L ESSOR N°19940 - Du 24/07/2023
16 pages
Français

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L'ESSOR N°19940 - Du 24/07/2023 , magazine presse

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Description

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Informations

Publié par
Date de parution 24 juillet 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

LUNDI 24 JUILLET 2023 60è
ANNÉE N° 19940
Le colonel Assimi Goïta, président de la Transition «LE MALI PREND UN NOUVEAU DÉPART» Aussitôt après avoir promulgué la nouvelle Constitution, le chef de l’État s’est adressé samedi soir à la nation pour souligner les enjeux du geste historique qu’il venait de poser. L’adoption par les Maliens de la nouvelle Loi fondamentale à une écrasante majorité traduit leur volonté de se donner une seconde chance pour un nouveau départ, a-t-il indiqué. Pour lui, l’acte de naissance de la 4è République répond aux aspirations de renouveau des citoyens car il pose les bases d’un système démocratique qui se nourrit d’une vision endogène et sociale
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Phot Visite du président Goïta KAYES À BRAS OUVERTS
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Résultats définitifs du référendum LE «OUI» L’EMPORTE AVEC 96,91% Lire en page 3
Vive la 4è République ! L’histoire retiendra que le colonel Assimi Goïta a signé l’acte de naissance de la 4è République du Mali. La 3è République passe à la postérité. Vive la 4è République ! Exit donc la Constitution de 1992 qui avait résisté à plusieurs tentatives de révision. Bien qu’ayant permis à la démocratie de s’enraciner au Mali, l’ancienne Constitution avait montré de nombreuses lacunes dans la pratique. Si la nécessité de corriger ces insuffisances ne faisait guère de débat, l’opportunité et la méthodologie ont divisé pendant de longues années. C’était écrit certainement que c’est la Transition en cours qui parviendrait à surmonter les obs-tacles. Notre pays entre donc de plain-pied dans un nouveau cadre institutionnel qui, selon son maître d’œuvre, pourra répondre aux aspirations actuelles des Maliens car il «pose les bases d’un système démocra-tique qui se nourrit d’une vision endogène et sociale, tout en s’enrichissant des ap-ports extérieurs». La rédaction de la nouvelle Loi fondamen-tale, à écouter les autorités de la Transition, est une entreprise visant à consolider da-vantage la démocratie tout en corrigeant le cadre institutionnel et réglementaire. «Il ne s’agissait point de renier l’histoire politique et institutionnelle de notre pays», a assuré le président Goïta qui s’est réjoui d’avoir fait «la preuve que nous pouvons moderni-ser notre État sans nous renier». Le chef de l’État est convaincu qu’avec ce nouveau texte fondamental qui s’inspire de notre passé et de notre riche culture multi-séculaire, il sera possible de bâtir «une économie forte au service de la satisfaction des besoins des citoyens». À condition d’appliquer scrupuleusement les principes visant le respect de la souveraineté de l’État, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans toutes les décisions prises. L’avènement de la 4è République suscite l’espoir d’une nouvelle chance pour un dé-part réussi. Il intervient dans la ferveur comme ce fut le cas en 1960 lors de l’adop-tion de la toute première Constitution de notre pays. Fraîchement indépendant, le Mali s’était doté d’un cadre institutionnel permettant la réalisation des aspirations de souveraineté et développement. Le coup d’État de 1968 va ouvrir la voie à la série des changements de constitution. La Constitution de 1974, élaborée par le pouvoir militaire issu du coup d’État de 1968, a instauré le passage à la 2è Répu-blique et doté le pays d’un parti unique, d’une Assemblée nationale et d’un prési-dent élu au suffrage universel pour cinq ans. La Transition issue du coup d’État de 1991 a installé le pluralisme démocratique et proclamé la 3è République avec la Consti-tution de 1992. L’évolution du pays s’accompagne néces-sairement de changements du cadre insti-tutionnel et réglementaire. Ces changements visent à corriger les lacunes et à répondre aux préoccupations du mo-ment. B. TOURÉ
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