Fraternité Matin n°16743 - du mercredi 14 Octobre 2020
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Fraternité Matin n°16743 - du mercredi 14 Octobre 2020 , magazine presse

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Date de parution 14 octobre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Master professionnel 22 managers des grands projets de construction prêts àl’emploi Mercredi 14 octobre 2020 / N° 16 743 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € P. 12 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Comment le scrutin va se dérouler La Cei s’engage à garantir la sincérité du vote KKB échange avec des membres du corps diplomatiqueP.P 5-6
Rhdp/Ouattara lance sa campagne vendredi à Bouaké Amadou Koné sonne la mobilisationP. 8 Interview/ Issa Coulibaly:Des responsables du Pdci-Rda, Fpi ‘‘ L’impératif, c’est de gagneret Gps de Dabou rejoignent P. 9 Pderlaémsaniièrde lea pnlustpiroeprle’l0 2 0e 2 les houphouétistes P. 2-3
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I nterview
Mercredi 14 octobre 2020
Après la visite du Chef de l’État à Korhogo /Issa Coulibaly :
‘‘ L’impératif, c’est de gagner la présidentielle de la manière la plus propre ’’
Au terme de la visite du Président Ouattara dans le District des Savanes, le ministre Issa Coulibaly tire ici les leçons. Il évoque la mémoire du Premier ministre Gon Coulibaly et parle aussi du développement de la région. Le Président de laLe Président a égalementla mouvance des inaugura-République vient demis à profit cettetions, au lieu d’être dans les passer quatre jours dansoccasion pour procéderpromesses éternelles, en le District des savanes.à l’inauguration defaisant comme certains politi-Quels enseignementscertaines infrastructuresciens qui pensent que les pro-peut-on tirer de cetteéconomiques...messes n’engagent que ceux visite ?qui les font. Le Président deC’est avec une grande joie Je voudrais d’abord expri-la République, lorsqu’il faitet beaucoup de bonheur que mer notre joie et notre er-une promesse, c’est qu’il l’anous avons assisté à ces té d’avoir accueilli, pendantcérémonies d’inauguration, mûrement réfléchie et qu’il a notamment celle de la routeen main les clés pour sa ré-quatre jours, Son Excellence allant à Sinémantiali, ainsi alisation. C’est pourquoi nous Monsieur le Président Alas-que l’axe Ferké-Kong. Il s’agit sommes ers d’être à ses cô-sane Ouattara. Nous tirons donc de travailler chaque jourtés. de cette visite des enseigne-que Dieu fait pour le bonheur ments d’humilité, de modes-des Ivoiriens. Il faut participerBeaucoup de choses tie et de délité à la culture à l’amélioration, chaque jour,ont été réalisées dans et aux traditions de chez du quotidien de la popula-la région. Aujourd’hui, nous. Le Chef de l’État avait tion, en réalisant notammentquelles peuvent être les décidé de ne plus briguer la ces infrastructures. On ne leattentes des populations ? charge suprême de notre dira jamais assez, la routeBeaucoup de réalisations pays, après lui avoir rendu précède le développement. qui ont vu le jour dans le de bons et loyaux services. Mieux, elle vient avec le dé-Nord, tout comme dans bien Particulièrement, pour notre veloppement. Lorsque vousd’autres régions du pays, sont région, il a décidé de faire de disposez de routes, d’eau l’œuvre du Président de la notre frère, de notre leader potable, de l’électricité (ce quiRépublique et nous sommes naturel, le Premier ministre est devenu une réalité dans bien placés pour le dire ! Le de la Côte d’Ivoire, feu SEM les villages de plus de 500 Président, en tout cas, veille à Amadou Gon Coulibaly, le habitants), de soins de san-ce que le développement soit candidat du Rhdp. té de proximité et de qualité, harmonieux, de sorte à éviter Pour nous qui avions le pri-c’est un grand saut dans lales disparités régionales. vilège d’être au service de la modernité.C’est pourquoi il multiplie Côte d’Ivoire et de le côtoyer, Il faut souligner que si des les visites d’État qui se nous savions que cette déci-personnes viennent à la po-présentent comme une autre sion était sincère et en totale litique pour se servir, celaversion des fêtes tournantes conformité avec la vision etPHOTO : DR est loin d’être le cas du Pré-que nous avons connues la conception qu’il a du pou-sident Alassane Ouattara,avec le père fondateur, le voir. A savoir que chaque gé-Aprèsquoi, la forte majori-les autorités coutumières,Peut-on dire que cettecar il a toujours dit qu’il est Président Félix Houphouët-nération assume sa part de là pour servir le peuple deBoigny. té des Ivoiriens, conscienteses parents, pour leur ex-rencontre avec ses parents responsabilité devant l’his-Côte d’Ivoire. Au nish, il n’est Nous devons donc recon-des enjeux et des dés que pliquer le sens qu’il accordelui a permis de recevoir toire, dans la construction donc pas question que nousnaître d’abord que du chemin nous avons à relever, ain- à ce sacrice suprême, enleurs bénédictions ?du pays. Malheureusement, fassions un retour en arrière, a été parcouru quand il s’agit si que de la dynamique dereprenant le flambeau duAvant d’aller en campagne, il Dieu en a décidé autrement, pour un éternel recommence- de faire le bilan en quelques développement que nousRhdp. Ce qui n’est pas facileva de soi qu’il vienne s’entre-et a rappelé à lui notre candi-ment ! Il est plutôt question années de gouvernance. Et devons poursuivre pour la! En effet, après avoir réalisétenir avec ses frères et ses dat désigné. que nous allions de l’avant; nous en sommes, d’ailleurs, stabilité de notre pays, ettant de travaux, hissé trèsparents pour leur coner sa La région du Poro, à travers mieux au-delà du niveau de très ers. Pour nous qui au moment où le péril djiha- haut le flambeau de notre ses cadres et ses élus qui se avons vu le jour à Korhogo sont réunis aussitôt après les et qui y avons fait l’école, il obsèques, a été l’une des était inimaginable de penser premières localités à lancer ce qu’on qualierait «d’Appel« Si des personnes viennent à la politique pour se servir, cela est que certains axes pouvaient être bitumés aujourd’hui. de Korhogo ». Il s’agissait de Pareil pour l’électricité. Mais demander au Président de la République de reprendre leloin d’être le cas du Président Alassane Ouattara, car il a toujours aujourd’hui, Korhogo est la ville lumière, avec des au-flambeau et d’être le candi-toroutes, la voie triomphale, dat du Rhdp, malgré le deuil et ses principes personnels,est là pour servir le peuple de Côte d’Ivoire. dit qu’il Au finish, il de grandes artères... C’est le bitume partout, en un mot surtout qu’il faut faire face ! Dans les hameaux reculés, aux enjeux de stabilité et de sécurité de la Côte d’Ivoire.n’est donc pas question que nous fassions un retour en arrière, dans les sous-préfectures, les écoles et les centres de En outre, il fallait pérenni-santé pullulent. Évidemment, ser et conserver les œuvres dans la dynamique du déve-pour un éternel recommencement ! » toutes ces réalisations sont le fait du Président Alassane loppement déjà amorcé. Ouattara. Nous étions conscients Mais, le développement est qu’en lançant cet appel, nous candidature et recevoir, en développement que nous un processus continu qui ne diste rôde à nos portes, le pays, à un tel niveau (aus-ne faisions que lui demander retour, les bénédictions et les avons atteint. C’est pour cette s’arrête jamais. Comme le lui a également demandé. si bien sur le plan national de faire un grand sacrice. A prières des mânes et des an-raison que nous sommes ré- disait Houphouët-Boigny, on Le Président a donc acceptéqu’international), désigné la suite de notre appel, les cêtres. Il s’agit d’un combat,solument engagés pour len’arrive jamais au terme du d’être candidat. son successeur avec la sa-chefs de canton et les chefs d’une obligation que devraPrésident Alassane Ouattara.développement. C’est pour Après avoir accepté cettetisfaction d’avoir accompli de village se sont également assumer le peuple de CôteN’en déplaise aux cassandrescette raison que beaucoup demande et avant d’en- sa part de responsabilité de-retrouvés à Abidjan, pour d’Ivoire. Sur la question,qui annoncent l’apocalypse.reste à faire. Ce qui nous trer en campagne, il a jugévant le peuple et l’histoire de demander au Président de nous n’avons aucun doutemotive à attendre davantageNous savons aujourd’hui que bon de venir rencontrer, en notre pays, et se résoudre la République, encore une que le peuple portera sonle peuple de Côte d’Ivoire estde ce premier mandat de la famille, ses frères. Il s’est à reprendre cet ouvrage fois, de se faire violence et choix sur le Président Alas-mûr. Par conséquent, il saittroisième République du Pré-d’abord recueilli sur la tombeconstitue véritablement un d’accepter d’être le candidat où se trouve son bonheur.sident Alassane Ouattara, sane Ouattara.de son ls, ensuite il a ren- sacrice. Mais, il l’a accepté. du Rhdp à l’élection prési-Car, il s’agit d’avancer dansparce que le bitumage des contré les chefs de village, dentielle d’octobre 2020.
Mercredi 14 octobre 2020
voiries entre les départements et entre les sous-préfectures n’est pas encore terminé. Il reste, aussi, à parachever le système scolaire. En effet, dans le cadre de la politique de gratuité de l’école, nos pa-rents ont multiplié les écoles communautaires. Il faut donc à présent mettre ces écoles aux normes et standards in-ternationaux. Il s’agit égale-ment de continuer la politique de proximité entre les centres de santé et les populations. Il s’agit également de faire en sorte que les populations bé-nécient de centres de santé, avec des plateaux techniques répondant aux normes in-ternationales. Il reste donc beaucoup à faire, en ce qui concerne notamment les routes, les centres de santé, l’éducation, ainsi que l’auto-nomisation des femmes. De ce fait, nous attendons donc beaucoup du Président Alas-sane Ouattara. A ce niveau, on demande que les nombreux cadres puissent s’investir dans la réalisation d’infrastructures hôtelières ? Évidemment ! Quelle que soit sa bonne volonté, il est difcile au gouvernement d’embrasser tout d’un seul coup. Le développement et la construction du pays ne relèvent pas seulement du gouvernement. C’est une affaire de toutes les bonnes volontés, de tous ceux qui peuvent apporter les moyens nécessaires pour un dévelop-pement harmonieux de notre région et par conséquent, de toute la Côte d’Ivoire. Idem pour tous ceux qui peuvent contribuer à faire venir les in-vestisseurs. Il s’agit de faire en sorte que chacun puisse en tirer prot, mais aus-si que les investissements rejaillissent sur l’ensemble de la population ivoirienne en contribuant évidement à l’amélioration de ses condi-tions de vie.
La ville de Korhogo, chef-lieu de région, se trouve à environ 600 km d’Abidjan. Quels sont aujourd’hui ses atouts ? Aujourd’hui, Korhogo est un vrai pôle économique. Toutes les commodités y sont ré-unies: il y a la route, mais aussi l’aéroport qui permet d’aller à Abidjan, en avion, en une heure. De sorte qu’à tout moment, on peut aisément partir et revenir. Au niveau de l’agriculture, la région est une grande productrice de noix de cajou et de mangue. Elle produit aussi du coton. Aujourd’hui, le dé à relever consiste à faire de la trans-formation locale pour appor-ter de la valeur ajoutée à la région. La localité regorge aussi de ressources minières, avec les mines de Tongon et de Dikodougou. Il y a aussi du diamant à Tortiya. Tous ces éléments concourent à faire de la région un vrai pôle de
PHOTO : DR
I nterview
développement. En tout cas, toutes les conditions sont réu-nies pour en faire une zone at-tractive. C’est pourquoi nous appelons donc les investis-seurs de tous nos vœux.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été rappelé à Dieu, il y a trois mois. Vous avez été un de ses proches colla-borateurs. Quelle image gardez-vous de cet homme d’État ? Hélas, trois fois hélas ! L’homme propose et Dieu dis-pose. Comprenez mon émo-tion lorsque j’évoque cette
sa délité. Il n’était pas, en effet, une personnalité dont les convictions variaient au gré des directions du vent, où selon les opportunités du mo-ment. Amadou Gon Coulibaly était un homme droit, loyal et dèle. A ceux qui estiment qu’il n’était pas populaire, alors que le Président de la République voulait le posi-tionner comme chef de le, il faut leur dire qu’à l’opposé de ceux qui se répandaient dans les journaux, de ceux qui parlaient, lui s’était impo-sé une ligne de conduite: ne jamais franchir un pas plus que les prérogatives que lui
a fêtés de façon soft, pendant que certains moins âgés cé-lébraient les leurs avec faste. En clair, le Premier ministre Amadou Gon se caractérisait par son humilité, sa modestie et sa discrétion.
Monsieur le ministre, on parle d’un esprit Agc. Pour vous, que peut recouvrir ce concept ? Il s’agit de toutes ces valeurs que nous venons d’évoquer : la modestie, la détermination, la rigueur, le travail (surtout le travail bien fait, l’acharne-ment au travail), l’humilité en étant au service des autres,
inquiet. C’est dans l’ordre nor-mal des choses. Mais nous avons foi que si nous restons unis et solidaires, si nous sommes tous rassemblés en faisant bloc autour du Pré-sident de la République, il n’y a pas de raison que cet élan qu’Amadou Gon Coulibaly a imprimé au processus de dé-veloppement ne se poursuive pas. Il est clair que pour ho-norer la mémoire de son ls, le Président de la République ne tournera pas le dos à la ville de Korhogo et à la région du Poro. Nous n’avons donc pas de préoccupations re-lativement au problème que vous avez soulevé.
Votre région compte beaucoup de cadres. Mais une enquête que nous avons menée sur place montre que vous êtes bien le nouveau leader. Vos épaules sont-elles bien préparées pour supporter ce poids ?Je mesure le poids des res-ponsabilités qui nous in-combent et du devoir qui nous attend. Personne ne pourra remplacer Amadou Gon Coulibaly. Ce que nous savons, c’est qu’il s’était en-touré d’une équipe, parce qu’il connaissait et mesurait, à sa juste valeur, la force de chacun des personnes qui étaient autour de lui. Il s’était xé comme objectif d’en faire une équipe forte-ment soudée, solidaire, ayant une vision claire de ce qu’il attendait de chacun. Notre ambition, c’est de maintenir cette cohésion et ce rassem-blement, en agissant dans
« Nous avons foi que si nous restons unis et solidaires, si nous
sommes tous rassemblés en faisant bloc autour du Président
de la République, il n’y a pas de raison que cet élan qu’Amadou
Gon Coulibaly a imprimé au processus de développement ne se
poursuive pas ».
page douloureuse. Je garde du Premier ministre le sou-venir d’un homme de convic-tion et d’une grande intégrité. Vous savez, beaucoup de personnes se découvrent su-bitement un destin d’homme présidentiable; sauf que pour être président, il faut montrer patte blanche, et ne pas traî-ner des casseroles et des ca-davres dans son tiroir. Parmi ceux qui s’agitent aujourd’hui, j’en connais très peu qui sont intègres comme l’était le dé-funt Premier ministre. Je sais qu’ils ne sont pas nombreux ceux qui se caractérisent par une probité au-dessus de tout soupçon. Donc, il était un homme intègre et droit. Il se caractérisait, par ailleurs, par
avait conférées celui qui était le chef du parti. Forcément, ceux qui luttaient pour être à la première place, étaient sous les projecteurs, alors que lui s’était entièrement consacré à la tâche que lui avait conée le Chef de l’État, c’est-à-dire l’animation et la conduite, avec conviction, de l’action gouvernementale. En un mot, c’est un homme qui ne rechignait devant rien, car il se consacrait au travail. Je l’ai connu, je l’ai pratiqué. Il n’avait pas véritablement de distraction. Son seul mo-ment de distraction que j’ai pu observer, ce sont les pas de danse qu’il esquissait à Korhogo, lors de funérailles. Par ailleurs, ses 60 ans, il les
le secours aux personnes fra-giles, la solidarité, et par-des-sus tout la loyauté, la dignité et le sens du rassemblement.
Justement, en tant que maire et Premier ministre ensuite, il a initié beaucoup d’actions. N’avez-vous pas d’appréhensions quant à la pérennisation de ces œuvres ?Effectivement, Amadou Gon Coulibaly est l’architecte de Korhogo, j’allais dire de toute la région du Poro. Il a essayé de faire ici en minia-ture, ce qu’il faisait en gran-deur nature pour toute la Côte d’Ivoire. Évidemment, il n’est pas aisé de perdre un homme d’une telle stature, sans être
nos différences pour préser-ver l’œuvre d’Amadou Gon Coulibaly. Il faut donc péren-niser les acquis, en faisant en sorte que cette dynamique se poursuive et s’amplie avec l’appui du Président de la République. C’est pour-quoi nous appelons chacun de nos frères, chaque cadre, chaque ls et lle du Poro, à faire violence sur lui-même, an de préserver cet esprit d’équipe, de solidarité et de rassemblement. Question d’honorer, avant tout, la mé-moire d’Amadou Gon Couli-baly, pour que tout le monde comprenne qu’il était entouré non seulement de la popula-tion, mais aussi d’une équipe solidaire dans la région. Si
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nous sommes solidaires, il n’y a pas de raison que nous n’arrivions pas à faire face aux dés et enjeux qui s’im-posent à nous. A chacun de mes frères, j’ai eu à dire que l’impératif immédiat, c’est de gagner la présidentielle de la manière la plus propre, avec un score inédit. Il s’agira de dire merci au Président de la République pour la grande conance qu’il a accordée à notre frère, et ensuite pour ce qu’il a réalisé dans la ré-gion du Poro. Il ne faut pas oublier que le Chef de l’État s’est battu comme il le faut pour redonner la vie et la joie de vivre au Premier ministre, à son ls Amadou Gon Cou-libaly. Nous avons cette obligation de gagner cette élection. La région du Poro a, pour ainsi dire, l’obligation d’arriver en tête, en réalisant le plus gros score, en termes de pourcentage et de suffrage exprimés. Ce sera une belle manière d’honorer la mé-moire de notre regretté Pre-mier ministre, de lui rendre un vibrant hommage, et de dire en même temps merci au Président de la République, pour le sacrice qu’il a fait en reprenant le flambeau, après le décès de son ls, étant en-tendu qu’il n’est pas du tout facile de revenir à la case dé-part. Voilà pourquoi, malgré le poids et la charge que nous mesurons, nous voudrions dire merci à toutes les per-sonnes qui pensent que nous pouvons contribuer à l’union, à l’unité et à la pérennité de l’œuvre d’Amadou Gon Cou-libaly. Nous appelons donc tous les ls du Poro, pour que tout ce travail se fasse en équipe, pour que Korho-go continue d’avancer avec les autres régions de la Côte d’Ivoire, et bien entendu, avec le soutien du Président de la République.
Quel sera votre plus grande joie au soir du 31 octobre prochain ? Ce sera que le Président Alassane Ouattara, notre candidat, quels que soient les candidats en face, remporte le scrutin, avec un score qui, en termes de taux de partici-pation, soit supérieur à tous les scores que nous avons connus. Dans la région du Poro, nous ne visons pas moins de 70% en termes de taux de participation. En ce qui concerne le suffrage ex-primé, nous voulons assu-rer au Chef de l’État le taux de 100% ! Je dis bien de 100%. Ce sera pour moi une grande joie et une grande erté d’avoir contribué à cette victoire éclatante. Je pourrais alors èrement dire que j’étais là pour accompa-gner le Chef de l’État dans la noble mission que le peuple de Côte d’Ivoire lui aura assi-gnée pour le premier mandat . de la troisième République
RÉALISÉE PAR AMÉDÉE ASSI
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