Fraternité Matin N° 17374 - du jeudi 24 novembre 2022
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Fraternité Matin N° 17374 - du jeudi 24 novembre 2022 , magazine presse

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Publié par
Date de parution 24 novembre 2022
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

RÉVISION DE L A LISTE ÉLECTORALE À L’INTÉRIEUR, LA LISTE DES SUPERVISEURS REGIONAUX
Métro d’Abidjan
Des impactés de
Port-Bouët reçoivent leurs chèques P. 10 Jeudi 24 novembre 2022 / N° 17 374 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Revalorisation duSmig Le patronat et les centrales
syndicales proposent 75 000 F Cfa  Les partenaires sociaux s’en remettent Aménagement du carrefour de l’Indénié à la décision du gouvernement P. 9 Fraternité Matin et les 220 Après le sommet de la FrancophonieLogements enclavés par Kandia Camara :les nouveaux ouvragesPp. 6-7 “ Nous voulons une
Francophonie plus
concrète et plus utile ” P. 3
PHOTO : BOSSON HONORE
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Politique
Jeudi 24 novembre 2022
Lutte contre le terrorisme Patrick Achi au sommet de “ L’Initiative d’Accra ”
Le chef du gouvernement a représenté le Président de la République, Alassane Ouattara, à ces assises qui se sont tenues au Ghana. e Premier ministre cipants ont saisi l’occasion du personnel ainsi que la Patrick Achi a partici- pour analyser la situation mise sur pied d’opérations pé, mardi, à Accra au au Mali, épicentre du terro- militaires conjointes trans-L 59e sommet ordinaire risme en Afrique de l’Ouest. frontalières. Des opérations des Chefs d’État et de ‘’L’Initiative d’Accra», créée qui ne sont pas directement gouvernement, ‘’ L’Initiative en 2017, est dotée d’undirigées contre les groupes d’Accra’’. A cette rencontre secrétariat exécutif et d’un jihadistes, mais contre leurs de haut niveau, à l’initiative état-major dans le nord du chaînes d’approvisionne-du Ghana, il représentait leGhana. Elle regroupe le ment et de nancement. Président de la République, Bénin, le Burkina Faso, la A l’issue du sommet, Pa-Alassane Ouattara. Côte d’Ivoire, le Ghana, le trick Achi s’est dit honoré Les dirigeants de laMali, le Niger et le Togo. Le par le Président Alassane sous-région présents à ce Nigeria jouit actuellement Ouattara qui lui a permis sommet ont planché sur la du statut d’observateur etde prendre part à cette situation politique, sécuri- sera bientôt admis au sta- rencontre de haut niveau taire et économique dans tut de membre à part en- organisée avec l’appui de l’espace ouest-africain. Ob- tière. Ce forum sécuritaire l’Union européenne (Ue). jectif: renforcer la coopéra- a aujourd’hui une triple Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, à côté des personnalités africaines qui ont représenté KANATÉ MAMADOU tion face au terrorisme et au mission : le partage de ren-leurs pays à cette réunion. SOURCE : SERCOM développement. Les parti- seignements, la formation Diplomatie parlementaire Les ambassadeurs du Pakistan, de la Palestine et de l’Inde chez Bictogo sident Alassane Ouattara, ducrise de la Covid-19 et celle sivement sa place de hub Premier ministre Patrick Achide l’Ukraine que nous vivons économique de la sous-ré-et du président de l’Assem-encore, la Côte d’Ivoire se gion.»blée nationale:porte bien et occupe progres-«Malgré la HERVÉ ADOU
De gauche à droite, Manzoor Ahmad Chaudhry, ambassadeur de la République du Pakistan; Abdal Karim Ewaida de l’État de la Palestine et Sailas Thangal de la République de l’Inde. (PHOTOS DR)
e président de l’Assem-blée nationale, Adama Bictogo, a reçu en au-L dience, hier, à son ca-binet au Plateau, trois représentants diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire. Il s’agit respectivement de Manzoor Ahmad Chaudhry de la République du Pakis-tan, d’Abdal Karim Ewaida de l’État de Palestine et de Sai-las Thangal de l’Inde. Toutes les trois personnalités, à leur sortie d’audience, ont exprimé un intérêt commun. Celui de miser sur la diploma-tie parlementaire lancée de-puis son élection à la tête de la Chambre basse, par Ada-ma Bictogo. Le représentant de la diplomatie pakistanaise, Manzoor Ahmad, s’est fait accompagner d’un éminent lecteur du Coran de son pays en la personne de Gari Sa-dagat Ali. Une personnalité qu’il présente comme très in-uente dans son pays parce qu’« il est celui qui lit le livre saint avant l’ouverture de
tous les discours ofîciels »des dirigeants de son pays.« Gari Sadagat est là pour for-maliser cette visite de cour-toisie. Il a parcouru le monde entier pour prêcher le saint Coran et a proîté de sa pré-sence en terre ivoirienne pour lire quelques versets pour le président Adama Bictogo », a informé le diplomate qui n’a pas manqué de transmettre, en présence de l’hôte spiri-tuel de son pays, l’invitation du président du Parlement pakistanais à Adama Bictogo, pour une visite de travail au Pakistan. Tout comme lui, Abdal Ka-rim Ewaida de la Palestine entend bien renforcer les re-lations entre son pays et la Côte d’Ivoire. C’est pour cette raison qu’il a souhaité la mise en place d’un Groupe d’ami-tié parlementaire entre le Conseil national palestinien et l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et invité, au nom du président du Conseil natio-nal de son pays, le président
de l’Assemblée nationale en Palestine.« Les jours à ve-nir, nous allons travailler sur plusieurs autres sujets parce que les relations entre nos deux présidents des repré-sentants du peuple se portent bien. Ils se sont rencontrés au cours de plusieurs forums internationaux »,fait-il savoir. Quant à Sailas Thangal, il a salué la coopération entre l’Inde et la Côte d’Ivoire. C’est pour lui un plaisir de rencon-trer le président du Parlement d’un pays qui a des valeurs démocratiques pareilles aux leurs. Parce qu’en tant qu’États démocratiques, le Parlement est un pilier im-portant pour leur développe-ment. A cet égard, soutient-il, développer des relations entre ces deux institutions est prépondérant pour leur posi-tionnement dans leurs conti-nents respectifs. L’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire a proté de l’occasion pour saluer le lea-dership visionnaire du Pré-
Lutte contre la cybercriminalité Les députés corsent les peines prévues par la loi
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, était face aux élus, hier.
ace à la montée des me-naces dans le cyberes-pace, le gouvernement poFsitif répressif des peines a jugé utile de durcir le ton en relevant le dis-privatives de liberté et des peines d’amende relatives au secteur prévues depuis 2013. Mandaté par le Président de la République, le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, était face aux députés membres de la Commission des affaires gé-nérales et institutionnelles de
l’Assemblée nationale, à ce sujet, dans l’après-midi d’hier, à l’Hémicycle. Devant les élus qui ont d’ail-leurs voté à l’unanimité ce projet de loi, à savoir « la modication des articles 17, 33, 58, 60, 62 et 66 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cy-bercriminalité », l’émissaire du gouvernement a donné quelques raisons qui justient cette loi. Il s’agit pour lui de durcir le dispositif répressif pour dissuader et réduire les actes cybercriminels. Parce que, selon lui, le constat fait est que les actes de cyber-criminalité ne baissent pas en Côte d’Ivoire, en dépit de l’arsenal juridique dont le pays dispose et des garde-fous mis en place par les ins-titutions nationales. Ainsi donc, les peines exis-tantes ont soit été doublées, soit été augmentées.« Si nous prenons l’article 17 qui vient d’être modiîé, les peines préventives et pé-cuniaires ont été doublées. Elles passent de 10 à 20 ans pour les peines privatives et de 20 à 40 millions de FCfa pour les peines pécuniaires », précise-t-il. Même si pour lui, la sanction ne suft pas,ces peines pas-sées au double ont un effet dissuasif.C’est pour cette
raison qu’il invite les parle-mentaires à comprendre cette volonté du gouvernement de protéger chaque citoyen, quel qu’il soit. Parce que personne n’est à l’abri des cyberat-taques. Tout en remerciant les membres de la Cagi présidée par l’honorable Ben Méité, le ministre de la Communication et de l’Économie numérique a souligné que face à la re-crudescence des violences sexuelles sur mineurs consta-tée dans le monde, face à la propagation des fake news qui provoquent des drames humains dans les pays et mettent en péril l’équilibre des sociétés ; face aux atteintes à la propriété intellectuelle com-mises par le biais des sys-tèmes d’information, il était impérieux de renforcer l’arse-nal juridique existant. Pour lui, face à cette disposi-tion marquée par la modica-tion des articles du projet de loi, chaque Ivoirien ou per-sonne vivant sur le territoire national doit utiliser sereine-ment et sûrement les réseaux sociaux. Une façon de mettre en face de la liberté d’expres-sion, la notion de responsabi-lité, car« chacun est libre de s’exprimer mais en assumant ses responsabilités ».
H. ADOU
Jeudi 24 novembre 2022
Politique
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Après le Sommet de la Francophonie Kandia Camara :« Nous voulons une Francophonie plus concrète et plus utile »
La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora s’est prononcée sur les conclusions
du sommet des Chefs d’État des pays membres de l’Oif qui s’est tenu du 19 au 20 novembre, à Djerba, en Tunisie.
a ministre d’État, mi-nistre des Affaires étrangères, de l’In-tégration africaine et prLononcée sur les conclu-de la Diaspora s’est sions du sommet des Chefs d’État des pays membres de l’Organisation interna-tionale de la Francophonie (Oif) qui s’est tenu du 19 au 20 novembre, à Djerba, en Tunisie. En effet, membre de la délégation de la Côte d’Ivoire conduite le Président Alassane Ouattara qui a pris part audit sommet, Kandia Camara est d’avis avec de nombreux observateurs qui pensent que la Francopho-nie est sur une trajectoire ascendante. Cela, à tra-vers la nouvelle orientation que la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, veut imprimer à l’organisation qui ne sera pas seulement un instrument de promotion
La ministre d’Etat Kandia Camara contemple les accessoires made in Côte d’Ivoire, au pavillon Ivoire du village de la Francophonie de Djerba.
de la langue française dans son espace, mais un cadre de développement écono-mique, social qui prend en compte les préoccupations majeures des populations qui y vivent.« Je retiens de ce sommet la volonté de la secrétaire générale qui vient d’être reconduite à l’unani-mité des chefs d’État d’ap-porter des réformes à notre organisation »,afrme la ministre d’État Kandia Ca-mara. L’espace francophone regroupe aujourd’hui plus de 80 pays, donc un bon vivier de ressources humaines, économiques, culturelles diversiées qui puissent per-mettre un épanouissement réel des populations.« C’est vrai que depuis des an-nées, on a mis l’accent sur la promotion de la langue et des valeurs culturelles, la secrétaire générale a vou-lu justement donner une
autre orientation à l’organi-sation pour la rendre plus pratique, plus dynamique et plus pertinente et moi, j’ajoute plus solidaire et plus utile », soutient la patronne de la diplomatie ivoirienne. Elle se conforte dans cette conviction à travers les thé-matiques abordées au cours de ce Sommet. Notamment celles se rapportant à la promotion de la femme, son éducation, son autono-misation et à sa santé, aux jeunes qui constituent la ma-jorité de la population de la planète. Est aussi importante et cru-ciale, selon Kandia Camara, l’autre thématique portant sur le numérique qui était au centre du thème général du sommet : « La connectivité dans la diversité : le numé-rique, vecteur de dévelop-pement et de solidarité dans l’espace francophone ».
Pour une croissance partagée dans l’espace francophone
a décision a été prise depuis Dakar 2014, où les dirigeants de la Fran-cophonie ont adjoint d’LÉtat et de gouvernement au sommet des Chefs un forum économique pour rééchir sur les questions de développement économique de l’espace francophone. Du 20 au 21 novembre à Djerba, en Tunisie, s’est tenue la deu-xième édition de ce Forum économique de la Franco-phonie (Fef). Les opérateurs économiques, les dirigeants de l’espace francophone ont saisi l’occasion de cette com-posante importante de l’ac-tion économique de l’Orga-nisation internationale de la Francophonie pour plancher sur la «Stratégie économique pour la Francophonie » (Sef) », adoptée pour la période 2020-2025. Ce document dénit les problématiques et les objectifs majeurs recher-chés à travers une action de développement économique impliquant les différentes parties prenantes de l’es-pace francophone. En Tuni-sie, cette activité est portée par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur en Tunisie (Fipa-Tunisia) en partenariat avec l’Union tuni-sienne de l’industrie, du com-merce et de l’artisanat (Utica)
et la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (Ccit), autour du thème : « Pour une croissance partagée dans l’espace francophone». Tous étant convaincus que « la prospérité partagée et durable » qui place « l’épa-nouissement de l’individu au cœur du processus du déve-loppement économique du-rable » ressort comme étant le cap ultime de la vision développée par le document stratégique économique de la Francophonie. Dans « la mesure où une prospérité partagée est porteuse de ré-ponses aux aspirations des populations, particulièrement les jeunes et les femmes ; et constitue en outre, une source d’épanouissement des acteurs cibles ». Cette conviction qui place la Fran-cophonie face aux mutations économiques mondiales, est bien traduite dans le pré-ambule de cette Sef en ces termes : « La Francophonie se dénit par le partage d’une langue et de valeurs com-munes, exprimées dans la Charte de la Francophonie. En demandant à l’Oif et aux opérateurs de proposer une stratégie économique pour la Francophonie réunissant pouvoirs publics, entreprises, institutions éducatives et so-
ciété civile, les Chefs d’État et gouvernement ont souhai-té que les relations entre la langue française, les valeurs de solidarité qu’elle porte et l’économie soient clairement afrmées et développées ». C’est avec cette visée straté-gique que la Tunisie a organi-sé le Forum économique de la Francophonie de Djerba 2022, en marge du XVIIIe Sommet de la Francopho-nie. Il s’agit en somme, d’un évènement économique d’envergure internationale ayant pour objectif d’offrir aux acteurs économiques (hommes d’affaires, entre-prises, institutions, porteurs d’idées de projets, experts et décideurs…), représentants de la Tunisie et de plus de 80 pays (membres permanents, associés et observateurs de l’Oif), un cadre d’échange permettant de renforcer le dialogue et d’identier de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat entre les pays de l’espace francophone dans de nom-breux domaines, dont les plus importants sont l’investisse-ment et la numérisation. Ces assises ont été présidées par le Président Tunisien, Kaïs Saïed qui avait à ses côtés la Secrétaire générale de l’Oif, Louise Mushikiwabo (recon-
Le Président Tunisien, Kaïs Saïed, a ouvert le forum économique de la Francophonie. duite à la tête de l’organisa-panels où experts, repré-tion) et avec la participationsentants d’institutions inter-de plusieurs Chefs d’État ounationales et ofciels ont dé-leurs représentants invités aubattu des thématiques clés Sommet de la Francophonierelatives au développement de Djerba 2022.économique dans l’espace Le format choisi a consisté francophone. « Vers l’émer-en deux jours de travaux (20 gence d’un espace de libre-et 21 novembre) meublés échange francophone, levier de rencontres d’affaires et de croissance et d’inclusion de sessions plénières, des » ; « Intégration des chaînes
de valeurs et densication des échanges dans l’espace francophone » ; « Financement de l’entre-prise privée francophone : Vecteur de croissance par-tagée, de création d’emplois et d’innovation » et « En-trepreneuriat des jeunes et des femmes dans l’espace francophone à l’ère de la transition numérique », sont, entre autres les sous-thèmes débattus au cours de ces tra-vaux. A ces débats, des préoccu-pations majeures des opéra-teurs économiques ont été mises sur la table, notam-ment la question des visas d’affaires pour faciliter les échanges économiques et pour plus de mobilité dans l’espace francophone. Le Président tunisien a insis-té sur l’innovation dans la création d’emplois pour les jeunes, gage, selon lui, de la stabilité politique dans les pays de l’espace fran-cophone. Tout comme le numérique devenu un ou-til incontournable qui doit avoir des contenus et pro-grammes précis, ables et réalisables au prot des jeunes et des femmes pour assurer leur autonomisation.
G. BONI,
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« C’est un secteur pour -voyeur d’emplois et les jeunes, dans leur éduca-tion, ont besoin de s’épa-nouir à travers un emploi. Il est donc important d’adres-ser cette question pour mieux orienter les jeunes », soutient, en substance, la ministre d’État Kandia Ca-mara. Le sommet a traité aussi du sujet de citoyenne-té, notamment, la déance citoyenne qui fait allusion justement à la renoncia -tion à un certain nombre de valeurs par exemple, le travail, la facilité qui induit toutes sortes de dévia -tions, l’accroc à la drogue, l’alcool, le trac d’enfants, le trac d’hommes, le trac de femmes et le non-res-pect des lois et règles éta-blies dans des pays.« On le voit bien à travers des coups d’État partout, l’ordre constitutionnel qui n’est plus respecté », déplore Kandia Camara. Les problèmes climatiques dus par l’action et au comportement des hommes, ont également mis en examen des Chefs d’État de l’Oif en vue des solutions plus pragmatiques et plus utiles. « Nous avons une langue commune, le français, qui nous permet d’adresser toutes ces problématiques pour trouver ensemble des solutions durables et concrètes. C’est ainsi que notre organisation devien-dra plus attirante, plus ef-îcace et plus utile. Nous avons eu beaucoup d’inter-ventions dans ce sens qui nous donnent de l’espoir. En tout cas, la secrétaire géné-rale engage tous les pays membres de l’organisation dans une vision d’un espace francophone meilleur. Per-sonnellement, je trouve que c’est l’un des meilleurs som-mets auquel nous avons pris part aux côtés du Président Ouattara », se félicite la mi-nistre d’État Kandia Cama-ra. Non sans se réjouir de la bonne prestation des expo-sants au pavillon de la Côte d’Ivoire qui a battu le record d’environ 3 500 visiteurs par jour. Le cacao ivoirien et ses produits dérivés dont le cho-colat présenté par Viviane Kouamé, le café, le peintre Désiré Mounou, les pagnes tissés de Diaby Makémin, les parures et accessoires de Moustapha Kambou ain-si que le jeune ivoirien fa-bricant de chaussures, Elui Eugène, sur le stand de la Confejes ont été l’attraction du village de la Francopho-nie. Honorant ainsi la Côte d’Ivoire sur l’île de rêve de Djerba.
GERMAINE BONI, ENVOYÉE SPÉCIALE À DJERBA, EN TUNISIE
Politique
Jeudi 24 novembre 2022
Participation active et fructueuse de la Côte d’Ivoire e ministre de la Com- tion ivoirienne à ce forum. Ce, pour organiser et faciliter leur munication et de à travers des rencontres insti- séjour en terre ivoirienne.« deLCôte d’Ivoire en France, opérateurs québécois avec, àcophonie de Djerba. Notre l’Économie numé- tutionnelles et d’affaires. DesPersonnellement, je suis très rique, Amadou Cou- entretiens ont eu lieu entre lasatisfait de notre participa-libaly; l’ambassadeur délégation ivoirienne et destion au sommet de la Fran-Maurice Bandama et son pre- leur tête, le directeur des in-pavillon était très fréquenté mier conseiller, Mme Touré vestissements du Québec. Ilspar les visiteurs au village de Bintou, étaient aux côtés du ont émis le vœu de nouer desla Francophonie. Ils étaient président de la Chambre de partenariats en Côte d’Ivoire.impressionnés par nos pro-commerce et d’industrie de Le président Touré Faman lesduits, notamment le cacao Côte d’Ivoire (Cci-CI), Touré a exhortés à venir investir enavec le chocolat ivoirien qu’ils Faman et sa collaboratrice, Côte d’Ivoire où le climat desont dégusté sur place. Avec Mme Gohoua Maman, chef affaires est favorable et pro-le président Touré Faman, de département animation et pice. Des séances de travailnous avons eu beaucoup de promotion du secteur privé ont également pu avoir lieucontacts avec des chefs d’en-en charge de l’entrepreneu- avec Business France et sur-treprise qui souhaitent avoir riat féminin et du genre, du tout avec l’un des patronatsdes partenaires d’affaires en ministère du Commerce et tunisiens des Pme, ‘’ConnectCôte d’Ivoire. Notre participa-de la Promotion des Pme et International’’ qui est en traintion a été donc fructueuse », des opérateurs économiques de préparer une mission éco- s’est félicité Berthin Angoa, pour prendre part au forum nomique en Côte d’Ivoire, directeur de la Promotion, de économique de la Franco- pour début décembre. Ce l’assistance et de la compé-phonie qui s’est tenu du 20 Fef a permis donc aux opé- titivité au ministère du Com-Le ministre Amadou Coulibaly a pris part au forum éco-au 21 novembre à Djerba,nomique de Djerba.merce, de l’Industrie et de larateurs économiques tuni- en marge du XVIIIe sommet siens d’avoir un point focal, Promotion des Pme. nie. Pour le président de la forum, le séjour Djerbien est des Chefs d’État et de gou- la Chambre du commerce et Cci, Touré Faman qui est à fructueux à travers une parti-GERMAINE BONI vernement de la Francopho- d’industrie de Côte d’Ivoire, sa première participation à ce cipation active de la déléga-Cei Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du Pdci-Rda :« Notre préoccupation a été prise en compte... » ne délégation du Pd-par les élections. C’est pour ci-Rda était, hier, danscette raison qu’ensemble, les locaux de la Cei,nous nous accordons pour U à Cocody. Elle a euaboutir à un mode opératoire une séance de travailconsensuel. C’est pourquoi avec le président de l’organenous avons sollicité et obte-électoral, Ibrahime Couliba-nu auprès du Pdci-Rda, cette ly-Kuibiert et ses collabora-séance de travail qui, à leur teurs les plus proches. C’estinitiative, s’est bien passée »,Maurice Kakou Guikakué, s’est-il satisfait. Avant d’ajou-secrétaire exécutif de la pluster :« Nous nous sommes ancienne formation politiqueaccordés sur beaucoup de ivoirienne, qui s’est exprimé,points ».après la réunion qui a duré Le président de la Cei a infor-plus d’une heure, au nom mé que son institution reste des personnalités qui l’ac- ouverte à toutes les entités compagnaient.« Au débutpolitiques. Dans cette pers-de ce processus de révisionpective, il a fait remarquer de la liste électorale 2022,que le 25 novembre, l’or-Le président de la Cei et ses collaborateurs ont eu une séance de travail avec une nous avons cru bon de venirgane électoral reçoit le Parti délégation du Pdci-Rda. échanger avec le présidentdes peuples africains-Côte de l’institution pour des cla- allons lui donner la primeurdu consensus à trouver au- vantage sur les points des d’Ivoire (Ppa-CI), la forma-riîcations et avoir beaucoupdes discussions que noustour du mode opératoire du tion politique de Laurentéchanges avec les membres plus d’informations. Nousavons eues »processus électoral., a-t-il coné. de la Cei et les décisions et « LaGbagbo, l’ex-Chef d’État. avons eu une très bonnedispositions que le Pdci-RdaMaurice Kakou Guikahué a, Cei est régie aussi bien parLa délégation du Pdci-Rda, séance de travail et notreprendra à cet effet.en outre, déclaré qu’après la loi que par les accordsen plus de Maurice Gui-préoccupation a été prise ens’être acquitté de cette tâche, Ibrahime Coulibaly-Kuibiertpolitiques. Par principe, leskahué, était composée, entre compte. Nous avons eu lesle coordonnateur général du s’est félicité de la démarchepartis politiques ont voca-autres, de Niamkey Kof, réponses aux questions quedu parti de Henri Konancomité de suivi et de gestion tion à vouloir conquérir leRoland Adiko, Alain Cocau-nous avons posées. Nousdes élections de leur parti Bédié. Il a fait savoir quepouvoir d’État par le biaisthrey, Aby Raoul. sommes là sur instructioncette séance de travail estva s’adresser à la presse, de l’élection. Ils sont donc KANATÉ MAMADOU du président du parti. Nousen vue de communiquer da- intervenue dans le cadreintéressés principalement
La nouvelle loi sur l’organe électoral désormais applicable
près son adoption par la Commission des af-faires générales, insti-tutionnelles et des col-(CaAgict), le 18 novembre, la lectivités territoriales nouvelle loi sur la Commis-sion électorale indépendante (Cei) a été dénitivement votée à la majorité, par l’en-semble des sénateurs réunis
en séance plénière de délibé-rations, sous la conduite de la vice-présidente Émilienne Bobi Assa. Avec l’adoption de cette loi qui a suscité d’interminables débats au sein duParlement ivoirien, la Côte d’Ivoire dis-pose enn d’un texte consen-suel issu du dialogue poli-tique pour régir les futures
élections en Côte d’Ivoire. Cette loi, faut-il le noter, a été adoptée au cours de cette séance plénière de délibéra-tions avec 9 autres qui, quant à elles, ont fait l’objet d’une adoption à l’unanimité des sénateurs. Il s’agit notam-ment des projets de loi sur l’absence et la disparition, l’aviation civile et le trans-
port intelligent, la coopération transfrontalière. Pour Émilienne Bobi Assa, toutes ces lois qui ont été adoptées ont une incidence socioéconomique sur le pays et les populations. Quant à la loi sur la Cei, la vice-présidente l’a qualiée de très importante d’autant qu’elle était attendue. Car elle
va régir les élections.«Même si elle n’a pas été votée à l’unanimité, elle est passée. Parce que c’est cela aussi la démocratie. Ici, nous sommes au Parlement et on ne dit pas oui à tout. C’est la preuve que les parlementaires sont au travail»,a-t-elle relevé.
N’DRI CÉLESTIN
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