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Le ministre de la santé a promis une réforme profonde du système de santé suite au scandale du Médiator Moins d’une semaine après la remise du rapport accablant de l’Inspection des affaires générales, Xavier Bertrand a esquissé les grandes lignes de la réorganisation du secteur, notamment la refonte de l’Afssaps. Mercredi devant la presse parlementaire, il a jugé indispensable des mesures radicales "si l'on veut restaurer la confiance". Les visiteurs médicaux Rappelant que la réforme qu’il avait porté en 2004 avait « singulièrement diminué le nombre, la place et le rôle des visiteurs médicaux, Xavier Bertrand a admis qu’il "fallait aller plus loin et continuer à encadrer", sans toutefois préciser dans quel sens. Ancien directeur de l'Agence française de Sécurité sanitaire des aliments, Martin Hirsch s'est, lui, montré beaucoup plus précis sur le sujet : "Je propose que les visiteurs médicaux soient plutôt payés par les autorités sanitaires pour aller expliquer aux médecins comment les autorisations de marché sont données et quels sont les médicaments, plutôt que payés par les laboratoires pharmaceutiques", a déclaré M. Hirsch jeudi matin sur France 2. "Je préfère moins de franchises médicales pour des médicaments plus efficaces, mieux remboursés et plus utiles, que pour vendre des médicaments dont on s'aperçoit 10 ou 15 ou 20 ans après que l'industrie a utilisé des moyens déshonorants pour les maintenir (...) contre vents et marées", a ajouté M. Hirsch. La transparence comme rempart aux conflits d'intérêts Sur la question des conflits d'intérêts affectant notamment les membres des cabinets ministériels, Xavier Bertrand différencie trois périodes : avant, pendant, et après l’exercice des fonctions officielles. Pour "l’après",le ministre estime que l'actuelle Commission de déontologie apporte "un certain nombre de règles et de clarifications" sans exclure toutefois de les élargir ou les renforcer. Sur le "avant", le ministre résume la situation en une question : "Veux-t-on interdire à toute personne qui aurait exercé dans un domaine, les professeurs universitaires praticiens hospitaliers par exemple (PU-PH), d’exercer des fonctions dans un cabinet ministériel ou politique ?" avant d'enchaîner "Si on veut des personnes qui n’aient aucune expérience dans aucun domaine, cela ne va pas être simple" D’où sa proposition généralisée de déclaration d’intérêts. Rappelant qu’en tant que secrétaire général de l’UMP et devant la commission de réflexion présidée par Jean-Marc Sauve (Vice-président du Conseil d'Etat),il avait déjà suggéré l'extension de cette procédure à l’ensemble "des membres du gouvernement et leurs proches, aux membres des cabinets ministériels ainsi qu’aux hauts fonctionnaires", M. Bertrand est parfaitement à l’aise pour réitérer sa proposition. Et se poser en modèle. "Ce matin, ma directrice de cabinet a fourni un modèle de formulaire (…) pour soumettre l’ensemble des membres de mon cabinet à cette déclaration d’intérêts" a-t-il fait savoir mercrediajoutant "Pourquoi je le fais ? Parce que je veux qu’on ait une totale transparence sur les liens entre l’industrie pharmaceutique et le reste du monde de la santé. C’est mon ministère et mon cabinet qui sont en première ligne, je pense que si je veux qu’aucune question ne soit posée, il faut que je le fasse en premier». Voilà pour l’exemple. Autre suggestion du ministre, savoir si les personnes en poste sont titulaires d’action dans des sociétés liées au domaine de la santé et, le cas échéant, exiger qu’il y ait un mandat de gestion délivré à un tiers, pendant l’exercice de leur fonction Les liens troubles entre la recherche publique etl’industrie pharmaceutique Profitant de l'occasion pour revenir sur les "révélations" du Canard Enchaîné » au sujet de deux collaborateurs qu’il avait repris à son arrivée au ministère de 2005 et 2007, M. Bertrand a tenu à s’expliquer. "De quoi parle-t-on ? On parle de PU-PH, de professeurs universitaires praticiens hospitaliers, c'est-à-dire des universitaires qui sont dans des programmes de recherche. Mais qui finance la recherche dans notre pays notamment dans le milieu médical ? les laboratoires" a-t-il insisté avant de poursuivre : "Oui le programme de recherche de ces collaborateurs était financé par l’industrie pharmaceutique dont le laboratoire Servier à l’époque. Mais ces conseillers là n’étaient pas du tout en charge du médicament. Ils n’ont pas participé à des décisions concernant le médicament".
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