Logements étudiants: Est-il encore possible de se loger près de son lieu d’études?

Pauline Lenoir

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• Publié par: M_Gruel
• Publié le: 03 octobre 2013
• Nombre de lectures: 52
• Langue: Français

Extrait

INFORMATION PRESSE
Paris, Jeudi 3 octobre 2013




Logements étudiants :
Est-il encore possible de se loger près de son lieu d’études ?

Porte d’entrée des projets immobiliers des français, SeLoger.com dresse la cartographie
des loyers des petites surfaces dans 3 grandes villes étudiantes : Paris, Lyon et Lille.

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Sur les 2.3 millions d’étudiants recensés en France , presque la moitié (44%) loue un logement .
3Le loyer, qui représente en moyenne 50% de leur budget , impose des choix en termes
d’emplacement.
Alors qu’aucune baisse générale des loyers n’a été constatée depuis un an dans les grandes villes
françaises, les étudiants sont-ils voués à s’éloigner de leur lieu d’études pour pouvoir se loger ?
L’enquête réalisée par SeLoger.com, auprès de professionnels du marché et à partir de ses propres
4indicateurs chiffrés révèle :
 Le lien entre l’emplacement des lieux d’enseignements et les loyers des petites surfaces,
 Les quartiers dans lesquels il est encore possible de combiner prix abordable et proximité avec
son lieu d’enseignement.


Principaux enseignements de l’enquête :
 A Paris, la plupart des universités et écoles se situent dans les arrondissements historiquement
les plus côtés. Bénéficier d’une proximité immédiate avec son lieu d’enseignement est donc
particulièrement onéreux.
 A Lyon et Lille, les lieux d’enseignement ne sont pas concentrés sur une même zone mais répartis
à travers la ville. Se loger en centre urbain, voire à proximité de son école ne coûte donc pas
forcément plus cher.
>>Le détail par ville et par quartier en pages 2, 3 et 4
« Dans un contexte de loyers stables, les petites surfaces recherchées par les étudiants accusent un
4repli de l’ordre de 0,5% à l’échelle nationale . Une baisse pourtant pas assez significative pour influer
sur leur pouvoir d’achat», analyse Roland Tripard, Président du Directoire du Groupe SeLoger.com.
Et de recommander : « Les loyers des grandes surfaces ont, en revanche, baissé plus rapidement en
5un an, jusqu’à 2,5% selon les villes . Outre l’avantage financier, co-louer un 3 ou 4 pièces, peut aussi
être un moyen, pour un étudiant, de s’approcher de son lieu d’enseignement ».

Avant de louer, suivez le Guide !
« Si l’on associe aux loyers les difficultés que représente la recherche d’un appartement dans les
grands centres urbains, se loger est devenu presque aussi compliqué que de décrocher son
diplôme ! » témoigne Roland Tripard.
Dans ce parcours du combattant, SeLoger.com vient en aide aux apprentis locataires via un guide de
bonnes pratiques en matière de location d’un logement, accessible depuis son site.

>>Pour les étudiants n’ayant pas encore fait leurs choix, 67 000 annonces de studios et petites
surfaces sont actuellement disponibles à la location sur le site www.seloger.com, dont 15 000 en Ile-
de-France, 1 500 à Lyon et 700 à Lille.

1 Source INSEE
2 Source enseignantsup-recherche.gouv.fr
3 Source Unef
4 Baromètre SeLoger.com ; www.lacoteimmo.com

5 Source Observatoire Clameur
6 Source Observatoire Clameur


Paris intramuros (220 000 étudiants) : Eloignez-vous de la zone historiquement chère des
lieux d’enseignements pour récupérer du pouvoir d’achat





 En moyenne, sur Paris, un étudiant devra débourser 690€, pour un studio de 20m² et 1100€ pour
un 2-pièces de 40 m², avec un écart de 200 à 300€ à la baisse ou à la hausse selon
l’emplacement/l’arrondissement et l’état du bien.


eAinsi dans le 5 , selon la proximité avec la Sorbonne ou Jussieu et la qualité du logement, l’impact
peut osciller entre 5 et 10%. Dans ce secteur, un 20 m² se loue 800€ et un 2-pièces de 25 m² autour
ede 1 100€. Dans le 6 , les petites surfaces s’arrachent à prix d’or, dopées par la proximité avec les
universités Assas et Descartes.

e e e e e
Sans s’éloigner vers la zone verte (18 , 19 et 20 ), les étudiants peuvent accéder dans les 14 et 15 à
e edes prix dans la moyenne du marché parisien. Malgré la proximité avec le 6 et le 13 et la bonne
desserte en métro ou en bus, l’impact se ressent moins sur les prix. Un studio de 20 m² se loue tout
de même autour de 700 € et les surfaces de 55 m², de type 3-pièces s’échangent autour de 1 350€.

« Légère consolation pour les étudiants en premières années de faculté, les cours sont parfois
répartis dans les annexes des sièges universitaires, situés pour la plupart en périphérie, où les prix
e edes loyers sont plus abordables (Malesherbes (17 ) et Clignancourt (18 ) pour Paris IV, Gare de l’Est
e(10 ) pour Paris VII)», précise Roland Tripard.

Nanterre, Saint-Denis : une meilleure proximité possible !
Se loger près des universités de Nanterre et Saint-Denis est beaucoup plus abordable, malgré que les
facultés y soient réputées et les transports en commun présents. Toutefois, ce faible niveau de prix
s’explique par l’assez mauvais entretien du parc immobilier qui tire les loyers autour de 400 € pour
20 m², un peu au-delà autour de la Basilique et jusqu’à 470 € dans le centre de Nanterre.





LYON intramuros (62.000 étudiants) : Il faut s’éloigner un peu de son lieu d’enseignement
pour payer un loyer raisonnable




 En moyenne, sur Lyon et en fonction des secteurs, un studio de 15m² se loue 350€, un studio de
30 m², 450€ et un 2-pièces de 45 m² 550€.

eAinsi, dans le secteur Monplaisir (8 ), les petites surfaces de 20 m² environ se louent autour de 350€,
voire davantage si elles se situent au pied du métro Grange Blanche. Les logements desservis par la
ligne B du métro (Vaise-Vénissieux via Bellecour), très recherchés par les étudiants, se loueront plus
chers. Idem, pour les lignes A et D du métro, qui irriguent aussi bien les facultés que les quartiers
animés. Ainsi, un studio bien placé de 35 m² va se louer 480 €.

Lyon attire de plus en plus d’étudiants, en partie du à la réputation de ses écoles et facultés. Le
déficit d’offres en petites surfaces engendre des tensions sur les loyers. C’est ainsi l’une des seules
grandes villes de France du baromètre SeLoger.com au mois d’août à voir ses prix à la location
grimper de 2,6% quand la stabilité générale des loyers est de rigueur.
La qualité de son réseau de transports fait qu’il n’existe pas de grandes différences de loyers entre
e eles quartiers recherchés par les étudiants que sont le Vieux Lyon (5 ), la Croix Rousse (4 ), Gerland
e e(7 ) et Monplaisir (8 ).

En s’excentrant, les étudiants pourront gagner 60 € par mois sur leur logement. Sortir de Lyon
permet d’abaisser encore son loyer. Un studio de 35 m² à Oullins, à 6km au sud de Lyon se loue en
deçà des 400 €.





Lille-intramuros (37 000 étudiants) : Faites votre choix à proximité de votre lieu
d’enseignement !





 En moyenne, sur Lille, un studio de 30 m² avoisine les 420€ par mois et les 2 -pièces de 45m²,
500€.

Les petites surfaces se tiennent en prix dans les quartiers Vauban, Vieux Lille, Centre,
particulièrement recherchés des étudiants. Il faut compter entre 350 et 450€ par mois de loyer,
parfois plus pour un bien d’exception.

Au-delà de 500€, le marché ne suit pas. Les quartiers de Moulins ou Fives ont du mal à décoller et la
faible qualité du parc locatif, dans son ensemble, se traduit par des loyers faibles, parfois en deçà
des 300€. Les beaux 2-pièces des quartiers cotés peuvent atteindre 600€ mais peuvent se décrocher
aussi autour de 450€ en périphérie des quartiers renommés.




Contacts presse : Florence Gillier & Associés | Virginie Belloir & Valérie Hackenheimer
Tél. : [phone] | virginieb@fgcom.f