Fraternité Matin n°17102 - du mardi 28 décembre 2021
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Fraternité Matin n°17102 - du mardi 28 décembre 2021 , magazine presse

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Date de parution 28 décembre 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Mardi 28 décembre 2021 / N° 17 102 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange Ci)Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Affaire épidémie de grippe en Côte d’Ivoire L’Institut national d’hygiène publique rassure P. 4
Evènements survenus à l’occasion de la présidentielle 2020
Ce que dit le rapport de l’Unité spéciale d’enquête Les leaders de l’opposition inculpés demeurent poursuivis Le cas Henri Konan Bédié40 personnes activement recherchées  Le Procureur de la République, directeur de l’Use, a prononcé hier une conférence de pressePp. 2-3 Poterie traditionnelle à KatiolaFêtes de ïn d’année Extra Musica et Roga Roga Mythes et mystères débarquent à Abidjan d’une activité ancestrPap.l12-e13 P. 16
Face à cette situation, d’autres jeunes s’en sont pris aux manifestants qui tentaient de les empêcher de voter.
Des jeunes de certaines for-mations politiques se sont organisés pour empêcher le déroulement du scrutin.
Au cours des marches de pro-testation organisées à comp-ter du 31 octobre 2020, les affrontements entre plusieurs jeunes personnes de cette ville ont occasionné deux (02) morts, plusieurs blessés, des incendies de domiciles et des destructions de biens.
effectivement du l’Adjudant Sanogo
La journée électorale du 31 octobre 2020 a été émaillée d’incidents consécutifs à la volonté des jeunes de l’op-position de cette localité de perturber le vote dans cette commune. Ces évènements ont entraî-né la destruction du matériel électoral et conduit à des af-frontements intercommunau-taires ayant entraîné cinq (05) morts, deux (02) disparus et d’importants dégâts maté-riels, notamment à Téhiri.
Cette situation a abouti à un affrontement intercommu-nautaire, qui a engendré des morts, des blessés et des dé-gâts matériels.
survenus dans plusieurs villes (Daoukro, Divo, Bonoua, Abi-djan, Yamoussoukro...), et de situer les responsabilités de diverses personnes, soit en tant que commanditaires, soit en tant qu’auteurs matériels des faits. Des magistrats ins-tructeurs ont été saisis.
Suite au mot d’ordre de dé-sobéissance civile, les jeunes de l’opposition ont organisé une marche dite « contre le 3e mandat » le 9 novembre 2020.
La situation a dégénéré en conflit intercommunautaire (malinké contre baoulé) au cours de la période du 9 au 12 novembre 2020, avec des affrontements mortels à l’arme de type calibre 12 et à la machette au quartier Sos-soribougou.
Des femmes de l’opposition politique, dans le cadre de la désobéissance civile, ont organisé une marche de pro-testation le vendredi 21 oc-tobre 2020.
Ces violences ont occasion-né trois (03) morts, plusieurs blessés et des destructions de biens.
Ces dernières ont été prises à partie, à hauteur de la gare routière de Hiré, par des personnes exerçant dans le transport.
Il y a eu un affrontement entre des jeunes issus du Rhdp et ceux de l’opposition. Cette situation a perduré jusqu’au samedi 22 octobre2020 et a provoqué des morts, des blessés ainsi que des dégâts matériels. Gagnoa
Sept (07) personnes ont été interpellées suite à ce conflit intercommunautaire ayant occasionné la décapitation de l’infortuné N’Guessan KoffiToussaint ainsi que plusieurs blessés par armes à feu et armes blanches.
Au triste bilan de cette at-taque armée, les trois véhi-cules avaient été incendiés, un agent avait été grièvement blessé, et l’Adjudant Sanogo Seydou, atteint par balle à la tête, était porté disparu.
Par la suite, il s’est ensuivi une série d’affrontements jusqu’à la date du 21 octobre 2020 où dix-neuf (19) per-sonnes dont deux (02) non encore identifiées étaient tuées dans les quartiers de Mangorotou, Niakani et Wrod extension. Gomon
Dans cette localité, des per-sonnes ont tenté de prendre à partie des individus rassem-blés au domicile du représen-tant du Rhdp local à Gomon.
Ce dernier étant suspecté d’entretenir un bureau de vote dans son domicile, des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre.
Cette désobéissance civile et ce boycott actif visaient, selon leurs initiateurs, à empêcher par tous les moyens, l’organi-sation du scrutin.
Le représentant du ministère public s’est prononcé sur le rapport de l’Use.
Par ailleurs, le samedi 31 octobre 2020, un convoi de trois véhicules comportant trois chauffeurs et trois per-
Dans cette atmosphère, deux (02) jeunes ont été tués dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2020 au quartier Dioulabougou, et le cortège de sept (07) véhicules de Monsieur Ousmane Bamba a été incendié, lui et sa sécuri-té ayant été pris à partie, car soupçonnés de transporter des urnes.
Les partisans de différents partis politiques se sont af-frontés et par la suite, le conflit a viré au conflit inter-communautaire.
Consécutivement à ces diffé-rents appels, des actes por-tant atteinte aux personnes et aux biens tant publics que pri-vés, constitutifs d’infractions graves à la loi pénale, ont été commis dans plusieurs locali-tés du pays.
Ces violences électorales ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés dans le pays, entre août et novembre 2020.
Pour investiguer sur ces faits, apporter une réponse judiciaire appropriée aux in-fractions graves commises et faire suite aux différentes recommandations des orga-nisations internationales des droits de l’homme, Monsieur le Président de la République a, par décret n°2020-945 du 25 novembre 2020, créé une unité spéciale d’enquête sur les évènements survenus à l’occasion de l’élection prési-dentielle du 31 octobre 2020.
Ledit corps exhumé était dirigé vers les services de l’Institut de la médecine lé-gale d’Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale desti-née à identifier formellement le cadavre et à déterminer les circonstances et les causes de son décès.
Le test génétique ADN réalisé confirmait ultérieurement qu’il
Les investigations menées par les agents enquêteurs de cette unité et qui se sont dé-roulées sur six (06) mois sous la direction du Procureur de la République d’Abidjan, ont permis de comprendre les principaux incidents graves
Après ces différents mots d’ordre à l’endroit de la po-pulation, l’opposition annon-çait la mise en place d’un or-gane de transition dénommé Conseil National de Transi-tion (Cnt) devant se substi-tuer aux institutions républi-caines légalement établies.
À la suite de la crise post-élec-torale de 2010, qui a occa-sionné 3.000 morts, l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 s’est malheureusement déroulée dans un contexte extrêmement tendu.
Il convient de préciser que l’auteur de la décapitation de sieur KOFFI Toussaint se trouve parmi les personnes interpellées à Daoukro. M’Batto
Propos liminaire du procureur
Le procureur de la République, Adou Richard, était hier devant la presse à la salle des Pas perdus du Palais de Justice au Plateau.
de la République
Évènements survenus à l’occasion de la présidentielle 2020 Ce que dit le rapport de l’Unité spéciale d’enquête
Toumodi
L’audition de ces personnes et les informations recueil-lies de diverses sources, ont permis de découvrir sur indication des personnes interpellées, le vendredi 20 novembre 2020, un corps calciné, sommairement inhu-mé à quinze (15) mètres de la route principale entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi, à quelques en-cablures du lieu de l’attaque.
Une marche de protestation de l’opposition, le lundi 19 oc-tobre 2020, a été empêchée par des individus se disant transporteurs, localisés à la gare de Bouaké, située en plein centre-ville.
Dabou
Politique
Ainsi à :
Daoukro
sonnels de sécurité affectés à la sécurité du ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État, Monsieur Sanogo Moussa, avait été pris à par-tie dans le village de Zatta sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro, aux alentours de 16 heures.
s’agissait corps de Seydou. Tiébissou
Mardi 28 décembre 2021
Dans cette ville, les affronte-ments intercommunautaires qui ont eu lieu les vendre-di 16 et samedi 17 octobre 2020, ont occasionné six (06) morts, trente-trois (33) bles-sés et de nombreux dégâts matériels.
Yamoussoukro
A cela, il convient d’ajouter qu’à Abli Bonikro, un affron-tement a éclaté entre des membres civils de la sécurité du ministre Amedé Kouakou et des villageois, occasion-nant le décès d’une personne.
Divo
Les actes de violence ont été commis particulièrement dans le District autonome d’Abidjan et dans les huit (08) régions suivantes : - La région du Sud-Comoé (Bonoua) ; - La région des Grands Ponts (Dabou) ; - La région du Lôh-Djiboua (Divo) ; - La région de l’Iffou (Daoukro) ; - La région du Moronou (Bon-gouanou, M’Batto) ; - La région du Bélier (Toumodi) ; - La Région des Lacs (Ya-moussoukro) ; - La région de l’Indénié-Djua-blin (Abengourou, Niablé).
Bien avant, le samedi 31 oc-
tobre 2020, jour de l’élection présidentielle, un groupe de jeunes s’est introduit au sein de la Brigade de la Gendar-merie Nationale pour y déro-ber le matériel électoral qu’ils ont par la suite, détruit. Bongouanou
2
En effet, la coalition des partis de l’opposition dirigée par le président du Parti démocra-tique de Côte d’Ivoire (Pdci), Monsieur Henri Konan Bédié, a ardemment appelé la popu-lation ivoirienne « à se mobi-liser pour des manifestations sur l’ensemble du territoire » ainsi qu’à la désobéissance civile et au boycott actif.
Dans cette ville, il a été donné de constater qu’une marche de protestation organisée par les jeunes de la plateforme des partis de l’opposition le lundi 9 novembre 2020 a dé-bouché sur des affrontements entre les communautés Malin-ké et Agni, occasionnant des morts, des blessés et d’impor-tants dégâts matériels.
Mardi 28 décembre 2021
Oumé
Il y a eu des actes de vio-lences le 31 octobre 2020 entre des personnes désirant exercer leur droit de vote et des jeunes de l’opposition qui voulaient empêcher la tenue du scrutin.
Cette situation de tension a entraîné le décès d’un indi-vidu, des blessés par armes blanches, ainsi que par armes à feu ainsi que d’im-portants dégâts matériels.
Bonoua
Dans cette ville, il y a eu trois (03) grandes marches de pro-testation les 07, 16 et 17 août 2020 pour répondre au mot d’ordre de désobéissance civile dont les deux (02) der-nières se sont transformées en affrontement intercom-munautaire marqué par trois (03) morts, des blessés, la destruction du Commissariat de police, la tentative d’as-sassinat du commissaire de police, le pillage et l’incendie des biens.
Abengourou
À Sankadiokro, des individus non identifiés armés de fusils calibre 12 se sont introduits le vendredi 30 octobre 2020 aux environs de 20 heures dans le domicile du chef de village et ont emporté les dif-férentes urnes.
Par ailleurs, les autochtones Agni ont subi plusieurs at-taques le samedi 31 octobre 2020.
Au cours de ces agressions, le nommé Kouadio Adjane a reçu la chevrotine d’un fu-sil calibre 12 et a succombé à ses blessures au Centre Hospitalier Régional (Chr) d’Abengourou.
Toujours en lien avec ces évènements, un corps sans vie formellement identifié comme étant celui du nommé Konin Fossou a été retrouvé dans la ville de Niablé.
Il convient d’indiquer que plusieurs biens matériels ont également été saccagés ou brûlés dans ces localités.
Yopougon
Les investigations ont permis de recueillir des informations sur les occupants du « Gbaka vert » impliqués dans les af-frontements dans cette com-mune.
Ainsi, le chef opérationnel des individus à bord de ce véhicule lors de l’élection présidentielle, serait le gérant d’un fumoir à Yopougon/Was-sakara, actuellement en fuite. Les investigations de l’Unité spéciale d’enquête ont mis en évidence que la manipula-tion des sentiments d’appar-
tenance ethnique, politique et religieuse ainsi que l’impunité demeurent un ressort impor-tant de l’escalade de la vio-lence, y compris politique. L’Unité spéciale d’enquête a par ailleurs constaté que la jeunesse pendant la période électorale, a été instrumenta-lisée comme bras exécuteur de la violence politique par les leaders politiques.
Cette jeunesse galvanisée par des discours d’appel à la haine, a été armée et fi-nancée pour faire échec à la tenue de l’élection présiden-tielle et surtout pour accen-tuer le climat de terreur. Cela s’est traduit par l’érection de barrages, la destruction du matériel électoral, l’attaque des véhicules (de transport public des personnes, ad-ministratifs, de particuliers), et la commission parfois de meurtres d’une extrême vio-lence comme à Daoukro, à Dabou et à Abli.
Les trois Juges d’Instruction en charge de toutes ces pro-cédures pourront, à la suite de l’information judiciaire, situer le degré de responsabilité des différentes personnes inter-pellées, y compris les finan-ciers de ces actes de violence. Ainsi, à ce jour, deux cent trente-trois (233) personnes impliquées à divers degrés dans la commission de ces infractions graves ont été interpellées dans plusieurs localités du pays et quarante (40) autres personnes ayant été formellement identifiées sont activement recherchées pour avoir participé à ces évènements.
La grande majorité de ces personnes a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ou a été placée sous contrôle judiciaire. Il y a lieu de préciser que seules onze (11) personnes sont toujours détenues pré-ventivement.
Il s’agit notamment des per-sonnes présumées avoir commis des crimes crapu-leux comme la décapitation du jeune N’Guessan Kof-fi Toussaint à Daoukro, le meurtre de l’adjudant Sano-go Seydou, atteint par balle à la tête, ainsi que des auteurs présumés des meurtres per-pétrés à Dabou.  Il convient enfin de dire que toutes les personnes dont la culpabilité pourrait être rete-nue au cours des procès à ve-nir, subiront toutes, la rigueur de la loi pénale, l’objectif étant de lutter contre l’impunité des auteurs des infractions graves commises surtout à chaque période électorale.
Fait à Abidjan, le 27 Décembre 2021
LE DIRECTEUR DE L’UNITÉ
SPÉCIALE D’ENQUÊTE
ADOU RICHARD CHRISTOPHE
MAGISTRAT HORS HIÉRARCHIE
Politique
3
Les leaders de l’opposition inculpés demeurent poursuivis
Pascal Afï N’Guessan, président du Fpi.
e procureur de la Répu-blique, Adou Richard, s’est voulu clair. L Hier, au Palais de justice au Plateau, le repré-sentant du ministère public, se prononçant sur le rapport d’activité de l’Unité spéciale d’enquête (Use) sur les évè-nements survenus, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré que des acteurs politiques de l’op-position qui étaient membres de l’ex-Conseil national de transition (Cnt) sont toujours poursuivis au regard de la loi. Il s’agit, entre autres de Pas-cal Affi N’Guessan, Maurice Kakou Guikahué et N’Dri Nar-cisse. Qui ont été arrêtés, mis sous contrôle judiciaire avant d’être libérés. Adou Richard a précisé que si, au terme de l’enquête, les juges d’instruction établissent la culpabilité de ces person-nalités, elles feront face à la rigueur de la justice.  « Tous ceux qui ont com-mandité, incité, financé cette désobéissance civile qui a entraîné des drames ne sont pas exempts de poursuite. (…) Rien n’exclut que toutes ces personnes, qui seront reconnues comme ayant
participé à ce mouvement in-surrectionnel, seront poursui-vies. Je répète que c’est à la fin de l’information judiciaire qu’on saura quelles sont les personnes retenues comme devant comparaître à l’au-dience afin de répondre des faits », a-t-il clarifié. Le procureur de la Répu-blique, dans son dévelop-pement, a aussi indiqué que dans l’affaire du Cnt, 233 personnes ont été inculpées. Certaines, selon lui, ont été privées de liberté puis re-laxées et 40 autres ayant été formellement identifiées, sont activement recherchées. « Mais, 11 personnes restent encore détenues. », a-t-il pré-cisé. Adou Richard, relativement à la conclusion du travail mené dans le district d’Abi-djan, à Bonoua, Dabou, Divo, Daoukro, Bongouanou, M’Batto, Toumodi, Yamous-soukro, Abengourou et Nia-blé, a fait savoir que les vio-lences électorales ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés dans le pays, entre août et novembre 2020. Il a soutenu que les enquêtes conduites par les agents de
Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du Pdci-Rda.
N’Dri Pierre Narcisse, ancien porte-parole de Henri Ko-nan Bédié.
l’Use se sont déroulées sur 6 mois sous sa direction en qualité de procureur de la Ré-publique. « Les investigations ont per-mis de mettre en évidence que la manipulation des sen-timents d’appartenance eth-nique, politique et religieuse ainsi que l’impunité de-meurent un ressort important de l’escalade de la violence, y compris politique », a-t-il pré-cisé concernant le cas des troubles à Yopougon.
Le procureur de la Répu-blique a affirmé que des personnes présumées avoir commis des crimes crapu-leux, comme la décapitation du jeune N’Guessan Kof-fi Toussaint à Daoukro, le meurtre de l’adjudant Sano-go Seydou atteint par balle à la tête ainsi que des auteurs présumés des meurtres per-pétrés à Dabou, sont toujours détenues préventivement.
• Le cas Henri Konan Bédié
e procureur de la Répu-blique, Adou Richard, s’est longuement appe-L santi sur les différentes situations ou procédures judiciaires qui attendent éventuellement l’ancien Chef de l’État Henri Konan Bédié et les personnalités ayant occupé des fonctions minis-térielles ou qui ont été prési-dents d’institution. « Toutes les personnes qui ont com-mandité, financé cette dé-sobéissance civile ne sont pas exemptes de poursuites. C’est vrai qu’il existe une loi, celle de 2005 sur les anciens Présidents de la République, les anciens présidens d’insti-tution, les anciens ministres. Mais l’article 54 de cette loi
dit bien que toutes les in-fractions commises par ces personnalités en période
électorale échappent à la procédure spéciale. Cela veut dire que pour
KANATÉ MAMADOU
toutes les infractions qui sont commises en période électo-rale, il n’y a pas de procédure particulière et ces personnes sont justiciables comme tout individu, selon le code électo-ral, le code pénal et le code de procédure pénale », a-t-il rappelé. Fort de son expli-cation, Adou Richard estime donc que si à la fin de l’in-formation judiciaire des trois juges instructeurs, M. Bédié et les autres personnalités inculpées sont reconnus comme ayant participé à ce mouvement insurrectionnel, ils devront répondre donc de leurs actes devant les juridic-tions compétentes.
K. M.
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