Projet de Forum Elevage
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REPUBLIQUE DU TCHAD Unité - Travail – Progrès ******************************************************* PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ******************************************************* PRIMATURE ****************************************************** SECRETARIAT D’ETAT ***************************************************** MINISTERE DE DEVELOPPEMENT PASTORAL ET DES RESSOURCES ANIMALES ****************************************************** SECRETARIAT GENERALE ***************************************************** « ELEVAGE ET FILIERES LAIT AU TCHAD ». ADRESSE +235 66 259878 90 46 33 40 77 20 09 54 SOMMAIREI- Cadre Thématique. II- Contexte et Justification. III- Etude Prospective dans la ville de Moundou. IV- Difficulté d’un Bon Elevage. V- Nutrition Animal. VI- Retombés du Forum. VII- Budget Prévisionnel pour ce Forum. I- Cadre Thématique pour ce Forum « Créer un bassin laitier au Tchad »Solution et Exploitation 03 directions stratégiques 14 priorités clés d’actions sur l’Elevage et la Filière le lait au Tchad NB : Le processus préparatoire visera à proposer des décisions à prendre et en identifiant les cibles à atteindre pour 14 thématiques prioritaires et trois (03) « conditions du succès ». Il s’appuiera sur une démarche partenariale et participative ouverte à tous les acteurs concernés, notamment au niveau de chacune des autres grandes régions du monde : Afrique, Amérique, Asie, et Europe.

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Publié le 15 juillet 2012
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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REPUBLIQUE DU TCHAD Unité -Travail – Progrès ******************************************************* PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ******************************************************* PRIMATURE ****************************************************** SECRETARIAT D’ETAT ***************************************************** MINISTERE DE DEVELOPPEMENT PASTORAL ET DES RESSOURCES ANIMALES ****************************************************** SECRETARIAT GENERALE *****************************************************
          
«  ELEVAGE ET FILIERES LAIT AU TCHAD ».
ADRESSE
+235 66 259878
90 46 33 40
77 20 09 54
SOMMAIRE
I-
II-
III-
IV-
V-
VI-
VII-
I-
Cadre Thématique.
Contexte et Justification.
Etude Prospective dans la ville de Moundou.
Difficulté d’un Bon Elevage.
Nutrition Animal.
Retombés du Forum.
Budget Prévisionnel pour ce Forum.
Cadre Thématique pour ce Forum « Créer un bassin laitier au Tchad »
Solution et Exploitation
03 directions stratégiques  14 priorités clés d’actions sur l’Elevage et la Filière le lait au Tchad
 NB  :  Le processus préparatoire visera à proposer des décisions à prendre et en identifiant les cibles à atteindre pour 14 thématiques prioritaires et trois ( 03 ) « conditions du succès ».
Il s’appuiera sur une démarche partenariale et participative ouverte à tous les acteurs concernés, notamment au niveau de chacune des autres grandes régions du monde : Afrique, Amérique, Asie, et Europe.
Kick-off Meeting (de lancement du processus). Quelques 400 personnalités et experts invitées vont se rassemblées à N’Djamena du 12 au 22 Septembre 2012, pour lancer ce dit forum. NB : Ce dit forum sera accompagné par une exposition des produits des productions animales et autres qui sécurisent les destinations pastorales Le comité du forum Le Comité d’organisation du forum sera présidé par un expert Tchadien est secondé par un citoyen des pays membres de l’Union Africaine ( UA ) ou l’Union Européenne ( UE ). Il s’organise autour de quatre commissions (4) : -Thématique ; -Régionale ; -Politique ; -Et initiatives locales. A cet effet, le forum désignera une personne qui sera chargé d’animer la préparation du forum au niveau de la région « Afrique » Le processus thématique Nous allons initier une rencontre avant le forum, afin de mettre toutes les organisations intéressés par le forum en ordre de marche pour en assurer la réussite. Il est de tradition que le pays hôte organisateur du forum coordonne le processus préparatoire dans sa région.
II. Contexte et Justification Au Tchad, l’élevage laitier tient une place particulière de son importance alimentaire, culturelle et économique. L’élevage transhumant, qui représente 80% du Cheptel tchadien à su s’accommoder des évaluations du marché. Après avoir, pendant toute la première moitié du 20 ème siècle, alimenté le commerce transsaharien de beurre clarifié, les élevages tchadiens répondent aujourd’hui à la croissance du marché des grandes régions du Tchad. Lentement, le secteur se modernise autour de N’Djamena.
Historiquement, le lait est l’aliment de base des populations pastorales. Il est aussi traditionnellement transformé par les femmes en lait caillé et en beurre clarifié qui font l’objet d’un commerce important. Déjà au début du 20 ème  siècle, il existait un circuit transsaharien d’exportation de beurre clarifié vers les grandes villes du proche orient contrôlé par les commerçants Libano-Syriens . Les négociants parcouraient les campements nomades pour y collecter le beurre et l’expédier par camion dans des grands fûts de 200 litres. Dans les années 1930 à 1940 , le commerce fut repris par les maisons de négoces coloniales qui exportèrent, en 1943 , plus de 2 000 tonnes de beurre vers la métropole. Après la deuxième guerre mondiale, l’exploitation de la production laitière mondiale et alimentaire de la concurrence internationale portèrent un coup de l’arrêt aux exploitations de beurre tchadien.
Le développement de la ville de N’Djamena a entrainé une polarisation du commerce laitier autour de la capitale. Aujourd’hui, de nouveaux acteurs s’organisent dans la région pour répondre aux besoins des citadins.
On distingue aujourd’hui trois circuits de commercialisation qui permettent aux producteurs de vendre leurs produit vers la ville : les collecteurs à mobylette, par lequel le lait frais est acheminée le long des route ; goudronnées vers la ville et qui alimente les bars laitiers ; les collectrices de lait caillé qui utilisent les places des marché urbains pour revendre le lait et le beurre clarifié achetés en brousse ; et les artisans qui transforment le lait frais en fromage ou en yaourt.
Ces trois circuits sont performants et complémentaires ou ils approvisionnent la ville en produit différents. Mais c’est le troisième circuit, composé de petites entreprises laitières qui dynamise de plus la filière. III- Etude Prospective dans la Ville de Moundou
L’étude de la filière d’approvisionnement en produit laitiers de la ville de Moundou témoigne d’une intégration marchande plutôt que réussir l’élevage pastoral. Cette intégration se fait à la faveur de leur installation en zone périurbaine et part une intensification de la production. Une organisation plus efficace du marché du tourteau de coton pourrait favoriser encore d’avantage le développement de l’activité laitière.
Moundou est approvisionnée en lait local à partir d’un bassin laitier s’étirant le long du fleuve sur une vingtaine de kilomètres en aval et en amont, du centre ville. Seul le lait de vache fait l’objet d’un commerce significatif. Cette ceinture laitière est essentiellement
exploitée par des éleveurs peuls du centre (fulata baguirmi) et de l’ouest (fulata Ouda ou fulata haoussa) installés avant 1984.
Certains notables ou commerçants Moundoulais possèdent aussi des troupeaux importants qui sont laissés en gardiennage à des peuls. En échange, le bouvier perçoit un salaire et dispose de la production laitière du troupeau.
La traite chez les peuls est réalisée indifféremment par les hommes, les femmes ou les enfants. Toutefois, c’est la femme qui se charge de l’utilisation du lait : transformation, commercialisation et consommation familiale. La plupart d’entre elle fait bouillir le lait juste après la traite. Lorsqu’il n’est ni consommé, ni vendu à l’état frais, le lait est laissé à fermenter pendant plusieurs heures jusqu'à ce qu’il devienne acide. Il présente ainsi l’avantage de se conserver plusieurs jour à température ambiante et d’être plus facilement baratté.
Plusieurs techniques sont utilisées pour la fabrication du beurre. Chez les fulata baguirmi , le lait fermenté est agité dans une grande calebasse fermée jusqu’à la formation des granules de beurre. Chez les fulata  haoussa, la technique utilisée parait plus, performante. C’est la crème recueillie en surface est versée dans une calebasse longue de petite taille. Le barattage consiste à agiter la calebasse d’une main pendant que l’autre est laissée libre. Les femmes peules se rendent à pied en ville pour écouler un grand nombre de produits traditionnels : lait « frais », lait caillé, beurre solide et beurre clarifié.
On trouve aussi du lait fermenté sucré (Rayib) vendu par les bars laitiers. Certaines boutiques commercialisent aussi des fromages frais de confection locale. En fin, on trouve dans quelques épiceries de Moundou des produit laitiers importés de type européen : de la poudre de lait concentré, du beurre pasteurisé et des fromages divers. D’après un sondage effectue en juin 1999, le nombre de vendeurs de lait pénétrant dans la ville en une journée à été évalué à 373 femmes. Ces femmes portaient chacune en moyenne 12 litres de lait frais et de Rouaba (lait caillé) répartis en 526 récipients dont 60% contenaient du lait frais et le reste du lait caillé. Le marché de Moundou à cette saison peut donc évaluer à prés de 5000 litres / jours. Le lait frais, le Rouaba  et le beurre sont commercialisés sur les marchés de la ville ou proposés directement auprès des ménages.
En raison de l’enclavement du marché, la poudre de lait et les autres produits laitiers importés, notamment le beurre de table ou les fromages, sont vendus à des prix élevés.
La dévaluation en francs-CFA en 1994 à d’ailleurs pour effet d’augmenter les prix relatifs de ces produits importés.
IV- Les Difficultés d’un Bon Elevage
L’alimentation des troupeaux représente un problème épineux au Tchad. Les éleveurs sont confrontés à la rareté et à la cherté du tourteau de coton pour faire face au manque de pâturages.
En effet, la coton-Tchad alloue annuellement des quantités de tourteau au différent commerçant qui le revendent (après plusieurs intermédiaires) aux utilisateurs : éleveurs ou agro-industriels nigérians. Alors que le prix de vente sortie de l’usine est d’environ 850 FCFA par sac (parfois plus de 2000 FCFA par sac). Devant cette situation, l’association pour le développement de l’élevage au Tchad ( Adet ) le Ministère de Développement Pastoral et des Ressources Animales et d’autres institutions ont demandé qu’un quota de sacs soit alloué aux éleveurs chaque année par un comité ad hoc. Malgré cet effort, le jeu politique semble en faveur de commerçants puisque l ’Adet  n’a réussi à obtenir 30.000 sacs en 1998. Cependant même à ce prix (24,5 FCFA / kg), l’achat du tourteau semble intéresser les éleveurs.  NB  : l’alimentation des animaux conditionne la réussite de la production laitière et la qualité du lait (taux en matières grasse et en protéines). L’éleveur doit donc y apporter une attention particulière en veillant notamment à fournir des fourrages en qualité et en quantité suffisante. Il doit néanmoins tenir compte d’impératif économiques le tout étant de parvenir à tirer le meilleur parti des ressources peu onéreuse au moment le plus opportuns.
V- Nutrition Animal
L’alimentation de la vache laitière en zone tropicale varie en fonction de son origine. On distingue, en effet les vaches importées à haut niveau de productivité des races locales petites productrices. De plus en plus d’éleveurs optent pour le métis (F1) qui associe de qualités de rendement et des vertus de résistance aux maladies et ses conditions locales. Dans tous le cas la constitution de réserves alimentaires et le rationnement doivent faire l’objet de calcul précis.
Les fourrages : restent l’aliment de base des élevages laitiers. Ils sont souvent cultivés en Afrique, en rotation des plantes vivrières et industrielles. Il s’agit de graminées ( Andropofonganus, panicum maxima, Brachiaria, sorghum 8p ; cenchrus ciliaris, etc.) les choix des cultures fourragère dépend des conditions locales : excès ou manque d’eau, fertilité du sol, durée de la saison sèche, etc. VI- Participants à ce forum
Vont participés à ce forum les partenaires du Ministère de Développement Pastoral et des Ressources Animales résident au Tchad et à l’international, des invités chercheurs et experts pouvant solutionnés à la nouvelle technologie de l’élevage et de production laitière, le Ministère du tutelle, les techniciens en élevage et production animal et nutrition, les éleveurs professionnels, les membres du gouvernement, les élus du peuples etc.
 NB   :  Ce forum sera placé sous le haut patronage de son excellence le président de la République du Tchad.
Nombres des participants 400 personnes dont : 300 nationaux et 100 expatries experts et partenaires.
VII- Retombés du Forum
· Améliorer l’alimentation de la vache laitière pour une performance de l’animal et la rentabilité de l’exploitation ; · Améliorer les conditions de vie des éleveurs Tchadiens ; · Accroitre l’économie et l’investissement dans les filières lait au Tchad ; · Ressuscité le vrai dialogue entre les éleveurs et les agriculteurs ; · Réorienté l’éleveur vers l’éducation sanitaire ; · Professionnaliser l’élevage au Tchad et le rendre accessible pour tous ; · Création des divers emplois au jeune par les biais de l’élevage et l’exploitation laitière ; · Réhabilité la place aux chercheurs Tchadiens spécialiste en conditions de vie animales, aux spécialistes vétérinaires, aux agronomes et aux Zootechniciens ; · Résoudre dans l’année qui suivent les problématiques liées à la santé animale ; · Réorienter les bailleurs de fond à l’investissement de la production, de l’exploitation, et au développement de la filière lait ; · Tourner la face des grandes technologies de l’exploitation laitière sur le Tchad ;
· Aider le gouvernement à lutter pour un environnement saint, sa protection et communiquer plus sur le Lac-Tchad qui est en voie de disparition et qui constitue le seul passerelle pour la vie humaine ; · Créer un projet Dénommé Programme National de Sécurisation Pastorale ( PRONSEP ) ; · En fin réhabilité la SONAPA ou créer une centrale usine et unité similaire en vue de l’exploitation et de la transformation de la filière lait au Tchad.
A – Secrétariat
VIII – Budget Prévisionnel pour ce Forum
N Désignation Qtit Prix unitaire ° é 01 Ordinateur portable marque Toshiba 04 350.000 02 Imprimante HP couleur et blanc noire 480 02 250.000 03 Photocopieuse canon 01 1.200.000 04 Rames de format A4 20 3.000 05 Bloc note (grand format) 500 1000 06 Bic bleu et Rouge en boite 30 2500 07 Vidéo projecteur 02 600.000 08 Bloc note (petit format) 500 7.50 09 Tableau with board pour les travaux en 06 100.000 groupes 10 Bic feutre (carton)
02
20.000
Prix total 1.400.000 500.000 1.200.000 60.000 500.000 75.000 1.200.000 375.000 600.000
40.000
qtité prix unitaire prix total 500 2.500 1.250.000 600 6.000 3.600.000 10 20.000 200.000 200 2.500 500.000 200 2.000 400.000 06 40.000X10 2.400.000
5.950.000
03 500
B- Communication N° désignation 01 confection badge 02 confection tee-shirt 03 Confection banderole 12 mètres / 2 mètres 04 Affiche A3 05 affiche A4 06 Propagande Radio pendant10 jours avant le forum (matin ; midi et soir) 07 Télévisons (pub téléviser matin, midi et soirée) 02 08 Couverture médiatique jour du forum 20 (RFI; Africa-24; France 24; Africa-N°1; TV5; LC2; etc.) 09 Couvertures médiatiques pour les diffusions 06 internationales 10 Seller de conferences 11 Soirée dinée a l’hôtel kempinski (Fin forum) Total 2 :
1.000.000 3.000.000 30.000 15.000.000 36.850.000
50.000X10 1.000.000 400.000 8.000.000 250.000 1.500.000
Prix total
qtité Prix unitaire
Total 1 :
C- Logistique et Voyages N° Désignation
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