Rentrée_littéraire_sept_ 2011
12 pages
Français

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Description

  • cours - matière potentielle : traduction
  • mémoire - matière potentielle : récente
Rentrée littéraire 2011
  • dimension poétique
  • personnalité complexe de rumkowski
  • gros succès de librairie
  • éditions stock
  • engouement exceptionnel des lecteurs nip- pons
  • his- toire d'amour complexe
  • rentrée littéraire
  • homme
  • hommes

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Nombre de lectures 44
Langue Français

Extrait

Rentrée littéraire 2011
Sofi Oksanen de retour
avec « Les vaches de Staline »
Révélation de la rentrée littéraire 2010 (Purge), la romancière finnoise Sofi Oksanen revient avec un nouveau roman.Les vaches de Staline, en fait le premier roman de l’auteur, paru en 2003 dans son pays, est à l’origine de la notoriété d’Oksa-nen en Finlande.
Le succès dePurgeen France relève de l’exploit. « Car il a fallu tout le talent d’un jeune écrivain inconnu », mais surtout tout le savoir-faire des éditions Stock, pour faire découvrir au public fran-çais un roman d’Europe du nord qui ne soit pas un polar à l’ambiance glacée.
Faisant référence dans son titre aux chèvres ra-chitiques élevées en Sibérie,Les vaches de Stalinetrois générations de femmes autour suit d’Anna, une jeune finlandaise née dans les an-nées 70, et frappée par un terrible problème de malnutrition. Sa mère est estonienne, et a tenté d'effacer toute trace de ses origines, afin d'être acceptée et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l'ère soviétique. C'est sans doute ce passé douloureux qui hante encore aujourd'hui le corps d'Anna.
« Les vaches de Staline » de Sofi Oksanen, traduit du finnois par Sébastien Cagnoli Editions Stock
« Brut » de Dalibor Frioux,
autre révélation de la rentrée littéraire
Professeur de philosophie de 42 ans, déjà auteur de deux essais philosophiques, Dalibor Frioux a choisi un thème complexe et un traitement très ample pour ce roman de près de 500 pages.
Une odyssée d’anticipation, située dans la Nor-e vège du milieu du XXI siècle, alors que le pétrole est devenu encore plus qu’aujourd’hui la pre-mière denrée convoitée par les hommes.
Malgré un sujet ample et un univers froid, la grande réussite de Dalibor Frioux est d’avoir su conférer au texte une dimension poétique et philosophique certaine.
Brutpas, ou pas seulement, un de ces n’est grands thrillers psychologiques et politiques. Le livre fouille la complexité de ses personnages et met au service de l’intrigue la dimension philoso-phique de l’usage du pétrole dans notre société. Il ne tombe dans aucune des outrances moder-nistes du texte d’anticipation.
« Brut » de Dalibor Frioux Éditions du Seuil
Charles Dantzig saute
« Dans un avion pour Caracas »
L’an dernier, Charles Dantzig se faisait remar-quer avec un essai sur les livres,Pourquoi lire ?, récoltant ainsi le Grand Prix Giono et un beau succès public.
Il fait son retour avec son cinquième roman,Dans un avion pour Caracas, un nouveau texte qui se déroule intégralement dans un avion se rendant dans la capitale vénézuélienne.
Un voyage qualifié par le narrateur de « long, mais paisible ». Pourtant, le personnage principal du livre est agité durant ce vol par de multiples questions. Car son meilleur ami Xabi vient d’être enlevé dans la ville, alors qu’il enquêtait sur Hugo Chavez. Pourquoi cet homme, éminent intellec-tuel, a-t-il ressenti le besoin d’enquêter sur ce « dictateur moderne, mélange de Mussolini et de Michel Drucker » ? Xabi est-il d’ailleurs toujours son ami, lui qui lui a tenu des propos si durs sur l’amitié ?
Avec ce livre, Charles Dantzig formule les ques-tions qui agitent les hommes aujourd’hui, dans un livre résolument moderne.
« Dans un avion pour Caracas » de C. Dantzig Éditions Grasset
Best-seller international,
« Room » d’ Emma Donoghue
Septième roman de l’auteur irlandais (mais seule-ment le second publié en France, aprèsCara et moi), le livre paraît aux éditions Stock.
Déjà publié dans une dizaine de pays et en cours de traduction dans de nombreux autres,Roomaborde du point de vue de l’enfant la relation si particulière qui unit une mère à son fils.
À cinq ans, Jack mène toutefois une expérience très particulière avec sa “Ma” : ils sont retenus depuis la naissance de Jack en captivité dans une chambre exiguë par un mystérieux ravisseur, le Grand Méchant Nick, qui ne se montre que la nuit pour les ravitailler en nourriture.
Finaliste en 2010 du Man Booker Prize, l’année suivante du prestigieux Orange Prize (équivalent anglais du Goncourt), et listé dans plusieurs prix internationaux,Roomdécroché en mai dernier a le Commonwealth Writers’ Prize pour la catégorie des auteurs venus des Caraïbes et du Canada.
« Room » d’ Emma Donoghue, traduit de l’anglais par Virginie Buhl Éditions Stock
David Foenkinos replonge
dans « Les souvenirs »
Depuis quelques années, David Foenkinos est devenu l’un des jeunes auteurs les plus en vue du paysage littéraire français. Deux ans aprèsLa délicatesse, son plus gros succès de librairie (plus de 70 000 exemplaires vendus), le voici de retour avec son nouveau roman,Les souvenirs.
AvecLes souvenirs, Foenkinos quitte le registre de la comédie légère pour se replonger dans un épisode de sa vie plus intime et mélancolique, en abordant la mort de son grand père.
«Je voulais dire à mon grand-père que je l’ai-mais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, main-tenant. Je peux le lui dire, là» écrit l’auteur dans une présentation de son roman.
Ce nouveau roman précédera par ailleurs l’adap-tation au cinéma deLa délicatesse, co-écrite et co-réalisée par David Foenkinos et son frère Stéphane, qui sortira le 21 décembre prochain avec Audrey Tautou dans le rôle principal.
« Les souvenirs » de David Foenkinos Éditions Gallimard
« Freedom » de Jonathan Franzen,
livre de l’année aux USA
De mémoire récente, peu de romans ont connu aux États-Unis le succès public et critique ren-contré parFreedom, le nouveau roman de Jona-than Franzen.
Chronique d’une famille américaine sur trois dé-cennies,Freedomne tarda pas, dès sa parution américaine, à transgresser le simple événement littéraire pour devenir un mini-phénomène de société. Résultat : un million d’exemplaires ven-dus outre-Atlantique, soit un résultat inespéré aux États-Unis pour un livre de près de 600 pages.
« Freedom » de Jonathan Franzen, traduit de l’anglais par Anne Wicke Éditions de l’Olivier
Éric Fottorino : « Le dos crawlé »
Été 1976 sur l'Atlantique, près de Royan. Marin a treize ans et Lisa dix. Deux enfants qui s'aiment et rêvent de pays lointains. Marin raconte le sable qui brûle et autre chose qu'il ne saurait dire quand il regarde Lisa et la mère de Lisa. Un enfant sensible et curieux observe le monde des adultes.
« Le dos crawlé » d’Eric Fottorino Éditions Gallimard
Enfin ! « 1Q84 » de Haruki Murakami
Ce sera incontestablement l’événement étranger de la rentrée littéraire. Pile deux ans après leur sortie-événement au Japon, les éditions Belfond annoncent que les deux premiers tomes du tripty-que de Haruki Murakami, « 1Q84 », paraissent en France simultanément. La trilogie suit une his-toire d’amour complexe dans une année fictive (1984) qui se déroule sur neuf mois : le “Livre 1” retrace la période Avril-Mai-Juin, le “Livre 2” le tri-mestre Juillet-Août-Septembre, et le “Livre 3” s’étend d’Octobre à Décembre.
On se souvient que la sortie des deux premiers livres au Japon, en mai 2009, avaient provoqué un engouement exceptionnel des lecteurs nip-pons, avec plus d’un million d’exemplaires cumu-lés vendus en moins d’un mois (dans un pays où 100 000 exemplaires vendus couronnent déjà un best-seller), pour un total de près de deux millions et demi de ventes.
D'interrogations en rebondissements, de flash-back en hésitations morales, d'épisodes sexuels en scènes de violence, telle est l’histoire des aventures et des amours d'Aomamé et de Tengo.
« 1Q84 – Livre 1 Avril-Juin » et « 1Q84 – Livre 2 Mai-Septembre » de Haruki Murakami Éditions Belfond
Éric Reinhardt soumet la rentrée littéraire avec « Système Victoria »
Quatre ans aprèsCendrillon, les éditions Stock annoncent la parution du nouveau livre d’ Éric Reinhardt. La vie de David Kolski bascule le jour où il aborde Victoria dans une galerie marchande. Onze mois, jour pour jour, après leur rencontre, la jeune femme trouve la mort. Aujourd'hui, David vit retiré dans un hôtel de la Creuse, détruit par le rôle qu'il a joué dans ce drame.
« Le système Victoria » d’ Éric Reinhardt Éditions Stock
Eliette Abécassis
"Et te voici permise à tout homme"
«Et te voici permise à tout homme. » Sans cette phrase du rituel juif que doit prononcer son ancien mari, une femme, même divorcée, ne retrouve jamais vraiment sa liberté.
Avec ce portrait de femme écartelée entre un nouvel amour et le poids des traditions, Eliette Abécassis retrouve les accents lyriques de La Répudiéeet l'ironie lucide d'Une affaire conjugale.
« Et te voici permise à tout homme » Eliette Abécassis Éditions Albin Michel
Le roman suédois « Les dépossédés »
Odyssée de près de 600 pages, le livre revient sur le président du comité juif Mordechai Chaim Rumkowski, un homme d’affaires, juif de 63 ans, qui dirigeait pendant la seconde guerre mondiale le ghetto de la ville polonaise de Lódz. Ayant transformé le lieu en un immense camp de travail qui, selon lui, permettrait aux Juifs ayant participé à l’effort de guerre allemande d’être épargnés. Il exhorta les parents à livrer leurs en-fants de moins de neuf ans inaptes au travail.
Après plusieurs années de recherche dans les archives du même du camp, Sem-Sandberg livre un texte ample, dans lequel il analyse en profon-deur la personnalité complexe de Rumkowski. Était-il un fou imbu de pouvoir ? Un opportuniste sans âme ? Ou peut-être un stratège pragmatique qui espérait sauver des Juifs en les convertissant à un effort collaborationniste ?
Lauréat en 2009 du prix August-Strinberg, le Goncourt danois,Les dépossédésest actuel-lement en cours de traduction dans 25 pays.
« Les dépossédés » de Steve Sem-Sandberg, traduit du suédois par J. Chatellard-Schapira Éditions Robert Laffont
Romans étrangers : premiers échos
Auteurs étrangers
On retrouvera cet automne trois auteurs américains :
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Paul Auster avecSunset Park
Jonathan Franzen avecFreedom, mais aussi
David Vann, qui connut un grand succès l’an dernier avec son premier roman,Sukkwan Islandet qui publieDésolations.
Très attendus aussi, les romans de :
Haruki Murakami,1Q84, et de l'écrivain israélien David Grossman avecUne femme fuyant l'annonce.
Signalons encore que la romancière finnoise Sofi Oksanen revient avecLes vaches de Staline, l’écrivain suédois Steve Sem-Sandberg avec Les dépossédés et l’auteur irlandais Emma Donoghue fait son retour avecRoom.
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