UNIVERSITE DE STRASBOURG FACULTE DE THEOLOGIE CATHOLIQUE
341 pages
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Description

Niveau: Supérieur

  • dissertation


1 UNIVERSITE DE STRASBOURG FACULTE DE THEOLOGIE CATHOLIQUE Année : 2009 N° T H E S E pour obtenir le grade de DOCTEUR Discipline : THEOLOGIE CATHOLIQUE présentée et soutenue publiquement par Jacques MPIA BEKINA le 7 octobre 2009 Titre : L'EVANGELISATION DU MAI-NDOMBE HISTOIRE, DIFFICULTES PRESENTES ET INCULTURATION Directeur de thèse : Marcel METZGER JURY M. Robert Moldo, Président M. Jerzy Lewandowski M. Marcel Metzger M. Jacques Varoqui

  • processus de la rencontre entre foi

  • abord au professeur marcel

  • théologie

  • synode sur l'évangélisation

  • inculturation

  • fondements théologiques de l'inculturation

  • conseil du professeur marcel

  • professeur émérite de la faculté de théologie catholique


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Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

UNIVERSITE DE STRASBOURG
FACULTE DE THEOLOGIE CATHOLIQUE


Année : 2009 N°

T H E S E
pour obtenir le grade de
DOCTEUR
Discipline : THEOLOGIE CATHOLIQUE
présentée et soutenue publiquement
par
Jacques MPIA BEKINA
le 7 octobre 2009


Titre :

L’EVANGELISATION DU MAI-NDOMBE
HISTOIRE, DIFFICULTES PRESENTES ET INCULTURATION

Directeur de thèse :
Marcel METZGER


JURY


M. Robert Moldo, Président
M. Jerzy Lewandowski
M. Marcel Metzger
M. Jacques Varoqui

1REMERCIEMENTS


Notre mission d’études à Strasbourg touche à sa fin. Nous remercions ici toutes les
personnes qui nous ont accompagné et soutenu tout au long de sa réalisation.
Nos remerciements s’adressent d’abord au Professeur Marcel Metzger qui a accepté de
diriger cette thèse. Nous lui sommes très reconnaissant pour sa disponibilité et pour ses
précieux conseils.
Nos remerciements s’adressent ensuite aux autorités diocésaines d’Inongo et de
Strasbourg pour leur confiance et leur sollicitude.
Nos remerciements s’adressent enfin à Marie Wiedenberg et à Michel Guille des
Buttes pour la lecture de tout le travail et pour la correction des fautes se rapportant à
l’expression. Nous savons gré à Violette Knoerr de la saisie.
Que les confrères Jean-willy Bomoi, Daniel Derluyn, Bernard Gantzer, Stéphane
Grabowski, Didier Kabutuka, Albert Kenkfuni, Willy Kessel, Marcel Klipfel, Joseph
Monshengwo, Evariste Mputu, Claude Neichel, Donatien Nshole, Alidor Nzeke, Jean Pohlen,
Hyacinthe Radon, Lazare Tchouabou, Valère Weigel, Yowani ; les familles Baku, Benay,
Christ, Foltz, Gabel, Grosjean, Guille des Buttes, Haettel, Hentsch, Hermann, Joerger, Klethi,
Knoerr, Lasser, Lehmann, Loeffler, Lustig, Mbambu, Meyer, Rapp, Schaller, Schroeder,
Strasser, Streissel, Wagner, Weishaupt, Wiedenberg ; mesdemoiselles Irène Heinzius, Marthe
Kern, Elisabeth Scheufler, Madeleine Zinck ; nos frères et nos sœurs trouvent ici l’expression
de notre profonde gratitude.

2AVANT-PROPOS


Notre travail trouve sa source dans un commentaire que fit le Professeur Roland
Minnerath sur saint Justin, lors de son cours d’Histoire de l’Eglise consacré aux conceptions
de l’histoire chez les Pères des quatre premiers siècles. Selon lui, Justin est l’un de ceux qui
ont réussi « l’inculturation ».
Né de la recherche théologique récente se rattachant à la missiologie et d’une certaine
praxis ecclésiale depuis Vatican II, plus spécialement après la publication de l’exhortation
apostolique Evangelii Nuntiandi qui a suivi le synode sur l’évangélisation, le terme
« inculturation » a tellement pénétré le langage de l’Eglise qu’il est devenu, après les années
1975, envahissant.
Si le concept lui-même est nouveau, la réalité qu’il désigne, à savoir le processus de la
rencontre entre foi et culture(s), est aussi ancienne que l’histoire du salut. L’inculturation est
une réalité permanente. Elle est une exigence de la foi et une caractéristique de l’évangile lui-
même. Elle est une condition de pertinence et de crédibilité dans l’évangélisation.
Toute démarche de foi, toute expérience et intelligence de foi étant en définitive une
question d’inculturation, comment réussir celle-ci ? Les premières générations chrétiennes,
acteurs et témoins privilégiés de la rencontre entre la civilisation gréco-romaine et le
christianisme, peuvent-elles nous inspirer et nous servir de modèles ?
Issu d’une Eglise qui a fait de l’inculturation l’option fondamentale première qui sous-
tend toutes les autres et leur sert de toile de fond, l’idée d’approfondir ce sujet naquit en nous.
Notre raisonnement était le suivant : puisque Justin nous est présenté comme un modèle
d’inculturation, l’étudier permettrait de dégager des critères devant servir, en changeant ce qui
doit l’être, à l’évaluation de différentes démarches inculturées.
Nous primes rendez-vous avec le Professeur Minnerath pour lui soumettre notre
projet. Nous sommes sortis de cet entretien avec des idées beaucoup plus claires. Pour ce qui
est de la faisabilité, il nous proposa de faire une étude comparative des notions de Dieu, de
Logos et de Salut chez Justin, philosophe et martyr, chez Athénagore d’Athènes et chez
Clément d’Alexandrie, d’une part, et dans la religion traditionnelle bantoue, de l’autre.
Le sujet étant vaste, il fallait le restreindre en n’étudiant que Justin seul. Sur conseil du
Professeur Marcel Metzger qui a accepté de diriger notre travail, après la nomination de
Monseigneur Roland Minnerath à l’Archevêché de Dijon, nous avons pris contact avec le
Chanoine Charles Munier, Professeur émérite de la Faculté de Théologie Catholique de
3Strasbourg et auteur de plusieurs écrits sur Justin. Un autre plan fut élaboré. Mais il fut
abandonné quelques mois plus tard pour la simple raison que nous ne souhaitions pas donner
à notre étude une orientation patristique.
Le volet africain de la recherche fut lui aussi remanié et affiné. Les échanges qui ont
suivi la rédaction du premier chapitre ont servi de catalyseur. Redoutant que notre dissertation
reste abstraite et s’attarde sur des généralités, notre Directeur nous a proposé d’interpeller
Justin à partir des situations africaines. C’est alors qu’il nous est venu l’idée de tout repenser.
4SOMMAIRE


INTRODUCTION 7

PREMIER CHAPITRE : LE MAI-NDOMBE ET SON EVANGELISATION 9
1. Le Mai-Ndombe 11
2. L’Evangélisation du Mai-Ndombe 23

DEUXIEME CHAPITRE :QUELQUES OBSTACLES ACTUELS A L’EVANGELISATION
1. LaSorcelrie 70
2. La quête populaire de guérison 81
3. Les nouveaux mouvements religieux en marge des Eglises 98
4. L’Eglise Catholique au Mai-Ndombe et l’éradication de la pauvreté 115
5. Conclusion 120

TROISIEME CHAPITRE : L’INCULTURATION 122
1. Introduction 123
2. Genèse et évolution du néologisme 123
3. Problème sémantique 125
4. Etymologie et Définition 126
5. Les fondements théologiques de l’inculturation 131
6. L’inculturation, un néologisme pour une réalité antique 132

QUATRIEME CHAPITRE : L’INCULTURATION, HIER ET AUJOURD’HUI
1. Introduction 171
2. Les Pères Blancs
3. Les Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie 171
4. La mission 172
5. De la Théologie du « salut des âmes » à la Théologie de « l’adaptation » 174
6. La Théologie Africaine 175
7. L’Eglise du Congo à l’heure de l’inculturation 176
8. Actualité de Justin 181

5CINQUIEME CHAPITRE : PROPOSITIONS POUR UNE PASTORALE INCULTUREE
AU MAI-NDOMBE
1. Introduction 185
2. Devenir une « Eglise particulière » 185
3. Consolider les régions pastorales 186
4. Investir dans la formation 187
5. Vers une pastorale inculturée au Mai-Ndombe 188

VI. CONCLUSION 213
VII. ANNEXES 217
VIII. SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 312
IX. INDEX 320
X.TABLE DES MATIERES 337































6INTRODUCTION


Comme nous l’avons exposé dans l’Avant-Propos, le terme « inculturation » a
tellement pénétré le langage de l’Eglise qu’il est devenu, ces trois dernières décennies,
envahissant.
Plusieurs auteurs ont étudié ce néologisme. L’Eglise Catholique au Congo-Kinshasa
en a fait l’option fondamentale première qui sous-tend toutes les autres et leur sert de toile de
fond.
L’Eglise particulière d’Inongo, au Congo-Kinshasa, qui a célébré le centenaire de son
évangélisation, nous offre l’occasion et le cadre pour aborder concrètement le problème de
l’inculturation. Un siècle après que les premiers hérauts de l’évangile aient jeté en terre les
semences du Royaume, bien des chemins ont été parcourus et bien d’autres restent à
parcourir. L’heure est à la fois au bilan

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