Fraternité Matin n°16782 - du lundi 30 novembre 2020
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Fraternité Matin n°16782 - du lundi 30 novembre 2020 , magazine presse

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Date de parution 30 novembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Extrait

Adjamé, Dimbokro, Sakassou…
On prône la cohésion
sociale et la paix P. 5 Lundi 30 novembre 2020 / N° 16 782 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES DeuilInterviewAnne - Désirée Ouloto Lecture coranique à propos de la présidentielle : Des prières pour le ministre ‘‘ Comment on a réussi Sidiki Diakité P. 4 Modernisation à sauverde l’administration et Innovation du service public les meubles Roger Félix Adom dévoile à l’Ouest ’’les grands axes PP. 2 - 3 ‘‘ On se battait contre des éléments invisibles ’’de sa mission P. 7 En tournée de remerciements et de sensibilisation à la paix Bruno Koné à Boundiali :“ Ils ont tout fait… mais les élections ont eu lieu’’ P. 6
pr sit
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Politique
Lundi 30 novembre 2020
Anne Désirée Ouloto, à propos de la présidentielle :
“ Comment on a réussi à sauver les meubles à l’Ouest ”
L’élection présidentielle du 31 octobre s’est déroulée dans un climat de paix dans la région du Cavally, pourtant
épicentre des crises de 2002 à 2011. Présidente du conseil régional du Cavally, la ministre de l’Assainissement
et de la Salubrité dévoile les recettes qui ont permis un processus électoral apaisé dans sa zone.
Comment êtes-vous parvenues, vos équipes et vous, à prévenir les violences dans votre région ? Je voudrais dire que la rumeur a été malheureusement au rendez-vous. Elle était violente et j’insiste là-dessus. Elle avait un caractère inhumain. Parce que les conséquences étaient dramatiques pour les populations. Quand je prends, par exemple, le cas de cette rumeur qui fait état de cargos de microbes que nous aurions déversés pour tuer les populations, comme à Dabou dans une zone aussi fragile, où les populations sont traumatisées par différentes crises, surtout celle de la crise post-électorale de 2010, ces populations n’ont pas cherché à savoir si c’est vrai ou faux. Elles ont pris la route des champs, des campements, d’autres ont franchi la frontière pour aller au Liberia, ou quitter simplement la région pour aller ailleurs. Ça, j’ai trouvé que c’était particulièrement méchant. Ce qui nous a sauvés en premier face à cette rumeur, c’est que nous, responsables du parti, étions solidaires et conants. Parce que notre mission n’était pas d’aller terroriser la population, ni tuer qui que ce soit ou aller arrêter qui que ce soit. Notre mission était de pacier la région, convaincre les populations à aller voter et à voter massivement pour Alassane Ouattara. C’était un impératif. Et comme notre mission était de gagner, on n’avait d’autre choix que la proximité avec les populations. Chaque responsable du parti se déplaçait. Quelle que soit l’heure, on partait vers la population. Comme un travail avait été déjà fait en amont, il y a eu un maillage avec les jeunes des partis et les jeunes de la société civile, un maillage avec les religieux, les femmes et même les gardiens de nos traditions. Au point où quand nous étions confrontés à une situation, chacun, dans sa sphère de compétences, appelait les responsables de ces entités-là ; qui, eux aussi, vu que nous avons
établi un pacte de conance, n’hésitaient pas à nous dire la vérité et à évoquer les vrais problèmes. On avait réussi à faire comprendre aux populations que nous n’avons pas deux Cavally, deux Guiglo, deux Taï, deux Bloléquin, deux Toulépleu et qu’on n’avait que notre région. On avait réussi à leur dire que quand, en 2010, le Cavally s’était vidé, les maisons avaient été brûlées. Il y a eu des centaines de morts, dans certaines localités, il n’y a rien eu. Nous leur avonsdit qu’à Gagnoa il n’y a pas eu une seule maison qui a été brûlée. Nous leur avons donné cet exemple. Pour me résumer, notre solidarité, notre proximité avec la population, la conance qu’on a su établir avec la population, l’organisation structurelle de toutes les parties prenantes, la proximité avec le corps préfectoral, avec les forces de défense et de sécurité, tout cela a contribué à établir un pacte de conance entre les élus, le Rhdp et toutes les composantes sociales de la région. Et le Rhdp, en dénitive, a fait jouer son leadership dans la région.
En ce qui concerne les élus du Rhdp, nous avons deux sénateurs sur deux, trois maires sur quatre, quatre députés sur six, donc, nous sommes majoritaires dans
Quelles stratégies allez-vous mettre en place pour éteindre déînitivement la rumeur qui a tant fait de mal aux populations ?
des enfants d’un ofcier supérieur de l’armée à la retraite. Ce dernier nous a inculqué l’éducation militaire, donc la discipline. Mon père n’a jamais été terroriste; pour cela, ses enfants ne peuvent pas être des terroristes. Mon père fut l’élève de feu le général Thomas D’Aquin, je porte le prénom de son épouse. On ne peut pas être de cette lignée éducationnelle et devenir terroriste. Je crois que ce sont ceux, par contre, qui adhèrent à des organisations anticonstitutionnelles et des hors-la-loi qui sont bien les terroristes. Ceux qui arment les jeunes pour combattre leurs frères et sœurs qui vont voter, ce sont eux les terroristes. Ceux qui poussent nos parents à fuir en mettant leur sécurité en danger, en pleine nuit dans la forêt, sur la base de rien du tout, ce sont eux les terroristes. Nous savons d’où tout cela provient. Je veux simplement leur dire que mon travail va continuer dans la région. Par la grâce de Dieu, tous les cadres du Cavally ne sont pas de mauvaise foi et la majorité d’entre eux sont de bonne foi. Ils ont une bonne éducation
revenus pour voter, et malheureusement, ils sont repartis. Les colporteurs de rumeurs leur demandent d’attendre après le 14 décembre. On nous annonce des choses encore pour le 14 décembre, parce que le Président de la République n’aurait pas encore prêté serment. Ils disent que ce n’est pas encore ni. Et ce sont les populations qui payent les conséquences. C’est malheureux tout ça. Nous allons continuer la sensibilisation. Avec nos frères et sœurs élus, nous avons pensé qu’il serait certainement bon d’envoyer des missions. Nous l’avions fait en son temps. Nous avions envoyé des missions au Liberia à Zouédrou pour inciter au retour. Nous allons essayer de le faire avant les fêtes. Vous savez qu’en décembre, dans la région du Cavally, c’est la fête partout. Nous avons une tradition: le 31 décembre et le 1er janvier, c’est la grande fête. On se retrouvera à Toulépleu, surtout à Klaon. J’ai bon espoir que nos parents vont revenir avant cette période. Ils reviendront retrouver leurs familles et reprendre leurs activités. Le Président
“ Nous allons continuer la sensibilisation. Avec nos frères et sœurs
élus, nous avons pensé qu’il serait certainement bon d’envoyer des
missions. Nous l’avions fait en son temps. Nous avions envoyé des
missions au Liberia à Zouédrou pour inciter au retour. ”
la région. Et nous comptons raffoler les deux postes de députés restants aux prochaines législatives pour faire six sur six. Le poste de maire également, on le prendra pour faire quatre sur quatre. Et les sénateurs, on les conserve. Donc le Rhdp va assurer un leadership total sur la région. Et ça, ça se négocie. Notre offre, c’est la paix, le développement, et le respect de nos populations. Je crois que c’est ce qui a joué en faveur, non pas du Rhdp, mais en faveur de la paix, dans la région du Cavally.
En ce qui concerne les attaques dont ma famille et moi-même avons été l’objet, c’est tout simplement triste. Nous savons que bien souvent, lorsque l’adversaire n’a plus d’arguments, il verse dans la médiocrité, la haine et dans la méchanceté. Je ne voudrais pas m’attarder sur ces détails-là. L’éducation que nous avons reçue dans notre famille, c’est l’amour du prochain, le respect de l’autre, de la loi, de la légalité constitutionnelle et être toujours dans la droiture. Je voudrais rappeler que mes frères et moi sommes
et respectent l’autre. Ils respectent la légalité constitutionnelle avec les cadres du Rhdp. Avec eux, nous allons continuer la pacication de notre région.
Les réfugiés au Liberia demandent votre aide pour rentrer au pays. Êtes-vous disposée à les aider ? Le gouvernement travaille à cela. Au niveau du conseil régional, nous travaillons à cela déjà. Nous avions fait partir des véhicules pour demander aux populations de rentrer. Certains sont
de la République a donné des instructions, la ministre de la Solidarité y travaille, malheureusement, là aussi, nous avions eu affaire à des rumeurs. Certains parlent de 8000, 15 000 et de 20 000 déplacés. Il n’en est rien du tout. Vous avez été à Pékan, j’ai lu vos articles. Les gens vous ont parlé de 400 déplacés; ce qui n’a rien avoir avec 8000 déplacés. Et même au Liberia, je ne crois pas que nous ayons 8000 réfugiés. Les populations reviendront ; elles ne sont pas si nombreuses que ça. Elles reviendront parce que
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c’est bientôt la fête de n d’année dans le Cavally. Nous allons nous réjouir, grâce à Dieu.
A vous entendre parler, on a l’impression que c’est facile. Ces jeunes ont également des préoccupations, alors quelles réponses allez-vous apporter ? Les choses n’étaient pas aisées, c’était très difcile. En face de nous, nous avions des jeunes des autres partis politiques. Ce sont des jeunes qui ont adhéré librement à des partis politiques et qui entendent faire vivre ces partis et s’afrmer à travers ces partis. Donc la tâche n’était pas du tout facile. Mais les jeunes, en réalité, n’avaient pas beaucoup d’arguments pour mettre à exécution les mots d’ordre de leurs partis, parce que les populations ne les suivaient pas à la réalité. Dans notre région, l’embellie économique vécue en Côte d’Ivoire se sent là-bas. Vous avez les impacts des actions du gouvernement dans la région. En termes d’infrastructures routières, de construction de collèges, de salles de classes pour le primaire, l’accès à l’eau potable et de l’électrication des villages. Nous avons connu un boom extraordinaire en termes d’électrication. Nous sommes passés de 30% en 2011 dans la région et bientôt à 80%, et je suis sûre que d’ici 2025, nous serons à 100% de villages électriés. Face à un tel résultat, les populations se disent qu’elles n’ont aucune raison de manifester. Il faut aussi noter l’approche managériale des élus du Rhdp, la proximité avec les populations et l’humilité. Nous le faisons tous avec beaucoup d’humilité, parce que nous, nous avons conscience qu’en 2011, le Rhdp n’était pas majoritaire dans la région. Nous n’avions même pas d’élus en 2011. Nous revenons de loin. Nous avons voulu travailler avec humilité. En outre, ces jeunes de l’opposition étaient très mal à l’aise dans cette ambiance de désobéissance civile et de boycott actif, parce qu’en vérité, ils auraient respecté ces mots d’ordre pour qui ? On leur dit, qu’il faut s’opposer au mandat d’Alassane Ouattara, or il a travaillé dans la région. Ils ne comprennent pas. C’est par les élus d’Alassane Ouattara que les jeunes vivent; leurs leaders politiques ne font rien pour eux. La tâche n’a pas été facile, mais elle a été rendue facile par l’approche du Rhdp vis-à-vis de la population, des jeunes et de la maturité de nos populations. La maturité des chefs, des religieux, des femmes et même des jeunes.
Aujourd’hui en 2020, ils disent que le Président Ouattara a beaucoup travaillé dans la région. Avec la construction du nouveau pont sur le N’zo qui va changer le visage de la région, je ne vois pas qui va donner sa poitrine pour quelqu’un qui ne va rien faire pour nous. Elle a été rendue facile grâce aux résultats de l’action gouvernementale, grâce à l’approche managériale des élus du Cavally. Mais elle n’a pas été facile parce que les jeunes de l’opposition ont voulu afrmer leur appartenance politique, à cause des rumeurs et des réseaux sociaux. La mission a été difcile à cause de certaines cadres de l’opposition qui, depuis Abidjan ou à l’étranger, envoient des messages d’appel à la haine. On se battait contre des éléments invisibles. Ils n’étaient pas là mais l’impact était réel.C’est ça qui a rendu la tâche difcile. Mais autrement, on a réussi à sauver les meubles.
Les ex-combattants ont souhaité que d’autres cadres vous aident dans vos actions de promotion de la paix. Ils pensent que si vous êtes fatiguée, il faudrait des gens pour continuer l’œuvre. Que répondez-vous ? Je pense que tous les cadres de la région sont en contact avec les ex-combattants qu’on appelle aujourd’hui les ambassadeurs de la paix. Le maire de Guiglo pourra vous le dire. Matériellement, il leur a offert des motos. Il leur a offert des téléphones portables. Tous les cadres les appuient. Je pense qu’ils ne parlent pas des cadres du Rhdp; ils parlent des cadres de l’opposition. Nous voulons voir les cadres de l’opposition soutenir ces jeunes. Il ne faut pas se rappeler d’eux que lorsqu’on peut les manipuler pour installer la chienlit. Ils méritent mieux que ça. Ils ont besoin qu’on les aide à sortir de la précarité. Ce que nous voulons, c’est de les en sortir. Le ministre de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes était dans la région. Au niveau du gouvernement, on est en pleine réexion pour voir comment les aider à sortir de la précarité, pour les rendre moins vulnérables. Nous allons nous battre au niveau du Rhdp pour que ces jeunes ne soient plus instrumentalisés. Nous voulons qu’ils soient des jeunes au service de la paix et du développement comme tous les autres jeunes de la région. Ils ont raison de lancer cet appel. Je demande à tous mes frères de la région de venir rejoindre le Rhdp, pas forcément pour grossir les rangs du Rhdp mais pour travailler pour la région. Maintenant, s’ils sont convaincus de notre approche, ils pourraient
venir au Rhdp, pourquoi pas. Nous leur demandons de venir, de tourner le dos à la désobéissance civile, à la violence, tout ce qui est anticonstitutionnel, et de rejoindre les rangs de la légalité et de la paix.
La sous-préfecture de Taï est partie en fumée. Qu’en est-il ? Il faut d’abord situer les responsabilités. Je veux le savoir. On ne se lève pas pour aller brûler un bâtiment public avec tout l’état civil impunément. Tous ceux qui sont nés à Taï, jusqu’à la date de l’incendie de la sous-préfecture, ne pourront plus se faire établir d’extrait d’acte de naissance. C’est un crime, il faut qu’on situe les responsabilités. Dommage que je n’aie pas encore rencontré les populations depuis cette date. Le maire pourra nous en dire plus. Le conseil régional va
Politique
les populations se battent pour construire leur sous-préfecture, les travaux de la sous- préfecture de Nézobly sont en phase d’être terminés et dans quelques semaines, les locaux du nouveau sous-préfet seront disponibles. Ce sont de gros efforts qui sont consentis chaque jour. Nous avons les sous-préfectures de Tinhou et de Diboké qui attendent également leur sous-préfet. La présence d’un sous-préfet dans une localité est très attendue par nos populations. Mais pour une question d’élection, vous brûlez votre sous-préfecture, c’est un crime. Il faut donc situer les responsabilités. Je pense que c’est le préalable. Les populations attendent l’achèvement des travaux de l’axe Bloléquin-Toulépleu.
A quand la în des travaux ? Elles attendent également les travaux de l’axe Guiglo-Taï.
été résilié. Une nouvelle entreprise a été identiée. Le processus suit son cours et les travaux vont reprendre sous peu. Nous demandons seulement à nos populations de maintenir ce climat de paix pour que ces entreprises aient envie de venir travailler. Concernant la route Guiglo-Taï, il faut dire que selon le maire de Guiglo, qui est le PCA de l’Ageroute, le contrat commercial a été déjà signé, il pourra nous donner de plus amples détails. Nous avons les travaux du pont sur le N’zo. Au niveau de Toulépleu, nous avons également procédé au lancement des travaux du bitumage entre Toulépleu et Zouan-Hounien. L’entreprise a déposé sa base vie qui est déjà installée. Les engins sont installés. Elle a commencé le travail de piquetage. Les travaux de la région du Cavally avancent bien. Les choses vont bien se passer. Raison pour laquelle, il ne faut pas plaisanter avec la nécessité de maintenir la paix. Voyez-vous, dans le Moronou, une entreprise implantée a vu ses engins détruits par des jeunes manipulés par l’opposition. Nous avons vu à Bangolo où des jeunes ont brûlé quatre véhicules de transfert de manganèse. Un camion coûte 200 millions, sans compter le contenu. Vous vous rendez compte de la perte ? À ce rythme-là, même si ces entreprises ont des marchés, naturellement, elles vont traîner les pas. La jeunesse a une fois intérêt à garder sa sérénité et à faire le choix de la paix. Lorsque ces entreprises viennent s’installer pour faire le bitumage ou l’entretien des routes, qui gagne ? Mais c’est bien cette jeunesse qui gagne. J’ai rencontré des jeunes qui m’ont dit qu’à partir des travaux de l’axe Bloléquin-Toulépleu, ils ont construit un toit. A Guiglo, les travaux de Nikla donnent du boulot aux jeunes.
Le Chef de l’État a
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région du Cavally. Nos frères de l’opposition se comportent ou agissent selon l’humeur de leur hiérarchie politique. Quand je prends le cas du département de Toulépleu, le maire qui n’est pas Rhdp, agit selon les instructions du président Henri Konan Bédié. Je considère que dès lors que la réconciliation sera effective entre le président Henri Konan Bédié et le Président Alassane Ouattara, Monsieur Dénis Kah Zion va s’aligner. Lorsque la réconciliation entre le président Laurent Gbagbo et le Président Ouattara sera consommée, Messieurs Hubert Oulaï et Émile Guiriéoulou nous inviteront à manger ensemble. Nous sommes tous leurs cadets. Pour l’heure, en tant qu’aînés, nous leur donnons la place qu’ils méritent et nous les respectons. Nous n’avons jamais d’écart de langage vis-à-vis d’eux. Mais nous assumons notre leadership politique. C’est nous qui sommes aux affaires dans la région du Cavally en tant que président de région, en tant que sénateur, maire et député. Nous n’avons aucun problème avec eux. Je voudrais me souvenir de mon frère Marcel Gossio, avec qui nous avions d’excellents rapports. Nous étions à ses obsèques. Nous avons joué les premiers rôles aux côtés de sa famille, parce qu’on n’a aucun problème. Nous avons pris toute notre place, parce que Marcel Gossio nous le rendait. Il ne passait aucun mois sans chercher à voir sa petite sœur que je suis. Il se déplaçait chez moi et m’invitait chez lui. Nous n’avions aucun problème. Mon aîné l’ambassadeur Voho Sahi, aujourd’hui en Algérie, est celui qui m’envoie des messages régulièrement. J’ai d’excellents rapports avec lui. Il est du Front populaire ivoirien (Fpi), mais il est ambassadeur, nommé par le Président Alassane Ouattara
“Tous ceux qui sont nés à Taï, jusqu’à la date de l’incendie
de la sous-préfecture, ne pourront plus se faire établir
d’extrait d’acte de naissance. C’est un crime, il faut qu’on
accompagner naturellement la mairie de Taï et sa population. Mais je trouve que c’est trop facile d’aller brûler un bâtiment et de dire au conseil régional de venir le reconstruire pour nous. Il y a des localités qui ont besoin de sous-préfectures. A Guiglo, nous avons Gnizahon qui a besoin d’une sous-préfecture, à Bédigouazon,
situe les responsabilités.”
Les projets sont en cours. Nous avons malheureusement, la route Bloléquin-Toulépleu qui est en souffrance, mais nous avons déjà annoncé la bonne nouvelle à nos populations. L’entreprise SBI, qui avait été retenue, avait commencé les travaux ; malheureusement, elle a eu des problèmes avec le bailleur et son contrat a
souhaité qu’il y ait la réconciliation entre les îlles et les îls du pays. A votre niveau, comment allez-vous vous prendre pour que ceux qui ne sont pas du Rhdp dans votre zone puissent se retrouver autour de vous ? A priori, pour ma part, nous n’avons aucun problème avec qui que ce soit dans la
en Algérie ; nous sommes en paix avec lui. Il peut en être de même pour les autres. Après, c’est une question de tempérament des uns et des autres et de savoir-vivre. Sinon, je n’ai aucun problème avec qui que ce soit.
INTERVIEW RÉALISÉE PAR SAINT-TRA BI
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P olitique
Obsèques :
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Des prières et bénédictions pour le repos de l’âme du ministre Sidiki Diakité
Décédé le 23 octobre dernier, l’ex-ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation reste toujours dans la mémoire de ses proches.
es prières et bé-nédictions ont été faites, le 29 no-D vembre, à la grande mosquée de la Riviera Golf à Abidjan, pour le repos de l’âme de l’ex-ministre de l’Adminis-tration du territoire et de la Décentralisation, lors de la cérémonie de 40e jour de son rappel à Dieu. C’était en présence du Premier ministre, Hamed Bakayoko; représentant le Chef de l’État, Alassane Ouattara, de présidents d’institution, de membres du gouvernement, du corps préfectoral auquel apparte-nait feu Sidiki Diakité. Cette cérémonie a été marquée par la lecture in-tégrale du Saint Coran, la
Le Premier ministre Hamed Bakayoko a pris part à la cérémonie de prière pour le repos de l’âme de son ex-collaborateur, Sidiki Diakité, décédé en octobre dernier.(PHOTOS : DR)
formulation de bénédic-tions an que le Tout-Puis-sant Allah pardonne au dis-paru ses péchés et l’agrée au paradis. Après quoi, il y a eu des témoignages sur le défunt et des remises de dons et contributions diverses. Le conseiller Drissa Koné, au nom du Président de la République, a réitéré les condoléances à la famille éplorée et à la région du Kabadougou d’où était ori-ginaire le défunt. Il a salué les qualités de travailleur de Sidiki Diakité, avant d’exhorter les imams à continuer de prier pour ce grand serviteur de l’État. Le porte-parole de la fa-mille, l’imam Ousmane Diakité, a exprimé au Pré-
sident Alassane Ouattara et au gouvernement leur gratitude pour tout ce qu’ils ont fait pour leur ls. Il a également salué la disponi-bilité dont ils ont fait preuve dans cette épreuve. « Vous nous avez soulagés, que le Seigneur vous soulage également «, a-t-il indiqué. Décédé le 23 octobre der-nier à Abidjan, Sidiki Diakité est entré au gouvernement en juillet 2017, en qualité de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, avant d’oc-cuper, en septembre 2019, le portefeuille de l’Adminis-tration du territoire et de la Décentralisation.
SOURCE : PRIMATURE
Après les violences électorales Sidi Touré sensibilise les populations au vivre ensemble placement dans la localité pourdépartement de Sakassou. lences ne refassent plus sur-échanger avec les populationsDu reste, convaincu de ce que face. dans toutes leurs composantesle Président ne les abandon-Notons que selon un bilan éta-sociales dans le but de les en-nera pas, Nanan N’Guessanbli par le préfet de Sakassou, tendre mais surtout les sensi-Kouassi Djéa, chef du villageles violences ont occasionné 89 biliser à la nécessite du vivrede Kpêtéboni, porte-parole deblessés dont trois graves et 158 ensemble.Nous sommes « la chefferie traditionnelle, toutpersonnes victimes de dégâts riches de notre diversité »,a-t-ilen présentant toutes ses ex-matériels. Les blessés ont tous dit. « Moi-même qui vous parle,cuses au ministre, a demandéété pris en charge je suis à la fois Gôdê (Béoumi),à ses pairs de parler à leurs CHARLES KAZONY Gôly (Bodokro) et Malinké (Ma-enfants pour que de telles vio-rabadiassa) », a-t-il coné avec erté.« Notre intérêt, c’est le développement à travers la ré-Case des mots alisation d’infrastructures, à sa-S’adressant aux jeunes, SidiLa voir la construction d’écoles, de centres de santé, le reprofilage Par BENOIT HILI des voies, etc. »,a-t-il déclaré. Touré les a invités à ne pas se laisser manipuler par lesPersiste à être pacifiste ! Le ministre de la Communication et des Médias s’efforce à réduire les clivages nés des élections. e suis Siaka Traoré. Jevive émotion dans l’assistancequi était accompagné du direc- hommes politiques tapis dans a attriste, cette danse alarmiste qui persiste ! suis né à Sakassou dele 28 novembre, lors de la ren- teur de cabinet du Premier mi-l’ombre et qui, à la moindre étin-Entre loyalistes, légalistes et autres moralistes, père malinké et de mèrenistre, Étienne Ahoutou, cadrecontre que Sidi Tiémoko Touré, celle, se fondent dans la nature C on assiste à un duel de polémistes. Des ju-Jsistent, se faisant plus loyalistes que les roya-baoulé. Mieux, mon pèreministre de la Communicationdu Walêbo, s’est réjoui de cepour ne pas assumer leur part ristes, privatistes ou publicistes insistent et per-est également né à Sakas-et des Médias, porte-parolequ’il n’y ait pas eu de morts, ilde responsabilité.« La violence sou. Avec les violences qui ontdu gouvernement, a eue à la a cependant déploré de nom-ne saurait être une réponse à listes. Des pessimistes se font alarmistes, annonçant des éclaté lors de l’élection prési-préfecture de Sakassou avecbreux blessés, des dégâts ma-vos problèmes (…) Tous ceux vents tristes. Des propagandistes s’allient aux pessimistes dentielle du 31 octobre, appar-toutes les forces vives de la tériels importants et la fracturequi ont posé des actes répré-et des fumistes font profession d’alarmistes. Le baptiste, tenant à la fois aux deux com-capitale du Royaume baoulé, àsociale entre les deux commu-hensibles iront en prison et la lui, reste optimiste. Sa foi résiste aux vents alarmistes. Être munautés, fallait-il que je mel’initiative de Gando Coulibaly,nautés.réconciliation viendra après la« Les actions conju- optimiste, ça consiste à garder cette foi du Christ, celle qui découpe en deux pour faire facepréfet du département de Sa-justice »guées du corps préfectoral avec , a-t-il indiqué. résiste à tout ce qui est triste ou alarmiste. Être optimiste, à cette situation ? A travers monkassou.à sa tête le préfet de Sakassou,Étienne Ahoutou, emboîtant exemple, nous devons com-Après Béoumi, la semaine der-des hommes de Dieu, de cer-la pas au ministre Sidi Touré,ça consiste à être plutôt positiviste et surtout paciste. Car prendre que les liens de sangnière, Sidi Touré s’est ainsi ren-tains fils et filles de ce dépar-a tenu à rassurer ses parentsla piste paciste conduit toujours à des issues réalistes. qui nous lient montrent bien quedu à Sakassou. Une localité quitement ont permis d’éviter lesde Walêbo que, malgré ce quiL’activiste qui persiste à être extrémiste fera des alliances nous sommes des frères et desn’a pas été épargnée par lesdébordements et circonscrire les’est passé, le Président de laaventuristes. Sur la piste, on retrouvera ainsi anarchistes, sœurs et que nous sommesviolences intercommunautairesmal »,a-t-il rappelé.République ne saurait se dé-populistes, utopistes, idéalistes, nationalistes. L’activiste, condamnés à vivre ensemble ».fait des tensions consécu- Néanmoins, le ministre a indiqué du sengager de ses promesses quand il persiste à être extrémiste, fait même parfois le lit Ce témoignage poignant, livréavoir jugé bon d’effectuer le dé-tives à l’élection présidentielle. de développement dans le du kyste terroriste. par Siaka Traoré, a créé une Si l’émissaire du gouvernement,
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