Fraternité Matin n°16974 - du Lundi 26 juillet 2021
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Fraternité Matin n°16974 - du Lundi 26 juillet 2021 , magazine presse

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Date de parution 26 juillet 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

L’éditorial deVenance Konan L’union sacrée ous ne le savons que trop : nos peuples ont perdu la mémoire et les jeunes générations ne savent plus rien de leur histoire parce que leurs aînés n’ont pas su en-colNonie de la Haute-Volta qui avait été créée en 1919 cessa tretenir cette mémoire. Combien de jeunes Ivoiriens et Burkinabè savent aujourd’hui qu’entre 1932 et 1947, la d’exister et sa partie méridionale fut incorporée dans la colonie de Côte d’Ivoire, tandis que les autres parties étaient intégrées dans le Niger et que le Soudan français n’est autre que le Mali Prix: 300 Fcfa  Cedeao : 450 Fcfa  France: 1,70 €actuel? Lundi 26 juillet 2021 / N° 16 974 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Suite page 5 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Accès à l’eau potable / Centre hospitalier régional de Daloa Daloa, Issia, Duékoué, Guiglo Huit Le gouvernement bâtiments déploie un vaste programmePP. 8-9 rénovés et équipésDidiévi Les nouveaux locaux de l’administration, du laboratoire, du service de diabétologie, de la maternité…Troisfoyerspolyvalents ont été livrés, samedi, par le Premier ministre P. 2 offerts aux populations P.13
Réconciliation nationale Affi :‘‘Il faut rompre avec le cycle infernal des violences’’ P. 4 e 9TacCôted’Ivoire-Burkina Faso P. 3 Les ministres des Affaires étrangères se concertent aujourd’hui
2
N ation
Lundi 26 juillet 2021
Centre hospitalier régional de Daloa Huit bâtiments rénovés et équipés Le Premier ministre, Patrick Achi était, samedi dernier, dans la capitale de la région du Haut-Sassandra où il a engagé le personnel de la santé à plus de professionnalisme. e Premier ministre, « chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi, a procédé, le samedi 24 laLseconde phase de réhabi-juillet, au lancement de litation du Centre hospitalier régional (Chr) de Daloa qui concerne 14 bâtiments et leur équipement pour un coût total de 14 milliards de F Cfa. Patrick Achi a indiqué, à cette occasion, que cette seconde phase de réhabilitation va porter la capacité d’accueil de l’établissement de 200 lits, disponibles en ce moment, à 400 lits au terme des travaux. Elle concerne également six nouvelles réalisations dont une nouvelle urgence, un service de réanimation, unLe Premier ministre Patrick Achi visite les locaux et les équipements Une vue partielle du Chr de Daloa. bâtiment de consultation ex-techniques du Chr. terne et une unité d’hospitali-gnant du Chr de Daloa et auxLe ministre de la Santé, de soins de qualité et à la prise sation pédiatrique. phases. étudiants de l’Institut national l’Hygiène publique et de laen charge des malades. Auparavant, le Premier mi- « La médecine et les soins Je voudrais saluer le profes-de formation des agents de Couverture maladie univer-Stéphane Gbeuly, maire de la nistre a procédé à l’inaugusionnalisme de nos médecins- de santé ne sont pas des santé (Infas), à l’occasion de selle, Pierre Dimba, s’estcommune de Daloa, a exprimé ration de la première phase métiers comme les autres.et l’ensemble du personnel. l’inauguration de la premièreréjoui de la réhabilitation dusa gratitude au Chef de l’État et de réhabilitation du Chr deC’est un métier dans lequel Je veux aussi leur demander phase de réhabilitation du Chr de Daloa. Pour lui, le pro-rendu un vibrant hommage au Daloa qui couvre quatre dé-on s’engage par vocation, de s’engager avec ferveur et Centre hospitalier régional cessus de développementchef du gouvernement Patrick partements : Daloa, Issia,c’est un sacerdoce où il n’ y rigueur dans l’usage de ce de la ville. C’était en pré- des infrastructures sanitairesAchi pour sa disponibilité à ac-Vavoua et Zoukougbeu ; pour a quelquefois ni vie sociale,nouvel outil hospitalier qu’il sence de plusieurs membresde la Côte d’Ivoire, décidécompagner le Président Alas-une population estimée à 1ni nuit, ni jour, où l’on se metfaudra maintenir dans un état du gouvernement, des au- par le Président Alassanesane Ouattara dans sa vision million 500.000 habitants.au service des autres pour fonctionnel optimal pour ser-torités préfectorales, poli- Ouattara, se renforce de jourde développement de la Côte Le coût des travaux de lavir avec dévouement nos po-sauver des vies humaines ». tiques, coutumières, cadres,en jour. C’est pourquoi, dira-d’Ivoire. première phase est de 4 mil-C’est en ces termes que lepulations. Veuillez tisser des ls et lles de la région dut-il, à terme, la livraison de liards. Soit un total de 18 mil-liens de conance fondamenchef du gouvernement s’est -Haut-Sassandra.l’ensemble des huit grandsEMMANUEL KOUADIO liards de F Cfa pour les deuxadressé au personnel soi-tale qui doivent toujours exis-hôpitaux du Programme na-CORRESPONDANCE ter entre l’hôpital et le citoyen tional permettra l’accès aux PARTICULIÈRE », a conseillé Patrick Achi. Patrick Achi : « Les Chr auront des plateaux Université Jean Lorougnon Guédé techniques de niveau international » eux actes importantsAdjamé, un « outil clé pour leexpliqué aux populations queUn guichet emploi-jeunes ouvert par le Premier ministre en une cérémonie :bien-être de nos populationsleur hôpital n’aura plus rien à e Premier ministre Pa-inauguration du Chr » a été mis à jour. Avec unenvier aux formations sani-trick Achi a procédé, le nouDveaux travaux pour per- entièrement renouvelé. Mais réhabilité et pose de cadre de vie plus agréable ettaires aux normes internatio-samedi 24 juillet, dans la première pierre de surtout un plateau technique nales. mettre aux populations du le Chr de Daloa, c’est encore« Nous savons à quel pointemLploi-jeunes à l’Université l’après-midi, à l’ouver-ture ofcielle d’un guichet Haut-Sassandra de dispo-les travaux de réhabilitationd’importants investissements Jean Lorougnon Guédé de ser d’un hôpital aux plateauxdu CHR de Daloa étaient im-pour lui permettre de disposer Daloa, pour rapprocher les techniques d’envergure inter-de lits et d’être « un lieu oùportants pour les populations. étudiants des services de l’em-nationale. la Couverture maladie uni- Et à juste titre, tant la santé et ploi-jeunes à Daloa. « Cette deuxième phase desla bonne prise en chargeverselle est concrète et quo- Après la coupure du ruban, travaux, d’un montant de 14 tidienne pour les citoyens. «des urgences médicales sont Patrick Achi a entretenu les milliards de FCFA, permettra, Les efforts que nous menons, une préoccupation légitime, étudiants sur les problèmes à terme, la réalisation d’unessentielle pour vivre avecpour mettre en œuvre la vi- liés à l’emploi. Il les a invités à sion du Président de la Répu- dignité et avancer avec séré-Le Premier ministre, Patrick Achi, s’entretenant avec les étu-total de 200 lits, l’ouverture, la culture du travail bien fait, au blique pour une Côte d’Ivoirenité ».diants de l’université de Daloa. entre autres, d’un nouveau courage, à la rigueur dans les service des urgences, d’unLa réhabilitation du Chr detoujours plus solidaire, sont études car, selon lui, les auto- sur le marché du travail dusupérieur et de la Recherche nouveau service de réanima- considérables », a reconnu leDaloa s’inscrit dans le cadre rités ivoiriennes peuvent tout secteur privé”, a-t-il indiqué. Lescientique, Pr Diawara Ada-tion et d’une nouvelle unité pédu programme hospitalier duministre. Son gouver- - Premier donner aux étudiants, mais àchef du gouvernement a invitéma, a dénoncé l’inadéqua-diatrique. Ainsi modernisé, le nement compte augmenter lagouvernement. D’un montant condition qu’ils acceptent d’ap-les étudiants à croire en eux-tion formation-emploi des CHR sera, demain, la source cadence.total de 850 milliards de FCfa, prendre. mêmes car, le capital humainétudiants des universités de d’une utilité quotidienne pour « D’ici 2025, ce sont des diprogramme volontariste- ce “Vous êtes obligés d’ap- est la base du développementCôte d’Ivoire et a invité les toutes les populations etcontient la construction de 20zaines d’hôpitaux qui seront prendre vous-mêmes. Lesd’un pays. “La Côte d’Ivoire deétudiants à fréquenter le gui-d’une erté bien légitime pourconstruits ou réhabilités danshôpitaux et la réhabilitation de difcultés que vous rencon- demain sera ce que vous vou-chet ouvert au sein de leur tout le Haut-Sassandra », atout le pays, et des centaines 22 d’entre eux, ainsi que la trez pendant vos études nelez qu’elle soit. Mettez-vous auinstitution. Après l’université expliqué Patrick Achi. d’établissements de premier construction de 210 et la ré-doivent pas vous arrêter. Vous travail, acceptez des postesde Bouaké, c’est celle de Da-La vision du Président de contact », a dit le Premier mi-habilitation de 480 établisse-devez savoir que l’État a lemême petits par rapport àloa qui reçoit en son sein un la République, que porte le nistre. ments sanitaires de premier devoir de vous former. Mais votre niveau de formation. Enguichet emploi-jeunes pour gouvernement, et qui a ins-A Daloa, c’est donc un pan contact. La Côte d’Ivoire soli-la Fonction publique ne peut commençant petit, vous pou-rapprocher les guichets em-crit dans ses priorités la san- de la politique solidaire du daire est en marche. employer qu’une frange desvez devenir plus grand”, a sou-ploi-jeunes des demandeurs té, trouve ici une illustration. gouvernement qui se dévoile. demandeurs d’emplois. Voustenu le Premier ministre.potentiels d’emplois Comme il y a onze jours à Le week-end, Patrick Achi aBLEDSON MATHIEU êtes formés pour vous mettre Le ministre de l’EnseignementAIP
Lundi 26 juillet 2021
P olitique
3
Traité d’amitié et de Coopération (Tac) e Les experts ivoiriens et burkinabè ouvrent la 9 session
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, pour la 9e fois, sont réunis pour la mise en œuvre conjointe de leurs aspirations pour leur développement: le vivre-ensemble et l’intégration de leurs peuples respectifs.
a 9e édition du Traité d’amitié et de coopération (Tac) signée le 29 juillet mLarré, samedi, au Sotel Abi-2008, par la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a dé-djan Hôtel Ivoire. Cette ren-contre qui sera sanctionnée par un conseil conjoint de gouver-nement des deux Républiques en vue de poursuivre le vaste chantier de collaboration pour le développement des deux pays et le bien-être de leurs peuples a débuté avec les tra-vaux des experts des deux na-tions. Cadre scientique de passage en revue et/ou d’élaboration des projets et programmes communs de développement, cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue sous la houlette de Kandia Kamissoko Camara, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Inté-gration africaine et de la Dias-pora de Côte d’Ivoire et Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a été l’occasion pour les experts des deux délégations de travail-ler pour atteindre les objectifs souhaités par les Chefs d’État Alassane Ouattara et Roch Christian Kaboré. C’est pourquoi, à l’ouverture des travaux, Maes Ennio, direc-teur général des Relations bila-térales du ministère d’État, mi-nistère des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora de la Côte d’Ivoire, s’est voulu formel: « Il nous faudra en deux jours, au lieu de cinq, proposer des recom-mandations et des stratégies pertinentes pouvant permettre de résorber les difcultés et les pesanteurs qui ralentissent la mise en œuvre de nos dili-gences », précise-t-il. Avant de rappeler qu’à l’issue des tra-vaux de la dernière réunion du
En présence des ambassadeurs des deux pays (aux deux extrémités), les co-présidents de la ren-contre d’experts, Olivia Rouamba et Maes Ennio, ont procédé à l’ouverture des travaux.
comité conjoint de suivi évalua-tion (la 4e du genre), les objec-tifs des diligences dévolues aux deux États n’avaient pas été atteints, malgré les avancées notables enregistrées.
Vers des alternatives innovantes !
Pour le directeur général des Relations bilatérales du minis-tère dirigé par Kandia Cama-ra, il faudrait qu’à l’issue des échanges, le comité d’experts soumette des alternatives inno-vantes aux différents ministres. Celles qui renforcent les capa-cités des deux États à se don-ner les moyens institutionnels, nanciers et techniques pour accélérer la réalisation des pro-jets et programmes structurants devant impulser leur dévelop-pement intégré. Pour ce faire, il invite les quatre commissions de travail mises en place à privi-légier l’examen des pesanteurs et des difcultés identiées lors de la 4e réunion du comité de suivi et évaluation. Et ensuite, de proposer des solutions et stratégies pour accélérer la mise en œuvre des projets et programmes prioritaires. Aussi
a-t-il appelé les participants à se mettre avec rigueur au travail pour examiner l’ensemble des points inscrits à l’ordre du jour, an d’aboutir à des résultats qui faciliteront l’adoption d’orienta-tions adaptées aux deux pays. « Notre volonté commune de bâtir une coopération bilatérale fructueuse, en parfaite harmo-nie avec les aspirations pro-fondes et légitimes des peuples ivoirien et burkinabè qui suivent avec beaucoup d’intérêt cha-cune de nos rencontres, doit être mise en avant », soutient-il.
Rester focus sur les préoc-cupations
Dans son adresse, la co-pré-sidente de la rencontre des experts, Olivia Rouamba, di-rectrice générale de la Coopé-ration bilatérale du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, n’a pas manqué de situer les experts sur leur objectif: se pencher sur les préoccupations, les valeurs et les fortes aspirations des deux peuples. Notamment la paix, le développement des deux
L’engagement des deux Chefs d’État
ans leur adresse à l’ouverture de la ren-contre des experts, bilaDtérales au ministère d’État, Maes Ennio, directeur général des Relations ministère des Affaires étran-gères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora et Olivia Rouamba, directrice générale de la Coopération bilatérale du ministère des Affaires étran-gères du Burkina Faso, ont reconnu et salué l’engagement des Présidents Alassane Ouat-tara et Roch Christian Kaboré à préserver cet instrument de coopération qu’est le Tac. Le
premier en veut pour preuve les conditions particulières dans lesquelles se tient la 9e conférence. En effet, pour lui, le contexte sanitaire marqué par la pandémie de Covid-19 qui secoue le monde entier au point que des pays sont plon-gés dans un marasme éco-nomique et la recrudescence des actes terroristes dans les deux pays n’ont pas empê-ché la tenue de la rencontre. Ces phénomènes, dit-il, n’ont pas pu freiner la volonté poli-tique des hautes autorités de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso de « maintenir et préser-
ver la dynamique fonctionnelle du Tac ». Il a aussi salué les actions vigoureuses menées grâce au leadership des deux Présidents pour lutter contre ces éaux et particulièrement contre le terrorisme. Corroborant ces propos, Olivia Rouamba dira: « Tout portait à croire que notre traditionnel ren-dez-vous du Tac ne se tiendrait pas. Mais c’était sans compter avec la détermination, la capa-cité d’adaptation et l’abnéga-tion qui caractérisent nos deux peuples et la résilience dont ils ont fait montre ! » H. ADOU
pays, le vivre ensemble et l’in-tégration des peuples à travers l’amitié et la fraternité. Parce que les deux Chefs d’État et leurs gouvernements sont, pré-cise-t-elle, très attachés au Tac ; cadre par excellence d’exécu-tion des projets et programmes
communs. C’est pour cette raison qu’elle croit fermement que les conclusions et recom-mandations des rencontres permettront aux ministres en charge des Affaires étrangères et aux deux Premiers ministres de valider les travaux.
Mériter la conIance des Chefs d’État !
Si le Tac a pu se tenir malgré la crise sanitaire qui frappe le monde entier, c’est parce que le Président Alassane Ouat-tara et son homologue du Burkina Faso, Roch Christian Kaboré, croient aux capacités des différentes parties pre-nantes. Les experts entendent donc mériter leur conance en sortant de leurs différentes rencontres avec des résultats probants. Pour les amener à atteindre ce but, Olivia Rouam-ba les a galvanisés avec des mots bien choisis. Selon elle, la conance placée en eux par
les deux hautes personnalités qui chapeautent le Tac ne sau-rait être trahie. Aussi veut-elle pouvoir compter sur la dispo-nibilité et l’amour des experts pour le travail bien fait. « J’ex-horte à travailler dans un esprit d’écoute, de compréhension mutuelle et de dialogue. Ban-nissons la complaisance et le laxisme en vue d’atteindre les objectifs que se sont xés nos deux pays », a-t-elle exhorté. Parce que même si la coopé-ration entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a engrangé, soutient-elle, de nombreux ac-quis, certains évènements mal-heureux, comme les attaques terroristes, viennent rappeler qu’il y a d’énormes dés à re-lever. Notamment sur le plan politique, sécuritaire, sanitaire, économique, énergétique et environnemental. Les experts ont bouclé, hier, tard dans la nuit leurs travaux
HERVE ADOU
Les sujets à l’ordre du jour u cours des travaux transit et du transport sur le également pris en compte au de ce 9e Tac qui ont corridor Abidjan-Ouagadou-cours de la session. débuté samedi pour gou seront traités. Sans ou-Outre ces différents projets, A prendre n demain, blier la lutte contre la traited’autres qualiés de spéci-de nombreuses dé-transfrontalière des enfantsques seront passés au peigne cisions et recommandations entre les deux pays et contren. Il s’agit notamment de la prises lors de la 8e session de le travail des enfants dans lescoopération dans le domaine Ouagadougou, pour le bon-plantations de cacao. L’un desde la sécurité et de la lutte heur des deux peuples, seront points qui a récemment faitcontre le terrorisme, la coopé-épluchées. Il s’agit du projet l’objet de plusieurs séminairesration en matière de migration, de construction de l’autoroute bilatéraux, à savoir la matéria-l’annexion de treize localités de Yamoussoukro-Ouagadou-lisation des frontières entre lesDoropo et de Téhini, l’orpail-gou, de la réhabilitation du deux pays, sera aussi sur lalage illégal. La réouverture des chemin de fer Abidjan-Ouaga-table. De même que la ques-frontières terrestres, la libre dougou-Kaya et son prolonge-mise en place dution de la circulation des personnes et ment jusqu’à Tambao. Fonds pour la jeunesse et dedes biens, la lutte contre la vie En plus de ces dossiers, le celui dédié à la femme et à lachère et l’approvisionnement programme concernant l’ap-jeune lle, la situation des éva-régulier de la Côte d’Ivoire en provisionnement régulier du cués du mont Péko et l’accom-bétail seront aussi examinés. Burkina Faso en énergie élec-pagnement des ex-occupantsAinsi que l’examen d’autres trique et en hydrocarbures par des forêts classées. Le trans-projets d’accord et des points la Côte d’Ivoire et celui de la port aérien, l’éducation et le fo-en divers facilitation du commerce, du rum d’hommes affaires serontH. ADOU
• Les ministres des Affaires étrangères en conclave aujourd’hui
andia Kamissoko Ca-mara, ministre d’État, ministre des Affaires K étrangères, de l’Intégra-tion africaine et de la Diaspora et Alpha Barry, mi-nistre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégra-tion africaine et des Burkinabè de l’extérieur se rencontreront aujourd’hui. Dans le cadre des travaux du Traité d’amitié et de coopération (Tac), ils épluche-ront plusieurs sujets sensibles et importants pour le déve-loppement de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso et pour le
bien-être de leurs peuples res-pectifs. Ainsi, après la cérémo-nie d’ouverture qui sera mar-quée par les allocutions des deux personnalités en charge des relations diplomatiques des deux pays, le rapport des experts sera soumis à adoption en leur présence. Pour rappel, les experts burkinabè et ivoi-riens se sont réunis les 24 et 25 juillet pour passer en revue de nombreux sujets de coopéra-tion. Ils ont rédigé des rapports sur des thématiques censées permettre à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso d’atteindre
leurs objectifs. Ainsi donc, pour les sujets relevant du ministère des Affaires étrangères, Kan-dia Camara et Alpha Barry examineront les questions re-latives à l’annexion de 13 lo-calités de Doropo et Téhini, au mont Péko et aux ex-évacués. Ils se pencheront aussi sur la question de l’orpaillage illégal, de la traite et du travail des en-fants, avant de clôturer cette réunion qui ouvrira la porte au Conseil conjoint de gouverne-ment de demain
H. A.
4
Politique
Élections sénatoriales partielles dans le Kabadougou
Lundi 26 juillet 2021
Un indépendant se retire au profit du candidat du Rhdp
La campagne pour les élections sénatoriales a débuté. Les différents candidats sont sur le terrain.
raoré Drissa, candi-dat indépendant aux élections sénatoriales retTrait de sa candidature au dans la région du Ka-badougou, annonce le prot de Diaby Vassiriki qui se présente dans la même localité sous la casquette du Rhdp. «Chers parents, j’ai accepté en votre nom de retirer ma candidature et de soutenir le Rhdp», a-t-il indiqué, hier, dans une dé-claration. Dans celle-ci, Traoré Drissamilitant du parti des Hou-phouétistes explique qu’il s’est retiré de la course après avoir discuté avec la direction exécutive du Rhdp. Pour sa part, Diaby Vassiriki s’est réjoui de cette déci-sion, en appelant les autres candidats indépendants au
Diaby Vassiriki, candidat Rhdp du Kabadougou (à gauche). Traoré Drissa, le candidat indépendant qui s’est retiré de la course. rassemblement pour la vic- région. Joint par téléphone, tistes a expliqué qu’il a pro-toire de son parti dans la le candidat des Houphoué-
Réconciliation et paix
Affi N’Guessan :‘‘Il faut rompre le cycle infernal
des violences en Côte d’Ivoire’’ e président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Af N’Guessan, L a appelé les Ivoiriens à mettre n aux divisions et surtout à « rompre le cy-cle infernal des violences en Côte d’Ivoire ». Protant de la tribune de la Fédération internationale pour la paix, la presse et le développement en Afrique (Fippda), cérémonie au cours de laquelle il a été fait ambas-sadeur de la paix, le 24 juillet, à Yamoussoukro, il a invité les uns et les autres à réconcilier la nation avec elle-même an d’imposer la paix et de bâtir une nation forte, unie dans sa diversité ethnoculturelle, fra-ternelle et solidaire. Selon lui, si la réconciliation traîne, c’est parce que les par des ego surdimension- grand moment pour la récon-Ivoiriens ne l’ont jamais ar-nés. « Faisons collectivement ciliation nationale et la paix. demment désirée. « Nous et individuellement preuve Raison pour laquelle il rend en parlons beaucoup, mais d’esprit de responsabilité. hommage à Laurent Gbagbo toujours pour moins la faire Chacun de nous doit jouer pour son courage politique et », soutient-il. Avant d’indiquer sa partition, adopter cettesa hauteur de vue qu’il consi-que les enfants de la Côte posture d’humilité que nous dère comme un grand pas d’Ivoire ont ignoré la mise enseignent les textes sacrés pour une Côte d’Ivoire unie en garde du pasteur Martin », conseille le président du et réconciliée. Parce qu’il a la Luther King qui disait : « Nous Fpi. Il a paraphrasé le révé- conviction qu’il n’est pas loin, devons apprendre à vivre rend Desmond Tutu selon quile jour où la colère et le res-ensemble comme des frères « sans pardon, il n’y a pas sentiment s’évanouiront des et sœurs, sinon nous allons d’avenir ». C’est donc à justecœurs et que les sentiments mourir tous ensemble comme titre qu’il salue l’audience que d’affection et d’empathie des idiots ». le Chef de l’État, Alassaneinonderont les cœurs pour Pour lui, il faut poser des actes Ouattara, accorde à l’ancien faire tomber la violence, la concrets parce que le temps Président Laurent Gbagbo, le division. ne peut plus être aux petits in-27 juillet prochain. Cette ren-HERVE ADOU térêts, aux petits calculs, aux contre représente pour lui unSercom petites manœuvres guidés
cédé au lancement de sa campagne à Odienné. Pré-sident de la jeunesse Rhdp du Kabadougou, il fait, avec le concours des jeunes, «du porte-à-porte pour ren-contrer les 260 élus » qui forment le collège électoral de la région. En attendant l’arrivée des maires qui sont à Abidjan, Diaby Vassiriki assure qu’il a déjà croisé les maires ré-sidents. Au nombre des trois can-didats en lice, à la suite du retrait du candidat indé-pendant Traoré Drissa, il y a Ousmane Sylla, lui aussi indépendant. Sa campagne électorale a débuté à Abi-djan à travers plusieurs rencontres. En attendant de prendre la route pour la région du Kabadougou, il assure qu’il a mis sur pied
une dynamique équipe de campagne qui est déjà très active sur le terrain. «Nos représentants dans les communes du Kabadougou sont à pied d’œuvre pour rencontrer les électeurs qui sont les élus locaux. «Une fois sur place, je vais inten-sier ces rencontres pour amener ces élus à voter pour nous», a-t-il indiqué par téléphone. Douze candidats sont en lice pour les élections sé-natoriales partielles qui se dérouleront, dimanche prochain, dans cinq ré-gions que sont la Nawa, le Kabadougou, les Grands ponts, le Bounkani et le Gontougo. Il s’agit de rem-placer des sénateurs qui ont démissionné ou qui sont décédés.
MARCEL APPENA
Ignace Kossonou, candidat Rhdp présenté par Adjoumani Kobenan dans le Gontougo
e candidat du Rhdp aux élections sénato-riales partielles du 31 L juillet prochain dans la région du Gontougo, Kossonou Kouassi Ignace a procédé au lancement de sa campagne le samedi 24 juillet dernier à la mairie de Bondoukou. Administrateur des services nanciers et président du conseil régio-nal du Gontougo depuis 2013, le candidat du Rhdp a été ofciellement présen-té aux conseils régionaux et aux membres du conseil municipal de Bondoukou par le ministre d’État, mi-nistre de l’Agriculture et du Développement rural Kobe-nan Kouassi Adjoumani, coordonnateur régional du Rhdp. « Le Gontougo étant un bastion du Rhdp, il est de notre devoir de nous mobiliser derrière notre candidat pour le pousser jusqu’à la victoire nale le 31 juillet prochain», a ex-pliqué le ministre d’État face aux conseillers régio-naux et municipaux ainsi que les populations ve-nues prendre part à cette cérémonie. Pour sa part, Kossonou Kouassi Ignace a dit sa gratitude et sa re-connaissance au directoire du Rhdp et au coordonna-teur régional pour le choix porté sur sa personne pour
défendre les couleurs du parti du Président Alassane Ouattara à ces élections sénatoriales partielles. Un scrutin pour rempla-cer le sénateur Touré Souleymane nommé mi-nistre-gouverneur du dis-trict du Zanzan par le Pré-sident de la République. Outre le candidat du Rhdp, Ouattara Ousseny sollicite également le suffrage des
conseillers régionaux et municipaux du Gontougo. Des électeurs issus du conseil régional et des sept conseils municipaux du Gontougo. Ancien dépu-té de Sandégué, Ouattara Ousseny se présente en candidat indépendant.
MARCEL BENIECORRESPONDANT RÉGIONAL
Case des mots La ParBENOIT HILI Ado, y a pas photo !
do, itato. Yako pour tes maestros partis trop tôt. Ifo. Prado, pour le boulot, y a pas photo. Le paquebot naguère soumis aux cahots est à ot. Accro au A boulot, tu as sauvé le bateau des embargos et du chaos. Plus de yoyo dans le ghetto ! Les kpakpa-tos sont kabako. Même les maloko qui ont koko voient le boulot. Un métro est en travaux sans grelot ni micro. De Yakro à Ouangolo, une autoroute est en travaux. Le croco de Yakro baisserait son chapeau pour ton culot. Yako pour les ragots sur ton dos. I yêkêto. Primo, garde le tempo. Deuxio, fais haro sur les ragots. Tertio, oublie les quipro-quos. Le kôrô choco de Daoukro et le môgô de Ouragahio qui a la pitini go sont tes frérots. Tchoco-tchoco, malgré les ego, il y aura une solution aux imbroglios entre frérots. Les accros au sein de votre trio de frérots font mauvais échos avec son charriot de bobos. Des kpakpatos et des môgôs zéros seront toujours popodipo pour casser papo sur ton dos. Itato. Un iroko n’a que faire des siroccos.
Lundi 26 juillet 2021
Rencontre Ouattara-Gbagbo La représentante de l’Union Africaine salue l’initiative
Cette visite entre les deux diplomates vise à raffermir les rela-tions entre leurs institutions respectives.(PHOTO:DR)
oséphine Charlotte Mayuma Kala, Repré-sentante spéciale du président de la Commis-(UJA) en Côte d’Ivoire, s’est sion de l’Union Africaine prononcée, vendredi dernier, sur le tête-à-tête annoncé pour le mardi 27 Juillet pro-chain, entre le Président de la République Alassane Ouat-tara et l’ex-Chef de l’État, Laurent Gbagbo. C’était à l’issue d’une au-dience qu’elle a accordée au nouvel ambassadeur de la République fédérale du Ni-geria en Côte d’Ivoire, Martin Adamu. La rencontre entre les Président Alassane Ouat-tara et Laurent Gbagbo, dira-t-elle, suscite un grand espoir pour la consolidation de la paix, déjà retrouvée, en Côte d’Ivoire.«Depuis l’annonce de cette rencontre de haut niveau, nous ressentons un grand espoir. Car pour nous, cela est la preuve de la volon-té des autorités et acteurs po-litiques ivoiriens, en particu-lier les Présidents Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, de pour-suivre la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation, concré-tisée déjà par la création d’un ministère de la réconciliation. Le Président de la Commis-sion de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, suit avec beaucoup d’intérêt ces
différentes démarches », a-t-elle déclaré. A propos de l’audience accordée au nou-vel ambassadeur de la Ré-publique du Nigeria en Côte d’Ivoire, Joséphine Charlotte Mayuma Kala a souligné qu’elle avait pour but de raf-fermir les relations entre les deux institutions.« Nous avons évoqué divers sujets importants, tant pour l’Union Africaine que pour le Nigeria. Notamment la lutte contre la corruption. Cela nous a aussi permis d’aborder ensemble l’historique, le mandat et la mission du bureau de l’UA en Côte d’Ivoire »,a-t-elle coné. L’ambassadeur du Nigeria en Côte d’Ivoire, pour sa part, a révélé que les questions de commerce, de sécurité et de promotion du genre ont été également évoquées, au cours de cette audience. Il a aussi déclaré qu’il place sa mission en Côte d’Ivoire sous le signe de la continui-té:« Le Nigeria et la Côte d’Ivoire entretiennent une relation très cordiale depuis le temps du Président Félix Houphouët-Boigny. Ces re-lations fraternelles continuent jusqu’à ce jour. Je suis venu poursuivre le travail déjà effectué par mes prédéces-seurs. A cet effet, je place cette mission sous le signe de la continuité ».
CASIMIR DJEZOU
Politique
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L’éditorialdeSuite de la page1 Venance Konan L’union sacrée
ela veut dire que jusqu’en 1947, la colonie de la Côte d’Ivoire allait jusqu’au-delà de Bo-bo-Dioulasso et l’on parlait alors de Haute C Côte d’Ivoire pour désigner cette partie sep-tentrionale du pays et Basse Côte pour dé-signer ce qui correspond à la Côte d’Ivoire d’au-jourd’hui. Pendant quinze ans, nos destins furent confondus et nous fûmes le même peuple. L’habi-tant de Bobo-Dioulasso qui se rendait à Grand-Bas-sam ou à Takikro, ou qui s’y installait, n’émigrait pas, mais changeait de lieu de résidence dans son pays. Il en était de même pour le natif de Daoukro ou de Kong qui décidait de s’installer à Banfora ou à Sin-dou. Ces destins communs faits et défaits furent l’œuvre du colonisateur qui tenait entre les mains les desti-nées de nos pays et les façonnait en fonction de ses
puis quelques jours et nous leur disons « Akwaba ». Nos maquis sont toujours aussi accueillants et nos « kédjénou » peuvent parfaitement rivaliser avec leurs « poulets télévisés ». Mais après les maquis, les experts des deux pays sont à pied d’œuvre pour peaufiner les textes censés renforcer la coopération entre nos deux pays, en attendant la rencontre entre les ministres et les Chefs d’État. A notre humble avis, le sujet principal auquel nos deux pays devraient accorder la plus grande atten-tion est celui de la sécurité ou plus précisément celui de la menace djihadiste. Après le Mali et le Niger, les djihadistes ont totalement gangréné le Burkina Faso et s’attaquent désormais à la Côte d’Ivoire. Un foyer djihadiste est en train de s’installer au nord de la Côte d’Ivoire, juste en dessous de la frontière avec le Burkina Faso. Nous n’avons pas d’autre choix que
A notre humble avis, le sujet principal auquel nos deux pays
devraient accorder la plus grande attention est celui de la
sécurité ou plus précisément celui de la menace djihadiste. Après le Mali et le Niger, les djihadistes ont totalement gangréné le Burkina Faso et s’attaquent désormais à la Côte
d’Ivoire. Un foyer djihadiste est en train de s’installer au nord de la Côte d’Ivoire, juste en dessous de la frontière avec le Burkina Faso. Nous n’avons pas d’autre choix que de penser
ensemble la stratégie et de combattre ensemble le monstre.
Sinon,nous périrons ensemble.
seuls intérêts. A partir de 1960, la Haute-Volta qui porte aujourd’hui le nom de Burkina Faso et la Côte d’Ivoire furent souverains, ce qui veut dire qu’ils prirent leur destin en main. Ils décidèrent, faute de s’unir de nouveau, de marcher néanmoins ensemble et de regarder dans la même direction. On ne soulignera jamais assez la force des liens qui unissaient les deux premiers Présidents de la Haute-Volta et de la Côte d’Ivoire, à savoir les feus Maurice Yaméogo et Félix Houphouët-Boigny. Liens dont la force a été conservée par les différents diri-geants des deux pays, malgré des brouilles et des périodes de lecture différente de l’histoire. L’on ne saurait oublier que durant la crise qui secoua la Côte d’Ivoire de 2002 à 2010, le Président du Faso fut chargé d’en trouver la solution, malgré les forts soupçons que certains Ivoiriens nourrissaient en-vers son pays. Le Président actuel de la Côte d’Ivoire qui a effec-tué une partie de ses études secondaires dans l’an-cienne Haute-Volta perpétue ces liens de fraterni-té entre les deux peuples à travers les rencontres annuelles du Traité d’amitié et de coopération (Tac) signé entre nos deux pays. Nos frères burkinabè sont donc dans nos murs de-
de penser ensemble la stratégie et de combattre en-semble le monstre. Sinon, nous périrons ensemble. A cause des crimes perpétrés par ces hommes sans cœur ni âme, ce sont des milliers de Burkinabè qui ont dû fuir leur pays pour se réfugier chez leurs voi-sins que sont le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Bénin. Aujourd’hui, plus personne n’a le droit de re-garder cette menace comme étant le problème d’un seul pays ou d’un petit groupe de pays. C’est une menace qui concerne toute l’Afrique de l’Ouest. Ce sont des milliers de personnes qui ont été tuées au Nigeria, le pays le plus puissant d’Afrique de l’Ouest. Les métastases du cancer que constitue Boko Haram vont jusqu’au Cameroun et au Tchad. Rares sont les pays ouest-africains qui n’ont pas encore été touchés directement ou indi-rectement par le éau. Les djihadistes sont en train d’abattre nos pays les uns après les autres. Nous avons toujours considéré l’axe Abidjan-Ouagadougou comme la colonne ver-tébrale de l’intégration de notre région. Cet axe doit aussi être le pivot de la lutte anti-terroriste dans la région.
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