Sémiologie de l image
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Introduction à l'analyse de l'image en sémiologie

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Publié le 30 mai 2012
Nombre de lectures 1 780
Langue Français

Extrait

Page 1D. Bounie ,oPylethcL'lielIA –, ALmiSéogold eil egamieuod nucuA«eprcpee trno, te evoruopgapmD endee oi se limstalb aetuitnod  essée »Caéest fauv
Paul-R. WENDT communicologue sémanticien américain
« La trahison des images », Magritte
.rmw
Image :étym.imaginis : « qui prend la place de »Imago, Sémiologie: « La sémiologie étudie la vie des signes au sein de la vie sociale » (Ferdinand de Saussure).
« Les images possèdent plusieurs caractéristiques du langage, pas dans le sens figuré de « langage des fleurs », mais par les caractéristiques de leur structure(syntaxe, grammaire, style) et par leur contenu sémantique. Et la caractéristique fondamentale est que les images sont des représentations abstractives de la réalité. »
Introduction à l’image et à la sémiologie de l’image
oluto/evbe_fion_tnemomevediv/eb.p:tt h :dow.ww//
Un premier essai de typologie des images (L. Gervereau, 2001)
Images
secondaires (dupliquées)
premières (originales)
animées (mobiles)
mentales
matérielles
fixes
secondaires (dupliquées)
premières (originales)
gie iolo SémAAL, eI–iLllce'hloty Pe,niou BD. 2geaPegl edami
ctiorodunitnoinasalp d  elé ccariretugaOrproCtaro,noiis eA e3Pgaenigirod tneinntCoe)nczaBy (Nroemd  erpdocuitonrdgareLctifObjenitééterlopert me-delàde Ausieéd  ulmigaVedétiixenetsecModalreféntéRetluc ed tejbOtuB
L’image est physique (c’est une chose). Le réel Le beau La délectation (l’image captive) La création
LOGOSPHERE L’ère de l’idole L’image est voyante.
Le rapport homme / image au cours des âges : les « médiasphères » (S. Bounie, 2006, d’après R. Debray, 1992)
L’image est vivante (c’est un être). Le surnaturel Le saint La protection (l’image capture) La célébration
L’image est visionnée.
temps
L’actualité Seulement l’image (Visionnage contrôlé) Réseau de professionnels
L’image est virtuelle (c’est une perception). Le performant Le nouveau L’information (l’image est captée) La production
Europe (Florence)
Amérique (New-York)
L’immortalité Autour de l’image (Vision contemplative) Académie, Ecole
GRAPHOSPHERE L’ère de l’art L’image est vue.
Ecriture
Imprimerie TV couleur
cipePrinécatiffcid e
R. Debray
et la vidéosphère transmettrait par l’image ses propressétértopyse»
la graphosphère soumettrait l’image aueypototpr,
« la logosphère présenterait l’image comme subordonnée à l’epcraytéh,
gePaoiméS ,Led eigolgemai lB uo4 .DP loin,eh'Liytec–IAAlle 
ytec Pollle h'Li5 .DaPegin,eB uoegamed eil ioémgiloAA–I SL,ssur Saud deinaneFdr 0 :1»09itscioem«S: ) EU (cerieP .S selrahC es1890 :ques dat s :uqleses gienenci dcee  d slatsiHerio :eS99 5iTssgr eriva, écIt)1in (bmU : 88ocE otrestlynaha19r)(Fe dnB rahtse ,spcygie »1964 : Rolaessi : )méS«oloi le,guinteisSu (
L’image comme un ensemble de signes
anylcyah ,spreno(Fr)ste 
• Etudier une image, c’est étudier les signes qu’elle contient(sémiologie),en chercher éventuellement la signification(sémiose)
• Un signe a pour caractéristique élémentaire d’êtreà la place de quelque chose d’autre (U. Eco) ex. : symboles mathématiques, physiques ou chimiques, cartes, dessins ou diagrammes, emblèmes ou signaux, symptômes, etc. Un signe peut être : - intentionnel ou non - explicite et reconnu comme tel, ou implicite et transparent
• L’image, perçue ou imaginée, est un «signe» - ou un ensemble de signes - , posant un rapport de ressemblance avec une réalité concrète ou abstraite
« Un signe estquelque chosequi tient lieupour quelqu’unde quelque chosesous quelque rapport ou à quelque rapport» (C.S. Peirce) Æmatérialité du signe : «quelque chose» = objet, son, odeur… Ædynamique : «pour quelqu’un» Ærelativité de l’interprétation : «sous quelque rapport ou à quelque rapport»
e
Fausseté
Illusion
Secret
non paraître
non être
paraître
être
Une grille de lecture du signe : le « carré sémiotique » (Greimas et Courtès, 1986)
Vérité
Page 6D. Bonuei ,oPylethcL'leilIA –, ALmiSégolod eil egami
nignfuiocPi t,aeotiy lnoq'?hecuelles Praela t7igoen sB D?.oiolig eoecd l qiésanmnLciulel es e–sI AlAuLr,s iSaé m
Les trois constituants du signe
Le « signifié » = ce quesignifiel’image
Le « signifiant » (pour Peirce : le «manepeerestnr») = ce que l’onperçoitde l’image
») (le réel)
»)nttarérpnietl «ec: ePriour (peg
e de liémiologiamege tsameglÆiol Pecytou Be,niAAI–S ,LiL'h elllimion)rmatinfoeun elq t lega,emo»(ueiqémysol«pl ed noitacifid 8D.Page
le signifié
le signifié
Oeil : récepteur Cerveau (perception) (traitement intellectuel Æfiltrele signifiantet affectif)
Scène réelle (source)
Image initiale (signe visuel) =le référent
tamrofninoino)amitnfor lit desporc uœ rdmiga euaLd tnl eiartemetussse  d punceroe rést lat dsultalv uo s,se yonoenemitrai ldet ahc enut ed enîrie de Shannon)Æfnroamitno( htoénimuntca»(e antrmil ega tsemoc«
aPniou Pe, 9ge BD.lliLI– etylo'hceiologie AAL, Sémegedl iam
Æc’est le regard qui fait l’image
«Notre regard détermine de toute façon le champ et le hors champ. Il qualifie les images» (L. Gervereau)
«Nous douterons en premier lieu si de toutes les choses qui sont tombées sous nos sens (...) il y en a quelques unes qui soient véritablement dans le monde, tant à cause que nous savons par expérience que nos sens nous ont trompés en plusieurs rencontres, et qu’il y aurait de l’imprudence de nous trop fier à ceux qui nous ont trompés, quand même ce n’aurait été qu’une fois»
… ànesigrebE(principe d’incertitude)
Ætoute observation modifie l’état de l’objet observé
«Plus on connaît avec précision la vitesse d'une particule moins on connaît sa position dans l'espace et réciproquement»
L’image n’est pas le réel
DeDescartes(principe du doute) …
Ænos sens sont faillibles et nous induisent en erreur ; nous ne pouvons donc nous en remettre à eux et nous devons douter de ce qui se voit, s’entend, se touche (du cartésianisme : « ne croire que ce que l’on voit »)
Mir ?agescoe)(ra anssainn eL( »ec)noterB
Voir c’est croire, savoir, comprendre Voir: latinvidere, indoeuropéenveda: « je sais »
Haptique:concerne le toucher (optique, acoustique…)
Vision globale ou syncrétique: l’œil «visuel». Le coup d’oeil balaye le monde visuel sans s’y arrêter, comme si il était lisse : il voit sans regarder
Vision analytique: l’œil «haptique» Le regard focalise sur une scène du réel qui nous entoure et s’y arrête, comme pour le toucher L’image est-elle le réel ?
Images
Monde réel
Vue
gaPD. Be 10e, Pounice'hloty eI–iLlloloi eig,LAAméS ge ldemaie«Voendromprle cap sn  eets,ec  ldee irsaeséc nnimehc el tse rioucher l«Se bu  andmove aleug te ertêy se»xue
11 eB .DinuoP ,eagPegamil edgie iolo SémAAL, eI–iLllce'hloty
• La vue permet d’apprécier la lumière, la forme et la couleur mais aussi la distance et le mouvement. Elle reste toutefois « en surface » (et non pas « à cœur ») mais le déplacement par rapport à la scène observée permet d’en apprécier la profondeur et la perspective
• Mais cette « expérience sensible » est un filtre de la réalité : « Voir tout en noir» ou «voir tout en rose» « La perception n’est pas coïncidence avec les choses, mais interprétation » (D. Le Breton)
La vue : une expérience sensorielle et poly-sensorielle (synesthésique)
• « touchent ce qu’ils regardentLe regard est un contact (…). Les yeux» (Le Breton) «Les mains veulent voir, les yeux caresser» (Goethe) «Dévorer des yeux»
• «Comment conce i ’on puisse, sans la vue, tirer partie des excitations vo r qu auditives, olfactives, gustatives, tactiles, organiser en perceptions, se représenter une chaise rien qu’en effleurant le dossier, reconnaître un aliment au goût sans le voir, etc. » (Henri)
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