Fondamentaux de la communication des entreprises et des institutions 2005 Master Management Culture et Médias IEP Paris - Sciences Po Paris
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Examen du Supérieur IEP Paris - Sciences Po Paris. Sujet de Fondamentaux de la communication des entreprises et des institutions 2005. Retrouvez le corrigé Fondamentaux de la communication des entreprises et des institutions 2005 sur Bankexam.fr.

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Publié le 21 mars 2008
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Langue Français

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Année universitaire 2004-2005 Master Etudes et stratégie marketing-communicationsemestre d’automne Fondamentaux de la communication Des entreprises et des institutions Jeudi 10 février 2005 de 09h00 à 12h00 Durée de l’épreuve : 3 heures Cette épreuve comprend deux parties. La première partie est composée de 3 questions de cours pour une note globale de 8/20, La seconde partie est un cas à étudier pour une note de 12/20. La notation tiendra compte de la lisibilité, de l'orthographe ainsi que de la clarté et de la structure de vos réponses. Aucun document n’est autorisé Nombre de page y compris celle-ci : 4 pages PARTIE 1 : Questions de cours (8/20) Question 1 (2/20) Donnez en maximum 10 lignes une définition de la communication institutionnelle. Question 2(3/20) Sponsoring et Mécénat sont deux techniques de communication. Listez ce qui les différencie et leurs points de convergence. Question 3(3/20) Décrivez succinctement les techniques les plus utilisées dans les opérations de Relations Publiques et dans l'événementiel.
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PARTIE2 :Etudede cas(12/20 En ayant pris connaissance des éléments documentaires suivants, veuillez rédiger une réponse à la problématique suivante: Vous êtes le Directeur de la Communication du SNEP (Syndicat National de l'Edition Phonographique). afin d'obtenir l'accord de votre conseil d'administration, décrivez et argumentez dans une note de synthèse les pistes d'actions de communication que vous souhaiteriez développer à court, moyen et long terme, pour faire face à cette situation. "Le plaisir de la fraude", "le sentiment d'impunité", la généralisation du haut débit et "la quasi-gratuité du téléchargement" expliquent le développement du piratage, selon une analyse des motivations et des pratiques des pirates, publiée en mai 2004 par le Centre national de la cinématographie. "Le développement du téléchargement des films est fortement lié à la généralisation du haut débit et à l'augmentation des débits proposés", selon cette étude. "Dans les écoles, les universités ou les entreprises les mieux équipées, les pirates ont accès à des serveurs très performants qui leur permettent de copier un grand nombre de films en très peu de temps." C'est "une façon de se soustraire au système marchand". Le piratage "est assimilé à une sorte de jeu d'espionnage grandeur nature, ainsi qu'à une forme de rébellion contre les majors américaines du cinéma et de la musique qui gagnent beaucoup d'argent", disent-ils. Un téléchargement peut aller de deux heures à plusieurs jours. Et même pour "les moins technophiles", cela devient un jeu d'enfant. Les pirates "trouvent hypocrite l'attitude des fournisseurs d'accès, qui utilisent le téléchargement intensif comme produit d'appel pour commercialiser les connexions à haut débit". Ils dénoncent "le double jeu de sociétés comme Sony Music, qui se plaint de perdre de l'argent à cause du téléchargement de musique, alors que Sony vend massivement graveurs et lecteurs de MP3". Quelques chiffres: La France compte près de trois millions de pirates, qui téléchargent en moyenne onze films par mois, soit au total 32 millions par mois ou 1,1 million par jour. 41 % des internautes à domicile ont déjà visionné des films copiés et 31 % des films téléchargés. Ils téléchargent plutôt les films récents et américains (65% des téléchargeurs sont concernés). Cependant, au cours de la période de mi-mars à mi-avril 2004, ils ont téléchargé en moyenne 6,5 films français contre 4,7 films américains. Cela peut s'expliquer par les succès des films français en salles à ce moment-là (58% des entrées en mars). "Le monde de Nemo", "Le Seigneur des anneaux", "Matrix", "American Pie", "Fast and Furious", "Pirates des Caraïbes", "Frère des ours", "Taxi", "Harry Potter" et "Chouchou" sont les dix titres piratés les plus cités. 19% des internautes à domicile ont déjà téléchargé gratuitement sur internet, soit 2,915 millions d'internautes (contre 4% qui ont payé pour télécharger). Les trois quarts sont des hommes, âgés en majorité de 15 à 24 ans, principalement des élèves, des étudiants (40%) ou appartenant à des catégories socioprofessionnelles supérieures (34%). Sur dix téléchargeurs de films sur Internet, 3,8 ont diminué leurs locations de vidéo, 3,5 ont réduit leurs achats vidéo, 2,1 vont moins au cinéma, 2,4 regardent globalement moins la télévision et 2 regardent moins les chaînes payantes. En moyenne, les téléchargeurs ont une vidéothèque sur CD et DVD de 27,6 films piratés soit 80,5 millions de supports en tout. Les films sont d'abord conservés sur disque dur, puis supprimés s'ils n'intéressent pas l'internaute. Mais ils n'en visionnent en moyenne que quatre par mois.
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Plus de la moitié (55%) des pirates estiment que leur pratique est légale, surtout s'ils n'en font pas commerce. En revanche, 53% des internautes savent que le téléchargement est illégal et 31% qu'il est puni par la loi. Globalement, les internautes sont plus cinéphiles que l'ensemble de la population française et ceux qui . visionnent des films piratés sont des spectateurs de cinéma à plus de 92%. Ils louent aussi des DVD plus régulièrement que l'ensemble des internautes. Les téléchargeurs représentent 8,7% de la fréquentation totale des salles (15,1 millions d'entrées en 2003).
Au premier trimestre 2004, la France comptait 20,1 millions d'internautes, âgés de 15 ans et plus, dont 15,3% disposent d'un accès Internet à domicile. 54% des connexions à domicile sont des accès à haut débit.
Baisse du marché du disque
Les ventes gros éditeurs H.T. des neuf premiers mois de l'année 2004 ont représenté un chiffre d'affaires de 589 millions d'euros contre 730 millions d'euros en 2003 et 840 millions d'euros en 2002. Le marché du disque a donc régressé de 19 % en valeur sur un an et 30 % sur deux ans. Il s'agit donc, sur les neuf premiers mois de l'année, d'une perte de chiffre d'affaires de 141 millions d'euros par rapport à 2003 et de 251 millions d'euros par rapport à 2002. La baisse de 19 % constatée à fin septembre se décompose en -21 % pour l'audio (soit -146 millions d'euros) et +19 % pour la vidéo (soit + 7 millions d'euros). En 2004, les ventes de disques ont baissé de 10,2%, à 136,1 millions d'unités, a indiqué à Cannes, lors du Midem, le Syndicat national de l'édition phonographique. Le chiffre d'affaires de l'industrie musicale, qui a connu un petit Page 3/4
rebond sur les deux derniers mois de 2004, a perdu 14,3% à 953,2 millions d'euros. Le chiffre d affaires des ventes en ligne, téléchargement sur Internet et mobile, dont les sonneries, s'est élevé à 8,5 millions d'euros, soit 0,9% du total des revenus des maisons de disques. Universal Music reste le premier acteur en France avec 34,4% de part de marché. Sources.. AFP, Reuters, Stratégies, JON, SNEP...
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