Fraternité Matin n°16786 - du vendredi 04 décembre 2020
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Fraternité Matin n°16786 - du vendredi 04 décembre 2020 , magazine presse

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Date de parution 04 décembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

Dédicace de livre Les afranchis du sort”, un Vendredi 4 décembre 2020 / N° 16 786 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi)hymne à la viP.e11 Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Agriculture zéro déforestation Lutte contre les violences faites aux femmes Le gouvernement Le Pr Ramata Ly-Bakayoko réafirmeprésente les actions de l’État P. 2 son engagementP. 9 Présidentielle 2020 Kobenan Adjoumani : “ Si le Président Alassane Ouattara n’avait pas été là… ” P. 3
Sécurisation des fêtes de în d’année Youssouf Kouyaté (Dg de la Police) galvanise ses hommes P. 2
Accès à l’eau potable Deux châteaux d’eau pour deux villages de Songon P. 10
pr sit
2
Nation
Violences faites aux femmes
Vendredi 4 décembre 2020
Pr Ramata Ly-Bakayoko présente les actions de lutte du gouvernement
e La cérémonie ofIcielle de la 30 édition de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des Illes a eu lieu hier, à l’hôtel du District au Plateau.
e gouvernement ivoirien ne ménage aucun effort pour défendre les droits L de la femme et la proté-ger contre tout acte de violence. La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ramata Ly-Bakayo-ko, s’en est félicitée hier, à la tribune de la cérémonie ofcielle de la 30e édition de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des lles, à l’hôtel du District au Plateau. L’évé-nement avait pour thème national : « Zéro violence domestique : je m’engage » et pour thème international : « Orangez le monde : nan-cez, intervenez, prévenez, collectez ! ». La manifestation, point d’orgue des 16 jours d’acti-visme qui se déroulent du 25 novembre au 10 décembre, a été mise à prot par la ministre pour énumérer les dispositions prises par l’État de Côte d’Ivoire pour sous-traire la femme et la jeune lle des griffes des violences conjugales et domestiques.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a dénoncé les pratiques déshonorantes infligées aux femmes.
« L’action gouvernementale se traduit par des sanctions exemplaires inigées à ceux qui se rendent coupables de violences et de crimes à l’égard des couches vulné-
rables. Des auteurs et com-manditaires de viol, d’exci-sion et de mariages précoces ont été condamnés », a fait savoir Ramata Ly-Bakayoko. Elle a également relevé que
le gouvernement a mis en place des mécanismes de protection des femmes et des enfants. Entre autres, l’installation de 65 plate-formes multisectorielles de
lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) dans les complexes socioé-ducatifs, la création de 1138 espaces dédiés aux jeunes lles, la création d’un nu-méro vert, 1308, pour infor-mer, orienter et dénoncer les abus, la construction de 42 bureaux d’accueil genre dans les commissariats et postes de police et la réou-verture du centre Pavios, qui est une structure d’accueil et de transit destinée à héber-ger les survivantes des Vbg. La ministre en charge de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a tenu néanmoins à souligner que malgré ces efforts, des dés demeurent face à la recrudescence des violences dans les foyers et à la persistance de cer-taines pratiques socio-cultu-relles néfastes telles que les mariages précoces, les mutilations génitales fémi-nines. « Je tiens à féliciter tous les acteurs qui, malgré le contexte de la Covid-19, ont assuré la continuité des services, œuvrant ainsi à la prise en charge de femmes
et lles confrontées à la vio-lence domestique exacerbée au moment du connement », a-t-elle ajouté. Le coordonnateur résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Phi-lippe Poinsot, a, à son tour, plaidé pour une synergie d’action, d’idées, de forces et de moyens pour lutter contre les Vbg. Il a préconisé la prise en compte de l’impact négatif de la Covid-19 sur les foyers, où de plus en plus de femmes et de lles subissent des violences conjugales et domestiques. « Selon Onu-Femmes, 137 femmes sont tuées chaque jour par leur conjoint ou un membre de leur famille. Plus nous en saurons sur cette violence sexiste, mieux nous pourrons y remédier efca-cement. C’est pourquoi les mesures devraient égale-ment viser à aider les ins-titutions et à collecter puis analyser les données », a-t-il recommandé.
GERMAIN GABO
Sécurisation des fêtes de n d’année Le directeur général de la police nationale mobilise ses hommes
n prévision des fêtes de n d’année, le directeur général de la police E nationale, l’Inspecteur général de police Yous-souf Kouyaté a mis en place un programme de tournée dans les services de police. Dans la première phase de son plan d’action, le chef de police a effectué du 2 au 3 dé-cembre une tournée dans les communes d’Abidjan. Cette action du premier respon-sable opérationnel de la po-lice nationale vise à instruire ses collaborateurs sur les mesures de sécurisation des fêtes de n d’année. Dans le cadre de cette visite, Youssouf Kouyaté a véhiculé deux messages forts. Il s’est agi notamment de la trans-mission des félicitations du Chef de l’État aux forces de défense et de sécurité, par-ticulièrement la police natio-nale, appuyées des encoura-gements du Premier ministre et du ministre de la sécurité
et la protection civile. Le se-cond message traduisait l’ex-pression de la compassion du Chef de l’État à l’endroit des policiers blessés lors du pro-cessus électoral. Dans la journée du 2 dé-cembre, le directeur général de la police nationale s’est succes-sivement rendu à la préfecture de police d’Abidjan, sur la route d’Adjamé-Macaci pour rencon-trer tous les services rattachés à la Direction générale adjointe chargée de la sécurité publique (DGA/CSP), notamment, les commissariats de police, l’Uni-té de régulation de la circulation (Urc), la Brigade mondaine. Avant de se rendre à la Brigade Anti-émeute (Bae), à Yopougon pour rencontrer tous les ser-vices rattachés à la Direction des Unités d’Intervention (Dui). Qui sont entre autres, la Bae, les compagnies républicaines de sécurité (Crs). Pour la journée du 3 décembre, l’Inspecteur Général de policea rencontré à l’école de police
Kouyaté Youssouf a appelé ses agents à éviter les abus d’autorité.
d’Abidjan à Cocody le per-sonnel d’encadrement et les élèves policiers. Ainsi que les services de police rattachés à la direction générale adjointe chargée de la police judiciaire (DGA/CPJ), notamment la po-lice criminelle, la police écono-mique et nancière, avant de terminer par le CCDO. A cette occasion, plusieurs consignes ont été passées. Il s’est agit entre autres, de sensibiliser les encadreurs à éviter les abus d’autorité et les relations in-times avec les élèves. « Toute déviation sera punie », a mar-telé le directeur général de la police nationale. Il a informé le directeur de l’école de police de la mesure de consignation des élèves policiers pour la période du 1er décembre au 10 janvier 2021, an d’accompagner les unités de police dans la sécuri-sation des fêtes de n d’année.
MARCEL APPENAN
(SOURCE : CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE
DE DANIEL ASSOUMAN)
Vendredi 4 décembre 2020
Politique
Après la présidentielle d’octobre 2020 Si le Président Alassane Ouattara n’avait pas été là...
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Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix rend, dans cette contribution, un vibrant hommage au Chef de l’État.
écembre 2020. Un mois après l’élection présidentielle, un nou-D veau soleil se lève sur notre beau pays, la Côte d’Ivoire. La vie reprend son cours normal après des heures de tumulte et d’agita-tion socio-politique qui ont failli propulser à nouveau le pays dans une nouvelle crise dont les conséquences auraient été certainement encore plus désastreuses qu’en 2010. C’est donc peu dire que d’af-rmer que notre pays revient de loin. Et qu’il a survécu aux prévisions les plus alar-mistes, aux scenarios les plus catastrophiques grâce à la maestria, au leadership d’un homme d’État hors du com-mun, le Président Alassane Ouattara, dont la sagesse, le pragmatisme, le sens de l’anticipation, le sang-froid, les qualités humaines excep-tionnelles et le sens élevé de l’État ont été des atouts pré-cieux dans la gestion de cette crise de laquelle le pays est en train de sortir. Les événements que la Côte d’Ivoire vient de vivre nous démontrent à quel point nous avons eu raison de prier le Président Alassane Ouattara d’être notre candidat au titre du RHDP, après la disparition brutale et inattendue de notre regretté, l’ancien Premier Mi-nistre Amadou Gon Coulibaly. Comment comprendre en ef-fet que des gens qui s’étaient préparés à aller a des élec-tions et qui se sont acquittés de la caution de 50 millions de Francs CFA exigés à tout candidat à la magistrature suprême puissent faire volte-face en inventant des arti-ces pour tenter de justier leur refus d’aller aux urnes. Des montagnes d’obstacles ont été dressés sur le chemin des élections. Tout a été fait ou tenté pour faire barrage au scrutin. Des troncs d’arbres ont été coupés et jetés sur tous les tronçons pour empê-cher la circulation ou l’accès à certains villages et localités. Des scènes de guérilla ont été observées dans d’autres loca-lités avec des jeunes armés de gourdins, de machettes, de couteaux, de fusils calibre 12, etc. Des brigades de gen-darmerie ont été vandalisées pour détruire le matériel de vote. Ailleurs, ce sont des cars de transport et des vé-hicules privés ou encore des domiciles privés qui ont été pris pour cibles. La liste est longue, trop longue.
Que se serait-il passé si le Président Alassane Ouattara n’avait pas été là ? Dans cette élection, c’est pratiquement toute la classe politique signicative qui s’est liguée contre le RHDP et son candidat. En effet, face à Alassane Ouattara, il s’est dressé Hen-ri Konan Bédié du PDCI, Laurent Gbagbo du FPI-GOR, Af N’Guessan du FPI-lé-gal, Soro Guillaume du GPS, Mabri Toikeusse de l’UDPCI, Marcel Amon-Tanoh, Gna-mien Konan et un conglomé-rat de partis politiques. Mais pas seulement, puisqu’une partie de la société civile et d’ONG, des religieux et non des moindres ont tous levé le bouclier contre le RHDP et son candidat. Que se serait-il passé si le Président Alassane Ouattara n’avait pas été là ? Plusieurs mois avant le scrutin, Soro Guillaume a sillonné des capitales européennes pour faire sonner le tocsin contre le régime. En Côte d’Ivoire, des jeunes instrumentalisés ont été mis en mission pour as-sassiner la paix sur l’autel de certains intérêts égoïstes. Ils ont décrété le boycott actif des élections, la désobéissance civile. Et quand ils se sont rendus compte de leur échec, ils ont sorti leur joker, le CNT. Mal leur en prit, car ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Mais une fois de plus, que se serait-il passé si le Président Alassane Ouattara n’avait pas
été là ? Que serait-il en effet advenu de notre pays si le Président Alassane Ouattara n’avait pas été là ? Car faire face à une crise comme celle que nous ve-nons de traverser sans suc-comber aux excès en termes de riposte, face à une opposi-tion qui a planié, organisé et
à conduire son pays vers des élections qui ont été certiées de « globalement satisfai-santes » par les observateurs internationaux. Il avait accepté malgré lui d’être candidat pour garantir la paix, la stabilité et poursuivre l’œuvre de déve-loppement. Pari réussi, mis-sion accomplie avec brio. C’est pourquoi il nous plaît
qui déclarait qu’il n’y avait pas de sacrice trop grand lorsqu’il s’agit de son pays, le Président Alassane Ouattara acceptera de répondre à l’ap-pel du devoir. Un regard dans le rétroviseur nous permet de comprendre la vie singulière et le parcours exceptionnel d’un homme que la providence a donné à la Côte d’Ivoire, pour écrire ses pages les plus glorieuses dans le droit l de la grande épopée enclenchée par le père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny. Sa riche carrière à l’interna-tional, son passage remar-qué dans les institutions les plus prestigieuses comme la BCEAO et le FMI où il était en charge de la gestion du por-tefeuille de plus de 180 pays, l’ont soigneusement préparé et lui ont donné les atouts dont il se sert aujourd’hui pour gou-verner avec bonheur et suc-cès son pays, la Côte d’Ivoire. Les Saintes Écritures nous enseignent que l’on ne cueille pas de raisins sur des épines. Les faits nous ont démontré que ceux de ses prédéces-seurs qui ne s’étaient pas ou qui n’ont pas été préparés à la gestion des affaires publiques ont échoué lorsqu’ils ont accé-dé à la magistrature suprême. C’est Dieu qui établit les au-torités à la tête des Nations
aime la Côte d’Ivoire et il sou-haite que la Côte d’Ivoire reste entre de bonnes mains, pour poursuivre sa marche harmo-nieuse et irréversible vers le développement économique et social. Comme le Président Hou-phouët-Boigny, le Président Alassane Ouattara est doté d’une aura et d’un leadership exceptionnels. Homme de vi-sion, il s’est révélé au monde comme un bâtisseur remar-quable qui a ressuscité les grands travaux d’infrastruc-tures et réconcilié la Côte d’Ivoire avec sa grandeur et sa notoriété d’antan. Le Pré-sident Alassane Ouattara est aussi un bâtisseur de paix qui a toujours œuvré au rassem-blement entre les Ivoiriens de toutes les origines, d’où la création du RHDP. C’est en outre un homme politique qui ne se lasse pas de tendre la main à ses opposants pour les inviter au dialogue. Et surtout les convaincre de ne jamais emprunter le chemin de la vio-lence politique. Le Président Alassane Ouat-tara est un homme de paix, un serviteur de la paix, un disciple du grand apôtre de la paix, le Président Félix Hou-phouët-Boigny. Que serait-il advenu notre pays bien aimé si le Président Alassane Ouattara n’avait pas
Le Président Alassane Ouattara est un homme de paix,
un serviteur de la paix, un disciple du grand apôtre
de la paix, le Président Félix Houphouët-Boigny.
Que serait-il advenu de notre pays bien aimé si le
Président Alassane Ouattara n’avait pas été là ?
exécuté froidement des actes de violence qui ont parfois été interprétés et qualiés d’actes criminels par des communi-qués ofciels de la Commu-nauté internationale relève d’une gageure. Si la Côte d’Ivoire est restée debout en dépit de la bourrasque, elle le doit d’abord et avant tout à un homme d’État préve-nant, organisé, stratège, le Président Alassane Ouattara qui a réussi malgré les vents contraires qui se déchainaient contre le processus électoral
de rendre ici, un vibrant hom-mage au Président Alassane Ouattara, de lui exprimer toute notre gratitude et notre innie reconnaissance. Car, ce qu’il a fait, il l’a d’abord fait par amour pour son pays. En décidant de s’engager sur notre insistance, le Président Alassane Ouat-tara voulait tout simplement manifester son attachement profond et son dévouement sans faille à sa chère patrie. Il faisait ainsi sienne la célèbre maxime chère à son père le Président Houphouët-Boigny
nous rappellent encore les livres Saints. Après son bilan exceptionnel au terme de ses neuf années de gouvernance, le Président Alassane Ouatta-ra avait effectivement désiré prendre sa retraite politique et se consacrer à une autre pas-sion. Mais, il faut admettre que le destin ne lui a guère laissé le choix. Parce qu’incontesta-blement sa mission à la tête de ce pays n’est pas encore achevée. L’homme propose et Dieu dispose dit l’adage. Dieu
été là ? En notre qualité de Porte-Pa-role Principal du RHDP, nous voudrions à travers cette mo-deste contribution rendre un hommage appuyé à un chef, un grand chef, un guide et un visionnaire dont le leadership exceptionnel aura permis à notre pays d’éviter un nou-veau naufrage planié.
LE MINISTRE KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP
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Politique
Mission de sensibilisation à la paix à Yamoussoukro
Les recommandations pour tourner la page sombre
Le médiateur de la République, Adama Toungara, a échangé avec les populations de la capitale politique de la Côte d’Ivoire. amoussoukro, villedat; l’observation par certainsdes différentes communautés, symbole de la paix enmilitants du mot d’ordre de l’accélération des enquêtes ju-Côte d’Ivoire, n’a pasdésobéissance civile lancédiciaires en cours an d’iden-Yla suitebarricades en vue d’empêcher échappé au vent de vio- par les partis politiques detier, dans les meilleurs dé-lence qui a soufé sur l’opposition ; l’installation delais, les auteurs et complices certaines localités, à véritables des faits, et libérer de l’appel à la désobéissance certains électeurs d’exercerles personnes innocentes; la civile et au boycott actif lancémise en place d’un fonds d’in-leurs droits de vote à l’occa- par l’opposition lors de la pré-demnisation des victimes dession du scrutin présidentiel ; sidentielle d’octobre. les rumeurs d’attaques distil- récents événements; l’organi-Au total, ce sont cinq per- lées par des personnes nonsation d’un cadre permanent sonnes qui y ont perdu la vie,identiées auprès des jeunesde dialogue entre les acteurs en plus des nombreux bles- des deux communautés pour politiques de tous bords et le sés et des dégâts matériels. les inciter à l’affrontement ; la gouvernement, entre autres. Pour donc ramener la paix et manipulation de la jeunesse Au-delà du gouvernement, la cohésion sociale, l’institu-par les hommes politiques ; le des recommandations ont été tion «Le Médiateur de la Ré- grand malaise existant entre également formulées en direc-publique» a rencontré toutes les leaders politiques de la ville tion des organes en charge du les couches sociales de lade Yamoussoukro.renforcement de la cohésion capitale politique et adminis-Après avoir identié ces sociale. Il s’agit de la tenue trative, du 30 novembre au 2causes, les leaders d’opinion d’une rencontre entre les com-décembre.ont soulevé quelques préoc- munautés baoulé et malinké Du 30 novembre au 1er dé- cupations pour lesquelles ils pour un dialogue sincère et cembre, le Médiateur de lasouhaiteraient l’implication duune vraie réconciliation avant République Adama Toungara,Médiateur de la République.les prochaines élections légis-à la tête d’une forte délégation, A savoir l’identication des au- latives ; l’organisation d’une a initié une séance d’écoute etAdama Toungara, médiateurteurs et complices des actes journée de retrouvailles ou d’échanges avec les leaders de violence ; l’indemnisation d’une rencontre sportive entre de la République.(PH: DR) d’opinion, pour comprendrecommunauté pour consoliderdes victimes ; les menaces des recommandations qui de-les causes profondes de cette qui pèseraient sur les autorités la paix à Yamoussoukro; la ré-vront être traduites en actes fracture de la cohésion sociale municipales et certains chefs conciliation entre leaders poli-concrets dans les jours pro-à Yamoussoukro. Sur la base de village ; l’arrestation partiques locaux à travers des ac-chains, par le comité de veille des éléments recueillis, uneles forces de l’ordre de prèstions de sensibilisation; la mise et de suivi de la cohésion so-importante rencontre a doncd’une centaine de jeunes dont en conance des élus locaux. ciale de Yamoussoukro. Une eu lieu le 2 décembre, à la salle certains seraient des mineurs Aux jeunes venus nombreux, structure mise sur pieds au de 2000 places de la Fonda-dans les villages d’Aboua-le Médiateur de la République cours de cette concertation tion Félix Houphouët-Boigny, kouassikro, de Bonzi et de les a invités à se détourner des et présidée par Nanan Konan avec l’ensemble des diffé-hommes politiques qui ne fontZatta depuis une dizaine de Kouassi, chef du village de rentes couches sociales. jours, notamment.que les utiliser pour parvenir à Kami. Cette rencontre qui a eu lieu En termes de recomman-leur objectif. Selon le rapport présenté par en présence de Docteur Au- dations, les populations ontAdama Toungara leur a fait re-Koné Tangui Dimitri de l’ins-gustin Thiam, ministre-gou-formulé à l’endroit du gouver-marquer avec insistance qu’au-titution «Le Médiateur de la verneur du district autonomenement la mise en place d’uncun enfant d’un homme poli-République», les violences et de Yamoussoukro, du préfetplan spécial de création d’em-tique, encore moins un homme dégâts enregistrés sont liés à de région Brou Kouamé, de plois pour les jeunes de Ya-politique n’était dans les rues neuf facteurs : le mécontente-l’administrateur apostoliquele cadre dumoussoukro, dans avec eux. Mieux, aucun homme ment des militants des partis Mgr Alexis Touably et deprogramme national d’emploispolitique encore moins leurs politiques de l’opposition rela-l’imam central Seydou Sylla, jeunes ; la construction d’unenfants ne gurent parmi les tivement au choix du Président a permis de restituer la syn-centre culturel ou d’un foyermorts et les blessés. de la République en exercice thèse de la séance d’écoute des jeunes an de favoriser les de briguer un nouveau man-N’DRI CÉLESTIN et d’échanges, de formulerrencontres entre les jeunesses
Arrêté du ministre de la sécurité et de la Protection civile / ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation par interim Arrêté n°1118/MATED/MSPCVu le décret n°2020-351du 23National de Sécurité,Article 3 :Les contrevenants à du 1er décembre 2020 portantmars 2020 instituant l’état d’ur-la mesure de suspension prévue prorogation de la mesure degence modié par les décretsARRÊTÉ :à l’article 1 sont passibles de suspension des marches et n°2020-359 du 8 avril 2020,poursuites judiciaires. autres manifestations sur la voie n°2020-387 du 15 avril 2020 etArticle 1:En vue de prévenir lesArticle 4 :Commandant Le publique n°2020-422 du 29 avril 2020 ;Supérieur de la Gendarmerietroubles à l’ordre public, la me- Vu le décret n°2020-584Nationale, le Directeur Généraldu 30 sure e suspension des marches, Le ministre de la sécurité et dejuillet 2020 portant nomination sit-in et autres manifestationsde l’Administration du Territoire, la Protection civile / ministre desur la voie publique, sur toute du Premier Ministre, Chef du le Directeur Général de la Police l’Administration du territoire et deGouvernement, Ministre de lal’étendue du territoire national,Nationale et le Directeur Géné-la Décentralisation par interim,Défense;est prorogée jusqu’au 15 dé- ral de la Santé sont chargés, Vu la Constitution ;Vu le décret n°2020-688du 23cembre 2020.chacun en ce qui le concerne, septembre 2020 portant attribu-Article 2 :Les manifestations oude l’exécution du présent ar-Vu la loi n°59-231tions des Membres du Gouver- rassemblements de personnes, du 7 no- rêté qui sera afché partout où vembre 1959 sur l’état d’ur-besoin sera et publié au Jour-par les partis et grou- nement; organisés gence;Vu le décret n°2020-888du 26 pements politiques ou les asso-nal Ofciel de la République de Vu la loi n°2019-574du 26 juin octobre 2020 portant intérim du ciations légalement constituées,Côte d’Ivoire. 2019 portant Code pénal ;dans les lieux xes relèvent duMinistre de l’Administration du er Vu le décret n°2019-726régime de la déclaration préa-Territoire et de la Décentralisa- du 04 décembre 2020Fait à Abidjan, le 1 septembre 2019 portant nomi- tion; lable, conformément aux dis-nation des Membres du Gouver-Vu l’arrêtén°1005/MATED/MSPClégales en vigueur et positions LE MINISTRE DE LA SÉCURITÉ ET nement, tel que modié par lesdemeurent soumis au droit com-du 02 novembre 2020 portant DE LA PROTECTION CIVILE décrets n°2020-456 du 13 mai suspension des marches et mun, dans le respect des « me-MINISTRE DE L’ADMINISTRATION 2020, n°2020600 du 03 août autres manifestations sur la voie sures barrières » édictées dansDU TERRITOIRE ET DE 2020 et n°2020-601 du 03 août publique; le cadre de la lutte contre laLA DÉCENTRALISATION PAR INTÉRIM 2020 ;Vu les décisionsConseil du COVID-19.GÉNÉRAL VAGONDO DIOMANDÉ
DJASSI
Vendredi 4 décembre 2020
PAR YOUSSOUF SYLLA
La paix n’a pas de prix...
e vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous, vous pouvez faire pour votre pays », disait le Président John Kennedy. Sujet de méditation bien à propos, ceNrtitudes. Sans verser dans un catastrophisme béat qui quand la politique politicienne nous donne tant d’in-voudrait que tout aille mal dans le pays, disons plutôt que nous sommes à la croisée des chemins. A la lisière du chaos prédit. Même que le pays glane des lauriers dans moult domaines ! Ainsi, le soleil continue de se lever à l’Est et de se coucher à l’Ouest. Et comme partout ailleurs en ré-gime démocratique, le pouvoir exerce et l’opposition…s’op-pose. Le tout étant dans les méthodes et stratégies utili-sées. Dieu merci, notre terre d’espérance et d’hospitalité est encore épargnée par les menaces de catastrophes na-turelles, de famine et d’épidémies dévastatrices. Certaines divergences politiques ayant simplement amené des conci-toyens à opter pour la psychose et le désordre. Provoquant ainsi des déplacements de populations, des destructions de biens publics et privés et des conits interethniques. Qui coïncident hélas, avec un contexte de morosité écono-mique mondiale aggravée par la pandémie de la Covid-19 ayant occasionné un ralentissement de l’économie natio-nale. En cause, la mévente de nos produits agricoles d’ex-portation et les difcultés de notre outil de production.
Seulement voilà ! Pour le commun des Ivoiriens, tant que le salaire des fonctionnaires est régulièrement payé, c’est que ça va dans le pays. Quand bien même le secteur privé et informel vit des ns de mois cauchemardesques. C’est donc dire qu’à l’image de l’arbre qui cache la forêt, ce baro-mètre ne saurait être un indicateur adapté. En effet, aussi encourageante et apaisante que puisse être cette prouesse gouvernementale que nous applaudissons et que bien des pays nous envieraient, elle ne saurait occulter l’indéniable accroissement des attentes sociales quotidiennes des po-pulations. En dépit de la mise en place d’un plan d’urgence de riposte sanitaire conséquente contre la pandémie de la Covid-19, en même temps que celle d’instruments inédits de soutien économique, social et humanitaire en faveur des entreprises, du secteur agricole y compris le vivrier ainsi que des ménages. Mobilisation de plusieurs centaines de milliards de nos francs. Devoir régalien de l’État ! Au risque de voir la colère légitime des populations se transformer en combat politique et en perpétuelles revendications. Ce qui n’est pas encore le cas. D’où l’urgente nécessité de nous extirper de ce coma articiel qui nous interpelle tous. Et qui requiert notre implication individuelle et collective.
Au-delà donc des grandes théories, incantations et autres vœux pieux sur la paix, la cohésion sociale et la réconci-liation, chacun de nous doit pouvoir passer désormais à la phase pratique. A commencer par le pouvoir et l’oppo-sition qui doivent maintenant comprendre que la grande majorité des populations s’est lassée de leur tango. Avec un pas en avant et deux pas en arrière… Assurément, leur disque de diabolisation mutuelle est rayé et obsolète. Il est donc temps, grand temps pour eux de rentrer en studio et de nous produire une « symphonie musicale » qui sera le tube 2021 du rassemblement. Consacrant la paix et le vivre ensemble. Peu importe le lead vocal, le batteur ou même l’imprésario ! Par anticipation, ce sont là nos vœux de Noël et de Nouvel an. Nous n’exhorterons donc jamais assez le Président élu Alassane Ouattara, comptable de la destinée de la Côte d’Ivoire devant l’Histoire pour les cinq prochaines années, à mettre son opposition à court d’argu-ments. Avec des initiatives nouvelles et ambitieuses. Lui qui en a vu des vertes et des pas mûres et que l’adage rassure : l’on peut être plus fort, plus beau, plus âgé ou plus riche que le propriétaire, mais jamais plus chanceux que lui. Car lui, il possède déjà ce que toi, tu cherches.
A notre avis donc, le Rhdp en position de force incontes-table, devrait pouvoir s’inscrire dans cette démarche. Ni démission ni faiblesse mais du génie politique ! Entendu que toute alternative à la violence faciliterait la poursuite des chantiers de développement de son mentor. Sans que celui-ci n’ait jamais à utiliser la force publique. Ce qui, du reste, est dans ses prérogatives ! Le pays lui en serait rede-vable. Surtout en cette veille de scrutin législatif. Que Dieu facilite et bénisse notre beau pays !
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