Fraternité Matin N° 17653 - du 31/10/2023
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Fraternité Matin N° 17653 - du 31/10/2023 , magazine presse

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Description

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Informations

Publié par
Date de parution 31 octobre 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

er Mardi 31 octobre - Mercredi 1 novembre 2023 / N° 17 653 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Élue présidente du Sénat Kandia Camara célébrée par les P. 4 femmes du Rhdp
ReportageGroupe scolaire Municipalité d’Attécoubé Les élèves ont toujours les piedsPp.2-3 dans l’eau La mairie s’explique
Salon international du contenu audiovisuel Amadou CoulibalyP. 1 5 appelle à la mobilisation
JLULeENs MOpNSrANécisions de la tutelle PH : I
Prix Ghislaine Dupont et Claude Verlon Marie-Christine Saragosse :PH : DR ‘‘ Pourquoi nous avons choisi Abidjan ’’ P. 16Pdg de France Médias Monde
2
R eportage
er Mardi 31 octobre - Mercredi 1 novembre 2023
Groupe scolaire Municipalité d’Attécoubé Les écoliers ont toujours les pieds dans l’eau, la mairie s’explique...
L’état de dégradation avancé de cet établissement est au cœur des préoccupations des populations.
e groupe scolaire Mu-nicipalité d’Attécoubé Banco 3 ou encore L «Kramas», à quelques encablures de Si-Bé-ton, ne se porte pas bien. L’établissement fait piètre gure. Il baigne dans un état de délabrement corsé par les récentes pluies qui ont inondé la quasi-totalité des classes, y compris les bureaux de l’administration. Même si les rayons de soleil de ces dernières heures ont quelque peu asséché le sol, des aques d’eau, verdâtres par endroits, sont encore vi-sibles dans l’enceinte. A notre passage dans l’éta-blissement, le vendredi 27 et le lundi 30 octobre, les écoliers avaient encore les pieds dans l’eau. « La si-tuation ne s’améliore pas. Voyez vous-mêmes, il y a encore de l’eau dans les classes. Mais nous sommes obligés de faire les cours dans ces conditions qui pré-sentent pourtant de réels risques sanitaires pour les enfants et pour nous-mêmes », soufe un enseignant. Avant d’ajouter, craintif, que « nous n’avons plus le droit de dénoncer nos conditions de travail. L’instituteur note avec regret qu’au lieu de régler une situation qui per-dure depuis des années, les autorités éducatives ont plu-tôt opté pour le musellement de ceux qui dénoncent, à raison d’ailleurs, les difciles conditions de travail au GS Municipalité. « Nos respon-sables ont cédé à la colère des gens de la mairie », ful-mine-t-il.
Malgré les efforts d’entretien, l’eau stagne dans les salles de classe.MONSAN)(PHOTOS : JULIEN
L’état de dégradation du groupe scolaire Municipalité d’Attécoubé a, en effet, fait l’objet, en début de semaine dernière, d’un reportage de la chaîne 2 de la télévision nationale. Sur le sujet, le chef de cabinet du maire, Simon-Pierre Ouombléyon, assure que la municipalité d’Attécoubé a toujours été regardante sur tout ce qui a trait à l’éducation dans la commune. « Cette école est dans une zone maré-cageuse. En ces temps de
Des classes ont été abandonnées par leurs occupants.
dérèglement climatique, il pleut continuellement. Ce qui provoque une montée d’eau dans les classes. Néanmoins, le conseil muni-cipal fait d’énormes efforts, chaque année, pour que cette école ne disparaisse pas », explique le collabora-teur du maire Paulin Claude Danho. Simon-Pierre Ouombléyon annonce, par ailleurs, que le maire a décidé de réhabiliter, dès cette année, toutes les écoles de la commune. Des
travaux de désensablement sont d’ailleurs en cours dans le canal qui jouxte l’école inondée. « Des dispositions sont en train d’être prises pour régler dénitivement les problèmes du GS Muni-cipalité et, au-delà, de tous les établissements scolaires d’Attécoubé », a-t-il conclu. Plus précis, le conseiller mu-nicipal Soualio Fofana fait savoir que cette zone maré-cageuse avait été dénie par l’ancienne mairie centrale d’Abidjan comme un site de
pépinière pour alimenter la métropole en eurs. « Avec la communalisation d’At-técoubé en octobre 1980, cette zone s’est retrouvée dans le périmètre commu-nal. C’est alors que la muni-cipalité a décidé de rempla-cer les hangars qui y avaient été construits par une école primaire, an d’accroître le nombre des établissements de la commune. Avec l’ur-banisation galopante, il se trouve malheureusement que quand il pleut de nos
Par endroits, l’insalubrité est à son paroxysme.
jours, les eaux de ruisselle-ment en provenance de Yo-pougon drainent d’énormes quantités de sable et de dé-chets qui obstruent le vaste canal d’évacuation. Cet ou-vrage étant mitoyen à l’école Municipalité, l’eau, qui ne passe plus dans le cani-veau bouché, déborde pour se retrouver en partie dans l’établissement », soutient le . conseiller municipal
GERMAIN GABO
er Mardi 31 octobre - Mercredi 1 novembre 2023
D ossier
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• Des risques évidents de maladies es écoliers qui suiventdisme. « L’eau qui stagne en-des cours les pieds traîne une prolifération des dans les eaux usées. anophèles, vecteurs de la D Cette situation estmaladie. Et donc, tous ceux porteuse de risques qui sont dans cet environ-sanitaires évidents. Selonnement immédiat sont sous Dr F. Dré, la fréquentationla menace du paludisme », de ces lieux par ces jeunesexplique le pharmacien. Il apprenants les exposeajoute que l’eau de ruissel-d’emblée aux maladies dites lement peut être infestée de des ‘‘mains sales’’. « Ces en-vers de Guinée et d’autres fants vont certainement tou-bactéries. « En marchant cher, volontairement ou non,dans ces eaux, les enfants ces eaux avec leurs mains. peuvent choper des bac-Qu’ils vont par la suite utili-téries et les trimbaler avec ser pour porter des aliments eux. Une bactérie comme à la bouche. Ils ne sont donc l’Escherichia coli provoque pas à l’abri d’intoxicationsla diarrhée », souligne-t-il. digestives », relève le mé-Jonas Abro note également decin. Si l’eau usée stagne que les bactéries que les longtemps dans les classes,enfants prennent dans cet poursuit-il, « elle peut hé-environnement insalubre berger des moustiques. Il ypeuvent infecter leurs ali-a, dans ce cas, des risquesments. Cela peut engendrer de paludisme, de parasitose, des cas de èvre typhoïde, etc. ».de choléra, de dysenterie, . De l’avis du Dr Jonas Abro,etc. le risque le plus agrant, en pareille situation, est le palu-Des eaux verdâtres devant les classes obstruent les accès.GERMAIN GABO
Inquiétudes et attentes des parents
Les écoliers sont au rendez-vous malgré la situation.(PHOTOS : JULIEN MONSAN)
outes les fois que j’ac-compagne mon ls ici à l’école, j’ai un pince-T ment au cœur. Mon es-prit n’est pas tranquille. Je suis inquiète. Mais je n’ai pas le choix. C’est la seule école publique proche de la maison. Non seulement, je ne veux pas éloigner mon enfant, mais mes moyens ne me permettent pas de l’en-voyer dans un autre établis-sement ». Cette complainte de dame Adja (nom d’em-
prunt) est révélatrice de l’état d’esprit actuel des parents d’élèves du groupe scolaire Municipalité d’Attécoubé. Cette mère de famille dit ne pas comprendre comment l’on est arrivé à une telle si-tuation qui oblige des enfants à vider, tous les matins, des eaux usées de leur classe avant d’y faire cours. « Je souhaite vivement que la ministre, elle-même, s’im-plique dans cette affaire. Si-non, on ne voit rien venir. On
nous a dit que la mairie va venir arranger le coin. Mais jusqu’à présent, il n’y a rien. Nos enfants et leurs maîtres continuent de souffrir », dé-plore Adja. Diarra Amy, tresseuse à quelques pas de l’établisse-ment, est tout aussi déso-rientée. « Je suis ici depuis quelques années. Mais, cette année, la situation est vraiment difcile. Les enfants ne peuvent même pas aller à l’école. A cause des odeurs
de l’eau qui coule dans les classes, beaucoup de pa-rents sont venus enlever leurs enfants de cet établis-sement », révèle-t-elle. Pour Aude Kouadio, la situa-tion qui prévaut au Gs Mu-nicipalité n’honore pas les autorités municipales d’At-técoubé. « C’est désolant ! Nos enfants souffrent dans les classes. Ils font cours les pieds dans l’eau. Parmi les plus petits de la maternelle, beaucoup ont des ‘‘pieds d’athlète’’. Si rien n’est fait, je
suis convaincue que d’autres maladies vont survenir dans les semaines à venir. Notam-ment, l’asthme, la toux, le paludisme, etc. », prévient la parente d’élève. Elle appelle à une aide urgente du gou-vernement pour réhabiliter l’établissement. An de per-mettre aux jeunes écoliers d’apprendre dans les mêmes conditions que leurs cama-rades des autres écoles. Riverain du Gs Municipalité, Adama K. est formel sur les causes des eaux usées qui
Les bureaux de l’administration ne sont pas épargnés.
Une situation suivie de « très près » par la tutelle es autorités du minis-du Mena, Xavier Effoué,revient de faire le néces-proie à des inltrations d’eau particulier à ce programme tère de l’Éducationdans les salles de classe.saire en ce qui concerne les dans un entretien télépho- qui fait partie des recom-nationale et de l’Alpha- nique.mandations des états géXavier Effoué a souligné réhabilitations et autres », a -L bétisation (Mena) sont Il a fait savoir, d’emblée, que expliqué le collaborateur de qu’il y a d’ailleurs un vaste néraux de l’éducation natio-informées de la situa-les travaux de réhabilitation Il a ajouté Mariatou Koné. nale et de l’alphabétisationprogramme de réhabilitation tion qui prévaut au groupedes établissements sco- que des dispositions sontd’établissements en cours à (Egena) », a-t-il relevé. Le scolaire Municipalité d’Atté- laires sont du ressort desprises par la mairie pour ré-Abidjan. « On a récemment responsable de la commu-coubé. « Le ministère suit municipalités et des conseils gler dénitivement le cas deréceptionné une vingtainenication du Mena a rappelé la situation de très près »,régionaux. « Dans les attri-d’écoles à Port-Bouët et que Mariatou Koné tient àcet établissement construit a coné le premier respon-butions des collectivités, il y dans une zone maréca-dans le Sud-Comoé. Le mi-mettre en œuvre cette re-sable de la communication a un volet éducation. Il leur geuse, et régulièrement en nistère accorde un intérêt commandation forte des
stagnent dans les salles de classe de l’établissement. « Je suis ici depuis 2006. Le phénomène d’inltration des eaux usées et de ruisselle-ment dans les classes de cet établissement est appa-ru après l’implantation juste à côté des usines de béton. On ne vivait pas ces difcul-tés dans un passé récent. Il faut que les autorités se penchent sur cet aspect », . préconise-t-il
G. GABO
Egena. « C’est pourquoi la ministre rencontre réguliè-rement tous les acteurs, les maires et les présidents des conseils régionaux pour ac-célérer les projets de réno-vation et de construction des . écoles », a-t-il conclu
G. G.
Politique 4 er Mardi 31 octobre - dimanche 1 novembre 2023 Hommage à Kandia Camara Les femmes du Rhdp saluent le parcours d’une pionnière La présidente du Sénat a été célébrée, hier, à la rue Lepic, à Cocody, par ses ‘’ sœurs’’ pour sa nomination à la tête de la Chambre haute du Parlement.
Des femmes de la direction du Rhdp étaient autour de leur ‘’ sœur’’ pour cette cérémonie d’hommage.La jeunesse professionnelle féminine est sortie en grand nombre célébrer la présidente du Sénat.
lles sont venues de presque toutes les communes du district E autonome d’Abidjan. Mobilisées sur l’espla-nade du siège du Rhdp à Cocody, comme à l’extérieur de la cour de cette grande bâtisse blanche, les femmes ont célébré leur « pionnière, leur modèle », Kandia Ca-mara, aujourd’hui prési-dente du Sénat. Nassénéba Touré, la prési-dente de la jeunesse fémi-nine professionnelle, l’initia-trice de cette manifestation d’hommage, a ainsi affirmé : « Ton parcours est exaltant
et inspire les femmes que nous sommes. Vous êtes la troisième femme à occuper une institution de la Répu-blique. Vous méritez que les femmes vous célèbrent, Mme la présidente du Sénat ». Pour Nassénéba Touré, mi-nistre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Kan-dia Camara est l’image de la lutte acharnée, la loyauté incarnée et l’expression de la fidélité aux idéaux et au combat du Chef de l’État Alassane Ouattara. « Vous êtes une combattante. Vous avez consenti beaucoup
de sacrifices. Vous êtes le sofa du Président Alassane Ouattara. Nous les femmes sommes fières de vous, de votre parcours », a-t-elle lan-cé en direction de la concer-née. La foule rassemblée a alors commencé à scander le nom de Kandia Camara et à l’acclamer. Traoré Pauline, la secrétaire générale du monde associatif du Rhdp, a ,pour sa part, présenté leur championne comme un leader né qui a su tirer toute une génération de femmes dans son combat pour le Président de la République. « Tu mérites ce que tu as
», s’est-elle convaincue.Yapo Marie-France ne dira pas autre chose : « Vous êtes un phare, une boussole pour nous ». Elle a ensuite soutenu que la présidente du Sénat a contribué à renforcer la re-présentativité des femmes dans la sphère politique. « Vous êtes notre modèle po-litique. Vous nous avez ins-pirées. La jeunesse féminine s’en-gage à vos côtés pour ga-gner tous les combats », a-t-elle rassuré. Kandia Camara, émue par tous ces discours gratifiants
Affaires étrangères
à son endroit, a salué ses ‘’ sœurs’’ pour cette mobilisa-tion exceptionnelle. Elle leur a fait savoir que la fonction qu’elle occupe est le fait de la volonté divine qui a mis sur sa voie un homme ap-pelé Alassane Ouattara. «Dieu passe par des gens pour t’élever. Je voudrais donc rendre gloire à Dieu qui est passé par le Président Ouattara pour faire de moi ce que je suis aujourd’hui », a-t-elle exprimé sa re-connaissance. Avant d’an-noncer une grande céré-monie d’hommage au Chef de l’État dans les prochains
mois. « S’il y a quelqu’un à qui on doit rendre hommage, c’est bien le Président de la République Alassane Ouat-tara », a-t-elle déclaré de-vant la cohue. Kandia Camara a égale-ment invité ces femmes à être des personnes com-batives, fidèles et loyales. « Chères filles et jeunes sœurs, soyez fières de ce que nous avons fait. Bravo à vous. Bravo pour cette mobilisation et vous me ras-surer en ce qui concerne la relève », a-t-elle lancé aux nombreuses femmes.
KANATÉ MAMADOU
Kacou Adom veut impulser une nouvelle dynamique à la diplomatie économique e ministre des Affaires mie ivoirienne, avec un taux des institutions internatio-étrangères, de l’Intégra- de croissance d’environ 7%, nales de sa volonté d’être tion africaine et des Ivoi- rendent productifs et rémuné- plus proche d’eux et de les L riens de l’Extérieur, Ka-rateurs les investissementsaider, au mieux, à réussir leur cou Houaja Léon Adom, dans notre pays», s’est-il ré- mission. «Je voudrais réaf-veut donner une impulsionjoui, en se félicitant du climat firmer la volonté de mon dé-toute particulière à la diplo- politique tout aussi apaisépartement de vous accorder matie économique. aujourd’hui en Côte d’Ivoire.toute l’assistance nécessaire Hier, à la faveur de la cérémo- «Sur le plan sécuritaire, le à la facilitation et à la réussite nie de prise de contact avecde vos missions», a-t-il indi-renforcement des forces de les membres du corps diplo- défense et de sécurité aux qué. matique accrédités en Côte frontières nord du pays et lePour sa part, au nom de d’Ivoire, au sein dudit minis- développement d’activités ses pairs, le vice-doyen du tère, il a affiché cette volonté, génératrices de revenus en corps diplomatique, l’ambas-en les exhortant à présenter faveur des jeunes de la région sadeur du Gabon, Faustin son pays comme une terreMounguengui-Nigou, a dé-ont contribué à faire baisser, propice aux investissements. voire éliminer les attaques claré: «Les chefs de mission «La diplomatie économique terroristes», a-t-il également vous apportent leur écoute in-étant aujourd’hui l’axe majeur fait remarquer, en insistant défectible...». Promettant de de la diplomatie ivoirienne,sur le rôle majeur que joue continuer à promouvoir d’ex-Le ministre Kacou Adom, entouré du ministre délégué Wataubouna (à gauche), du Nonce aposto-je voudrais pouvoir compter l’Académie internationale de cellentes relations d’amitié et lique et du vice-doyen du corps diplomatique sur vous pour être égalementlutte contre le terrorisme dede coopération entre la Côte potentialités économiquescette occasion pour montrersécuritaire. «L’environnement les ambassadeurs de la Côte Jacqueville. d’Ivoire et leurs États ainsi et opportunités d’investisse- le visage reluisant que pré- des affaires qui a été assaini d’Ivoire auprès de vos pays Le ministre Kacou Houajaqu’avec les organisations in-ment dans notre pays», a-t-il sente la Côte d’Ivoire en ce grâce aux nombreuses ré-et organisations respectifs, Léon Adom a assuré les di- ternationales. recommandé. qui concerne le climat des af- formes menées et le dyna-afin de leur présenter les plomates et représentants MARCEL APPENA Le ministre a mis à profit faires sur le plan politique et misme retrouvé de l’écono-
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