Extraits du discours de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, qui a remis la Légion d'honneur au ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, le 27/03/2013
Extraits du discours del’ancienprésident français, Nicolas Sarkozy, qui a remis la Légion d'honneur au ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, le 27/03/2013 « Une matinée tranquille à Bruxelles…» « Bon, je précise les choses, je n’ai pas vocation à m’installer, je suis juste de passage. » « J’aime ce joli dicton wallon, faites comme à Liège, laissez pleuvoir. Bon, je me demande parfois si je ne suis pas moi-même un peu de Liège » « Il est des moments dans la vie où on est heureux de se retrouver au milieude gens qu’on aime, oserais-je dire au milieu de sa famille, car les amis Belges ne sont rien d’autre en vérité que des cousins. Des cousins decœur, mais des cousins selon l’histoire. Nous partageons la même langue, nous avons partagé la même histoire. Et depuis la signature du traité de Rome, nous partageons Français et Belges, le même avenir, et la même communauté de destins. Alors je sais bien que la Belgique faisait partie intégrante de la Gaulle–il y a 2 000 ans–et il y a 2 siècles, cette Wallonie dont tu es originaire fût même un temps Française. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu, nous le savons, pour qu’elle le restât. Et en venant ici, je me disais que si la politique étrangère du Roi Louis Philippe avait été différente, nous aurions pu, mon Cher Didier, être membres d’un même gouvernement. Aïe, aïe, aïe…Moi je pense que notre amitié y aurait résisté. Mais à bien y réfléchir il faut peut être que je remercie Louis Philippe d’avoir résisté à la politique deTalleyrand en refusant d’annexer la Wallonie à la France. Car si tu étais né Français, quel concurrent politique redoutable j’aurais dû affronter ! » "Tu as allégé les taxes, heures supplémentaires, tu as supprimé un impôt sur les hauts revenus considérés comme confiscatoire à 52%..." "Je précise que je ne parle que de la Belgique." Nicolas Sarkozy