- Je me souviens qu’à l’inaugu- il faut avoir cette vision pour que vous dites est une réaligagner et maintenir la sœur, lui demande d’être le- faire ra, pour la grande considéra- ration du siège de la Chambre permettre que cette volonté té! Depuis le départ du Pre- cohésion au sein du parti, la candidat du Rhdp. tion, la reconnaissance qu’ils des rois et chefs traditionnels puisse s’exercer. Le Président mier ministre Amadou Gonrenforcer et garantir la paix et manifestent vis-à-vis de lui, à Yamoussoukro, au nom des étant déjà présent a démon-Coulibaly, beaucoup de voix la stabilité en Côte d’Ivoire,Le président du parti parce que tous ces appels et rois et chefs traditionnels, tré qu’il était bien dans cette s’élèvent pour demander au continuer le programme depourrait créer la surprise sollicitations s’expliquent par le président de la Chambre, vision et dans cet état d’esprit. Président Alassane Ouattaradéveloppement qui est enen faisant la passe à une le fait que les Ivoiriens recon- sa Majesté Nanan Tanoé, a Pour moi, il n’y a pas meil-de revenir sur la décision qu’il cours, puisqu’il en est l’initia-femme, pourquoi pas Kan-naissent ce que le Président demandé au Président deleure personnalité en Côte avait prise devant le Congrès: teur et se donner le temps dedia Camara ? Alassane Ouattara a fait pour briguer un autre mandat. A d’Ivoire pour faire en sorte celle de ne pas briguer un former à nouveau une équipe, (Rire) Je voudrais vous remer-la Côte d’Ivoire. Ces Ivoiriens ce moment, beaucoup d’Ivoi- que les jeunes aient leur place autre mandat. Pas plus tard désigner un nouveau leader cier pour cette question. Je le sont satisfaits de sa ges- riens avaient émis ce souhait. dans la vie politique, adminis-que le week-end dernier, à c’est bel et bien Alassane dis avec vraiment beaucoup tion des affaires de l’État, la Mais malgré ces appels, le trative et économique. Il n’y Yamoussoukro, nous avonsOuattara. Personnellement, de modestie, j’ai déjà enten-paix qu’il a ramenée en CôtePrésident Ouattara a déclinéa pas meilleure autorité ou eu l’honneur d’assister à l’au- je suis totalement en phase du cela. Des gens qui disent d’Ivoire et le développement toutes ces offres et annoncé personnalité que le Président dience que le Président depourquoi pas une femme,avec ceux qui pensent que le qu’il a amorcé dans toutes devant le Congrès qu’il n’allait Alassane Ouattara pour que la République a accordée àPrésident Alassane Ouattarapourquoi pas toi la ‘’Péré’’, les régions de Côte d’Ivoire. pas être candidat. Par la suite, les femmes aient aussi leur la délégation du Tonpki. Une doit briguer un autre mandat. pourquoi pas la ministre Kan-Le bien-être des populationsle Président Alassane Ouat- place dans la vie économique, délégation de près de 150Je le lui demande fortement. dia Camara ? Je voudrais qu’il s’attelle à parfaire de jourtara a convoqué le Conseilsociale et politique en Côte chefs traditionnels avec l’en- Évidemment, nos adversaires remercier toutes ces per-en jour, en améliorant leurs politique pour demander aux d’Ivoire. semble des élus et cadres. souhaitent qu’il en soit autre- sonnes. Je pense que c’est conditions de vie à traversmembres de ce conseil de Cette forte délégation était ment et que quelqu’un d’autre une preuve d’affection. Au son programme économique choisir un autre candidat,Le Président de la représentée à cette audience soit désigné en dehors du Rhdp, nous avons notre pré-et social. Je pense que c’est parce qu’il voulait passer laRépublique est aussi par une dizaine de chefs, Président Ouattara. Car pour sident, le président Alassane le message qu’il faut retenir main à une nouvelle généra-perçu comme un homme l’ensemble des ministres, des eux, avoir le Président Ouat- Ouattara. Après le président de toutes ces sollicitations. tion. Et c’est comme ça que lede parole et il a signiîé élus et cadres. A la tête de tara en face c’est leur défaiteAlassane Ouattara, on a la C’est une manière de lui dire choix de façon unanime desqu’il ne sera pas candidat. cette délégation se trouvait déjà programmée. Aussi sou- vice-présidente, le professeur : “ Monsieur le président, vous membres du Conseil politiqueEst-ce qu’il va revenir sur leur “Gloudêh premier“, c’est- haitent-ils que le choix d’une Henriette Dagri Diabaté et on avez commencé un travail qui s’est porté sur le Premier mi-sa décision ? à-dire le chef suprême. A cette personne dans la précipita-avait le Premier ministre Ama-nous satisfait, nous sommesnistre Amadou Gon CoulibaPrésident de la République- Le occasion, au nom du Tonpki,tion puisse créer une déchi- dou Gon Coulibaly, président heureux de votre gestion de ly, que nous estimions être a bel et bien tenu parole. Je le chef suprême a demandé rure et que le Rhdp vole en du Directoire. Je voudrais dire l’État de Côte d’Ivoire. Vous le meilleur d’entre nous pour voudrais rappeler que ce n’est au Président de la République éclats. Ils veulent avoir en qu’après le président Alas-n’avez pas encore terminé, justement nous représenter à pas sous la pression qu’il a de revenir sur sa décision, etface d’eux quelqu’un que lesane Ouattara, nous vous supplions de conti- cette élection présidentielle. décidé de ne pas être candi-de se présenter comme can- président Ouattara n’a pas Madame la vice-présidente nuer, parce que nous avons Mais malheureusement, Dieu dat. La Constitution lui permet didat à l’élection présidentielle eu le temps de bien préparer. Henriette Dagri Diabaté, le encore besoin de vous. La en a décidé autrement. Main- de briguer un autre mandat du 31 octobre 2020. Tous les Mais nous n’allons pas nous seul qui avait plus de légitimé Côte d’Ivoire a besoin de tenant qu’il n’est plus, il est et cela tout le monde le sait. jours, ce sont des appels que laisser émouvoir, parce queétait le Premier ministre Ama-vous. Toutes les régions ontvrai que le Président Ouattac’est de façon volontaire- Mais nous recevons des hommes ce dont nous parlons ici est dou Gon Coulibaly. En dehors encore besoin de vous“. Et ra a indiqué qu’une nouvelleque le Président a décidé de et des femmes. Parfois, ils l’affaire du Rhdp lui seul. Side lui, nous sommes certaine-je vous assure, malgré la génération gère les affaires passer la main à une nouvelle se déplacent par groupes vous prenez la très grande ment plusieurs à avoir la légi-douleur qui m’étreint avec de l’État, mais je voudrais dire génération. Il a fait choisir le pour venir nous voir et nous majorité des membres du timité. Et je peux me targuer la disparition de mon ami et qu’à mon avis, celui-là mêmePremier ministre Amadou demander de supplier le Pré- Rhdp, ils veulent tous revenir de faire partie des personnes frère Amadou Gon Coulibaly, qui peut permettre à la jeune Gon Coulibaly, jeune cadre, sident de la République pour à leur premier souhait qui était après Amadou Gon Coulibaly c’est quelque chose qui me génération de jouer pleine- pour être le candidat du Rhdp qu’il revienne sur sa décisionde voir le Président Ouattaraà avoir de la légitimité, une fait énormément plaisir. Je ment son rôle dans la gestion à la prochaine élection prési-an d’être le candidat pour le continuer. Maintenant ils re- légitimité politique. Si vous
Jeudi 23 juillet 2020
aviez quelques minutes, jevous aurais donné les raisons pour lesquelles je dis que j’ai de la légitimité politique.
Oui! allez-y… J’ai commencé à militer au Meeci (Ndlr : Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire au temps du Président Houphouët-Boigny) quand j’étais au collège. J’ai été présidente du Meeci au lycée des jeunes lles de Bouaké. Ensuite sur le plan politique, j’ai été membre du Bureau po-litique du Pdci-Rda, le dernier Bureau politique du Pdci- Rda mis en place par le Président Félix Houphouët-Boigny. Je faisais partie des plus jeunes membres du Bureau poli-tique du Pdci-Rda. J’étais très jeune. En 1990, j’ai créé un mouvement de soutien qu’on appelait le Coraf (le Comité de rassemblement des femmes pour le Pdci-Rda) pour sou-tenir la candidature du Pré-sident de la République Fé-lix Houphouët-Boigny. Nous avions sillonné toute la Côte d’Ivoire pour la victoire du Président Félix Houphouët-Boigny. C’est à partir de ce travail que j’ai été remarquée par mon aînée la ministre Cof Léopoldine pour adhérer au Pdci-Rda. Une fois élue, elle m’a nommée comme secrétaire générale de l’Uf-Pdci-Rda. Et j’ai occupé ce poste de secrétaire générale de l’Uf-Pdci-Rda jusqu’à ma démission pour adhérer au Rassemblement des républi-cains (Rdr). Au Rdr, j’ai été présidente nationale du Ras-semblement des femmes du Rdr (Rfr) pendant près de huit ans. J’étais aussi membre du Bureau politique et membre du Comité central. J’ai été secrétaire générale adjointe chargée de l’animation, de la formation et de la mobilisa-tion. J’ai été secrétaire géné-rale du Rdr jusqu’à ce que le Rdr migre au Rhdp. J‘étais la secrétaire générale du Ras-semblement des républicains, le plus grand parti au sein du Rhdp avec la présidente, le professeur Henriette Dagri Diabaté et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui en était le premier vice-président. Je suis aujourd’hui membre du Directoire du Rhdp, donc j’ai une légitimité politique et historique. J’ai été conseillère municipale à la mairie de Co-cody, et c’est ainsi d’ailleurs que j’ai connu Djeni Kobenan qui était à cette époque un adjoint au maire de Cocody. Et c’est à la mairie de Coco-dy que les ches et autres documents du Rdr étaient élaborés et se distribuaient avec feu Koné Lanzeni, paix à son âme. Depuis 2001, je suis adjointe au maire d’Abobo. D’ailleurs, le ministre d’État et maire de la commune d’Abobo m’a fait l’inrme honneur de me nommer maire honoraire de la commune d’Abobo. J’ai été syndicaliste, et également participé à de nombreuses associations. Je suis députée à l’Assemblée nationale, mais
à cause de mes fonctions de ministre, évidement c’est mon suppléant qui siège. Mais, je voudrais dire qu’en plus de cela, j’ai des assises dans le parti. Les femmes me sou-tiennent, les enseignants, les jeunes me soutiennent. Beaucoup de cadres anciens et même nouveaux me sou-tiennent, parce que je me suis toujours montrée accessible et disponible pour mon parti et pour les militants de mon par-ti. Sur le plan professionnel, j’ai été enseignante pendant 20 années. Conseillère spé-ciale à la Primature pendant 7 ans de 2003 à 2010 et mi-nistre de l’Éducation nationale depuis près de 10 années au-jourd’hui. Quand on regarde tout cela et je vais m’arrêter là, parce qu’aujourd’hui l’objet ce n’est pas de parler de moi-même, je peux dire que j’ai de la lé-gitimité politique et historique. En dehors du Président Alas-sane Ouattara, si on devrait choisir des personnes, il y a des hommes de grande qua-lité. A côté de ces hommes, il y a également des femmes de grande qualité, dont Kandia Camara. Mais malgré cela, je voudrais que vous écriviez noir sur blanc que je ne veux être ni présidente de la Ré-publique, ni Premier ministre. Je ne veux rien de tout cela. Je veux juste trois choses. Un, le Président Alassane Ouattara est notre président, il est notre mentor. Il connaît le parti, puisque c’est lui qui l’a créé. Il connaît les anima-teurs et les acteurs. Il nous connaît tous. Qu’on le laisse prendre les décisions. C’est notre chef à nous tous. Nous nous reconnaissons en lui et nous nous réclamons de lui. Et nous sommes ce que nous sommes grâce à cette haute personnalité qu’est Son Excellence le Président Alas-sane Ouattara. Je l’ai dit à la réunion du Conseil politique à l’Hôtel Ivoire. Lui seul doit dé-
un humain peut se tromper.Il se trompe moins parce qu’il écoute beaucoup, il consulte beaucoup. Et quand il prend une décision, c’est toujours la meilleure. La dernière en date, c’est le choix du Pre-mier ministre Gon Coulibaly, en tant que candidat du Rhdp à l’élection présidentielle. Au début, on avait entendu beaucoup de bruits. Il y en a même qui se sont fâchés et qui se sont retirés. Mais, ils n’ont pensé qu’à leurs intérêts. Mais aujourd’hui, unanimement, les Ivoiriens reconnaissent que le choix d’Amadou Gon Coulibaly était le bon, parce qu’il était effectivement le meilleur par-mi nous tous. Parce qu’il était celui qui avait le plus appris et qui avait le mieux appris auprès du Président Alas-sane Ouattara, et qui avait les compétences pour pou-voir lui succéder. Malheureu-sement sous nos cieux, c’est après un décès que l’on re-connaît le mérite du disparu.
Interview
adversaires dès le premier tour. La troisième chose, c’est « ne touche pas à notre Ado ». J’ai ouï dire qu’il y a des gens qui veulent créer des ago-ras, des parlements et tout ça dans les quartiers comme ce fut le cas avant 2011. Je voudrais dire à ces personneset à l’ensemble des Ivoiriensque la Côte d’Ivoire d’avant 2011 n’est pas la Côte d’Ivoire d’après 2011, c’est deux Côte d’Ivoire totalement différentes. Avant 2011, c’était la jungle. N’importe qui faisait n’im-porte quoi. La Côte d’Ivoire n’était pas un État de droit. Des gens se permettaient ou se sont permis de brai-ser des êtres humains dans l’impunité totale. Cette Côte d’Ivoire est révolue. C’est ni ! A l’époque, ces jeunes étaient dans les agoras et parlementsparce qu’ils n’avaient pas de perspectives. Il n’y avait pas d’emplois pour eux. La seule offre qu’on leur a faite était les cabines téléphoniques ou leur
En dehors du Président Alassane Ouattara, si on devrait choisir
des personnes, il y a des hommes de grande qualité. À côté de
ces hommes, il y a également des femmes de grande qualité, dont
Kandia Camara. Mais malgré cela, je ne veux être ni Présidente de la
République, ni Premier ministre.
cider, et le connaissant, c’est un monsieur qui ne décide jamais seul. Avant de prendre une décision, il a toujours humblement consulté les uns et les autres. C’est la raison pour laquelle depuis que le Président Alassane Ouatta-ra est là, que ce soit au Rdr ou aujourd’hui au Rhdp, ses décisions ont toujours été pertinentes. Ces choix ont toujours été pertinents. Nous nous plaisons à dire que le Président Alassane Ouattara ne se trompe jamais. Mais,
Et aujourd’hui, toute la Côte d’Ivoire reconnaît le mérite du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Le Président, lui, il savait ça. Voyez, qu’on laisse le Président décider, parce qu’il prendra toujours les bonnes décisions comme il l’a toujours fait. Je ne veux pas que le Président subisse de pression, ni de chantage. Nous ne voulons pas de ça. Deuxième chose, nous de-vrons travailler à ce que le Président Alassane Ouattara batte à plate couture tous ses
donner des chaises et des so-nos an qu’ils s’installent dans la rue pour insulter du matin au soir. Aujourd’hui, les temps ont changé, la Côte d’Ivoire est au travail. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est un État de droit. Aujourd’hui, n’importe qui ne peut pas se lever pour faire n’importe quoi impuné-ment. Le Président Alassane Ouattara et le Premier mi-nistre Amadou Gon Coulibaly ont créé les conditions pour que les jeunes ne soient plus des désœuvrés, pour qu’ils
aient du travail. En moins de 10 ans, plus de deux mil-lions d’emplois ont été créés. Et là encore, chaque jour le gouvernement est à la tâche pour créer des emplois pour la jeunesse ivoirienne. Un mi-nistère de la Jeunesse a été créé spécialement pour amé-liorer les conditions de vie des jeunes. Ce ministère est dirigé par un jeune, le ministre Tou-ré Mamadou. Avec de gros moyens dont plusieurs cen-taines de milliards de FCFA pour nancer les projets des jeunes, qui veulent créer des emplois ou développer leurs business. Aux jeunes qui veulent s’occuper sainement, nous disons qu’il y a du travail pour eux. Il y a des moyens pour les aider dans leur pro-jet. Il n’y a aucune raison d’al-ler se mettre dans la rue pour insulter. Nous n’allons plus jamais tolérer cela.
Pour rester dans l’actua-lité, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a rendu récem-ment une décision diver-sement interprétée. Vous ne pensez pas que cela a jeté un peu le discrédit sur la Commission électorale indépendante (Cei), et que cela pourrait demander un report des élections? Vous dites vous-même que la décision a été diversement appréciée. Le porte-parole du gouvernement est passé à la télé pour nous parler de l’ar-rêt. Qui dit que la Côte d’Ivoire n’a pas failli et que la Cei a fait correctement son travail. La Commission électorale indé-pendante est à la tâche. Ce que je peux dire sur la ques-tion, c’est que la Cour devrait écrire à la n de son arrêt des félicitations à la Côte d’Ivoire. Parce que la Côte d’Ivoire, en matière de démocratie, a une longueur d’avance. Vous-même en tant que jour-naliste, vous savez comment les choses se passent dans bien des pays africains. Plus loin, dans certains pays, des présidents doivent demeurer
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jusqu’en 2035. En matière de démocratie, nous devrions être ers de ce qui est fait ici. Nous devrions être ers des efforts faits par la Cei. La fé-liciter et l’encourager parce que toutes les tendances sont représentées à la Cei. Ne l’ou-blions pas, tous les partis po-litiques sont représentés à la Cei. Et la Cei, telle qu’elle est composée, je l’ai dit, normale-ment on ne doit pas divulguer les délibérations. Personnel-lement, je n’ai pas approu-vé la composition de la Cei. Telle qu’elle est aujourd’hui, nous parti au pouvoir, nous sommes minoritaires dans cette commission électorale. Oui, le RHDP est minoritaire dans cette commission élec-torale. Cela doit être un cas d’école. Je n’ai pas vu un par-ti au pouvoir mettre en place une commission électorale où il n’est pas majoritaire. Je ne connais pas de pays qui agit ainsi. Moi je dis, mon parti, le RHDP, est minoritaire dans cette commission électorale. Mais on ne va pas refaire le débat. La Cei dans sa com-position comprend toutes les grandes tendances. La so-ciété civile est représentée et vous avez à la tête de cette Cei un magistrat de grande crédibilité en Côte d’Ivoire. Vous les voyez faire leur tra-vail. Jusque-là, tout ce qu’ils ont fait comme travail, il n’y a aucune critique. Ils l’ont fait en toute transparence, en asso-ciant tous les partis politiques et nous sommes accom-pagnés par les partenaires techniques et nanciers qui suivent de très près tout ce qui se passe. C’est dire que c’est une commission qui est cré-dible. Je pense qu’il faut faire conance aux membres de cette commission. Je suis cer-taine qu’ils feront une bonne organisation. Ce que je vou-drais dire pour avoir participé à plusieurs campagnes, que ce soit la campagne prési-dentielle, depuis le Président Houphouët-Boigny jusque-là, en passant aussi par les élec-tions locales, ce n’est pas la Cei qui fait gagner un candi-dat. Non. C’est le parti poli-tique qui fait gagner son can-didat. Donc, laissons la Cei faire son travail. Nous, partis politiques, faisons le nôtre. Allons sur le terrain, organi-sons-nous! On a fait l’enrôle-ment, les résultats sont sortis. Est-ce que vous avez enten-du une plainte ? Ça a été fait par la même Cei. Là, nous commençons le parrainage, vous n’allez pas entendre de plainte et ce sera la même chose le 31 octobre. On n’a qu’à leur faire conance. La Cei fait son travail, les partis politiques font le leur. Quand on dit la Cour africaine, la Cei et tout, vous savez, c’est facile de critiquer l’autre, mais il faut donner l’exemple soi-même. Mais regardez certains partis politiques.
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Dans combien de partis po-litiques la démocratie est de mise ? On n’a vu même des partis politiques ici, tailler le code électoral sur mesure pour qu’au nish, on se re-trouve avec un seul candidat. Alors c’est trop facile de don-ner des leçons aux autres. Avant de donner les leçons, toi tu donnes l’exemple d’abord, tu te montres dé-mocrate et après ça, tu peux avoir la critique facile pour en faire aux autres. Madame la ministre, le Pré-sident Laurent Gbagbo a été acquitté par la Cpi. Ses parti-sans demandent qu’il retourne au pays et que son retour au pays participera à la réconci-liation entre les Ivoiriens.
Qu’est-ce que vous pensez du procès d’abord et puis de la requête de ses partisans ? En ce qui concerne le pro-cès, je n’ai rien à dire. C’est l’affaire de la Cpi. Je ne suis pas membre de la Cpi. Je ne suis même pas juriste. Il veut revenir au pays, c’est son pays. La Côte d’Ivoire c’est son pays donc c’est tout à fait légitime qu’il veuille reve-nir chez lui. Maintenant, ses partisans pensent que son retour va ramener la réconci-liation. Je voudrais étymolo-giquement qu’on me dise ce que veut dire réconciliation. On réconcilie deux personnes qui sont en palabre. On ré-concilie deux groupes qui sont en train de se battre. On réconcilie deux populations qui se regardent en chien de faïence qui ne se parlent pas, qui ne se côtoient pas, qui ne font rien ensemble. Il faut les mettre ensemble. Est-ce que c’est le cas aujourd’hui en Côte d’Ivoire ? Vous ne pensez pas que les Ivoiriens sont réconciliés ? Moi je suis l’exemple patent. Je peux dire ici, ça fait parti aussi de légiti-mité, j’aurai pu dire légitimité sociale ou sociologique parce que je vais partout en Côte d’Ivoire. Tout le monde le sait, je suis une femme de terrain. Moi Kandia Kamissoko Ca-mara, ex Secrétaire général du Rassemblement des répu-blicains, membre du directoire
ragahio, je marche dans les rues de Ouragahio avec les chefs, avec les élus, avec les cadres, avec les populations. Je vais à Blouzon, le village maternel de Koudou Gbagbo Laurent, sur invitation des po-pulations de Blouzon. Je vais me recueillir sur la tombe de notre maman à nous tous, feue Marguerite N’Gado, la maman du président Gbag-bo Laurent. Je suis reçu à la résidence de notre maman, résidence construite par Gba-gbo Laurent avec tous les membres de sa famille. En-suite, j’anime un meeting à Blouzon avec mes sœurs de Blouzon, avec tous les chefs y compris le chef de canton de Blouson, avec toutes les populations de Blouzon. En-suite, je suis invité à Bayota, je vais dans le village des Zézé, je suis invitée à Logouata, je vais faire la fête avec mes parents de Logouata. Je vais parrainer l’installation du chef de village de Solokou-Bayota, tout cela dans le canton Neke-dji. Je suis invité par les po-pulations de Mama, le village paternel de Gbagbo Laurent. Il y a-t-il plus grande réconci-
Interview
Ivoiriens sont réconciliés. Les militants de tous les partis po-litiques font le tour de la Côte d’Ivoire. Une autre grande preuve que les Ivoiriens sont réconciliés, Madame Simone Ehivet Gbagbo vit à Abidjan au vu et au su de tout le monde. A-t-elle été inquiétée un jour? Elle va régulièrement chez elle à Moossou. A-t-elle été inquiétée ? Elle fait des tournées en Côte d’Ivoire. Mais Simone Gbagbo, c’est Gbagbo Laurent. Af N’Gues-san, Assoua Adou, toutes ces personnalités ne font-elles pas le tour de la Côte d’Ivoire ? Ces hommes et ces femmes ont-ils déjà été inquiétés quelque part ? Tous ceux qui étaient en exil ne sont-ils pas rentrés ? Je suis membre du gouvernement. Ceux de mon ministère ont repris leur poste, les autres à la douane etc. Ils ont repris leur poste. Konaté Navigué sont au ministère des Affaires étrangères. Ce sont les cadres du parti. Ce sont les cadres de l’opposition. C’était les animateurs pen-dant la crise postélectorale. Nous sommes en contact avec les parents de Gbagbo
Aujourd’hui, unanimement, les Ivoiriens reconnaissent que le choix d’Amadou Gon Coulibaly était le bon, parce qu’il était efectivement le meilleur parmi nous tous.
du Rhdp, très proche d’Ama-dou Gon Coulibaly, collabo-ratrice du Président Alassane Ouattara, je peux dire un peu proche du président Alassane Ouattara, je me déplace sur invitation des populations de Brilly. Je vais à Brilly, je suis reçu en pompe. Je vais à Ou-
liation que cela ? Il y a-t-il plus grande preuve de réconcilia-tion que cela ? Il y a-t-il plus grande preuve pour dire que les Ivoiriens sont réconciliés ? Le Premier ministre Ama-dou Gon Coulibaly a été reçu à Ouragahio. Aujourd’hui, les
Laurent, nous sommes en contact personnellement avec les parents de Blé Goudé. Mais les Ivoiriens sont récon-ciliés. Ce n’est pas parce que Koudou Gbagbo Laurent n’est pas encore revenu en Côte d’Ivoire qu’on dira que les Ivoi-
riens ne sont pas réconciliés. Mais, cela est faux et archi faux. Le dire, ce n’est pas juste. Ce n’est pas vrai. Les Ivoiriens sont déjà réconci-liés. Ceci étant, si le président Laurent Gbogbo revient en Côte d’Ivoire, ce serait une bonne chose. Mais qu’on ne lie pas cela à la réconcilia-tion comme si les Ivoiriens ne sont pas réconciliés. Il n’est pas là, mais toute sa famille est là. Ses militants sont là. Ses parents sont là, ses alliés sont là. Ses soutiens sont là. Ses sympathisants sont là. Ils vivent en paix. Nous vivons en paix. Aujourd’hui, le vivre ensemble à un sens en Côte d’Ivoire parce que les Ivoi-riens vivent ensemble. Nous travaillons ensemble. Quand je prends mon ministère, le ministère de l’Education natio-nale, de l’Enseignement tech-nique et de la Formation pro-fessionnelle, tous les cadres du Fpi sont à leur poste. Ils assument. Si vous rentrez dans mon ministère, vous ne saurez jamais qui était Pdci, qui était Rdr, qui était Fpi, qui est Rhdp aujourd’hui, qui est l’opposition. Non ! Et cela est pareil dans tous les ministères, dans toutes les institutions. Avez-vous appris que quelqu’un a été chas-sé de son poste parce qu’il est de l’opposition ? Nous, nous donnons un sens et un contenu au vivre ensemble. Le vivre ensemble veut dire ont fait tout ensemble. Nous sommes tous les enfants d’un même pays. Nous sommes tous des Ivoiriens. Nous de-vons tout faire ensemble et nous faisons tout ensemble et c’est cela la réalité aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Donc la Côte d’Ivoire est bel et bien récon-ciliée. Les Ivoiriens sont ré-conciliés. Ils vivent ensemble, c’est la raison pour laquelle, il y a la paix aujourd’hui et nous
voulons que cela soit conso-lidé pour que nous connais-sions la stabilité pour de bon en Côte d’Ivoire, une paix du-rable, c’est la raison pour la-quelle, nous demandons que le président Alassane Ouatta-ra soit encore une fois le can-didat du Rhdp an d’être élu pour continuer le travail gigan-tesque qu’il a amorcé. Ce, avec le ministre Alcide Djédjé, l’ambassadeur Alou Eugène et beaucoup d’autres cadres et militants du Fpi qui nous ont rejoint. Vous avez le Pit, qui est la tendance de la gauche. Aujourd’hui, au Rhdp, il n’y a pas que des houphouëtistes. Nous ras-semblons les ivoiriens. C’est ce qu’il faut retenir. Le Rhdp, c’est le grand parti du rassem-blement des Ivoiriens pour la démocratie et la paix.
N’avez-vous pas d’appré-hension pour 2020, par rapport à ce que certaines personnes voudraient un report de six mois l’élection ? Cela ne se justie pas. Quelle est la motivation ? Aujourd’hui, nous avons une liste électorale, les candi-datures sont ouvertes et les parrainages sont en cours. Le timing est en train d’être res-pecté, tel qu’établi par la Cei. Donc, il n’y a aucune raison pour un quelconque report pour l’élection présidentielle. Personnellement, je souhaite que la date du 31 octobre soit maintenue an que nous passions à autre chose, parce que la vie d’une nation, ne se limite pas aux élections. Les élections sont des étapes, mais la chose la plus impor-tante, c’est l’amélioration des conditions de vie des popula-tions. C’est pour ça d’ailleurs, qu’on fait de la politique. La politique est d’abord sociale, les idéologies aujourd’hui, n’existent pratiquement pas. Depuis que le mûr de Berlin est tombé, les idéologies ont pris n. Nos populations qui sont à 50% analphabètes ne savent rien des idéologies. Leur préoccupation première, c’est comment se nourrir, se soigner, scolariser les en-fants, avoir de bonnes routes, de l’eau, de l’électricité, avoir des moyens pour mener des activités, surtout en ce qui concerne les femmes et vivre en paix. Plus vite on fera cette élection, plus vite nous allons continuer le développement de la Côte d’Ivoire, à travers les travaux pour améliorer les conditions de vie des popula-tions. Raison pour laquelle, il faut maintenir la date du 31octobre 2020.
Quel est alors votre mot aux Ivoiriens à l’approche de ces élections ?Je voudrais d’abords m’adres-ser à mes frères et sœurs du Rhdp, pour dire que nous tra-versons, un moment extrême-ment difcile avec le décès de notre Premier ministre, Ama-dou Gon Coulibaly, président
Jeudi 23 juillet 2020
du directoire, qui laisse un vide énorme.Mais aussi, nous avons une échéance capitale, qui est l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Pour ga-gner cette élection, il nous faut consolider notre cohésion. C’est la première chose à faire, c’est de renforcer notre cohésion autour de notre chef, notre guide, notre président, Alassane Ouattara. En suite tout mettre en œuvre pour gagner cette élection, parce que nous avons des ambitions pour la Côte d’Ivoire et pour les Ivoiriens. Et les Ivoiriens attendent beaucoup du Pré-sident Alassane Ouattara et du Rhdp. Ce sont des dés à relever, je voudrais demander à l’ensemble des militants, militantes et sympathisants du Rhdp de se resserrer les coudes, se donner la main an d’atteindre ces objectifs de façon aisée. A l’ensemble des Ivoiriens, je voudrais les encourager à continuer de cultiver la paix, parce que, toutce que nous faisons, ou alors tout ce qu’ils attendent, ils ne pourront l’avoir que si la Côte d’Ivoire est en paix. Travaillons tous pour la consolidation de la paix et cela passe par les pro-pos que nous tenons, par nos comportements. L’adage dit : « la paix ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement ». Donc ayons ces compor-tements, utilisons les propos adéquats et agissons de sorte que la paix soit consolidée et renforcée dans notre pays. Et partir de cela, tout le reste sera possible, surtout avec le Président Alassane Ouatta-ra qu’ils connaissent. Je leur demande de faire conance au Président Alassane Ouat-tara. Je demande à ceux qui croient à l’idée de la nouvelle génération, que la gestion de la Côte d’Ivoire par une nou-velle génération passe par le maintien du Président Alas-sane Ouattara. Aux femmes, je voudrais dire que nous re-présentons 49% de la popula-tion Ivoirienne, donc près de la moitié. Nous devons continuer unanimement, sans calcul aucun soutenir le Président Alassane Ouattara.Je vou-drais les féliciter, les encoura-ger à continuer d’apporter leur soutien franc, sincère et loyal au Président, Alassane Ouat-tara, de continuer à travailler pour que le Rhdp demeure la première force politique en Côte d’Ivoire et de continuer à œuvrer pour la consolidation de la paix comme elles le font. Je suis certaine que le bon-heur tant souhaité par elles, elles l’obtiendront avec le Président Alassane Ouattara, avec la Première Dame, Do-minique Ouattara, avec tous ces valeureux cadres compé-tents que nous avons à la tête du Rhdp. Je suis sûr qu’avec leur contribution, la victoire est certaines et sais que c’est cela leur souhait et je leur demande de continuer de travailler dans ce sens. RÉALISÉE PAR AMÉDÉE ASSI
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