SONDAGE LH2-LE NOUVEL OBSERVATEUR. Valls décroche à droite, Hollande au plus bas
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Description

L’Observatoire de l’opinion La popularité du couple exécutif Département Opinion Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice PUBLIÉ PAR 01 71 16 90 96 adelaide.zulfikarpasic@lh2.fr Thomas GENTY Chargé d’études LEVÉE D’EMBARGO : 19 MAI 2014 À 18H 01 71 16 90 89 thomas.genty@lh2.fr Observatoire de l’Opinion – Mai 2014 Note technique  Enquête réalisée par LH2 pour Le Nouvel Observateur auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les 15 et 16 mai 2014.  Echantillon de 1072 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.  Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, après stratification par région et catégorie d’agglomération. Toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnée des éléments suivants : le nom de l’institut, la méthode d’enquête, les dates de réalisation, la taille d’échantillon. Les données émanant de sous-catégories de population connaissent les marges d’erreur inhérentes aux résultats d’enquêtes quantitatives. 2 * Il ne s ’ ag i t pas d’ un access panel.

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Publié le 19 mai 2014
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Langue Français

Extrait

L’Observatoire de l’opinion
La popularité du couple exécutif
Département Opinion

Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice
PUBLIÉ PAR 01 71 16 90 96
adelaide.zulfikarpasic@lh2.fr

Thomas GENTY
Chargé d’études LEVÉE D’EMBARGO : 19 MAI 2014 À 18H
01 71 16 90 89
thomas.genty@lh2.fr
Observatoire de l’Opinion – Mai 2014 Note technique

 Enquête réalisée par LH2 pour Le Nouvel Observateur auprès d’un échantillon de Français recrutés
par téléphone et interrogés par Internet* les 15 et 16 mai 2014.

 Echantillon de 1072 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge,
profession du chef de famille, après stratification par région et catégorie d’agglomération.


Toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnée des éléments suivants :
le nom de l’institut, la méthode d’enquête, les dates de réalisation, la taille d’échantillon.

Les données émanant de sous-catégories de population connaissent les marges d’erreur inhérentes
aux résultats d’enquêtes quantitatives.

2
* Il ne s ’ ag i t pas d’ un access panel.
Observatoire de l’Opinion – Mai 2014 > Principaux enseignements
3 Principaux enseignements (1/2)
La vague de mai de l ’ O b servat o i re de l ’ o p inion LH2 – Le nouvel Observateur fait le point sur la popularité du couple exécutif un mois et demi
après la défaite de la gauche aux élections municipales et la nomination de Manuel Valls à Matignon. En dépit d’ une détérioration, la popularité
du Premier ministre demeure majoritairement positive dans l ’ o p ini o n. En revanche, François Hollande ne bénéficie toujours pas de la dynamique
insufflée par le remaniement ministériel. Avec 23% d’ o p inions positives seulement, il atteint un niveau historiquement bas.
Cette enquête a été réalisée par internet, les 15 et 16 mai 2014, auprès d’ un échantillon de 1072 personnes recrutées par téléphone,
représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. En voici les principaux enseignements.
La popularité de Manuel Valls enregistre une baisse mais demeure positive
 52% des Français déclarent avoir une opinion positive de Manuel Valls en tant que Premier ministre, dont 9% une opinion « très positive ». C ’ est 4
points de moins que lors de la précédente vague de l ’ Obse r v a to i r e de l ’ o pi n i o n , les 3 et 4 avril, au lendemain de sa nomination (56% d ’ o pi n i o n s positives)
et 10 points de moins que lors de notre mesure intermédiaire, réalisée les 10 et 11 avril, après la nomination du gouvernement et surtout après la
déclaration de politique générale du Premier ministre (62% d’ o pi n i o n s positives). On peut d’ a i l l e u r s considérer cette dernière mesure comme un peu
atypique car réalisée dans un contexte politico-médiatique très spécifique. A l ’ i n v e r s e, 47% des personnes interrogées déclarent avoir une opinion
négative de Manuels Valls en tant que Premier ministre (+6 points par rapport à la dernière vague de l ’ O bser v a to i r e de l ’ o pi n i o n les 3-4 avril, +10 points
par rapport à la mesure exceptionnelle réalisée les 10-11 avril).
Deux enseignements sont à retenir de cette évolution :
 En premier lieu, Manuel Valls connaît bien une détérioration de sa popularité mais celle-ci apparaît assez « normale » au sortir d’ une
séquence politique particulière. Il a indéniablement bénéficié, au lendemain de sa nomination, d’ u n effet de contraste marqué avec son
prédécesseur. Alors que l ’ o n reprochait à Jean-Marc Ayrault son absence de charisme, de leadership et de vision, le nouveau Premier ministre
est reconnu pour son « autoritarisme » et a eu à c œ u r d’ a f f i ch e r une feuille de route claire, dès son entrée à Matignon. C ’ est pourquoi les
premières mesures de sa popularité ont enregistré des résultats si positifs. Au j o u r d ’ h u i , un mois et demi après les changements intervenus dans
la foulée des municipales, le soufflé est un peu retombé.
 Toutefois, la popularité de Manuel Valls demeure positive et il s’a g i t d’ un élément suffisamment rare pour une Premier ministre nommé
en cours de mandat pour être souligné. En effet, si tous les Premiers ministres nommés dans la foulée de l ’ é l e cti o n d ’ u n président de la
République depuis 1981 bénéficiaient encore d’ u n e popularité positive deux mois après leur arrivée à Matignon (à l ’ exc e ptio n de Jean-Pierre
Raffarin en mai 2002), y compris Jean-Marc Ayrault, ce n ’ est pas le cas des Premiers ministres nommés en cours de mandat présidentiel. Au
contraire même, tous ont enregistré une popularité négative dès leur nomination : Laurent Fabius en 1984 (40% d’ o pinio n s positives
seulement*), Jacques Chirac en 1986 (47%*), Edith Cresson en 1991 (43%*), Pierre Bérégovoy en 1992 (42%*) ou encore Dominique De Villepin en
2005 (35%*). Les seuls à avoir dérogé à cette règle sont les Premiers ministres de cohabitation : ainsi Edouard Balladur en 1993 (58% d’ o pi n i o n s
positives*) et Lionel Jospin en 1997 (52%*). Manuels Valls fait donc ici figure d’ e xc e p ti on.
* Données issues du Baromètre politique BVA Observatoire de l’Opinion – Mai 2014 Principaux enseignements (2/2)
Dans le détail, la popularité de Manuel Valls se détériore quasiment dans toutes les catégories de la population mais elle demeure globalement
positive. En termes d’ â g e, il est populaire chez les plus jeunes (55% d’ o pi n i o n s positives chez les 18-24 ans) comme chez les plus âgés (59% d’ o pi n i o n s
positives chez les 65 ans et plus). En termes de catégories socio-professionnelles, il est un peu plus populaire chez les CSP+ (53% d’ o pi n i o n s positives)
que chez les CSP- (47%). Il est apprécié par les salariés du secteur public (54%) comme ceux du privé (50%).
Sur le plan politique, Manuel Valls dispose toujours d’ u n e popularité importante à gauche : avec 68% d’ o pi n i o n s positives auprès des sympathisants de
la gauche, il est au même niveau que juste après sa nomination. Sa popularité progresse même chez les sympathisants socialistes (90% soit +5 points
depuis les 3-4 avril) et devient positive chez les sympathisants d ’ E u r o p e-Ecologie – Les Verts (58% contre 46% seulement début avril). En revanche, sa
popularité se détériore chez les sympathisants de la droite (34% d’ o pi n i o n s positives contre 45% début avril) et notamment de l ’ U MP (34% contre 44%
les 3 et 4 avril).
La popularité de François Hollande atteint son niveau le plus faible
 23% des sondés déclarent avoir une opinion positive de François Hollande en tant que président de la République, soit 4 points de moins que lors de
notre dernière mesure les 3 et 4 avril. Plus des trois-quarts des Français (76%; +3 points) déclarent en avoir une opinion négative, dont plus d’ un sur
deux (51%; +10 points) très négative. Avec un solde de popularité (soit la différence entre les opinions positives et les opinions négatives) de -53,
François Hollande enregistre son plus mauvais score depuis son élection en mai 2012.
 Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, n ’ a v a i t jamais atteint un tel niveau, ne passant jamais sous la barre des 30% d’ o pinio n s positives d’ a pr ès notre
baromètre. François Hollande atteint un niveau de popularité historiquement bas pour un Président et sa popularité est particulièrement faible au sein
de certaines catégories de la population comme les 25-34 ans (19% d’ o pi n i o n s positives seulement), les CSP- (18%), ou encore les moins diplômés (16%).
Notons toutefois qu ’ el l e demeure majoritairement positive chez les sympathisants de la gauche (52%).

Pour le moment, la cote de popularité du président de la République apparaît donc totalement dissociée de celle de son Premier ministre. Reste
à savoir com

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