Il regarde à travers les grilles, L douxsoleil chaud qui brille. Lui qui rêvait d’un monde plus beau, Lui qui croyait aux hommes égaux, L voilàparqué comme du bétail, Cloîtré derrière ces grandes murailles.
Son compagnon de cellule est mort. Frappé, apeuré et coléreux, Pour leur montrer qu’ils ontous tort, À sa paillasse, il met le feu.
Tassés dixdans un placard, Même des chiens sont mieux traités! Enfermés, condamnés au mitard, Pour le crime d’avoir trop rêvé.
Il voulait juste quces enfants Ne soient pas des enfants soldats, Ell voulaitjust unbon emploi, Pour vivre un peu plus décemment
Ils la payent chèrleur illusion D’avoir un jour une vimeilleure, Ils le payent cher lbon passeur Qui sur leur dos fait des millions.
Derrière les barreaux dsa cage, Il regardl soleilbriller.
Dans ces yeux, des larmes de rage: Son crime, c’est d’être sans-papier…