Baccalauréat S Antilles–Guyane septembre
7 pages

Baccalauréat S Antilles–Guyane septembre

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
7 pages
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Niveau: Secondaire, Lycée
[ Baccalauréat S Antilles–Guyane septembre 2003\ EXERCICE 1 5 points 1. a. Soit G la variable aléatoire égale au nombre de groupes absents. G suit une loi binomiale de paramètres n = 12 et p = 1 8 . La probabilité cherchée est donc : p(G = 0)= ( 12 0 ) ( 1 8 )0 (7 8 )12 = 712 812 ≈ 0,201. On a donc 0,20< p(G = 0)< 0,21. b. X suit une loi binomiale de paramètres n = 30 et p = 712 812 . X = 30 signifie que tous les jours les 12 groupes se sont présentés. On a p(X = 30)= ( 30 30 ) ( 712 812 )30 ( 1? 712 812 )0 ≈ 1,3?10?21 . Au centième près cete probabilité est nulle. X = 0 signifie que tous les jours les 12 groupes ne se sont pas présentés. La probabilité de cet évènement est donc égale à : p(X = 0)= ( 30 0 ) ( 712 812 )0 ( 1? 712 812 )30 ≈ 0,0012.

  • nul ex

  • solution de l'équation

  • rationnel positif

  • probabilité

  • points enseignement de spécialité

  • ex ?

  • ??

  • couple


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 septembre 2003
Nombre de lectures 32

Extrait

[Baccalauréat S Antilles–Guyane septembre 2003\
EX E R C IC E1
1.
2.
5 points
a.SoitGla variable aléatoire égale au nombre de groupes absents.Gsuit 1 une loi binomiale de paramètresn=12 etp=. 8 La probabilité cherchée est donc : Ã ! µ ¶ µ ¶ 0 12 12 12 1 7 7 p(G=0)= = 0, 201. 12 0 8 8 8 On a donc 0, 20<p(G=0)<0, 21. 12 7 b.Xsuit une loi binomiale de paramètresn=30 etp=.X=30 signifie 12 8 que tous les jours les 12 groupes se sont présentés. Ã ! µ ¶30µ ¶0 12 12 30 7 7 21 On ap(X=30)=1− ≈1, 3×10 . Au centième près 12 12 30 8 8 cete probabilité est nulle. X=ntés.0 signifie que tous les jours les 12 groupes ne se sont pas prése La probabilité de cet évènement est donc égale à : Ã ! µ ¶0µ ¶30 12 12 30 7 7 p(X=0)=1− ≈Au centième près cette pro0,001 2. 12 12 0 8 8 µ ¶ 12 7 babilité est aussi nulle. On a E=n×p=30× ≈soit 6,04 au6, 042 8 centième près Ce résultat signifie qu’en moyenne tous les groupes sont présents 6 jours par mois. Ã ! µ ¶ µ ¶ 11 1 12 7 7 c.On aP(S=1)=P(G=11)=1− ≈0, 35 au centième.S 11 8 8 7 suit une loi binomiale de paramètresn=12 etp=, donc E(S)=12× 8 7 21 = =10, 5. 8 2 En moyenne l’association percevera 10,5 Crédits chaque jour. a.On a la même loi binomiale que dans la question 1, mais avecn=13. La probabilité que les 13 groupes soient présents est égale à : Ã ! µ ¶ µ ¶ 13 0 8 13 7 7 7 P13=1− = 0, 176. 8 13 8 8 8 Au centième près la probabilité est donc égale à 0,18. b.On ne peut avoir queR=0 quand au moins un groupe est absent etR=2 quand tous les groupes inscrits sont présents. On vient de voir queP(R=2)=P130, 18 et doncP(R=0)=1P(R= 2)0, 82. D’où la loi de probabilité deR:
ri0 2 P(R=ri) 0,82 0,18 Donc l’espérance mathématique deRest : E(R)=0×0, 82+2×0, 18=0, 36. c.BIl faut distinguer deux cas : celui ou le nombre de groupes pré sents est inférieur ou égal à 12 et celui où les 13 groupes sont prése nts. Dans le premier cas sikgroupes sont présents le gain est dekCrédits à ! µ ¶ µ ¶ k13k 13 7 7 avec une probabilité égale à 1. k8 8
A. P. M. E. P.
Correction du baccalauréat S
ra queDans le second cas si les 13 groupes sont présents le gain ne se de (132) Crédits avec une probabilité égale àP13. Donc le gain moyen journalier est égal à :
à ! à ! µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ 12k13k12k13k X X 13 7 1 13 7 1 k× +(132)P13=k× +13P132P13 k8 8k8 8 k=0k=0
soit
à ! à ! µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ 12k13k13 13k13k X X 13 7 1 7 13 7 1 k× +13× −2P13=k× −2P13. k88 8 k8 8 k=0k=0
7 Ce gain est donc égal à : 13× −2×0, 1811, 015Crédits.11, 02 8 d.Cette dernière espérance étant supérieure à celle obtenue en ne prenant que 12 groupes, la décision du dirgeant est rentable.
EX E R C IC E2 Enseignement de spécialité
Soit l’équation (1) d’inconnue rationnellex:
3 2 78x+u x+v x14=0.
4 points
uetvsont des entiers relatifs. 14 1. a.est solution de l’équation (1) signifie que : 39 µ ¶ µ ¶ 3 2 14 14 14 78× +u+v14=0 39 39 39 2 soit par produit par 39 3 2 2×14+14u+14×39v14×39=0⇐⇒14u+39v=1 129. b.39=3×13 et 14=2×7 sont premiers entre eux. On sait qu’il existe un couple (x;y) d’entiers vérifiant 14x+39y=1. 39=2×14+11 14=1×11+3 L’ralgorithme d’Euclide donne : 11=3×3+2 3=1×2+1 soit en remontant 32=1 3(113×3)=1⇐⇒4×311=1 14(1×11)=34[1411]11=1⇐⇒4×145×11=1 392×14=114×145(392×14)=1⇐⇒ −5×39+14×14=1 On a donc trouvéx=14,y= −5. On a25×14+9×39= −350+351=1. Donc le couple (25 ; 9) est aussi solution de l’équation. c.25×14+9×39=1⇒ −25×1 129×14+9×1 129×39=1 129⇐⇒ 14× −28 225+39×10 161=1 129. ¡ ¢ Le coupleu0 ;v=(161) est donc solution de l’équation28 225 ; 10 0 14u+39v=1 129. On a : 14u+39v=1 129 14× −28 225+39×10 161=1 129
AntillesGuyane
2
septembre 2003
A. P. M. E. P.
2.
Correction du baccalauréat S
d’où par différence : 14(u+28 225)+39(v10 161)=0⇐⇒14(u+28 225)=39(10 161v). (1) Donc 14 divisant 39(10 161v) et étant premier avec 39, divise (10 161v). Il existe donckZ161tel que 10 v=14k⇐⇒v=10 16114k, puis en reportant dans l’égalité (1) : 14(u+28 225)=39(14k)⇐⇒u+28 225=39k⇐⇒u=39k28 225. L’ensemble des couples solutions est donc S={(39k28 225 ; 10 16114k),kZ}. 28 225 d.On a 39k28 225=0⇐⇒k= ≈724. 39 Vérification : 39×72428 225=11 et 39×72328 225= −28. On en déduitv=10 16114×724=25. Le couple solution avec le plus petit premier terme naturel est (11 ; 25). a.78=2×3×13 et 14=2×7 On aD78={1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 13 ; 26 ; 39 ; 78 } et D14={1 ; 2 ; 7 ; 14}. P b.une solution rationnelle de l’équation (1) signifie Q 3 2 P P P 3 2 2 3 78+u+v14=0⇐⇒78P+uP Q+v P Q14Q=0⇐⇒ 3 2 Q Q Q ¡ ¢ 2 2 3 P78P+uP Q+vQ=14Q. 3 CommePdivise 14Qet est premier avecQ, il divise 14. 3 2 2 3 De même on peut écrire 14Qv P QuP Q=78P⇐⇒ ¡ ¢ 2 2 3 Q14Qv P QuP=78P. 3 3 Qdivise 78P, est premier avecPdonc avecP: il divise 78. c.On a doncPD14et aussi leurs opposés etQD78et leurs opposés. En théorie il y a 4×8=32 possibilités avec des termes positifs, mais commePetQdoivent être premiers entre eux, siPest pairQne peut l’être et inversement. Il faut donc enlever 2×4=8 couples. Il faut égale ment enlever les 4 couples avecQ=1 qui donnent une solution entière. Il reste donc 20 couples positifs et autant de négatifs, soit 40 couples pos sibles. Les 20 rationnels positifs non entiers possibles sont : 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 7 7 7 7 7 7 7 ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; 2 3 6 13 26 39 78 3 13 39 2 3 6 13 26 39 78 14 14 14 ; ; . 3 13 39
PR O B L È M E
10 points
x Partie A  étude préliminaire d’une fonctionϕdéfinie surRparϕ(x)=(2x)e1 x x 1.En−∞:f(x)=2exe1. y xy En posanty= −x,xe=ye=. y e y x Donc limxe=lim=0. y x→−∞y→+∞ e Donc lim= −1. x→−∞ x En+∞: lim (2x)= −∞et lim e= +∞, donc par produit de limites, x→+∞x→+∞ limϕ(x)= −∞. x→+∞ 2.ϕest une somme de produits de fonctions continuez et dérivables surR, elle est donc continue et dérivable surRet : ′ +x x ϕ(x)= −e (2x)e=(1x)e qui est du signe de (1x) car quel que soit x xR, e>0.
AntillesGuyane
3
septembre 2003
A. P. M. E. P.
On a doncϕ(x)>0 variations :
x
ϕ(x)
ϕ
⇐⇒
x<1,ϕ(x)<0
−∞
1
+
⇐⇒
1
0
e1
Correction du baccalauréat S
x>1. D’où le tableau de
+∞
−∞
2 On aϕ(2)=4e1≈ −0, 45. ϕ(0)=21=1,ϕ(1)=e1 et enfinϕ(2)=01= −1 3.On aϕ(2)<0 etϕ(0)>0 ; la fonctionϕétant continue et croissante sur ]2 ; 0[ elle s’annule une seule fois enα]0[.2 ; De la même façon elle s’annule enβ2].[1 ; 4.La calculatrice donne1, 15<α< −1, 14 et 1, 84<β<1, 85. 1 α α α 5.On sait queϕ(α)=0⇐⇒(2α)e1=0⇐⇒(2α)e=1⇐⇒e= 2α (carα6=2).
x e1 Partie B  Étude d’une fonctionfdéfinie parf(x)=et calcul intégral x ex x 1.Soitela fonction définie surRpare(x)=ex. Cette fonction est dérivable et x pour toutx,e(x)=e1 qui s’annule pourx=0. ′ ′ Donc surR,e(x)<0, donceest décroissante de+∞à 1, et surR+,e(x)>0, donceest croissante de 1 à+∞. x Le minimum de la fonction est égal à 1, donc pour toutxréel ex>1>0. Conclusion :fest définie pour tout réel. x x 2.lim eOn a 1= −1 et lim ex= +∞, donc limf(x)=0. x→−∞x→−∞x→−∞ x On peut écrire en factorisant puis en simplifiant par le facteur non nul e : x 1e f(x)=. x 1xe xx On a lim 1e=1 et lim 1xe=lim1, donc f(x)=1. x→+∞x→+∞x→+∞ 3.fquotient de fonctions dérivables, le dénominateur ne s’annulant pas sutR x x x x e (ex)(e1) (ex) est dérivable et pour toutxR,f(x)= = x2 (ex) 2x x2x2x x2x x x exeexe+xe+xe 2exe1ϕ(x) = =. x2x2x2 (ex) (ex) (ex) Le signe def(x) est celui deϕ(x) vu à la partie A. On obtient donc le tableau de variations suivant :
x
f(x)
f
AntillesGuyane
−∞
0
α
0
f(α)
4
+
β
0
f(β)
+∞
1
septembre 2003
A. P. M. E. P.
Correction du baccalauréat S
α e1 4.On af(α)=. α eα 1 α On a vu dans la partie précédente que e=, donc en remplaçant les 2α exponentieles : 1 1 12+α α1 1 2α f(α)= == = . 2 2 1 12α+α(α1)α1 α 2α e(x) xx 5.On a vu que sie(x)=ex,e(x)=e1, doncf(x)=. e(x) Une primitive defest donc la fonctionFdéfinie surRparF(x)=ln|e(x)| = x lne(x)=ln (ex) (car on a vu quee(x)>0 surR). Z 1x e1 dx. x 0ex Z 1 £ ¡ ¢¤ 1 1x On a doncf(x) dx=[F(x)]=ln ex=ln (e1)ln 1=(e1)0 0 0 0,541 3(au centième près)0, 54.
Partie C  Étude de deux suites 1 1.La fonction est définie si>0⇐⇒2x>0⇐⇒x<2. 2x 1 On a donc Dg=]− ∞; 2[. La fonctionx7est croissante sur ]− ∞; 2[ 2x et la fonction ln est croissante sur ]0 ;+∞[, donc par composition, la fonction gest croissante sur ]− ∞; 2[. De même les deux fonctions étant continues, la fonctiongest continue sur ]− ∞; 2[. 1 Comme lim=0, limg(x)= −∞. x→−∞x→−∞ 2x 1 Comme lim= +∞, limg(x)= +∞. 2x x2x2 2.On admet que que l’image pargde l’intervalle I = [2 ; 0] est incluse dans cet intervalle. · ¸ · ¸ 1 1 a.u1=g(u0)=g(2)=ln=ln= −2 ln 2[2 ; 0]. 2(2) 4 Initialisation : on a doncu1[2 ; 0]. Hérédité : supposons qu’il existenNtel queun[2 ; 0]. On a donc26un60. Par croissance de la fonctiong, on a donc : · ¸ · ¸ 1 1 g(2)6g(un)6g(0)⇐⇒ln6g(un)6ln⇐⇒ −2 ln 26un+16 4 2 ln 2⇒ −26un+160. On a donc démontré que s’il existenNtel queun[2 ; 0], alorsun+1[2 ; 0]. Croissance de la suite :  Initialisation :u06u1: vraie Hérédité : suposons qu’il existenNtel queun6un+1; par croissance de la fonctiong,g(un)6g(un+1)⇐⇒un+16un+2. On a démontré par récurrence que la suite (un) est croissante. 1 b.v0=0u1=g(v0)=g(0)=ln= −ln 2. 2 On a donc26u16v16v060. Démonstration par récurrence : on vient d’initialiser la propriété. Hérédité : supposons qu’il existenNtel que
AntillesGuyane
5
septembre 2003
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents