Fraternité Matin n°17301 - du samedi 27 août 2022
32 pages
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Fraternité Matin n°17301 - du samedi 27 août 2022 , magazine presse

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Publié par
Date de parution 27 août 2022
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Samedi 27 - Dimanche 28 août 2022 / N° 17 301 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange Ci)Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Ticad 2022
Patrick Achi
représente le Chef
de l’État, en Tunisie P. 7
Réconciliation nationale et climat d’apaisement L’ambassadeur de l’Ue salue les mesures sociales du gouvernement Jobst Von Kirchmann a fait ses adieux , hier, au vice-Président Tiémoko Meyliet Koné.P. 5
Reportage /Dans l’univers des professionnelles
du sexe de Yopougon
Une nuit dans
la peau d’un clienPp.t14-15
Éliminatoires Chan 2023
Faux pas interdit aux Éléphants P. 21
Promotion du secteur privé
Adama Coulibaly réafirme l’engagement du gouvernement P. 10 Interview /Pablo-U-Wa, artiste reggae ivoirien vivant en France:
« Le bon reggae
doit conscientiser
et l’artiste assumer
son choix » P. 12
Reportage 2 Samedi 27 - Dimanche 28 août 2022 Accompagnants de malades dans les Chu d’Abidjan Stress et inconfort dans les abris familles Dans les Centres hospitaliers et universitaires (Chu) , les parents qui accompagnent leurs malades vivent une véritable galère. A cela s’ajoutent l’angoisse et le stress causés par les factures et ordonnances qui pleuvent quotidiennement. Dans ces lieux, les abris familles font office à la fois de dortoir, de cantine, etc. e temps est froid. En s’éloignant avec ses trombes d’eau, la poLA l’abrirtable fraîcheur. grande saison pluvieuse a fait place à une insup-famille au Chu de Cocody, Roselyne Kouassi, assise sur un morceau de pagne à même le sol, a les traits tirés, les yeux gonflés de sommeil. Elle essaie de se rappeler la date du jour en s’adressant à sa voisine.« Nous sommes aujourd’hui, lundi 18 juillet », lui répondit celle-ci sans plus. Roselyne Kouassi a été précipitée dans cet en-droit à la suite d’un accident vasculaire cérébral (Avc) dont a été victime son frère aîné Vivien Kouassi, le pilier de la fratrie, il y a un peu plus d’une semaine. Depuis, mal-gré les soins intensifs, il tarde à recouvrer la santé. Pis, son pronostic vital ne rassure ni les médecins qui se relayent à son chevet, ni la famille, avec elle en première ligne. Pendant ce temps, certainsparents inquiets n’arrêtent pas de l’appeler pour s’en-quérir des nouvelles du ma-lade. Quoi de plus normal! sauf qu’après chaque appel téléphonique, le visage de Roselyne Kouassi se fermait un peu plus, et la contrac-tion de ses muscles frontaux accentuait ses rides. Signe que ces appels intempestifs Dure, dure est la vie dans les abris familles du Chu de Cocody.(PHOTO : SÉBASTIEN KOUASSI) en ajoutent davantage à son stress et à sa fatigue. nous supplions chaque joursa fille s’est aggravée à laendroits pour pallier le défi- Tout abandonner pourrepartir chez nous », affirme-Cependant, entre parents le Bon Dieu d’avoir pitié etcit de personnel médical qui veille de la Tabaski. Affaiblie,être aux côtés des parentst-elle. accompagnants de ma-de nous venir en aide », pourrait veiller sur leurs pa- elle ne pouvait ni marcher nisouffrantMartine Koliassé et sa sœur lades, on ne se prive pas de soutient la jeune dame. Elle rents comme elles le souhai- boire, encore moins manger.ont abandonné toutes leurs se ménager quelques brefs poursuivit, expliquant que teraient. A l’hôpital d’Adjamé-Broma-Outre les difficultés aux-activités pour s’occuper de moments de causeries.« deux de ses frères viennent Awa Ouattara pense la koté où elle a été admise, lesquelles sont confrontées lesleur génitrice.« J’ai laissé Le cas de mon frère a sur-régulièrement la relayer même chose. Cette dame, soins reçus n’ont apporté au-personnes qui accompagnentmon commerce pour être aux pris tout le monde »,engage pour lui permettre de rega- la quarantaine révolue, vient cune amélioration notable.les parents malades, du faitcôtés de notre mère depuis Roselyne Kouassi.« Il cau-gner son domicile afin de de passer sa cinquième Prise de peur, Awa Ouattaradu manque de lieu d’accueildeux semaines. C’est le sacri-sait avec l’un de ses frères prendre des forces et mettre nuit à l’abri famille du Chu décide de conduire sa fille auoù elles peuvent séjour-ïce à faire pour s’assurer d’un chez lui à la maison, quand un peu d’ordre dans sa vie de Treichville. Sa fille, Sara Chu de Treichville. Quoiquener à leur proximité, ceux-cibon traitement du malade », brusquement , il s’est écrou-qui a brutalement basculée. Ouattara, élève en classe jeune, la fille de Awa Ouat-sont parfois obligés de toutreconnaît-elle. lé », raconte-t-elle, la gorge Le père et la mère du ma- de 2nde, n’est pas au mieux tara compte beaucoup pourabandonner, travail et vie deLe lot des professionnels, vic-nouée. Depuis son hospitali-lade viennent eux aussi, de de sa forme. Elle souffre toute sa famille. Au chevetcouple, pour s’acquitter de cetimes de cette situation, est sation, dit-elle, ce cinquante-temps en temps, prêter main d’un paludisme sévère qui de cette jeune fille aussi,devoir moral pesant.important. Ceux-ci exercent naire bien bâti n’est plus que forte aux enfants.« Noustout le monde est mobilisél’a éloignée de la maison dans divers secteurs du publicEn effet, prendre soin d’un l’ombre de lui-même.« Il ne sommes trois à nous relayeret de ses camarades de : la mère et le père au pre-malade dans des conditions et du privé, et partagent tous reconnaît plus personne»,-à son chevet. Papa et ma-mier rang, pour la sortir declasse avec qui elle comptait l’inquiétude de perdre leurparfois exécrables n’est pas fulmine-t-elle. «Les méde-man viendront me rempla-cette mauvaise passe. Maispourtant passer de belles source de revenu. Ousmaneune partie de plaisir. Martine cins disent qu’il est victime cer, demain »,aux urgences, les mesures affirme-t-elle. vacances. Assise sur une Karamoko et son frère sontKoliassé dont la mère est ad- d’une hypertension artérielle Il est fort à parier que cette natte, la mère a du mal à sont très strictes. N’y entrepropriétaires d’une Pme enmise aux urgences, en sait d’un stade très avancé. Il a famille est très soudée au cacher son inquiétude. Elle pas qui veut. Seule une per-quelque chose. Depuis deux informatique qui a pignon sur des plaies dans la bouche. regard de la solidarité dont se demande si elle n’est pas sonne par famille peut avoirsemaines, elle assiste la no- rue à Abidjan. Mais le premier Il a même du mal à uriner. elle fait preuve dans cetteaccès au malade. Ce lundipour quelque chose dans nagénaire dont l’état de santé a dû, toute affaire cessante, Sans la sonde que les mé-épreuve. la détérioration de l’état de 28 juillet, c’était au tour de laest devenu, avec le poids de rejoindre le second admis decins lui ont placée, il aurait Les familles qui squattent santé de sa fille. A l’instar de sœur de dame Ouattara del’âge, très précaire. Elle est depuis plus d’une semaine été incapable d’uriner», fait des recoins des centres hos-bon nombre de femmes desurveiller sa nièce. Elle tenteconsciente que le pire peut ar- en réanimation au Chu de savoir spontanément Kouas-pitaliers et les abris familles condition financière précaire, désespérément d’amenerriver à tout moment. Mais évo- Cocody, des suites d’un acci-si Roselyne à sa voisine, en sont légion. Selon Roselyne Awa Ouattara a soumis sa celle-ci à avaler une bou-dent de la circulation.quant sa foi, elle refoule cette « Il faut tentant de refouler quelques Kouassi, c’est par nécessité fille à l’automédication dès chée de nourriture. Le pèreéventualité.« Le Chu est un être omniprésent car à tout larmes qui sortaient de ses que les parents de malades les premiers signes de la non plus n’est pas exemptéautre monde. Nous sommes moment, on peut avoir besoin yeux rougis. Mais la gravité se retrouvent dans une telle maladie. Elle pensait pouvoir de cette tâche. A sa des-d’un parent du malade. Fina-arrivés, il y a deux semaines. de la maladie de son frère n’a situation. A l’en croire, les ainsi y venir à bout. Au lieu cente de travail, il vient as-Mais jusque-là, nous ne sa- lement, j’ai perdu beaucoup guère entamé la foi de cette familles s’installent dans ces de cela, dit-elle, la santé de surer sa part de « corvée ».vons pas quand nous allons chrétienne.« A ce stade,
Samedi 27 - Dimanche 28 août 2022
Reportage
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de clients», s’inquiète-t-il.vivriers, pour accompagner Maxime Guei, lui, est profes-leur fille au Chu de Cocody. seur dans un établissementLes infirmiers du dispensaire scolaire à Grand-Bassam.âgéeoù la petite Ruth Ekissi, Son épouse a été opéréede 8 ans, a reçu les premiers d’un fibrome. Autant il saluesoins, après avoir été percu-la qualité de l’accueil au Chutée par une moto, ont estimé d’Angré où sa femme a étéque son état nécessitait une admise, autant il évoque desévacuation sur Abidjan. De-perturbations dans son travailpuis une semaine qu’ils sont à cause des allers et retoursdans cet hôpital, ils sont à la entre Abidjan et Bassam.«fois préoccupés par l’état de Je suis stressé par ces in-leur fille, mais aussi par leurs cessants déplacements entreproduits agricoles qui sont Abidjan et Bassam. En tantprêts pour la récolte.« Nos qu’enseignant, je dois adaptertomates sont arrivées à ma-mon emploi du temps à cesturation. Pendant ce temps, contraintes; ce qui n’est pasma femme, ses sœurs ainsi du tout facile »,explique-t-il.que moi-même sommes tous ici au Chu depuis une se-L’évacuation de certainsmaine. Notre champ est lais-malades de l’intérieur dusé à l’abandon. Or, c’est de pays vers Abidjan, sourcenos récoltes que nous vivons Le stress des accompagnants des malades est toujours palpable.(PHOTO : SÉBASTIEN KOUASSI) de difficultés pour leurs», se lamente le cultivateur. prochesSa femme, revendeuse de tumeur. Cette absence pro- minations contre ces der- par les nombreuses ordon- plus d’un mois, abonde dans fruits et légumes en bordure longée a négativement im- niers sont légion.« Nousnances prescrites pour sa le même sens.« Les exa-La situation des parents de- de l’axe Azaguié-Abidjan, a pacté les affaires de la jeunen’avons plus d’argent, nisœur qui vient d’accoucher,mens sont un peu chers. Il y vient encore plus difficile aussi abandonné son pe-dame, qui a finalement mis lapour payer les ordonnances,mais qui est toujours mainte-a trop de dépenses à faire. lorsqu’ils doivent transférer tit commerce pour être au clé sous le paillasson.ni même pour manger. Lenue en observation.Au Chu, mon père est hos-leurs malades des localités chevet de sa fille. Pour les père de ma ïlle est pauvre.Francine Djoua dont la fillepitalisé dans une chambre de l’intérieur vers la capitale. deux parents, c’est un sé-Quand les moyensNous sommes venus de Pe-souffre d’un fibrome et hospi-individuelle. Nous faisons Ces accompagnants sont rieux manque à gagner. Avec font défauttit- Alépé. Ma ïlle est ané-talisée au Chu de Treichvillela cuisine pour lui. Les dé-obligés d’arrêter toutes leurs quels moyens vont-ils payer miée, on nous a orientés audepuis deux semaines, ditpenses sont énormes. Il est activités pour rester auprès les soins de leur fillette, se La plus grande difficulté àChu. Elle a, certes, accou-avoir fait les examens desous assistance respiratoire. du malade. Ils ne savent pas demandent-ils. laquelle les parents sontché, nous avons dépensésang demandés. Les mé-Il a également un problème où dormir, si ce n’est dans Marina Doua, coiffeuse à confrontés est le manque30 000 FCfa et il y aplus de decins lui ont prescrit desde sang. Il bénéïcie d’uneces dortoirs de fortune que Bingerville, vit quasiment la de moyens financiers pourencore des ordonnances queordonnances. Pour fairetransfusion sanguine. Ses sont les hangars construits même situation. Depuis plus faire face aux frais de santénous ne pouvons plus payerface à cette situation, ellesoins nous coûtent une for-dans ces hôpitaux. d’un mois, elle a abandonné de leurs malades. Une situa-faute de moyens. Nous de-est obligée d’avoir recourstune. Or, les moyens font Marthe Ekissi et son époux le salon de coiffure qu’elle tion qui crée parfois des ten-mandons qu’on nous libèreparents ; ce qui n’està ses vraiment défaut », a-t-elle . ont dû tout quitter à Azaguié venait à peine d’ouvrir, pour sions entre accompagnants»pas chose facile. Annie Koffi, criait dame Ekissi, rencon- déploré: leurs champs de papaye, veiller sur sa sœur internée des patients et agents des trée à l’abri famille du Chu dont le père est hospitalisé de tomate et autres produits au Chu de Cocody pour une centres de santé. Les récri- de Angré. Elle se dit agacée au Chu de Treichville depuisEMELINE P AMANGOUA Des abris familles transformés en squatspour les familles des ma-bas, il y a du monde. Si tul’accouchement, le bébé a bu curant juste un bidon d’eau. lades que pour ces derniers.trouves une petite place, tule liquide amniotique. Ce qui D’autres encore ne se lavent C’est également sous l’unlui a valu sa mise en observa- t’y couches jusqu’au petitpas du tout. C’est le cas de de ces hangars, notammentmatin »tion. La nuit, nous étendons , nous confie-t-elle. cette accompagnante de ma-au Chu d’Angré, que Chris-nos nattes sur la pelouseIci également, la promiscui- lade qui avoue sans gêne ne tine Kouassi et cinq autreset nous dormons. Cela mes’être pas lavée depuis deuxté est source d’inquiétudes. membres de sa famille ontpermet d’être proche de maLes parents des malades jours. Au total, la vie dans ces trouvé refuge. Leur fille quifemme et du bébé. »Rosese lavent, vont aux toilettes abris familles n’est guère fa-devait accoucher à Alépé a Koffi a accouché par césa- moyennant quelques pièces cile. Les parents des patients dû être évacuée sur Abidjan rienne. Sa famille au grand d’argent destinées à l’entre- s’en sortent avec des cour-à cause d’une anémie. complet s’est déplacée pour tien des lieux. Le matin, cer- batures, une grosse fatigue . Ce matin, la mère de la jeune être à ses petits soins.« Par-et même des maladiestains vont chez eux pour se la- femme, en état de gros-fois, nous dormons sur unever et se changer, tandis que E. P. AMANGOUA sesse, est couchée sur unpetite natte posée à mêmed’autres préfèrent faire leur carton. A ses côtés, sa sœurle sol dans l’abri famille. Là-toilette sur place, en se pro-et son gendre. N’ayant pas les moyens de faire la na-vette entre Abidjan et Alépé, ils dorment tous, depuis plusDes voleurs déguisés en accompagnants de malades d’une semaine, sous l’abri famille.« Elle est venue sa-guisés en accompagnantse stress subit par les portables. Nous en avions medi pour l’accouchement.accompagnants de de malades. Ils guettent ledénichés ici. L’un d’eux dé-Tout s’est bien passé. Nousbon moment pour délestermalades en attente de tenait six portables. La plu-L avons vu le bébé qui est enl’amélioration de l’état ceux-ci de leurs biens. Lespart d’entre eux font partie observation. Mais on tarde àde santé de leur pa- téléphones portables sontd’une bande de délinquants nous libérer. Pour éviter deles objets nconvoités parrent, les conditions difficiles qui opèrent vers les rails. faire des va-et-vient, nousces malfrats, selon Tcharodans lesquelles se fait cette C’est pourquoi, nous de-Manger, l’assiette posée à même le sol dans un hôpital, quel avons préféré élire domicileattente, les moyens finan- Richard, vigile à l’abri fa-mandons aux vrais parents risque ! ici », laisse entendre Chris-ciers qui s’amenuisent, et mille du Chu de Treichville.de rester vigilants », a-t-il ans les Centres hos- dès le lever du jour. Au cou- tine Kouassi.le risque de perdre leurs« Les vols sont récurrentsconfié. Pour les autorités pitaliers de Treichville, cher du soleil, les premiers D’autres familles venues deemplois du fait qu’ils sontdans les abris familles. Lessanitaires, l’une des so-de Cocody et d’Angré,arrivés sur les lieux se ruent loin se sont également ins-parfois obligés de toutparents qui viennent rendrelutions à ce fléau est que D des abris familles ont sur les bancs qui font office tallées sous ces apatams.abandonner pour être prèsvisite à leurs malades sontles accompagnants de ma-été construits pour de lit, tandis que les retar- C’est le cas de Moussa Trao-du patient ne sont pas lesnombreux et issus de di-lades ne fassent des abris accueillir les parents des dataires étendent à même ré, de sa mère et de sa petiteseules causes de la souf-verses couches sociales.familles des dortoirs. En at-malades. Ces espaces amé- le sol, des nattes, des mor- sœur. Venus d’Anyama, ilsfrance de ces personnesNous n’avons aucun moyentendant que l’on trouve des nagés, pour leur permettre ceaux de pagne ou même se sont tous installés sousqui viennent élire domicilede distinguer les vrais dessolutions à ce problème, les de remplir les formalités ad- de simples cartons, au mi- cet abri depuis une vingtainetemporairement dans lesfaux accompagnants dedélinquants continuent de ministratives, sont transfor- lieu d’un bric-à-brac de balu- de jours.abris familles. En effet, pro-malades. Des bandits ensévir dans ces lieux et d’en més, la nuit en squats pour chons et de valises contenant Entre deux bouchées de pla-fitant de leur détresse et deproïtent pour se rapprocherrajouter à la souffrance des tous ceux qui veillent sur leurs effets et ceux de leurs cali (pâte de manioc), Mous-leur manque d’attention,de ceux-ci, souvent pertur-parents de malades déjà au leurs malades. C’est là qu’ils proches hospitalisés. La pro- sa, le père du nouveau-né,bord de la dépression. des délinquants se glissentbés par la situation de leurmangent, dorment, sèchent miscuité dans ces abris n’est explique comment il s’estdans les abris familles, dé-parent, pour leur voler leurs E. P. A. leurs linges et se changent pas sans danger aussi bien retrouvé là:« Au cours de
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