Lutte contre le dopage : avoir une longueur d avance (Rapport du Sénat)
238 pages
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Lutte contre le dopage : avoir une longueur d'avance (Rapport du Sénat)

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Lutte contre le dopage : avoir une longueur d'avance (Rapport du Sénat)

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Publié le 24 juillet 2013
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Langue Français
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Extrait

N° 782

SÉNAT
SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2012-2013
Rapport remis à Monsieur le Président du Sénat le 17 juillet 2013
Enregistré à la Présidence du Sénat le 17 juillet 2013
Dépôt publié au Journal Officiel – Édition des Lois et Décrets du 18 juillet 2013

RAPPORT
FAIT
au nom de la commission d’enquête sur l’efficacité de la lutte contre le
dopage (1),
Tome I : Rapport.
Président
M. Jean-François HUMBERT,

Rapporteur
M. Jean-Jacques LOZACH,

Sénateurs.







(1) Cette commission est composée de : M. Jean-François Humbert, président ; M. Jean-Jacques Lozach, rapporteur ;
M. Alain Dufaut, Mme Chantal Jouanno, MM. Michel Le Scouarnec, Stéphane Mazars, Alain Néri, Jean-Vincent Placé,
vice-présidents ; M. Dominique Bailly, Mme Marie-Thérèse Bruguière, MM. Jean-Claude Carle, Jean-Pierre Chauveau, Jacques
Chiron, Vincent Delahaye, Mme Frédérique Espagnac, M. Ronan Kerdraon, Mme Danielle Michel, MM. François Pillet, Bernard
Saugey, Michel Savin, Jean-Marc Todeschini.
- 3 -

SOMMAIRE
Pages

AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT ......................................................................................... 9
INTRODUCTION DU RAPPORTEUR .................................................................................... 11
PROPOSITIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE : LES SEPT PILIERS
DE LA LUTTE ANTIDOPAGE ................................................................................................ 17
PREMIÈRE PARTIE - LE DOPAGE : UN ENJEU ÉTHIQUE ET SANITAIRE ................... 21
I. LE CONSTAT D’UN PROBLÈME PERSISTANT ............................................................... 21
A. LE DOPAGE DES SPORTIFS, UNE RÉALITÉ DIFFICILE À COMBATTRE........................ 21
1. Un phénomène qui traverse l’histoire du sport ..................................................................... 21
2. Le règne de l’omerta, facteur de complexité de la lutte contre le dopage .............................. 23
a) « Le dopage, c’est les autres » ......................................................................................... 23
b) Les effets de la loi du silence ........................................................................................... 25
3. La médicalisation de la performance : un contexte porteur d’ambiguïté et de dérives ........... 28
B. UNE PRÉVALENCE DU DOPAGE PLUS FORTE QUE LA RÉALITÉ
STATISTIQUE ...................................................................................................................... 30
1. Un phénomène qui n’épargne aucune discipline ni aucun pays ............................................. 30
a) Des périodes de vulnérabilité propres à la carrière sportive .............................................. 30
b) Un pourcentage de contrôles positifs qui oscille entre 1 % et 2 % au niveau
mondial ........................................................................................................................... 31
c) Contrôles positifs et infractions constatées par l’Agence française de lutte
contre le dopage .............................................................................................................. 37
(1) Disciplines les plus touchées par les résultats d’analyses anormaux ....................................... 37
(2) Répartition par fédération des infractions pour contrôle positif ............................................. 38
(3) Répartition des substances détectées dans le cadre des infractions ......................................... 40
2. Une réalité statistique qui sous-évalue largement l’ampleur du problème ............................. 41
a) Un constat largement partagé ........................................................................................... 41
b) Une explication multifactorielle ............... 43
3. Les sportifs amateurs et les non-licenciés : des pratiquants particulièrement touchés ........... 47
a) L’importance des conduites dopantes chez les sportifs non professionnels,
en particulier les jeunes ................................................................................................... 48
b) Un phénomène qui touche des pratiquants qui échappent aux dispositions du code
du sport en matière de lutte contre le dopage .................................................................... 49
c) Un défaut d’information et de sensibilisation des médecins généralistes ........................... 50
II. LES OBJECTIFS SANITAIRES, ÉTHIQUES ET D’ORDRE PUBLIC ............................. 52
A. LES DANGERS DU DOPAGE ............................................................................................... 52
1. Un développement continu des substances et des méthodes interdites ................................... 52
a) La coexistence actuelle de plusieurs générations de substances détournées
de leur usage médical ...................................................................................................... 53
b) Le recours à des pratiques de complexité croissante et le développement
d’une industrie spécifique au dopage ............................................................................... 54
c) Le dopage génétique : une menace déjà bien réelle ........................................................... 55- 4 -
2. Une liste des substances et méthodes interdites dans le sport qui ne donne pas entière
satisfaction .......................................................................................................................... 56
3. Des risques sanitaires majeurs ............................................................................................. 59
a) L’absence regrettable de données épidémiologiques globales sur l’usage
de produits dopants dans le sport ..................................................................................... 59
b) Effets indésirables et toxicité des substances et méthodes dopantes .................................. 61
c) Dopage et toxicomanie .................................................................................................... 66
d) Le problème des compléments alimentaires contaminés ................................................... 67
B. UNE PÉNALISATION TARDIVE DU TRAFIC DE PRODUITS DOPANTS .......................... 69
1. Un dispositif pénal orienté vers les trafiquants de produits dopants...................................... 69
a) En amont : des pourvoyeurs de produits dopants pénalement sanctionnés ......................... 69
(1) La consécration par la loi du 28 juin 1989 d’une définition objective du dopage ...................... 69
(2) Un dispositif pénal résolument dirigé contre les pourvoyeurs de produits dopants .................... 70
(3) La difficile appréciation de l’efficacité du dispositif ............................................................ 72
(4) Des incriminations pénales peu mobilisées ......................................................................... 75
b) En aval : un dopage amateur insuffisamment pris en compte ............................................ 76
2. La difficile appréhension du trafic de produits dopants ........................................................ 79
a) Un trafic difficile à analyser ............................................................................................ 79
(1) Un trafic hétérogène ....................................................................................................... 79
(2) Une localisation opportuniste des trafiquants ...................................................................... 82
(3) Des consommateurs bien insérés dans la société ................................................................. 83
b) La place prépondérante d’Internet .................................................................................... 84
(1) Un rôle d’interface incontournable entre vendeurs et acheteurs ............................................. 84
(2) Des problématiques communes à d’autres trafics ................................................................ 85
(a) La difficile action à l’égard des sites Internet .............................................................. 85
(b) Un travail de veille à développer en collaboration avec les services
des douanes, de la police et de la gendarmerie 86
(3) L’inquiétante mise à disposition de produits « prêts à être développés » ................................. 87
c) La place incontournable du renseignement ....................................................................... 88
(1) Le renseignement, condition sine qua non de l’efficacité des contrôles douaniers ............

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