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Description

Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
Université Louis Pasteur THESE Présentée pour obtenir le grade de Docteur de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg Discipline : Physique Spécialité : Physique de la matière condensée par Julien VENUAT Etude statique et dynamique du renversement d'aimantation de petits objets d'anisotropie perpendiculaire Soutenue le 24 Novembre 2006 devant la Commission d'examen : M. Bernard DOUDIN Rapporteur interne M. Dominique GIVORD Rapporteur externe M. Michel VIRET Rapporteur externe M. Jean-Yves BIGOT Examinateur M. Jean-Paul KAPPLER Directeur de thèse M. Eric BEAUREPAIRE Invité

  • propriétés magnétiques des réseaux de plots

  • intensité du faisceau

  • réalisation des plots

  • interaction électron-matière

  • propriétés magnétiques des plots en régime statique

  • propriétés intrinsèques de la résine

  • gravure ionique


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Publié le 01 novembre 2006
Nombre de lectures 51
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

Université Louis Pasteur THESE Présentée pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg
Discipline : Physique Spécialité : Physique de la matière condensée par Julien VENUAT Etude statique et dynamique du renversement d’aimantation de petits objets d’anisotropie perpendiculaire
Soutenue le 24 Novembre 2006 devant la Commission d’examen :
M. Bernard DOUDIN M. Dominique GIVORD M. Michel VIRET M. Jean-Yves BIGOT M. Jean-Paul KAPPLER M. Eric BEAUREPAIRE
Rapporteur interne Rapporteur externe Rapporteur externe Examinateur Directeur de thèse Invité
Introduction ère 1 partie Chapitre 1 – Structuration et micro-fabrication I. Lithographie I.A. Principe général I.B. Comparaison et spécificités I.B.1) Lithographie optique I.B.2) Lithographie électronique II. La lithographie, une étape délicate II.A. Rôle du microscope II.A.1) La colonne du microscope II.A.2) Réglages optiques du faisceau II.A.3) Energie et intensité du faisceau
II.B. II.B.1) II.B.2) II.B.3) II.C. II.C.1) II.C.2) II.C.3) II.D. II.D.1) II.D.2) II.D.3) III. III.A. III.A.1) III.A.2) III.A.3)
Effets de proximité Interaction électron-matière Diffusion dans la résine Rétrodiffusion dans le substrat Influence de la résine Propriétés intrinsèques de la résine Importance du révélateur Effet de la taille des chaînes de polymères Des facteurs moins contrôlables Le vieillissement Perturbations extérieures La lithographie pour des applications réelles
Transfert Techniques additives Electrodéposition Lift-off Contraintes spécifiques au lift-off
Sommaire
1 5 7
9 9 11 11 14 17 18 18 19 20
22 22 24 25 28 29 32 35 36 37 38 39 41 41 42 42 43
III.B. Techniques soustractives III.B.1) Gravure chimique III.B.2) Gravure ionique sèche (ou Ion Beam Etching) III.B.3) Gravure ionique réactive (RIE) III.C. Mécanismes de la gravure ionique sèche III.C.1) Interaction ions-matière III.C.2) Vitesse de gravure III.C.3) Problèmes induits par la gravure ionique sèche  Conclusions du chapitre Chapitre 2 – Réalisation et étude des nanostructures I. Protocoles expérimentaux I.A. Réalisation des plots I.B. Réalisation des micro-bobines I.B.1) Par lithographie électronique I.B.2) Par lithographie optique
I.C. I.C.1) I.C.2) I.C.3) II. II.A. II.A.1) II.A.2) II.A.3)
II.B. II.B.1) II.B.2)
III. III.A. III.B. III.B.1) III.B.2) III.B.3)
Description du dispositif Principe du générateur Connexion du dispositif Caractérisation des impulsions Gravure des réseaux de plots Dispositif expérimental Enceinte et fixation de l’échantillon Canon Conditions opératoires
Détermination des vitesses de gravure Gravure des films magnétiques Choix du masque de gravure Caractérisation des structures Description des motifs gravés Impact de la gravure sur la forme des plots Profil des flancs Diamètre des plots Surépaisseur des structures gravées Conclusions du chapitre
Sommaire
46 47 48 49 50 51 53 56 59 61
62 62 63 64 65
66 66 67 68 72 72 72 74 75
77 77 79 83 83 86 87 88 89 96
ème  2 partie Chapitre 3 – Etude des films minces magnétiques I. Elaboration et structure des films I.A. Alliage CoPt3I.A.1) Elaboration des échantillons I.A.2) Caractérisations structurales I.B. Multicouches Co/Pt I.B.1) Elaboration des échantillons I.B.2) Caractérisation structurale II. Propriétés magnétiques des films II.A. Alliage CoPt3II.A.1) Mesures magnétométriques II.A.2) Anisotropie des films II.B. Multicouches II.B.1) Propriétés des films après dépôt II.B.2) Propriétés magnétiques des films recuits
 Conclusions du chapitre Chapitre 4 – Propriétés magnétiques des plots en régime statique I. Impact du procédé de fabrication sur les films I.A. Protocole de l’étude I.B. Effet des différentes étapes du procédé de fabrication II. Propriétés magnétiques des réseaux de plots II.A. Description des échantillons II.B. Etude des plots d’alliage CoPt3II.C. Etude des multicouches Co/Pt II.C.1) Etude des plots de (Co0,4/Pt1nm)8xII.C.2) Etude des plots de (Co0,6/Pt1nm)7x
Sommaire
97 99
100 100 101 103 107 107 108 116 116 116 117 120 120 127 133 135
136 136 138 139 139 141 146 146 149
Sommaire
III. Etude du renversement en régime quasi-statique III.A. Deux comportements distincts III.B. CoPt3et (Co0,4/Pt1nm)8x: un comportement semblable III.B.1) Retour sur les propriétés des films continus III.B.2) Effet de la structuration : apport à l’étude du renversement III.B.3) Interprétation des configurations magnétiques désaimantées III.C. Renversement d’aimantation des plots de (Co0,4/Pt1nm)8xIII.C.1) Principe de l’étude III.C.2) Propriétés magnétiques de l’échantillon étudié III.C.3) Résultats  Conclusions du chapitre Chapitre 5 – Renversement sous champ pulsé I. Réalisation de l’étude II. Description de l’état rémanent II.A. Plots de 1µm II.B. Plots de 200nm III. Etude quantitative du renversement III.A. Description du modèle de renversement III.B. Expériences de traînage III.B.1) Description des mesures III.B.2) Résultats et interprétation III.C. Champ coercitif dynamique III.C.1) Description de l’étude III.C.2) Résultats  Conclusions du chapitre Conclusion générale Références bibliographiques
153 153 154 154 156 160 162 162 163 165 168 169 170 173 173 181 186 186 191 191 193 196 196 197 200 203 209
Introduction
Introduction
ème En août dernier, le disque dur fêtait son 50 anniversaire. C’est en 1956 en effet qu’IBM a lancé le premier modèle de son RAMAC (Random Access Method Accounting & Control). Pour l’occasion, les médias, en bons professeurs, ont pu dispenser quelques cours de « paléo-technologie ». On imagine la perplexité qu’a dû éprouver M. Tout-Le-Monde en comparant ce glorieux « dinosaure » d’une tonne à son baladeur MP-3, qui, lui dit-on, intègre un disque dur. Car les 50 ans du RAMAC représentent avant tout 50 ans d’un succès non démenti ; 50 ans de diffusion de cette technologie des centres de recherche vers le grand public. Ainsi, aujourd’hui, le disque dur n’est plus cantonné aux applications informatiques : du téléphone mobile au magnétoscope numérique, on le retrouve dans de nombreux secteurs de la vie quotidienne. Les disques durs sont devenus tellement courants, et l’évolution de leurs performances tellement rapide, qu’il faut des occasions comme celles-ci pour prendre la mesure du chemin parcouru. Si l’histoire du disque dur est aussi l’histoire d’un succès commercial, cette réussite retrace avant tout 50 ans de recherche et d’innovation, qui nous ont conduit du RAMAC aux disques d’un pouce qui équipent les baladeurs vidéo. Dans l’évolution de cette technologie, le développement de nouveaux matériaux magnétiques et, plus généralement, les progrès accomplis dans la compréhension fondamentale du magnétisme jouent un rôle de premier plan. Dans un disque dur, le support d’enregistrement est constitué d’une couche mince d’un alliage granulaire, dont les grains sont partiellement découplés du point de vue magnétique. L’unité élémentaire d’information enregistrée sur le disque, le bit de donnée, est alors définie par la direction de l’aimantation d’un ensemble de ces grains magnétiques (une centaine environ pour les disques produits actuellement).
- 1 -
Introduction
Selon que l’aimantation collective des grains pointe vers l’avant ou vers l’arrière, le secteur codera pour un « 1 » ou un « 0 » logique. Pour passer des 100ko enregistrés sur un des disques de 24’’ du RAMAC aux densités de stockage actuelles, l’essentiel des progrès accomplis ces cinquante dernières années a consisté d’une part à réduire la surface occupée par un bit de donnée, et d’autre part à accroître parallèlement la sensibilité du dispositif de lecture. Toutefois, cette stratégie ne suffit désormais plus à elle seule. Chaque grain doit en effet occuper un volume minimum, car en deçà de cette valeur limite, l’aimantation est susceptible de se renverser d’elle-même, en l’absence de champ extérieur. Cette limite physique est connue sous le nom de « superparamagnétisme ». Pour poursuivre la miniaturisation des bits de donnée et accroître encore la densité
d’information stockée sur un disque, il est nécessaire de s’appuyer sur de nouvelles configurations d’enregistrement. Très récemment, les premiers disques à enregistrement perpendiculaire ont été mis sur le marché. A plus long terme, différentes technologies sont envisagées. Parmi celles-ci, l’enregistrement sur des supports structurés (ou Patterned Magnetic Media) semble emporter l’adhésion des [Hit] [Sea] acteurs majeurs du secteur, comme Hitachi ou Seagate . Contrairement aux dispositifs actuels pour lesquels les bits de donnée sont définis sur un support continu par l’aimantation collective d’un ensemble de grains découplés, ici chaque bit sera codé par l’aimantation d’une nanostructure discrète. Schématiquement, cela signifie que là où il faut aujourd’hui une centaine de grains pour coder un bit, il n’en faudra plus qu’un seul dont l’aimantation ne prendra que deux orientations bien définies (up et down par exemple). Même si la course vers des densités de stockages toujours plus élevées constitue l’axe principal des recherches menées dans le secteur de l’enregistrement, la question de la vitesse du transfert des données va de paire et ne saurait être occultée. En effet, si la quantité d’information enregistrée sur les disques durs s’accroît exponentiellement depuis 50 ans, encore faut-il pouvoir transférer cette masse de données. En 2005, la vitesse d’écriture était déjà de l’ordre de 50Mo/s, ce qui signifie que l’aimantation d’un bit de donnée est manipulée sur une durée de l’ordre de la nanoseconde. Concrètement, pour que le saut technologique que constitue le passage
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