Fraternité Matin N° 17460 - Du mardi 7 mars 2023
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Fraternité Matin N° 17460 - Du mardi 7 mars 2023 , magazine presse

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Description

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Informations

Publié par
Date de parution 07 mars 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Tourisme / Sublime Côte d’Ivoire Siandou Fofana dévoile les circuits Mardi 7 mars 2023 / N° 17 460 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALESnationaux P. 16 Lutte contre le changement climatique Patrick Achi échange avec la Pdg du Fonds d’investissement climatiqueP. 9 Décès du doyen Abdoulaye Diallo
La mort d’un homme
d’honneur et donneur Le Chef de l’État rend hommage à un humaniste, un homme de devoir et d’engagement Pp. 2-3 Hommes politiques et sportifs saluent la mémoire de l’illustre disparu Financement du secteur privé Les Américains veulent accompagner le développement de la Côte d’Ivoire P. 9
Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme Les grandes réformes de 2023 P. 10
Politique 2 Mardi 7 mars 2023 Hommage à Abdoulaye Diallo Serviteur îdèle Hier, s’est éteint Abdoulaye Diallo, ex-chargé de mission de Félix Houphouët-Boigny, un fidèle parmi les fidèles. Il avait 90 ans et plus. n à un, ou une à une, de service» du Président, son une des premières maisons. ils/elles, ces grands homme à tout faire, presque.Devenu incontournable, il fi-compagnons de Fé-Jusqu’à sa mort, il aura gardé nit par gagner la confiance U lix Houphouët-Boigny,sa fidélité, sans faille, au pre- du «Vieux». Il allait même, tous ceux qui ont gravi- mier Président de son pays dit-on encore, gérer, presque té autour de ce grand homme,et au parti qu’il a créé, le Pd-partout, des «affaires se-tous «disciples», ou qui ont ci-Rda. crètes» de «Nanan», et régler fait leurs armes à l’ombre dequelques contentieux poli-ce Sage de Yamoussoukro,Fils d’immigrétiques, toujours dans l’ombre. premier Président de la CôteIl eut même à frôler la mort, d’Ivoire moderne, partiront Fils d’immigré, de Mopti, no- dans un accident d’avion ou tous, sans doute comme ça,d’hélicoptère, «en missiontamment de Foy et fils de qui ne témoigneront jamais Djékanou de par sa mère, secrète» au Sénégal. pour l’histoire de ce pays, quijamais il ne coupa le cordon leur aura tout donné, pour qui le liait à ses deux patriesFils donneur et d’honneur lequel ils/elles se seront bat-de cœur, même si celle de tu(e)s pour son affirmationA la mort de Félix Hou-la mère eut le dessus, parce dans le concert des Nations,qu’on «ne «vole» pas le filsphouët-Boigny, en 1993, à des degrés divers. Bouchesqu’il avait servi avec fidélitéd’une mère akan», ou encore cousues, ventres profonds. : «enfant Akan ne reste paset loyauté tant d’années du-Ainsi en est-il d’Abdoulaye ailleurs», disent avec fiertérant, pour fuir le grand vide Diallo, qui s’est éteint hier, les gens de la tribu mater- du départ de son Maître, son dans sa 90e année. nelle. village Djekanou, comme Un peu comme feu N’SikanYamoussoukro pour le pre-Djékanou, sa terre d’amour…mier, devint son havre de(UTB), richissime homme d’affaires, dans la région depaix et de repos, comme il le Grand serviteur de l’ombre, Gbêkê, Bouaké, ce ne fut leur avait enseigné. Il vécut, opérateur économique dis-donc pas l’école qui lui four- discret, comme il l’avait tou-cret et efficace de Félix Hou-jours été, loin des rampes denit «les armes miraculeuses» phouët-Boigny, il «ne montrapour batailler ferme avec la l’actualité, en homme sage pas de la main gauche» son vie et se frayer un chemin à et solide, certes, mais que village, Djékanou, qu’il aura coups d’éclats de réussitesdes évènements malheu-bâti à la truelle de l’amour dans la vie; mais bien cettereux auront aussi fortement qu’il portait à son village ma-grande école, celle de la vie,ébranlé : les morts successifs ternel, qu’il sut transformer, qui apprend «à lier le bois aude ses enfants, ses grands de son vivant, en petite villebois», à se frotter aux réalitésgarçons : «Vieux» Amadou moderne et modèle de dé- pratiques, aussi dures soient- Diallo, Noum, et surtout Sidy, veloppement de proximité, elles. Comment se construire, ex-président de la Fédération en traçant les routes du pro- tête vide, sans grand savoirivoirienne de football. Ces beaucoup ou peu a été don- «Roucky», la fille de son père, Djékanou reconnaissante grès. Comme hier, cet autre livresque, intellectuel, avecdéparts inattendus, l’avaient né, sans doute pas, mais qui,le sage de Bandiagara (Mali), digne fils de Kocumbo, de lapour tout pedigree, la forceprofondément affecté. Même en retour, en offre à son vil-mieux, de Marcory, Amadou Djékanou, reconnaissante, région du Bélier, Désiré Bony,de croire, de vouloir, d’osersi les grandes douleurs sont lage, à sa terre matricielle : laHampâté Bâ, se rappelle pleure, aujourd’hui, avec rai-ancien ministre des Travauxmuettes, à son grand âge,? Comment, encore, se bâ- joie non feinte, le bonheur decet homme au grand cœur : son, son ancien maire, qui se publics. Comme cet autretir une fortune en hommeon en prend un terrible coup. servir les siens et de se sen- «La générosité faite homme ! sera dépensé, sans compter, encore, d’Ably, Michel Aka, d’honnête fortune pour se C’est aux enfants, de mettre tir utile à son village, à sa ré-J’avais sept ans, quand nous pour que ses parents, eux ex-intendant général de la prendre en charge soi-même en terre leurs géniteurs, au-gion. Feu Jean Jacques Bé- fûmes confiés, mes sœurs aussi, vivent et sentent ce Présidence, sous Félix Hou-rait été la logique. Mais à? Comment, enfin, demeurer chio en était un peu le maître et moi, à cet autre père par que signifie «Foundi», l’in-phouët-Boigny, dont suivent soi-même et porter généreu- Dieu ne plaise… de cérémonie. notre père. Sa maison, à Ya-dépendance, le développe-les traces, aujourd’hui, dessement son amour fraternel Ne restent, de ces lits féconds, La preuve, en quelques moussoukro, à Djékanou, à ment, que chantait bellement cadres de ce beau village,sur les autres, les aider à secomme hommes, qu’Ibra-petites années, il y feraAbidjan ? C’étaient des gîtes l’héroïne aux pieds nus, Allah notamment l’ex-ministre de réaliser, sans contrepartie ? him, Jimmy, Olivier ; comme construire, à ses frais, des pour nous, pour tous. Une Thérèse, fille de la région. Il la Fonction publique, Patrice Eh bien, toute cette disposi- femmes : Nicole, «N’nan», maisons modernes, comme grande cour si vivante, frater-avait réussi à donner un ca-Kouamé, si discret. J’en ou-homonyme de sa mère,tion mentale, tous ces élans on en voit à l’entrée de Ya- nelle, où soufflait le vent des chet de modernité à ce pate-blie, certainement. vers les autres, d’où qu’ils Reine, Simone, Irène et Ro-moussoukro, et bitumer les fraternités. A sa table, qui ne lin, qui vit au rythme, désor-viennent, ne s’enseignentlande. Essuyez vos larmes, routes du village; suivront, désemplissait pas, il y avait mais, du développement. Ses …Qui lui doit toutdans aucune école. Lui, il ira enfants ! Votre père vécut, tour à tour, d’autres construc- à manger, à boire pour tous, réalisations, nous l’avions dit, à l’école de la vie, à l’ombreselon la volonté de Dieu. En tions tous azimuts: la Pré- pour toutes, sans distinctions ne se comptent pas ; elles ne Jamais un cadre de sa région d’un Grand homme. homme riche de tout. Il a ser-fecture, la Mosquée, l’Église, de race, d’origine. J’ai vu peuvent guère se mesurer ne se sera autant investi pour vi Félix Houphouët-Boigny, il le Centre hospitalier AhouDjekanou, qui n’était qu’un au sextant de la générosité ; que son village ait un nom.Auprès de Félixa servi sa région, son village, Catherine, qui porte le nom hameau perdu dans un petit elles portent un nom, en trois D’un petit campement, il en fitHouphouët-Boignynotamment et donc, la Côte de sa sœur, la Gendarmerie,bled ; il en a fait, d’abord une syllabes : don de soi. Ce n’est une ville moderne.d’Ivoire, discrètement certes, les résidences de tous les sous-préfecture, puis une cité guère un hasard si, de son Je me rappelle encore, Maçon au départ, qui ai- mais efficacement, sûre-fonctionnaires affectés à Djé-moderne. Je pleure un père, vivant, le 11 mai 2019, il eut comme si c’était hier, l’inau-ment. Comme savent le fairemait à raconter à Félix Hou- kanou; le Lycée qui portera je pleure celui qui fut mon droit à un hommage mérité, guration de la sous-pré-les ouvriers et bâtisseurs dephouët-Boigny des blagues, son nom. Et, en plus d’avoirparrain de mariage…». présidé par le Chef de l’État, fecture de Djékanou, avec dit-on, pour le sortir un tantl’ombre. Reste à lui servir, fait bitumer sur 06 kilomètresComme un étrange destin Alassane Ouattara, en pré-comme premier sous-préfet, soit peu de la solitude du en guise de reconnaissance, l’axe Youbouékro-Djékanou, (clin d’œil à l’œuvre épo-sence des membres du gou-Richard Guy Yahiri (paix àpouvoir -on a toujours be-des hommages dignes du il fera électrifier, le long denyme du grand érudit Ama-vernement et des présidents son âme), ami et condisciple soin d’un plus petit que soi- fils d’honneur et donneur qui cette route, tous les villagesdou Hampâté Bâ), des liens d’Institution. de Venance Konan, journa-aura tout donné à sa matrie,même-, il devient, à force, (Mougnan, chef-lieu et La-très forts unissent ces deux Oui, Abdoulaye Diallo, liste, invité très particulier entrepreneur très entrepre- ayant payé, grandement, sa liêkro). On ne saurait comp- familles, venues originelle-c’étaient tant de secrets gar-à cet évènement. J’y étais.«dette» envers les siens, sanant, mais surtout, toujours ter, en plus, ses gestes dement du Mali, que l’histoire a dés secrets, hermétiquement, La cérémonie eut lieu, à ladisponible, accompagnant lepatrie. Dormez en paix, vous, portée sociale au quotidien :réunies en Côte d’Ivoire. Le certes, mais surtout tant de belle résidence qu’il avaitsage de Yamoussoukro, par- qui partez, mort en serviteur prises en charge des hospita- premier devient plus que le générosités partagées, pas construite, sur fonds propres, tout ou presque. On eut ditresté toujours disponible, fi-lisations, funérailles, enterre- «sage» du «sage» Félix Hou-seulement avec son village, pour «son» sous-préfet, gran-même qu’il avait «évincé» ledèle à un grand homme et ments, mariages, scolarisa- phouët-Boigny ; le second, mais avec tant et tant de fils dement reçu, ce jour-là. J’yaux siens.premier inspecteur général tion et autres.Abdoulaye Diallo, sans lourd et filles de ce pays, de ce ai lu, sur son visage, ce quede la Présidence, feu Michel PAR MICHEL KOFFI bagage intellectuel, «l’ouvrier continent, nôtre. Rokiatou, pouvait ressentir celui à quiAka d’Ably, dont il construisit
Mardi 7 mars 2023
Politique
Réactions... ALASSANE OUATTARA(Président de la République):papa, le patriarche d’Adjamé Ab-doulaye Diallo. Toute la munici-“Je rends hommage à un humaniste, palité et la population d’Adjamé un homme de devoir ” présentent leurs condoléances à sa famille biologique.
J’ai appris avec tristesse le décès de mon aîné, le doyen Ab-doulaye Diallo, ancien maire de Djékanou et fidèle compagnon du Président Félix Houphouët-Boigny. Je rends hommage à un grand serviteur de l’État, un humaniste, un homme de de-voir et d’engagement. Je présente mes condoléances les plus émues à sa famille et à ses proches. Que son âme repose en paix !
JEANNOT AHOUSSOU-KOUADIO(président du Sénat) :
“ Il a marqué les esprits par ses importantes réalisations…
J’ai appris, avec beaucoup de peine, le départ brusque de notre aîné, le patriarche Abdoulaye Diallo, ex-maire de la commune de Djékanou. Le doyen Abdoulaye Diallo a été un proche collabora-teur du Président Félix Hou-phouët-Boigny. Homme de devoir, il aura marqué les esprits par ses importantes réalisations au profit de Djé-kanou qu’il chérissait. En ces circonstances difficiles, je vou-drais exprimer mes sincères condoléances à la sénatrice, Nicole Diallo, dont il était le père, à la grande famille Dial-lo, de même qu’à l’ensemble des populations de Djékanou et du Bélier. Que l’âme de notre doyen repose en paix.
SIDI TIÉMOKO TOURÉ(ministre des Ressources animales et Halieutiques) :
“ Je m’incline devant la mémoire d’un grand serviteur de l’État ”
 J’ai appris avec émoi le décès
de «notre père», le doyen Ab-doulaye Diallo, ancien maire de Djékanou et fidèle compa-gnon du Président Félix Hou-phouët-Boigny. Je m’incline devant la mémoire d’un grand serviteur de l’État, un homme du devoir et d’engagement que la Côte d’Ivoire vient de perdre. J’adresse mes condo-léances les plus attristées à sa famille et à ses proches. Que son âme repose en paix !
FARIKOU SOUMAHORO(maire de la commune d’Adjamé) :“ Toute la municipalité présente ses condoléances à sa famille ”
Nous sommes à Dieu et c’est à lui nous retournerons. Nous ve-nons d’être informés du rappel à Allah de notre serviteur, notre
COULIBALY MOUMOUNE(coordonnateur général de la Fondation Les Mémoires de la ville de Bouaké) :
“ Il était administrateur de plusieurs sociétés ”
Nous apprenons ce jour, le dé-cès du doyen Abdoulaye Diallo, à 2h du matin des suites d’une longue maladie. Le doyen Ab-doulaye Diallo était un proche collaborateur et chargé de mis-sion du Président Félix Hou-phouët-Boigny. Grand sportif, fondateur du Stella club d’Adja-mé, il était administrateur de plusieurs sociétés dont Ivosep, Djékanou Transport, Toyota Pre-moto, immeuble Djékanou, etc. Enfin, le doyen Abdoulaye Dial-lo fut longtemps le maire de la commune de Djékanou. La Fondation Les Mémoires de la ville de Bouaké présente ses sincères condoléances à la famille Diallo, à la nation ivoi-rienne et à la communauté de Djékanou.
SORY DIABATÉ(ex-vice-président de la Fif):
«C’était un mordu du football»
Je perds un papa, parce que c’est le père de Sidy Diallo qui était pour moi un frère. Au-delà du grand serviteur de l’État qu’il a été, c’était un mordu du foot-ball. Il a été membre fondateur du Stella club d’Adjamé, grand animateur de cette équipe, dont il était le dirigeant. C’est un membre bienfaiteur au-de-là des postes de responsabili-té qu’il a occupées dans cette équipe. Au-delà de ce club, il a été aux côtés de la sélection nationale en 1992, en tant que chargé de mission. Il a multiplié les déplacements Abidjan-Da-kar afin d’apporter le soutien aux Éléphants, au nom du Président Houphouët-Boigny. Il a participé à cette victoire de Sénégal 1992, mais dans l’ombre. Pendant la Can 2015, il a appelé régulière-ment et a créé les conditions de réussite de ce challenge. Toute sa vie, il a été aux côtés du foot-ball ivoirien. C’est un baobab qui a beaucoup apporté à notre
football, que nous pleurons. Il a vécu utile.
ADUO LUC(ancien président du Stade et membre du Cesec)
“ Il s’est sacriîé et a beaucoup donné pour le sport ”
Le vieux était un fervent sportif. C’est le père fondateur du Stel-la. Il a énormément investi dans ce club. Son entreprise embau-chait pratiquement les joueurs du Stella qui venaient manger chez lui. Il était l’âme du Stella club. Quand il a pris sa retraite momentanée au sport, ses enfants ont pris le relais. Il y a notamment eu feu Sidy Diallo. C’est une famille qui a beaucoup donné au sport. Son fils Sidy a pris les rênes de la Fédération ivoirienne de football. Il a eu plus de trophées que tous les autres présidents. Le sport ivoirien est en deuil. Je demanderai aux sportifs de prier pour son âme car ce monsieur s’est sacrifié et a beaucoup donné pour le sport. J’ai eu l’occasion de le rencon-trer personnellement.
ABOU CISSÉ(président délégué de la Jca)
“ Il a tout donné au sport ”
Il a été un baobab de la politique et a tout donné au sport. C’est avec beaucoup de tris-tesse que j’ai appris son décès. C’est un homme de cœur qui est caractérisé par son humilité. C’est lui qui a bâti le Stella, avant que ses enfants ne prennent le relais. Il a aimé, en dehors de ce club, tous les sportifs ivoiriens. Il mérite un grand hommage de la nation.
PROPOS RECUEILLIS PAR MARCEL APPENA KANATE MAMADOU CÉLESTE KOLIA
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Drame dans un litige foncier à Dabou Le ministre KKB apporte le réconfort du gouvernement
En ces circonstances difficiles, le ministre de la réconciliation est allé apaiser les cœurs meurtris, au nom du gouvernement (ph: DR) ouadio Konan Bertin vais revenir pour que nous était, samedi dernier, puissions trouver des solu-dans le village de Cos- tions à ce litige foncier qui n’a K rou (à 36 km de Dabou) que trop duré. Nous devons où est survenu en jan- savoir la vérité. Nous devons vier dernier un drame causé déterminer à qui appartient, par des heurts consécutifs à au fond, cette terre à la base un litige foncier qui a opposé des querelles. Le nœud de les habitants de cette localité cette crise que nous avons à ceux de Bécédi (Sikensi). le devoir de dénouer», a-t-il Cet affrontement a fait un promis. «Le sang a trop cou-mort, un habitant de Cosrou lé ces dernières années en (Affi Ebi Fulgence) et deux Côte d’Ivoire. Je souhaite que blessés graves. cela ne se reproduise plus», Au nom du gouvernement, le a-t-il exhorté également. ministre s’y est donc rendu Le porte-parole de la chefferie pour participer aux obsèques. a traduit la reconnaissance et Et, naturellement, apporter, la gratitude des populations par la même occasion, le aux autorités ivoiriennes qui réconfort et la compassion ont dépêché le ministre de de l’État de Côte d’Ivoire la Réconciliation et de la Co-aux populations endeuillées. hésion nationale pour «es-Ces obsèques ont débu- suyer» les «larmes en ces té à Dabou où le ministre a temps de circonstances dou-assisté à la levée du corps. loureuses». Dans une atmosphère lourde, Il a, ensuite, déploré le fait Kouadio Konan Bertin est allé qu’après le décès, les popu-s’incliner sur la dépouille du lations de la localité soient disparu. Après quoi, il a mis le menacées. «Il faut bien que cap sur le village. ce genre de situation ne se A Cosrou, il a félicité les po- reproduise plus jamais», a pulations pour leur esprit de exhorté le porte-parole. réconciliation. Il s’est réjoui A ces obsèques, on notait la du fait que la paix et le pardon présence des autorités ad-aient prévalu, après le drame. ministratives et coutumières «Vous n’avez pas été habités des localités de Dabou et par la vengeance. Vous avez Sikensi. Il faut souligner éga-démontré que nous formons lement que le ministère de la tous une seule et même fa- Réconciliation a apporté une mille, que nous demeurons, contribution financière pour avant tout, des frères et soutenir la famille éplorée et sœurs », a affirmé le ministre. la chefferie dans l’organisa-Kouadio Konan Bertin, de son tion des funérailles. Après la côté, a promis de mettre tout messe de requiem, le défunt en œuvre pour que ne sur- repose au cimetière du vil-vienne plus jamais ce genre lage. MARCEL APPENA de situation dramatique. «Je
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