Dictaphone dans les coulisses de l Elysée
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Description

Copié collé sous word d'articles parlant des enregistrements pirates faits par Patrick Buisson
à l'insu de ses interlocuteurs parmi lesquels le grand spécialiste du karcher, Nicolas Sarkosy et sa chanteuse, Juppé et quelques autres...

Informations

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Publié le 05 mars 2014
Nombre de lectures 35
Langue Français

Extrait

Dictaphone dans les coulisses de l'Elysée
1 de Nicolas Sarkozy est furieux, trahi par un de ses plus proches conseillers, Patrick Buisson. Ce dernier a bien enregistré des réunions et des entretiens privés à l'Elysée à l'aide d'un dictaphone caché sous on veston, comme l'affirmait Le Point le 12 février. Lesite Atlanticopublie aujourd'hui plusieurs extraits de ces enregistrements ultrasecrets et le Canard Enchaîné le verbatim de l'un d'eux.
Tacles, arrangements, et stratégie : voilà un point de vue unique sur les coulisses de la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon son entourage, l'ancien président, qui se sent trahi, est furieux. Et surtout inquiet, maintenant que le déballage a commencé...
Voici les extraits divulgués ce matin par la presse...
2 de 26 février 2011- Nous sommes en plein printemps arabe et à la veille du remaniement du gouvernement Fillon. Nicolas Sarkozy reçoit ses conseillers Patrick Buisson et Jean-Michel Goudard à la résidence de la Lanterne. C'est durant cette réunion que les évictions de Michelle Alliot-Marie alors ministre de la Défense, et de Brice Hortefeux à l'Intérieur sont actés. La première est mise en cause pour des vacances en Tunisie et une position équivoque au début de la révolution tunisienne ; le second a été mis en examen pour injure raciale quelques mois plus tôt.
Où l'on voit que le remplacement de François Fillon a été envisagé mais finalement écarté, alors que plusieurs hypothèses semblent avoir été envisagées.
'Remplacer Fillon par Borloo, c'est grotesque. Y'a qu'une seule personne qui pourrait remplacer Fillon aujourd'hui, c'est Juppé. Je m'entends très bien avec Alain. Je ne vous contredis pas. J'essaye de rebondir sur ce que vous dites les uns, les autres. Henri pose une question, donc je fais la jonction avec Jean-Michel et restons calme sur l'analyse quand même parce qu'il risque d'y avoir un décalage entre l'analyse stratosphérique et les décisions sérieuses, professionnelles (BRUIT) Même si Fillon n'est pas décevant, il est comme on le sait. Le fait qu'il disparaisse là, il va s'en prendre plein la gueule'.
<3 de 7> 26 février 2011- Ce même jour, à l'issue de la réunion, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni disent au-revoir aux deux conseillers, le président disant notamment à Buisson : Si Brice vous appelle... dites-lui'. Les deux conseillers échangent ensuite à bâtons rompus sur les différents points discutés lors de la réunion. Claude Guéant 'se mouillait un petit peu' auprès du parquet
Patrick Buisson craint que le départ de Claude Guéant à l'Intérieur ne pose problème. Le conseiller semble évoquer à mots couverts l'affaire des sondages de l'Elysée, déclenchée après la plainte d'Anticor.
Enregistrements de Sarkozy par Buisson, 1er extrait : Guéant, Musca, Mercier et les interventions sur les juges
26 février 2011. Sur le perron de la résidence de la Lanterne, Nicolas et Carla Sarkozy saluent plusieurs conseillers du président qui viennent d’assister à une réunion stratégique pour la suite du quinquennat. Parmi ces conseillers se trouve Patrick
Buisson… qui a tout enregistré. Y compris la conversation qu’il va avoir avec Jean-Michel Goudard, conseiller en communication et publicitaire, dans la voiture qui les ramène de Versailles.
Read more athttp://www.atlantico.fr/decryptage/enregistrements-sarkozy-buisson-1er-extrait-gueant-musca-mercier-et-interventions-juges-1000821.html#1S5e5uuxx7WfYbJx.99
PATRICK BUISSON : 'Tu vois l'avantage de Guéant, la depuis 3 mois, c'est qu'il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu. Il va falloir expliquer tout ça à Musca, et vite hein parce que...
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ouais à moins que tu ne continues avec Claude ?
PATRICK BUISSON : Ouais. Ouais. Ouais. Ouais.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ben ça l'intéresse quand même directement parce que... l'Elysée c'était lui à cette époque-là.
PATRICK BUISSON : Ouais, ouais. Oui mais est-ce qu'il a, en tant que ministre de l'intérieur, autorité à parler au parquet ? C'est plus facile quand t'es secrétaire général de l'Elysée que ministre de l'intérieur.
Les ministres taclés
Les deux conseillers sont dans la confidence du remaniement et taclent plusieurs ministres; On apprend que Patrick Buisson voulait la tête de Michel Mercier, le garde des Sceaux.
PATRICK BUISSON : Bon... j'ai pas réussi à entrainer la tête de Mercier...
JEAN-MICHEL GOUDARD : Non. C'est logique ce qu'il a dit. C'était euh... On a l'impression qu'il y a une raison forte pour enlever Brice. C'est les résultats...
PATRICK BUISSON : Bon je sais pas avec qui, c'est avec toi que j'ai discuté de Mercier ... Pourquoi on s'arrêtait.
JEAN-MICHEL GOUDARD : oui. Je sais mais en fait euh il faut qu'il soit indiscutable et là les....
JEAN-MICHEL GOUDARD : Mercier. Oui pourquoi ? Parce qu'il est trop gentil avec les magistrats ?
PATRICK BUISSON : Non, mais il est totalement calamiteux
JEAN-MICHEL GOUDARD : oui mais il y a plus calamiteux que lui encore.
PATRICK BUISSON : Oui qui ?
JEAN-MICHEL GOUDARD : Il y a Bachelot
PATRICK BUISSON : Oui mais elle arrive à construire des phrases et elle articule
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui mais elle dit que des conneries
PATRICK BUISSON : Oui mais on peut pas tout avoir.
JEAN-MICHEL GOUDARD : J’ai Morano qui m’a appelé hier.
PATRICK BUISSON : Ah moi aussi, mais je l’ai pas prise. Pour savoir s’il y avait un remaniement.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui
PATRICK BUISSON : Pour voir s’il n’y avait pas quelque chose à gratter.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ouais. Elle n’aime pas Fillon hein ? Tu savais ça ?
PATRICK BUISSON : Non.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Et elle déteste Bachelot.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Moi je l’aime bien. Morano.
PATRICK BUISSON : Elle est marrante.
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4 de 'Le constat aujourd'hui est qu'à la fois la confiance a été trahie, c'est vraiment une trahison, et aussi que nous vivons tous cet évènement comme une sorte de viol. C'est quelque chose de très dur à accepter', a Henri Guaino sur France Info. Nicolas Sarkozy, avec qui l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et député des Yvelines s'est entretenu ces dernières heures, éprouve 'de la colère, le sentiment d'avoir été trahi, davantage encore que je l'éprouve moi-même (...) parce qu'il l'avait choisi, il pensait qu'il y avait avec lui un lien sinon d'amitié, au moins de confiance'.
Henri Guaino indique aussi que M. Sarkozy a dit n'avoir pris 'aucune décision' quant à d'éventuelles poursuites à l'encontre de M. Buisson. Mais 'peut-on laisser totalement impuni ce genre de comportement auquel il faut absolument mettre un terme ?', s'est-il interrogé.
5 de 'Depuis hier, on découvre un peu effarés les pratiques qui existaient autour du président de la République. On entend au fond qu'il y a l'air de la trahison qui est entonné par des personnes qui ont un peu de mal à passer pour des vierges effarouchées', a déclaré la ministre de la Sént ce matin sur Radio Classique et sur LCI. Or selon elle 'Patrick Buisson n'était pas un inconnu de tous ceux avec qui il travaillait c'est lui qui était le conseiller préféré, nous a-t-on dit. Donc au fond chacun devait savoir quelles étaient les méthodes ou la façon de procéder de Patrick Buisson'.
'Il y a un dicton francomtois, je crois, qui dit +qui fait le malin tombe dans le ravin, et bien voilà', a conclu Marisol Touraine.
6 de Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a déclaré ce matin sur RFI : 'Est-ce que c'est grave? Oui. Est-ce que c'est au coeur de mes préoccupations? Non. Est-ce que c'est au coeur des préoccupations des Français qui viennent de se prendre 98.000 chômeurs de plus le mois dernier? Non. Je crois que nous tous, responsables politiques, nous avons intérêt à nous recentrer le plus rapidement possible sur les préoccupations concrètes et quotidiennes des Français parce que Dieu sait qu'elles sont nombreuses.'
7 de La maire UMP du VIIe arrondissement de Paris, ancien Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, a déclaré sur RTL : 'Je trouve que ces pratiques sont détestables mais elles sont tout aussi détestables que (celles de) toutes ces personnes qui écrivent des livres, qui trahissent tout, qui révèlent tout, au mépris des personnes, au mépris même des fonctions qu'elles ont elles-même exercées. (...) C'est choquant. Ces pratiques sont détestables et ce qui me gêne dans la retranscription, c'est qu'on met tout sur le même plan: vous avez des réunions, formelles, informelles, officielles, dans le bureau de l'Elysée avec le président de la République où l'on débat de remaniement, de choses importantes (...) Ce qui est plus gênant c'est de mettre sur la place publique et au même niveau des conversations privées à la sortie de réunions, dans une voiture, dans un couloir. Je ne trouve pas cela acceptable.'
Sarkoleaks : les trois trahisons de Patrick Buisson (4e extrait)
Suite à la publication par le Canard Enchaîné du verbatim d'une réunion à l'Elysée le 27 février 2011, Atlantico publie des extraits d'un enregistrement de la matinée du samedi 26 février 2011 réalisé par Patrick Buisson à l'insu de Nicolas Sarkozy et de ses conseillers.
Read more athttp://www.atlantico.fr/decryptage/sarkoleaks-enregistrements-sarkozy-buisson-
Première trahison
Comme le révélait Le Point il y a trois semaines - sans preuves à l’époque - , Patrick Buisson, longtemps décrit comme l’éminence grise de Nicolas Sarkozy, a donc bien enregistré, à leur insu, l’ancien président ainsi que ses conseillers à l’Elysée.
Pourquoi aucun doute n’est possible.Tout d’abord maître Gilles-William Goldnadel, l’avocat de Patrick Buisson a reconnu l’authenticité de l’enregistrement mentionné par le Canard Enchaîné le 4 mars. A l’écoute de celui qu’Atlantico s’est procuré, réalisé à un autre moment, on entend Patrick Buisson, seul, insérer un enregistreur dans la poche de sa veste puis rejoindre Nicolas Sarkozy et ses conseillers. L’enregistrement d’une durée de plusieurs heures comprend aussi bien les conversations de Patrick Buisson avec différents conseillers qu’une réunion stratégique organisée le samedi 26 février 2011 à la Lanterne à Versailles. Il se conclut une fois que Patrick Buisson est à nouveau seul, après avoir salué la dernière personne avec laquelle il se trouvait.
Pourquoi il s’agit bien d’une trahison.Contrairement à ce qu’a tenté de laisser entendre l’avocat de Patrick Buisson après la publication de l’article du Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy n’était absolument pas informé des enregistrements pirates de son conseiller. Atlantico en a obtenu la confirmation auprès de différents membres de l’entourage de l’ancien président. Michel Gaudin en particulier, son actuel directeur de cabinet, nous l’a formellement confirmé et ne juge pas du tout crédible que ces bandes aient été des enregistrements de travail comme Patrick Buisson l’a soutenu au cours de la journée du 4 mars par la voix de son avocat.
>>>>>>>> A lire également : Enregistrements de Sarkozy par Buisson, 3e extrait : "Y'en a qu'un qui pourrait remplacer Fillon, c'est Juppé"
>>>>>>>> A lire également : Enregistrements de Sarkozy par Buisson, 2e extrait : Nicolas, Carla, l'immobilier, leurs finances et leurs amours
>>>>>>>> A lire également : Enregistrements de Sarkozy par Buisson, 1er extrait : Guéant, Musca, Mercier et les interventions sur les juges
Deuxième trahison
Plutôt que d’avoir confessé ces enregistrements pirates au moment des révélations du Point et d’avoir prévenu Nicolas Sarkozy du fait que certains n’étaient plus en sa possession, Patrick Buisson n’a retrouvé la mémoire qu’au fur et à mesure de la journée du 4 mars, au terme de laquelle il a fini par reconnaître « de très bonne grâce avoir utilisé un dictaphone » et plus grave, avoir malheureusement laissé traîner certains de ces enregistrements et s’en être, selon lui, fait dérober d’autres par une personne X.
Problème, selon des informations d’Atlantico, Patrick Buisson se serait en fait déjà ému dans le passé auprès de membres de son entourage professionnel du fait que des copies de ces enregistrements puissent être entre les mains d’un de ses familiers avec lequel il se trouve dans un conflit privé violent.
Pendant trois semaines, celui qui dénonçait « un mensonge total et ignominieux » et qui annonçait qu’il portait plainte pour diffamation contre Le Point a tout fait pour convaincre Nicolas Sarkozy et l’ensemble de ses interlocuteurs qu’il ne s’agissait que d’un complot politique.
Bon indicateur de cette volonté de dénégation absolue de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, les « éléments de langage » très buissonniens repris dans le feuilleton épistolaire de Valeurs Actuelles qui dévoile chaque semaine les dessous de la vie politique. Dans l’article « Une ténébreuse affaire » signée de M. de Rastignac mais dont l’auteur est un proche de Patrick Buisson par ailleurs employé au Figaro sur les pages Figarovox, on lisait ainsi comment l‘entretien entre Nicolas Sarkozy et son ex-conseiller se serait déroulé à la veille des révélations du Point. « Les deux hommes évoquèrent rapidement ce qu’ils appelèrent ce "bruit de vespasiennes" pour s’entretenir ensuite de tout autres sujets. Comme pris en faute, Martial Kropoly (NDLR : Nicolas Sarkozy) expliqua pourquoi il avait choisi de se rendre à la réunion publique d’Eleonore de Conygham (NDLR : Nathalie Kosciusko-Morizet) : "j’ai fait tout cela par amitié" s’excusait-il. » Cerise sur le gâteau des éléments de langage buissonniens, à en croire Valeurs Actuelles, ce ne serait pas Nicolas Sarkozy qui aurait pris ses distances avec son ancienne éminence grise mais Patrick Buisson lui-même : « cette conversation était hantée par l’inquiétude qu’à l’ancien chef de l’Etat de perdre son conseiller. On sentait aussi dans l’atmosphère la lassitude du conseiller, adulé en campagne, oublié entre deux élections. »
Toujours selon « Mr de Rastignac »,« le lendemain [des révélations du Point], après la parution du funeste écho les deux hommes se sont parlé sur l’étrange cornet. Les cornets furent froids et sévères. La malveillance était parvenue à son but. Le jeudi, alors que Martial Kropoly était parti en voyage au bout du monde, son directeur de cabinet appelait M. de Bièvres (NDLR : Patrick Buisson) pour l’assurer de la confiance et de l’amitié du "président". Mais le conseiller ne dissimulait pas sa colère. "Vous direz à Martial Kropoly, a-t-il répondu, que je suis très choqué de son attitude" »
Selon les informations recueillies par Atlantico auprès de l’entourage de Nicolas Sarkozy, l’échange aurait effectivement été très très froid, l’ancien président ayant, lui, été extrêmement choqué par les révélations du Point.
Trois semaines plus tard, avec l’article du Canard Enchaîné et les bandes d’Atlantico, plus question de dénégation de la part de Patrick Buisson. Après plusieurs versions successives des arguments visant à défendre son client, Me Gilles-William Goldnadel en est venu à affirmer : « C’est bien lui qui a procédé mais il m’a expliqué que cela lui servait de notes. Ce n’était pas
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