mardi 20 novembre 2007 - ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
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mardi 20 novembre 2007 - ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES

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A enda Lundi 26 novembre -14h : rÈunion de la sectionÈnÈrale, salle 4. -15h : …lection au fauteuil de Pierre Tabatoni (section …conomie politique, statisti ueet finances . -Jean-Claude BERTH…LEMY, corres ondantde lÕAcadÈmiesection …conomie olitiue, statistiue et finances :´SantÈ et dÈveloement en A riueª. Mardi 27 novembre -11h30 :Jean-Paul DELEVOYE, MÈdiateur de la RÈubli ue: ´Les autoritÈs administratives indÈpendantes Ð LÕexemle de la santȪ, Petite salle des sÈances. Lundi 3 dÈcembre -11h30 : RÈunion de la section …conomie olitiue, statistiue et finances, salle 3. -12h30 : dÈ euner des AcadÈmiciens. -15h :Xavier DARCOS, membre de lÕAcadÈmie : Notice sur la vie et les travaux deBruno Neveu, Grande salle des sÈances. -ComitÈ secret. Lundi 10 dÈcembre -10h : groupe de rÈflexion sur la rÈforme des institutions, salle 4. -15h :SERVIERJac ues, rÈsident-fondateur des Laboratoires Servier : ´LÕindustrie nationale du mÈdicament : un en eu stratÈi ue?ª. Lundi 17 dÈcembre -12h30 : dÈ euner du PrÈsident de lÕAcadÈmie. -15h : …lection au fauteuil de Ramond Triboulet (section gÈnÈrale). -Jean BAECHLER, membre de lÕAcadÈmie : ´Re arddÕun socioloue sur "santÈ, mÈdecine et sociÈtÈ"ª. Lundi 7anvier -11h30 : RÈunion de la section …conomie olitiue, statistiue et finances, salle 3. -12h30 : dÈ euner des AcadÈmiciens. -15h :Jean FOYER, membre de lÕAcadÈmie : ´Le latin et le droitª. Lundi 14anvier -15h :Pierre CAY…È de, char recherche au CNRS : ´Droit et architectureª.
ACAD…MIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES
LETTRE DÕINFORMATIONÐMardi 20 novembre 2007
SÈance du lundi 19 novembre AprËs approbation du procËs verbal du lundi 5 novembre, M. le PrÈsidentLucien IsraÎla fait procÈder aux dÈpÙts dÕouvrages. M. le SecrÈtaire perpÈtuelMichel Alberta prÈsentÈ ‡ ses confrËres lÕouvrage du CardinalRoger Etchegaray, membre de lÕAcadÈmie,JÕai senti battre le cÏur du monde Ð Conversations avec Bernard Lecomte (Paris, Fayard, 2007, 320 pages). M.Bruno Dubois, professeur de neurologie ‡ lÕHÙpital de la SalpÍtriËre, directeur de l'unitÈ U 610 ‡ l'Institut national de la santÈ et de la recherche mÈdicale (Inserm), a fait une communication sur le thËme ´Cause et prÈvention des dÈpendances neuro-cognitivesª. Il a tout dÕabord apportÈ quelques prÈcisions rassurantes, indiquant : ´La plainte de mÈmoire est un phÈnomËne banal : plus de 50 % des gens ‚gÈes de plus de 55 ans se plaignent de leur mÈmoire. Si cÕest la majoritÈ (plus de 50 % des cas), cÕest donc la norme. En dÕautres termes, il est normal de se plaindre de sa mÈmoire ‡ partir dÕun certain ‚geª.PhÈnomËne rÈpandu, la plainte de mÈmoire est bien plus frÈquente que ne lÕest la maladie dÕAlzheimer. ´Cette plainte, a-t-il poursuivi,relËve le plus souvent de troubles de lÕattention et non dÕune maladie de la mÈmoire. Dans la maladie dÕAlzheimer, lÕatteinte prÈcoce de lÕhippocampe se traduit par lÕincapacitÈ ‡ former de nouveaux souvenirs. En effet, cÕest vers lÕhippocampe que converge lÕensemble des informations pour Ítre mises en mÈmoire. Mais les lÈsions de la maladie dÕAlzheimer intÈressent dÕautres rÈgions du cortex cÈrÈbral ‡ lÕorigine des troubles du langage, de lÕorientation spatiale, de la rÈalisation de certains gestes ou de la reconnaissance de visages pourtant familiers. La maladie dÕAlzheimer est dÕabord et avant tout une maladie du cerveauª. Les causes de cette maladie restent encore inconnues, mais des Ètudes statistiques permettent dÕidentifier certains facteurs qui semblent liÈs ‡ sa manifestation. Ainsi ´le bas niveau dÕÈtudes, facteur modifiable sur lequel il est possible dÕagir. Le faible nombre dÕannÈes dÕÈducation formelle est associÈ ‡ un risque majorÈ de dÈvelopper une maladie dÕAlzheimer. Ce rÈsultat est en accord avec lÕhypothËse selon laquelle les sujets ayant un haut niveau dÕÈtudes ont une plus grande capacitÈ de rÈserve cognitive qui pourrait ainsi retarder lÕexpression de la maladieª. ´Des progrËs importants ont ÈtÈ enregistrÈs au cours de ces derniËres annÈes dans cette pathologie, concernant en particulier ses lÈsions, son diagnostic et sa prise en charge. Des thÈrapeutiques innovantes, en cours dÕÈtude, cherchent ‡ bloquer la cascade biologique qui caractÈrise lÕaffection. On peut ainsi espÈrer, dans les annÈes ‡ venir, des mÈdicaments qui ralentissent le processus mÍme de la maladie. En attendant, il faut agir sur des facteurs associÈs qui permettent de retarder lÕexpression de la maladie. CÕest le champ de la prÈventionª, a-t-il conclu, rejoignant ainsi le point de vue du professeurLucien IsraÎl, prÈsident de lÕAcadÈmie, qui, dans le discours quÕil a prononcÈ lors de la sÈance solennelle annuelle de lÕAcadÈmie, avait particuliËrement insistÈ sur lÕutilitÈ de la prÈvention en matiËre de santÈ. Le professeurBruno Duboisa ensuite rÈpondu aux questions posÈes par MM.Bernard Bourgeois,Bernard dÕEspagnat, par le ProfesseurAndrÈ Vacheron, par MM.Jacques de LarosiËre,Yves Laportede lÕAcadÈmie des sciences,Alain BesanÁon,Bertrand Collomb,Yvon Gattazet Lucien IsraÎl.
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