Fraternité Matin n°16967 - du Vendredi 16 juillet 2021
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Fraternité Matin n°16967 - du Vendredi 16 juillet 2021 , magazine presse

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Date de parution 16 juillet 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

Renouvellement du parc auto Un millier de transporteursP. 10 Vendredi 16 juillet 2021 / N° 16 967 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange.ci) sortent de l’informel Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Reprise économique post-Covid-19 des pays africains
Les résolutions du sommet d’Abidjan Pp. 2-5
PHOTO : BOSSON HONORÉ  55 000 milliards de F Cfa à mobiliser pour relancer les économies Les priorités des dirigeants africainsLe plaidoyer du Président Ouattara auprès des partenaires au développementLa Côte d’Ivoire a abrité, hier, une réunion de haut niveau e sur la 20 reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (Ida-20) Organisation de la Can 2023 Amichia expose les besoins en matière d’infrastructures routières P. 32
2
N ation
Vendredi 16 juillet 2021
Appui à la relance économique des pays africains post-Covid
Alassane Ouattara : ‘‘ La solidarité est une obligation pour construire un monde plus sûr et plus prospère ’’
Le Chef de l’État ivoirien a présidé, hier, au Soîtel Abidjan Hôtel Ivoire, la réunion de plaidoyer des Chefs d’État africains pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association internationale de développement (Ida).
Ce sont au total 23 Chefs d’État, une dizaine en présentiel et les autres par visioconférence ainsi que des présidents d’institutions internationales qui ont pris part à la réunion de haut niveau.
ette rencontre d’Abi-djan parviendra, nous l’espérons, à une dé-claration qui retracera tissCement et nos engage-nos priorités d’inves-ments pour améliorer notre capacité d’absorption et une utilisation transparente et efïciente des fonds qui se-ront mis à disposition en vue d’une 20e reconstitution am-bitieuse des ressources de l’IDA aux environs de 100 milliards de dollars. C’est une bonne occasion pour montrer que la solidarité est effectivement essentielle, je dirais même obligatoire pour le bien de toute l’humanité et pour construire ensemble un monde plus sûr et pros-père ». C’est par ces propos em-preints de sagesse et de pragmatisme que le Pré-
sident de la République Alassane Ouattara a terminé son discours de bienvenue à la réunion de plaidoyer des Chefs d’État africains pour la reconstitution des ressources de l’Association interna-tionale de développement (IDA), hier au Sotel Abidjan Hôtel Ivoire. Un meeting qui avait pour objectifs de dé-nir les priorités communes de développement des pays participants et faire un plai-doyer commun aux princi-paux donateurs de l’IDA, an de mobiliser au moins 100 milliards de dollars US, soit un peu plus de 55 000 milliards de F Cfa en vue de relancer leurs économies for-tement impactées par la crise sanitaire. Au total, 23 Chefs d’État ont participé à cette réunion, qui a pris un caractère hy-
bride (en présentiel et par visioconférence) dont dix présents, entre autres Macky Sall du Sénégal, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina, Alpha Condé de la Guinée et Filipé Nyusi du Mozambique. Les présidents des commis-sions de l’Union africaine, de la Cedeao et de la Cemac ont également pris part à la rencontre, de même que le directeur général de la So-ciété nancière internationale (S), celui des opérations de la Banque mondiale et le pré-sident de la Boad. Pour le Président Alassane Ouattara, une coopération solide et able s’impose entre les pays africains, s’ils veulent se relever véritable-ment après les coups que la Covid-19 a portés à leurs dif-férentes économies.« Nous sommes convaincus que les
Les travaux ont été minutieusement conduits par les participants pour aboutir à des accords sur leurs priorités de înancement.(PHOTOS : HONORÉ BOSSON)
échanges que nous aurons permettront de consolider les acquis et de jeter les bases d’une coopération solide, du-rable et ïable à même d’ac-célérer le développement de l’Afrique et la relance de nos économies pour le bien-être de nos populations », a-t-il indiqué. Dans cet élan de solidarité et de coopération que le Chef de l’État ivoirien souhaite voir renforcé en vue de la dynamisation des économies des pays d’Afrique subsaha-rienne notamment, les res-sources fournies par l’IDA seront d’un apport capital. Rappelons que l’IDA, qui est une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’aide au dévelop-
pement pour les pays à plus faibles revenus dont la majo-rité se trouve en Afrique. Les pays d’Afrique subsaha-rienne ont souhaité, par la voix du président de la Com-mission de l’Ua, Moussa Mahamat Faki, qu’au moins 70% des 100 milliards de dollars qu’ils souhaitent mo-biliser d’ici janvier 2022 pour ce 20e IDA leur soient consa-crés an de relancer leurs économies pour la plupart exsangues. Elles ont été for-tement éprouvées par la Co-vid-19, mais également par le terrorisme qui connaît une ex-pansion sans précédent dans la région. En effet, l’Afrique subsaharienne a connu en 2020, en plus des attaques terroristes, sa contre-per-formance la plus importante
jamais enregistrée avec un taux de croissance négatif de -1,9% et une augmentation de 32 millions du nombre de personnes vivant dans l’ex-trême pauvreté. L’orientation générale des interventions espérées s’ap-puiera sur cinq thèmes spéci-ques : le Capital humain; le Climat; le Genre; la Fragilité, conit et violence (Fcv) et l’Emploi et la transformation économique. Ces interven-tions devraient aider les pays à renouer avec la croissance, pour atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, établir une reprise plus solide et ré-pondre aux nouveaux dés de l’après-pandémie
FAUSTIN ÉHOUMAN
IDA, objectif : briser l’engrenage de la pauvreté !
bidjan a donc fait une déclaration, hier, à l’is-sue de la réunion de tituAtion des ressources de plaidoyer des Chefs d’État pour la recons-l’IDA, présidée par le Pré-sident Alassane Ouattara. Mais qu’est-ce que l’IDA exactement ? L’IDA est le sigle anglo-saxon de l’Association internatio-nale de développement. C’est une institution du Groupe de la Banque mon-diale qui aide les 74 pays à plus faibles revenus de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Fondée en 1960, l’IDA est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’aide au dévelop-
pement pour ces pays. Elle lutte farouchement contre la pauvreté et son engrenage en fournissant des prêts à taux faible, voire nul et des dons destinés à nancer des programmes qui stimulent la croissance économique, réduit les inégalités et amé-liore les conditions de vie des populations. Plus de 50% des pays bénéciaires des ressources de l’IDA reçoivent au moins la moitié, voire l’in-tégralité de l’aide sous forme de dons qui n’impliquent par dénition aucun rembourse-ment. En outre, l’IDA procure des allègements de dette substantiels dans le cadre de l’Initiative PPTE et de l’Initia-tive pour l’allègement de la
dette multilatérale (Iadm). Tous les trois ans, les res-sources de l’IDA sont recons-tituées par les contributions des pays donateurs et du Groupe de la Banque mon-diale ainsi que par les fonds obtenus sur les marchés -nanciers. Durant l’actuelle mise en œuvre de son 19e cycle triennal (IDA-19) et en raison des nombreux besoins urgents nés de la crise de la Covid-19, l’IDA a avancé son 20e cycle d’un an. IDA-20 continuera à soutenir le re-dressement des pays après la crise sanitaire et leur tran-sition vers un développement vert, résilient et inclusif
F. ÉHOUMAN
Vendredi 16 juillet 2021
N ation
3
• Ouattara plaide pour rehausser le plafond du déIcit budgétaire
tablissant une com-paraison entre les différentes régions suÉs de relance économique du monde en ce qui concerne le proces-post-Covid, le Président Alassane Ouattara a décrié un désavantage auquel fait face son continent. En effet, alors que la reprise dans les économies avancées sera nancée en grande partie avec des milliers de milliards de dollars US, des mesures budgétaires et de politiques monétaires des banques centrales, les pays d’Afrique subsaharienne ne disposent malheureusement pas de la même exibilité et des mêmes instruments. « Je pense que c’est totale-ment iwnjuste que les pays africains soient limités dans leurs ïnancements par des plafonds de déïcit qui sont
Le Président Alassane Ouattara a présidé les cérémonies d’ouverture et de clôture de la réunion.
totalement irréalistes au regard de la lutte contre le terrorisme et la crise sani-taire qui nous ont beaucoup impactés. Et donc un autre plaidoyer que nous voulons faire ici est que le Fmi ac-cepte d’augmenter les pla-fonds déïcit dans les pays subsahariens comme cela a été fait en Europe », a plaidé le Président Ouattara. En effet, le Fonds monétaire international a maintenu les décits à environ 5% dans les pays d’Afrique subsaha-rienne, alors que les pays européens sont à 9% de dé-cit. L’institution nancière internationale a aussi estimé le besoin de nancement en Afrique subsaharienne à 285 milliards de dollars US, soit 158 000 milliards de F Cfa sur les cinq prochaines années. Ces nancements auront pour objectifs de lut-
ter contre la pandémie du Covid-19 et ses effets, le dérèglement climatique et l’accélération de la reprise économique. « Outre leurs efforts propres de mobilisation des res-sources domestiques, les pays africains ont besoin d’un soutien plus important de l’ensemble de leurs par-tenaires. De plus, nos États font face à une recrudes-cence des attaques terro-ristes, sans oublier que la pauvreté est l’une des prin-cipales causes du terrorisme et des migrations. La solidarité est donc indis-pensable pour le bien de tous et pour combattre les diver-gences entre les régions du monde ainsi qu’à l’intérieur des pays », a-t-il suggéré
F. ÉHOUMAN
• Le président de la Commission de l’Ua appelle les États africains à changer de modèle de développement
Les dirigeants des pays africains sont déterminés à relancer leurs économies avec les ressources de l’Ida.
e président de la Com-mission de l’Union africaine, le Tchadien L Moussa Faki Mahamat, a également pris la pa-role au cours de la cérémo-nie d’ouverture de ce som-met. Après avoir décrit la situa-tion difcile que traversent les États africains, particuliè-rement ces deux dernières années, il les a appelés à changer de politique de dé-veloppement. « La pandémie de Covid-19 a démontré, une fois de plus, les failles et limites du modèle de développement de nombreux pays africains. Des leçons courageuses méritent d’être tirées, en vue
de promouvoir un nouveau modèle de développement résolument orienté vers une économie plus verte, plus diversiïée, plus endogène, plus inclusive, plus centrée sur l’investissement dans le capital humain et la création d’emplois et plus résiliente vis-à-vis des chocs exo-gènes futurs »,a-t-il lancé. Pour lui, la priorité doit dé-sormais être accordée, entre autres, à l’exploitation du potentiel agricole, minier et marin et à l’accélération du rythme de la digitalisation. « La question que nous de-vons nous poser, c’est com-ment faire pour cesser d’im-porter à grands coûts ce que nous consommons. Il faut un
investissement massif dans les infrastructures pour stimu-ler l’activité économique, re-lier les producteurs aux mar-chés, accroître le commerce intra-africain. Il est vivement souhaitable que les institu-tions ïnancières africaines actuelles et celles à venir se projettent dans le ïnance-ment du développement de l’Afrique »,a-t-il insisté. Avant de s’interroger :« Com-ment peut-on envisager le développement, quand des États, à l’instar de ceux du Sahel, consacrent le tiers de leur budget aux dépenses de défense et de sécurité ? Par ailleurs, le président de la Commission de l’Ua es-time que les États africains
doivent entreprendre des ac-tions concrètes, avec l’Oms et d’autres spécialistes, de façon urgente, an de pro-duire des vaccins et tout autre produit pharmaceutique. A ce jour, l’Afrique investit plus de 80 milliards par an pour l’im-portation de produits pharma-ceutiques, soit 90% de ses besoins », a-t-il déploré. Il a aussi félicité et remercié le Chef de l’État ivoirien, Alas-sane Ouattara et la Banque mondiale pour cette initiative. « J’ajoute avec force ma voix à ceux qui souhaitent la reconstitution des dettes du continent. Car, après deux décennies de performance économique notable, l’Afrique a été interrompue dans son
Moussa Mahamat Faki, président de la Commission de l’Union africaine.(PHOTOS : HONORÉ BOSSON)
élan par la pandémie de Covid-19. Elle a connu une contre-performance jamais enregistrée au cours de ces dix dernières années, avec une croissance de -2%, une augmentation de 25 à 30 mil-lions du nombre de chômeurs et à peu près 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté »,a-t-il noté. A l’en croire, si l’on ajoute à cela la fermeture de milliers d’écoles, de centres de san-té et structures de formation, les chocs sont incommen-surables.« La pression à la-quelle sont soumis certains de nos pays pour pouvoir main-tenir le paiement de la dette, aïn d’éviter la stigmatisation des marchés ïnanciers, est
trop forte, voire insoutenable. Certes, le continent bénéïcie de mesures de suspension de la dette du G20 et du Club de Paris jusqu’à la ïn de cette année 2021, mais cela est trop modeste ». C’est pourquoi, dira-t-il :« Nous ne nous lasserons ja-mais d’appeler à une restruc-turation urgente de la dette, accompagnée d’une politique audacieuse, allant au-de-là de ce qui est prévu en vue de soulager les besoins pressants de liquidités immé-diates pour l’achat de vaccins et pour jeter les bases de la relance économique »
CASIMIR DJÉZOU
4
Nation
Vendredi 16 juillet 2021
Makhtar Diop, Dg de Sfi: ‘‘L’Afrique est importante pour la Banque mondiale’’
e Sénégalais Makhtar Diop, directeur général de la Société financière L internationale (Sfi), a pris part à ce sommet. Il a rassuré les Chefs d’État et de gouvernement africains que l’Afrique compte beau-coup pour le groupe de la Banque mondiale dont est membre la Sfi. Mieux, dira-t-il, l’Afrique est en phase de s’imposer comme une zone de libre-échange. Cependant, il estime que les États africains ont encore beaucoup d’efforts à fournir pour sortir du sous-dévelop-pement. « A l’heure actuelle, alors que certains pays com-mencent à rebondir, la route semble encore longue pour d’autres régions du monde. C’est le cas de l’Afrique et d’une grande partie des pays émergents et des pays en voie de développement », a-t-il déploré. Comme solution pour sortir du sous-développement, il a exhorté les gouvernements africains à développer un secteur privé fort sur le conti-nent, pour régler la ques-tion d’emplois. Car, dira-t-il, la situation actuelle exige la création, chaque année, de 20 millions de nouveaux emplois jusqu’en 2030, pour absorber la croissance de la population en âge de travail-ler. Ceci est notre défi collec-tif. Pour le Dg de la Sfi, l’essor des investissements privés nécessite des politiques fa-vorisant la concurrence et le
Le directeur général de la Société nancière internationale, Makhtar Diop.
partage des infrastructures. « La garantie d’une concur-rence saine est nécessaire pour réduire les risques d’in-vestissement et créer une croissance forte». « Il faut une collaboration
accrue entre le secteur pu-blic et le secteur privé, pour l’amélioration des conditions de vie des populations à tra-vers l’investissement dans le capital humain et la création des conditions d’une crois-
sance juste et inclusive qui soit respectueuse de l’envi-ronnement », a-t-il insisté. Le Dg de la Sfi estime, en outre, qu’il est aujourd’hui nécessaire pour les États africains d’accélérer les ré-
formes qui permettront de renforcer les systèmes éco-nomiques et sociaux, de ré-duire le déficit d’infrastruc-tures, d’améliorer les indices de capital humain. Car, tous ces défis limitent sévèrement
la compétitivité des écono-mies africaines. Il estime aussi que l’avenir du continent se jouera au-tour de secteurs stratégiques tels que les énergies renou-velables, le développement des Pme, les chaînes de va-leurs agricoles et surtout la transformation locale, l’éco-nomie numérique, l’habitat et la santé. « La crise sanitaire que nous traversons appelle à accélérer les réformes pour améliorer le climat des affaires et mobiliser davan-tage d’investissements et à vivre une reprise solide et inclusive sur le continent. Nous pensons que la mise en œuvre de ces mesures permettra à l’Afrique de re-lever la tête», ajoute le Dg de la Sfi. Selon lui, son ins-titution est consciente qu’il faut changer de paradigme pour capitaliser les opportu-nités émergentes en phase avec les réformes mises en œuvre pour une économie résiliente. « La Sfi a lancé à cet effet une stratégie qui met le dé-veloppement économique et social au cœur du secteur privé. Il s’agit d’intervenir à un stade beaucoup plus pré-coce sur le développement des projets, afin de défricher les nouvelles possibilités d’investissement, jusqu’à créer des marchés là où il n’en existe pas encore », a-t-il soutenu.
CASIMIR DJEZOU
Plus de 55 000 milliards de FCfa à mobiliser dont au moins 70% à consacrer à l’Afrique
Afrique est en pleine mutation et l’IDA accom-pagnera sans relâche dLe sortir plus forts de la crise les pays du continent, à l’heure où ils s’efforcent sanitaire de la Covid-19», a tenu à rassurer le directeur général des Opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg, qui a l’initia-tive de la réunion organisée hier au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Les Présidents africains pré-sents ont plaidé pour que ce 20e IDA soit fourni à hauteur de 100 milliards de dollars US, soit 55 000 milliards de F Cfa contre les 70 milliards de dollars du 19e IDA et qu’au moins 70% de ces res-sources soient consacrées aux pays d’Afrique subsaha-rienne afin de les soutenir dans leur relance post-Co-vid. Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, qui a animé une
Le Premier ministre Patrick Achi (au centre) a co-animé la conférence de presse de clôture avec le directeur général des Opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg (à gauche) et celui de la S, Makhtar Diop.(PHOTOS : HONORÉ BOSSON)
conférence de presse à la fin de la rencontre des Chefs d’État, a précisé les défis po-
sés par la crise sanitaire qui doivent être relevés. A l’en croire, il s’agit du développe-ment du capital humain, du
secteur privé et la transfor-mation structurelle de l’éco-nomie. « L’IDA constitue une so-
lution privilégiée à saisir dans ce contexte difficile de financement de nos écono-mies, puisque les ressources
concessionnelles sont faibles sur le continent. L’IDA appar-tient donc aux pays africains », a-t-il soutenu. L’IDA-20 poursuivra les ef-forts de relance à travers quatre secteurs transver-saux que sont : la viabilité de la dette, la gouvernance, les Tic et la préparation aux crises et chocs à venir. En effet, afin de répondre aux besoins de financement visant à contrecarrer les ef-fets dévastateurs de la crise sanitaire, la Banque mon-diale a mobilisé près de la moitié des ressources du cy-cle IDA-19 au cours du pre-mier exercice (juillet 2019 – juin 2020). En février dernier, il a été convenu d’avancer le cycle IDA-20 d’un an pour couvrir la période juillet 2022 – juin 2025 et de raccourcir le cycle en cours à deux ans (juillet 2020 à juin 2022).
FAUSTIN ÉHOUMAN
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